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Montpellier

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Montpellier
Blason de Montpellier
Blason
Montpellier
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault (préfecture)
Arrondissement Montpellier (chef-lieu)
Canton Bureau centralisateur de six cantons
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole (siège)
Maire
Mandat
Philippe Saurel
2014-2020
Code postal 34000, 34070, 34080 et 34090
Code commune 34172
Démographie
Gentilé Montpelliérain
Population
municipale
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Population
aire urbaine
607 896 hab. (2016 en augmentation [1])
Géographie
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Altitude Min. 8[2] m
Max. 119[3] m
Superficie 56,88 km2
Localisation

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Montpellier

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Montpellier
Liens
Site web montpellier.fr

Montpellier — prononcé [mɔ̃.pə.lje] Écouter ou [mɔ̃.pɛ.lje][4] — (Montpelhièr en occitan) est une commune française, préfecture du département de l’Hérault. Capitale de l'ancienne région administrative Languedoc-Roussillon, elle est le centre d'une métropole et un pôle d'équilibre de la région Occitanie, où se déroulent les assemblées plénières. Montpellier se situe dans le Sud de la France, sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est. Proche de la mer Méditerranée (7,1 km), cette ville a comme voisines Béziers à 69 km au sud-ouest[5] et Nîmes à 52 km au nord-est[5].

Montpellier est, par sa population, la septième commune de France et la troisième ville française de l'axe méditerranéen (après Marseille et Nice). Elle est l'une des rares villes de plus de 100 000 habitants dont la population a augmenté de façon ininterrompue, chaque année, depuis 1945. Elle a quasiment triplé sur cette période pour atteindre 281 613 habitants au [6], ce qui en fait la commune la plus peuplée du département de l'Hérault et la deuxième plus peuplée de la région Occitanie après Toulouse. L'unité urbaine de Montpellier compte 434 933 habitants[7], la métropole compte 465 070 habitants[8] et l'aire urbaine 607 896 habitants en 2016[9], soit la 14e de France par sa population. Les habitants sont appelés les Montpelliérains et leur surnom est Clapassièrs ou Clapassencs.

Depuis les années 1990, Montpellier connaît l'une des plus fortes croissances économiques et démographiques du pays. Son aire urbaine a connu la croissance démographique la plus élevée de France depuis l'an 2000. Son cadre de vie, sa vie culturelle et enfin son climat méditerranéen expliquent en grande partie cet engouement pour « la Surdouée » (titre d'une campagne publicitaire dans les années 1990, lancée par Georges Frêche durant son mandat de maire).

Avec 70 000 étudiants[10], c'est également la ville qui compte le ratio du nombre d'étudiants par habitant le plus élevé de France après Poitiers (21 % de la population totale).

La ville est au Moyen Age une ville importante du pourtour méditerranéen et forme une des villes principales de la Couronne d'Aragon - où naît d'ailleurs le roi Jacques Ier d'Aragon - puis du royaume de Majorque. Au-dessus de la ville médiévale, l'ancienne citadelle de Montpellier est une place forte construite au XVIIe siècle par Louis XIII. Elle est située au pied du centre historique de Montpellier. Devenue la caserne Joffre à la fin du XIXe siècle, puis en 1947, le plus grand lycée et collège du département de l'Hérault.

Carte de la commune de Montpellier et des proches communes.

Géographie[modifier]

Localisation[modifier]

La ville se situe dans le Sud-Est de la France, à 10 km de la mer Méditerranée (Palavas-les-Flots) par voie rapide et à 80 km du mont Aigoual (1 567 m) situé dans le département voisin du Gard.

Montpellier vu par le satellite Spot.

Les villes notables les plus proches sont :

Rose des vents Rodez (132 km[11]) Paris (595 km[12])
Clermont-Ferrand (249 km[13])
Lyon (251 km[14])
Nîmes (46 km[15])
Rose des vents
Albi (143 km[16])
Toulouse (196 km[17])
N Marseille (125 km[18])
O    Montpellier    E
S
Narbonne (85 km[19]) Mer Méditerranée (13 km[20]) Mer Méditerranée (10 km[21])

Communes limitrophes[modifier]

Géologie et relief[modifier]

Montpellier est proche de la mer Méditerranée, dans le Sud-Est du département de l'Hérault dont le territoire est défini comme un amphithéâtre ouvert à la mer, bordé par les Cévennes au nord-est et le Haut-Languedoc au nord-ouest.

