Tendance syndicaliste autogestionnaire reconstruction syndicale
La Tendance syndicaliste autogestionnaire reconstruction syndicale (TSARS) est une tendance fondatrice de l’UNEF-ID en 1980.
Les débuts unitaires[modifier]
Lors des discussions entre UNEF-Unité syndicale (UNEF-US) et Mouvement d'action syndicale (MAS) visant à la fondation de l’UNEF-ID, les tendances d’oppositions de ces deux syndicats se sont elles aussi interrogées sur leur avenir. Il y avait d’une part la Tendance reconstruction syndicale dite TRS de l’UNEF-US, d’inspiration socialiste elle regroupait des mitterrandiens et des rocardiens et d’autre part la Tendance syndicaliste autogestionnaire dite TSA du MAS ; d’inspiration autogestionnaire, elle regroupait des rocardiens et des militants des Comités communistes pour l'autogestion (CCA). Pout elles, avec la création de l’UNEF-ID, trois scénarios sont possibles : soit les deux tendances s’unissaient dans une tendance forte et unique, soit les socialistes, mitterrandistes et rocardiens, se regroupent, soit ce sont les autogestionnaires (rocardiens et CCA).
Finalement, un accord est arraché in extremis entre les différentes parties le 6 avril 1980. Un texte commun "TSA TRS" sera donc présenté au nom des deux tendances. Les postes a responsabilité seront partagés de la manière qui suit : un mitterrandiste et un rocardien à la commission de contrôle, trois mitterrandistes, deux rocardiens et deux CCA au BN. Chacun pouvant compter comme il lui plait. Pour les mitterrandiens, c’est un de plus que les rocardiens, Pour les rocardiens et CCA, ce sont quatre mitterrandistes contre cinq autogestionnaires.
Les animateurs[modifier]
Cette tendance était notamment dirigée, côté CCA par Gilles Casanova et Robi Morder, côté mitterrandistes par Jean-Marie Le Guen, Pascal Beau et Michel Grosz (MNEF) et côté rocardien par les frères Richard et Jean-Philippe Dorent, Philippe Grassin (venus du MAS), et Emmanuel de Poncins.
La scission des socialistes[modifier]
Le texte obtient 26 % des mandats, ce qui fait d’elle la première force d’opposition, mais la constitution d'une tendance commune n'est pas décidée.
En effet, l’accord ne tient pas longtemps. En plein congrès d’unification de l’UNEF-ID, dans la nuit du 3 au 4 mai, les socialistes rocardiens et mitterrandistes réunis scissionnent et fondent la Tendance pour l’unité syndicale (Tendance Plus). Après bien des hésitations, les rocardiens qui subissent la pression conjuguée des mitterrandistes, de la MNEF et de Jean-Christophe Cambadélis ont donc finalement acceptés de ne plus mettre l’accent sur l’autogestion et de se séparer des CCA qui décident alors de constituer la Tendance syndicaliste autogestionnaire reconstruction syndicale.
Après la scission la tendance demeure mais se trouve condamnée à une présence groupusculaire. Au congrès de 1982, elle ne représentait plus que 1,5 % des mandats. Elle se présente pour la dernière fois au congrès de 1984 en commun avec la tendance LEAS (Luttes Etudiantes - Action Syndicale), constituant "la mino" (avec issus de la TSARS Robi Morder à la Commission de contrôle et Florence Tardat de l'AGE de Reims au bureau national). C'est autour de 1986 qu'à nouveau la mino reprend le nom de tendance LEAS. La TSARS a édité entre 1980 et 1983 six numéros d'une revue, "les cahiers reconstruction syndicale" et avait constitué une éphémère "association nationale des élus autogestionnaires" (ANEA) en 1982.
Source[modifier]
Robi Morder, Notes de lecture du livre de Jean-Christophe Cambadélis, Le chuchotement de la vérité… ; disponible sur le site du GERME
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