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Natty Dread (magazine)

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Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Bimestriel
Genre Musique
Prix au numéro 6,95
Date de fondation 1995
Ville d’édition Paris

Site web site officiel

Natty Dread est un magazine bimestriel consacré au reggae.

Histoire[modifier]

Natty Dread est né en tant que fanzine en 1995. Le premier exemplaire portait le no 3, la couverture était affublée d'un dessin original d'Alteau. Mais les rédacteurs, trouvant que l'esprit ne collait pas avec le contenu, l'ont retiré de la vente, avant de les remettre dans le circuit avec pour couverture, Johnny Clarke priant.

Rapidement, le fanzine propose des interviews de groupes reconnus tels Culture (première rencontre jamaïcaine) ou encore Ijahman. Désireux d'offrir des photos à la hauteur des artistes traités, Natty Dread devient un fanzine imprimé professionnellement à plusieurs centaines d'exemplaires dès 1997. Il sort tous les trois mois et se consacre aussi bien au reggae originel des années 1970 qu'à celui, alors bouillonnant, de son époque. Apparaissant en couverture du no 5 de cette nouvelle formule, Buju Banton fait décoller les ventes et la notoriété de la revue. Lorsqu'en 1999 Buju Banton débarque en France, les maisons de disques submergées par les demandes d'interviews, n'accordent pas d'entretien à Natty Dread qui débarque donc directement à l'hôtel, interpelle l'artiste à la descente de son car, et obtient une interview quasiment exclusive ! Le réseau de distribution du magazine est national (boutiques de disques à Lyon, Toulouse, Lille, Paris, Montpellier, etc.), le fanzine est rentable et affiche environ 1 000 ventes par numéro.

En 1998, le rédacteur en chef T. Ehrengardt (qui travaille pour le supplément reggae du magazine Radikal), part en voyage de presse en Jamaïque pour rencontrer Toots Hibbert. Croisé en studio, la star du moment, Capleton, accepte de recevoir Natty Dread dans son fief de Papine, à Kingston. Des instants incroyables, relatés dans le fanzine no 9 et illustrés par un photo magique de Capleton entouré de sa « famille artistique. » Cette dernière est si frappante que le fanzine investit dans plusieurs pages couleur. La popularité qui suit ce reportage (et cette photo), pousse finalement la petite équipe à se lancer dans le grand bain.

En juin 2000, Natty Dread Magazine devient un magazine professionnel distribué par les NMPP dans leurs 36 000 points de vente. Le no 1, avec Bob Marley en couverture, rencontre un franc succès[réf. nécessaire]. Après cinq nouveaux numéros sortis en kiosque, Natty Dread joint un CD sampler à sa publication. En 2003, Natty Dread fait l'histoire en sortant un hors série anniversaire accompagné de dix dub plates (chansons exclusives enregistrées pour le magazine) de quelques-uns des plus grands artistes de la musique jamaïcaine : Ken Boothe, Johnny Clarke, Capleton, Anthony B., Reggie Stepper, Chrisinti, Bushman… Natty Dread sera publié professionnellement jusqu'en juin 2010, et forge sa réputation internationale sur la qualité de ses photos et reportages, quasiment exclusivement réalisés en Jamaïque. Car le magazine ne parle que de reggae jamaïcain, se rendant sur place plusieurs fois par an afin de rester en phase avec l'actualité de l'île, centre nerveux de cette musique. Il s'illustre aussi par des couvertures risquées et inédites : Le Reggae dans les élections de 1972, le label communiste Clappers des années 1970, le reportage sur la venue d'Haïlé Selassié en Jamaïque, un dossier sur Les 12 Tribes (organe rasta auquel appartenait Bob Marley), Studio one (avec l'une des dernières interviews données par Coxsone), etc. Parmi les plus populaires des articles : Sizzla dans son fief d'August Town[Quoi ?] (il n'avait alors pas adressé la parole à la presse depuis des années), Chezidek dans le gully où tout a commencé pour lui, dans les collines du nord de l'île, Dudley Sibley (le balayeur de Studio 1, qui se glissait en douce en studio, le soir, pour enregistrer avec les plus grandes stars), Jah Cure ne prison, lors d'un concert annuel organisé pour les familles des détenus (avec des superbes photos volées à l'intérieur de l'établissement), Reggae à New-York (reportage fiévreux dans la Big Apple, sur les traces du reggae - avec Wackie, The Meditations, Phillip Smart, Ranking Joe, etc.), Trenchtown (le ghetto de Bob Marley), Yabby You, etc.

Lien externe[modifier]

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