Culminant à 57 mètres à la place du Peyrou (ancienne place Royale où trône la statue de Louis XIV), la ville a commencé à se développer sur deux collines : Montpellier et Montpelliéret. Certaines rues sont donc à forte dénivellation. La ville est surnommée : Lo Clapàs, « le tas de pierres » en occitan, en raison de son matériau de construction de base, la pierre de Castries, qui est un calcaire coquillier, blanc crème à l'origine mais qui adopte une patine dorée en vieillissant. Le territoire actuel s'étend jusqu'à des collines qui dominent l'ancienne ville : le Lunaret, Montmaur et le Plan-des-Quatre-Seigneurs au nord, le quartier de la Mosson (divisé en deux sous-quartiers : La Paillade et les Hauts-de-Massane) au nord-ouest, culminant à près de 110 mètres d'altitude[3] au château d'eau de la Paillade.

Montpellier vu depuis les bords du Lez, une journée d'hiver

Son paysage est surtout marqué par le pic Saint-Loup (658 m), situé à 25 km au nord de la ville et visible à de nombreux endroits de l'agglomération, comme la promenade du Peyrou ainsi que de la terrasse du toit du Corum au bout des allées de l'Esplanade.

Le territoire communal s'étend sur une superficie de 5 688 hectares, soit la 724e commune de France par sa superficie (sur 36 682)[22]. Bien qu'elle ne soit pas la commune la plus étendue de la région ni du département, la superficie est néanmoins plus importante que Lyon (4 787 ha), Lille (3 483 ha) ou Bordeaux (4 936 ha). Le territoire communal est urbanisé au presque trois cinquièmes, mais cette urbanisation est en forte croissance. Le reste du territoire communal est composé d'espaces verts, d'espaces naturels protégés (rives du Lez, parc zoologique de Lunaret et bois de Montmaur) et de zones agricoles. Environ 360 ha de terrains sont encore à dominante agricole, principalement plantés en céréales et vignes. Ses principales localisations sont à l'est (Montaubérou, Valédeau et Flaugergues), au sud de l'autoroute A9 (Méjanelle, Mogère, Première écluse), au nord (Plan des 4-Seigneurs, domaine de La Valette), à l'extrême sud (Petit-Grès) et à l'ouest (Mas-Nouguier, Château-Bon, Bionne, Rieucoulon).

Hydrographie[modifier]

Montpellier est traversée par cinq cours d'eau : la Mosson, qui borde la commune à l'ouest et au sud, un de ses ruisseaux affluents, le Rieu Coulon, le Verdanson et, à l'est, le Lez et la Lironde (qui prend sa source dans le quartier du Millénaire, dans le jardin de la Grande Lironde[23]).

Montpellier s'étend en direction du rivage maritime avec la création de nouveaux quartiers à l'est puis au sud du centre-ville (successivement Antigone, Richter puis Port Marianne), et sous l'impulsion de Georges Frêche, qui a déclaré en 1977 vouloir faire de Montpellier « la façade maritime entre Gênes et Barcelone ».

Climat[modifier]

Débordement du Lez, le .

Le climat de Montpellier est typiquement méditerranéen. Il en découle des températures assez douces (15,2 °C en moyenne[24]), un ensoleillement parmi les plus élevés de France avec seulement 33 jours sans soleil par an[25], une durée de 7 h 22 min par jour en moyenne, largement supérieur à la moyenne française de 4 h 46 min[26] ; et des jours de précipitations peu nombreux (moins de 60 par an[24]), mais des averses parfois violentes, notamment en automne de septembre à décembre lors des épisodes méditerranéens ou cévenols, causant fréquemment des inondations dans les points bas de la ville (en moyenne, deux ou trois épisodes par an). À ce jour, au niveau des records, on relèvera les 320 mm tombés le dans le centre de Montpellier et, le , les 299,5 mm enregistrés à l'aéroport de Montpellier où est située la station météorologique de Fréjorgues.

Au contraire, l'été est souvent aride avec seulement quelques précipitations au mois d'août liées aux orages. Juillet est le mois le plus chaud avec une température moyenne de 24,1 °C et janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de 7,2 °C. Le record de température maximale mesuré à la station météo de Fréjorgues est de 43,5 °C le [27] et le record de froid est de −17,8 °C le . Néanmoins, la proximité de la mer favorise l'installation d'une brise marine qui tempère les excès thermiques, en été et en hiver, et qui se ressent davantage en approchant du littoral. Ainsi, les températures relevées à la station météo de Fréjorgues, éloignée de la ville et à proximité de la mer, ne sont pas toujours représentatives de celles que connaît la plupart des montpelliérains. Par exemple, lors du record de chaleur du , la station météo de Saint-Jean-de-Védas implantée dans des conditions plus proches de celles du centre-ville a enregistré jusqu'à 44,5 °C, soit 1 degré de plus qu'a Fréjorgues, ce qui est très fréquent en été.

Les chutes de neige sont rares, même s'il est courant d'observer quelques gelées blanches. Elles peuvent cependant être importantes lorsque des précipitations diluviennes venues de la mer sont confrontées à une masse d'air froide. Ainsi 20 centimètres de neige ont déjà été relevés dans la ville le ou le , et de 30 à 40 cm le [réf. nécessaire].

Le climat de Montpellier, comme celui de la plupart des villes situées à proximité de la mer, se caractérise également par une sensation de chaleur souvent bien supérieure à la température mesurée, notamment au cours des mois de août à octobre, la mer Méditerranée étant relativement chaude à cette période, les vents marins apportent un air humide et chaud sur le littoral. Ainsi, la température ressentie est régulièrement supérieure de 4 à °C. À titre d'exemple, le à 19 heures, on calculait un indice de chaleur (humidex) de 29 alors que la température n'était que de 22,4 °C. Cette différence crée souvent une sensation de bien-être, mais peut parfois faire ressentir un grand inconfort comme lors de l'épisode caniculaire de 2003, lors duquel il a été calculé un indice de chaleur supérieur à 30 pendant la quasi totalité des nuits du mois d'août.

À l'inverse, le mistral et la tramontane, vents provenant respectivement du nord-est et nord-ouest, assèchent l'air et s'accompagnent souvent d'une sensation de refroidissement éolien (Windchill), avec un ressenti souvent négatif en hiver, mais parfois, la tramontane, par effet de foehn sur les Cévennes, fait monter la température, généralement de façon importante et très rapide, en été comme en hiver, de jour comme de nuit. En outre, relativement protégée par l'avancée des reliefs cévenols et se situant entre les couloirs respectifs du mistral et de la tramontane que sont la vallée du Rhône et la plaine de l'Aude, Montpellier est la ville la moins ventée du golfe du Lion.

Relevé météorologique de Montpellier Fréjorgues (aéroport à Mauguio) (période : 1981-2019)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,3 5,9 8,7 12,5 16 18,9 18,5 15 11,9 6,8 3,7 10,4
Température moyenne (°C) 7,2 8,1 10,9 13,5 17,3 21,2 24,1 23,7 20 16,2 11,1 8 15,2
Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,8 15,9 18,2 22 26,4 29,3 28,9 25 20,5 15,3 12,2 19,9
Record de froid (°C) −15 −17,8 −9,6 −1,7 0,6 5,4 8,4 8,2 3,8 −0,7 −5 −12,4 −17,8
Record de chaleur (°C)
date du record
21,2
2002
23,6
2019
27,4
1997
30,4
2011
35,1
2006
43,5
2019[27]
37,5
1990
37,7
2017
36,3
1983
31,8
1997
25,3
2015
21,6
1987
43,5
28/06/2019[27]
Nombre de jours avec gel 8,3 6,6 1,7 0,1 0 0 0 0 0 0 2 6,7 25,3
Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0,2 0,8 5,8 19,9 28,8 29 15,5 1,8 0 0 101,8
Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0,4 4,5 12,8 10,5 1,2 0,1 0 0 29,5
Nombre de jours avec température maximale ≥ 35 °C 0 0 0 0 0 0,3 0,9 0,6 0 0 0 0 1,8
Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
Record de vent (km/h) 101 130 115 101 86 86 101 86 133 119 126 104 133
Précipitations (mm) 55,6 51,8 34,3 55,5 42,7 27,8 16,4 34,4 80,3 96,8 66,8 66,7 629,1
Record de pluie en 24 h (mm) 115 68,2 120,2 68,4 120,1 150,2 57 101 299,5 148,1 144,2 112,2 299,5
Nombre de jours avec précipitations 8,5 7,7 7,6 8,7 8,3 5,9 3,9 5,5 7,2 10,7 9,6 9,1 92,3
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 5,5 4,4 4,7 5,7 4,9 3,6 2,4 3,6 4,6 6,8 6,1 5,6 57,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 2,9 2,8 1,9 2,8 2,5 1,6 0,9 1,8 2,9 4 3 2,8 30
Humidité relative (%) 75 73 68 68 70 66 63 66 72 77 75 76 70,75
Nombre de jours avec neige 0,4 0,4 0,1 0 0 0 0 0 0 0 0,1 0,1 1,1
Nombre de jours d'orage 0,5 0,3 0,7 1,6 2,5 2,9 3,2 3,9 2,9 2,9 1 0,7 23,1
Nombre de jours avec brouillard 1,5 1,6 1,9 1 1,1 0,8 1,5 1,6 2,4 1,9 1,9 2 19,2
Source : METEO CLIMAT STATS [1] Météo France « données climatiques relevées », sur le site de Météo-France (consulté le 27 février 2019)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,6
2,8
55,6
 
 
 
12,8
3,3
51,8
 
 
 
15,9
5,9
34,3
 
 
 
18,2
8,7
55,5
 
 
 
22
12,5
42,7
 
 
 
26,4
16
27,8
 
 
 
29,3
18,9
16,4
 
 
 
28,9
18,5
34,4
 
 
 
25
15
80,3
 
 
 
20,5
11,9
96,8
 
 
 
15,3
6,8
66,8
 
 
 
12,2
3,7
66,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Cependant, ces données ne sont pas relevées à Montpellier même mais à la station météorologique de Fréjorgues, située sur la commune de Mauguio, plus proche de la mer, donc plus tempérée par les brises marines estivales.

Voies de communication et transports[modifier]

Accès routiers[modifier]

L'autoroute A750 en direction de Montpellier.

Montpellier se situe en bordure des autoroutes A9 et A709. Sur l'A709, qui sert de périphérique à la métropole, cinq sorties lui sont attribuées : Montpellier Nord-Est (Vendargues), Montpellier Est, Montpellier Sud, Montpellier Ouest et Montpellier Sud-Ouest (Saint-Jean-de-Védas). Le trafic est souvent ralenti aux heures de pointe (8 h à 9 h ; 12 h à 14 h et 17 h à 19 h) car l'autoroute est gratuite entre Baillargues à l'est et Saint-Jean-de-Védas à l'ouest, et est donc utilisée par les habitants de la métropole comme une rocade.

Le , l'ancien tronçon de l'autoroute A9 traversant l'agglomération a été renommé A709 sur 23 km, la nouvelle portion de l'autoroute A9 passant à quelques centaines de mètres plus au sud par une nouvelle section de 12 km à 2 × 3 voies ayant ouvert le même jour.

Montpellier est également desservie par l'A75 (Clermont-Ferrand - Béziers) via l'A750, autre autoroute de 25 km destinée à prolonger l'A75 vers Montpellier. Elle démarre sur la commune de Ceyras, près de Clermont-l'Hérault, pour se terminer à Grabels et se prolonger par la RN109 en 2 × 2 voies jusqu'à l’Avenue de la Liberté, l'axe entrant dans la ville à l'Ouest.

Circulation urbaine[modifier]

Selon une étude réalisée par un fabricant de GPS (TomTom) en 2015, Montpellier est la 6e ville la plus embouteillée de France. Cela s'explique notamment par sa forte croissance démographique, sa situation aux abords de l'A9, et la concentration des pôles d'activités à quelques endroits de la ville (Millénaire, Agropolis et Garosud) qui sont faiblement desservis par les transports en commun.

Depuis l'été 2004, la quasi-totalité du centre historique est une zone piétonnière et n'est accessible qu'aux riverains motorisés et aux livreurs (à des heures fixes et principalement la nuit). Il est donc préférable de stationner aux extrémités de la ville dont seize parkings ont été aménagés à proximité des lignes de tramways ou de venir en train (Gare Saint-Roch) et d'utiliser les transports en commun (TAM) qui semblent être la meilleure solution pour se déplacer.

Les axes routiers les plus saturés aux heures de pointes sont le boulevard Gambetta, la rue Anatole-France, le tunnel de la Comédie, l'avenue Pierre Mendes-France, les abords du lycée Jean Mermoz et du Corum, l'avenue de la Justice, le rond point de la Lyre, ainsi que tous les accès à l'autoroute.

Le déplacement à vélo est de plus en plus courant à Montpellier, qui possède environ 160 km de piste cyclable[28].

Transports urbains[modifier]

La société TAM organise le réseau de transports publics de la métropole de Montpellier (tramway autobus, vélos en libre-service, automobiles partagées) ainsi que plusieurs parcs de stationnement. Certains services sont assurés avec les matériels et personnels de TAM, d'autres sont sous-traités à des entreprises privées, ou délégués à l'opérateur du département : Hérault-Transport.

La ville de Montpellier est desservie notamment par :

  • (1) la ligne 1 du tramway (MossonOdysseum), inaugurée en [29], relie La Paillade au nord-ouest à la zone commerciale Odysseum à l'est, elle passe par les hôpitaux et facultés au nord, puis en bordure du centre historique (Corum, place de la Comédie), par la gare SNCF et les quartiers Antigone et Richter. Elle a été prolongée en septembre 2009 vers l'extension de la zone commerciale et ludique d'Odysseum. Lors de sa création, cette ligne fit notamment parler d'elle pour l'esthétique de son habillage créé par les stylistes Élisabeth Garouste et Mattia Bonetti (bleu marine avec des silhouettes blanches d'hirondelles) et par son passage sur les terrasses de café de la place de la Comédie ;
  • (2) la ligne 2 du tramway (Saint-Jean-de-VédasJacou), qui relie les communes périurbaines de Jacou, Castelnau-le-Lez et Saint-Jean-de-Védas, en longeant le centre-ville selon un axe nord-est / sud-ouest. La ligne est à voie unique à ses extrémités. Son inauguration a eu lieu le . Sa décoration extérieure évoque les « papiers peints à grosses fleurs » des années 1970 ;
  • (3) la ligne 3 du tramway (JuvignacPérols/Lattes), qui part de la commune de Juvignac à l'ouest pour rejoindre, en traversant les quartiers ouest et sud de Montpellier puis se séparant en deux branches, les communes de Lattes et Pérols au sud-sud-est. Sa livrée multicolore « fonds marins » est conçue par Christian Lacroix. Les travaux ont commencé en , et la ligne est en service depuis  ;
  • (4) la ligne 4 du tramway (circulaire (Montpellier)) reprend certaines portions des lignes 1, 2 et 3, et effectue le tour complet du centre-ville de Montpellier. Sa livrée est conçue par Christian Lacroix et a pour thème le siège de Montpellier par Richelieu, d'où sa robe dorée évoquant le feu des canons et l'art baroque de l'époque. Elle est mise en service depuis et l'extension permettant son bouclage a été mise en service en  ;
  • 36 lignes de bus TAM (lignes de bus de Montpellier), complétées par une dizaine de lignes départementales Hérault Transport, desservent les quartiers de Montpellier et les communes de la métropole, dont deux lignes nocturnes : la ligne « La Navette » circulant jusqu'à 1 h et l'« Amigo », qui assure la liaison entre les boîtes de nuit de la métropole et les quartiers centraux et universitaires de la ville. Le succès de cette dernière lui a valu d'être doublée[30] ;
  • le service de vélos en libre-service Vélomagg' compte 50 stations et 1 200 vélos dont 550 en location courte durée et 600 en location longue durée. Ce système ne s'appuie pas sur de la publicité et est géré par la métropole ;
  • le service de voitures en libre-service Modulauto compte 19 stations à Montpellier ;
  • le service de vélo-taxi Happymoov qui propose un système de transport en porte à porte dans le centre piéton, ainsi que des visites commentées de l’Écusson.

Transports ferroviaires[modifier]

La gare de Montpellier-Saint-Roch.
La gare de Montpellier-Saint-Roch.

Montpellier a été l'une des premières villes de France à disposer d'un chemin de fer le , avec l'ouverture de la ligne Montpellier – Cette, alors qu'il n'existe à cette date qu'un total de 250 kilomètres de ligne.

La principale gare de Montpellier est la gare Saint-Roch, baptisée ainsi en . Elle permet notamment d'effectuer le trajet de Montpellier à Paris-Gare-de-Lyon par TGV en h 25 min, depuis la dernière extension de la ligne à grande vitesse (LGV Méditerranée) en 2001. En , s'ajoute la nouvelle gare de Montpellier-Sud-de-France, implantée sur le contournement Nîmes – Montpellier (ouvert dès pour les trains de marchandises) ; en raison de sa position excentrée, de ses faiblesses initiales en termes de desserte et d'intermodalité, ainsi que de son coût (et de son financement), son utilité reste contestée.

À la fin des années 2010, la poursuite de la ligne à grande vitesse jusqu'à Perpignan reste à l'état de projet en raison de décisions ministérielles successives. Il est en concurrence avec le tronçon Narbonne – Toulouse (puis Bordeaux), mais surtout avec le tronçon Bordeaux – Saint-Sébastien (Espagne).

Depuis 2013, la coopération internationale Renfe-SNCF permet l'utilisation du TGV espagnol pour relier Montpellier aux villes de Figueras, Gérone, Barcelone et Madrid[31].

Par ailleurs, de la fin du XIXe siècle au début de la seconde moitié du XXe siècle, Montpellier a été le terminus de plusieurs des lignes de la Compagnie des chemins de fer d’intérêt local du département de l’Hérault, gérées par le conseil général, dont le célèbre « Petit Train de Palavas ».

Transports aériens[modifier]

Montpellier bénéficie d'un aéroport millionnaire en passagers (aéroport Montpellier-Méditerranée encore appelé Montpellier Fréjorgues son ancien nom), installé sur la commune de Mauguio à une dizaine de kilomètres du centre-ville et qui dessert de nombreuses villes européennes ainsi que certaines villes du Maghreb. En , la compagnie Air France a ouvert à Montpellier sa 5e ligne « navette » après Bordeaux, Marseille, Nice, Toulouse.

Urbanisme[modifier]

Morphologie urbaine[modifier]

La tour de la Babote.
L'Arc de Triomphe.

Le centre historique de Montpellier est appelé l'Écusson. Ce nom est dû à sa forme en écu, bouclier médiéval et symbole héraldique. Ce centre historique reste très fortement marqué aujourd'hui dans le bâti montpelliérain car il est resté le cœur de la ville depuis le début du XIIIe siècle, et n'a pas subi de fortes destructions (hormis celles des églises lors des guerres de religion) contrairement aux faubourgs qui ont été détruits de nombreuses fois et intégralement du XIVe au XVIIe siècle. Il est limité par une série de boulevards qui suivent le tracé des anciennes murailles de la ville, comme c'est le cas de la majorité des villes européennes. De ces puissantes fortifications jamais prises, démantelées en partie sur ordre de Richelieu après le siège de 1622, il ne reste que deux éléments notables :

  • la tour de la Babotte fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d'accéder à la vieille ville, près des quartiers anciennement bourgeois. À l'origine, cette tour était semblable à la tour des Pins et n'était même pas percée d'une porte. Dans son ombre se trouvaient d'importantes étuves[Note 1] de la ville ;
  • la tour des Pins, qui servit successivement de refuge pour les catholiques pendant les guerres de religion, de prison pour femmes au XIXe siècle, et de centre de dépôt des archives municipales jusqu'en 2000. Elle est aussi l'objet d'une des prophéties (centuries) de Nostradamus. L'astrologue annonça que Montpellier périrait par les flammes le jour où les pins coiffant cette tour disparaîtraient. Cette prédiction a été prise en considération lors de la dernière restauration de l'édifice, qui impliquait l'arrachage desdits pins : la ville n'a pas manqué d'y installer quelques thuyas en pots.

La porte située au débouché de la rue de l'Université (porte de la Salinière) n'est pas médiévale ; les portes d'enceinte médiévales étaient toujours surmontées de tours. Elle a été bâtie à la fin du XVIIIe siècle par souci esthétique et en souvenir. Au XVIIe siècle, sur cette même ligne de l'ancienne fortification, est bâti l'Arc de Triomphe ouvrant la vieille ville sur les jardins du Peyrou, qui remplace lui aussi l'ancienne porte médiévale.

L'extrême centre de l'écusson a été bâti en « circulade » (rues Rebuffy, du Bayle, du Petit-Scel, Philippy…).

Avec près de 60 ha, le centre historique de Montpellier est une des plus grandes zones piétonnes d'Europe.

Le nombre de monuments connus de la ville, étonnamment faible eu égard à la richesse de son histoire, tient au fait qu'il a été largement ignoré et par conséquent très peu mis en valeur. Tous les anciens châteaux et palais que comptait la ville ont disparu, la plupart du temps détruits volontairement par les habitants ; le principal palais se situait à l'emplacement du palais de justice. La grande richesse de Montpellier réside donc surtout dans l'ensemble de son bâti : la grande majorité des bâtiments de l'Écusson est d'origine médiévale, et même si très peu n'ont pas été remaniés depuis le Moyen Âge, il suffit d'ouvrir les yeux pour voir encore présentes dans les murs des dizaines de fenêtres de forme typiquement médiévale et des centaines de salles voûtées dont une bonne part sont également d'époque médiévale. La quasi-totalité des bâtiments du centre sont, sur des bases médiévales solides, d'époque moderne.

On peut mentionner parmi les plus beaux endroits et éléments patrimoniaux de Montpellier :

  • l'hôtel Jacques-Cœur, siège du Musée languedocien, bâtiment du XVe siècle aux superbes poutres peintes augmenté d'un escalier monumental au XVIIe siècle. Le musée possède d'ailleurs un grand nombre d'objets historiques de première importance ;
  • la cathédrale Saint-Pierre, toujours debout malgré toutes les attaques qu'elle a subies, remonte au XIVe siècle. Son célèbre porche est unique. La partie restante du cloître du monastère qui y est encore accolée est sublime ;
  • la rue du Bras-de-Fer, aussi bien dans son ensemble que pour le fameux bras qui remonterait au XVe siècle ou son arc médiéval ;
  • l'hôtel de Varennes qui comporte de nombreux éléments architecturaux médiévaux nettement repérables ;
  • le mikvé médiéval (ou bain rituel hébraïque) qui remonte à la fin du XIIe siècle. Avec sa synagogue et d'autres locaux attenants, l'ensemble ainsi formé est unique en Europe. Le site fait l'objet de fouilles archéologiques ;
  • l'aqueduc Saint-Clément dénommé « Les Arceaux » à son arrivée à Montpellier, construit par Henri Pitot (1695-1771), restaurateur du pont du Gard et inventeur du tube portant son nom.

Quartiers[modifier]

Carte
Quartiers de Montpellier.
  •      Montpellier Centre
  •      Croix-d'Argent
  •      Les Cévennes
  •      Mosson
  •      Hôpitaux-Facultés
  •      Port Marianne
  •      Prés d'Arènes
Le quartier de la ZUP nord-ouest La Paillade qui regroupe près de 10 % de la population de Montpellier.
Le Petit Bard.
La place de la Comédie illuminée pour Noël.

Depuis 2001, la commune de Montpellier est officiellement divisée en sept quartiers, eux-mêmes divisés en sous-quartiers. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué.

  • Le quartier Montpellier-Centre regroupe le centre historique, l'Écusson. Il est le cœur historique et économique de la ville de Montpellier et concentre la majeure partie de l'activité professionnelle. On y trouve de nombreux espaces commerciaux et culturels : l'ancien grand lycée impérial (actuel lycée Joffre), la faculté de médecine et la faculté de droit, ainsi que des lieux de vie nocturne. Le quartier de la Gare est le point névralgique du système de transports de la ville. Il est desservi par les quatre lignes de tramway et plus de la moitié des lignes de bus de la métropole. En plus du centre historique, on y trouve les sous-quartiers des Beaux-Arts, des Aubes, Antigone, Comédie, Gares, Gambetta, Figuerolles, des Arceaux et Boutonnet ;
  • le quartier Croix-d'Argent se situe au sud-ouest de la ville de Montpellier et connaît une croissance importante avec le développement de la zone de l'Ovalie ;
  • le quartier Les Cévennes, majoritairement résidentiel, accueille les classe moyennes de Montpellier, excepté le Petit Bard qui reste un quartier particulièrement défavorisé ;
  • le quartier Mosson, situé à la périphérie nord-ouest de la ville, a longtemps été le plus pauvre de Montpellier. Aujourd'hui, le développement exponentiel des Hauts-de-Massane, quartier résidentiel accueillant des classes moyennes, et un réaménagement progressif du quartier de la Paillade (création d'espaces verts et mise en service de deux lignes de Tramway) ont légèrement amélioré les conditions de vie de ses habitants, mais le fort contraste avec les autres quartiers de la ville apparaît clairement ;
  • le quartier Hôpitaux-Facultés est essentiellement résidentiel et accueille aussi de nombreuses infrastructures universitaires et de grands espaces publics (parc zoologique de Montpellier, palais des sports…), il comporte plusieurs sous-quartiers (Aiguelongue et Plan des Quatre Seigneurs) ;
  • le quartier Port-Marianne, encore inexistant il y a 50 ans est en pleine expansion. Des infrastructures commerciales s'y développent massivement et de nombreux immeubles y sont en construction. Trois des quatre lignes de tramway de la ville y circulent et rendent attractifs les espaces commerciaux qui s'y développent. Il comporte plusieurs sous-quartiers (La Pompignane, Millénaire et Grammont)
  • le quartier Prés d'Arènes est situé au sud-est de Montpellier est essentiellement résidentiel. L'autoroute A9 et la voie rapide Montpellier-Carnon en font une « porte d'entrée » de Montpellier.

Nouveaux quartiers et ZAC[modifier]

Le centre commercial du quartier Antigone.
Le bassin Jacques Cœur situé dans le quartier Port Marianne.

Du fait de sa forte croissance démographique, la ville a fait d'énormes acquisitions foncières au cours des dernières décennies, développant la ville vers le sud et la mer. Ce sont des quartiers entiers qui sortent de terre au fil des années. La mairie conçoit ces nouveaux quartiers sous forme de ZAC (zone d'aménagement concertée).

La ville a notamment vu un bon nombre de ces ZAC s'installer dans le quartier Port Marianne :

  • parc Marianne, Jacques-Cœur, Richter, Jardins de la Lirondes (ZAC de 40,6 ha livrée autour de 2008[32]), Consuls de mer, Odysseum, Hypocrate… À terme, 20 000 logements seront construits d'ici à 2015 sur l'ensemble de ce quartier, qui est appelé à étendre le centre-ville vers le sud. D'autres aménagements de grande envergure sont aussi à inscrire dans ce quartier tels que la nouvelle mairie, le réaménagement de l'avenue de la Mer, récemment renommée avenue Raymond-Dugrand (partie Montpellier) et avenue Georges-Frêche (partie Lattes), (faisant partie du projet Écocité) qui constitue l'axe majeur de l'entrée stratégique de la ville depuis les plages héraultaises avec en son centre la ligne 3 mise en service en , ou encore Odysseum, énorme pôle ludique et commercial à l'américaine, desservi par la ligne 1 du tramway, on y trouve un planétarium, une patinoire, un aquarium, un multiplexe, un mur d'escalade, de nombreux restaurants, un théâtre en plein air, et évidemment un grand centre commercial avec un hypermarché.

On peut également y noter les ZAC Rive-Gauche de 9 ha dont 2 d'espaces verts, livrée à partir de 2013, et la Zac République, en projet, qui vont venir continuer de développer le quartier dans les années à venir.

  • le centre-ville aussi évolue, avec les ZAC Saint-Charles, Nouveau Saint-Roch (8 ha[32]), qui consistent en un réaménagement du quartier de la gare Saint-Roch, avec une extension et un agrandissement de la gare, ainsi que la construction d'un nouveau parc public de 1,5 hectare, 1 500 logements, des bureaux, un théâtre…

En 2011, la mairie a pris place dans le quartier Port Marianne et il est prévu un renouvellement urbain du secteur de la mairie/Polygone, avec une tour écologique de 100 m de haut, un nouveau passage entre la Comédie et Antigone ainsi qu'un îlot de tours comprises entre 10 et 15 étages. L'îlot Du-Guesclin aux abords du viaduc du tramway dans ce même quartier devrait également faire peau neuve avec de nouveaux immeubles et aménagements ; le but du projet vise également à créer une cohérence et une continuité urbaine entre la Comédie, le Polygone, et la gare[33].

  • On peut aussi noter à l'ouest de la ville les ZAC Malbosc, livrée en 2010[32] ; Coteaux ; les Grisettes, livrée à partir de 2010[32] ; Ovalie, une Zac de 35 ha dont 3 d'espaces verts, qui se construit autour du nouveau stade de rugby Yves-du-Manoir, qui sera traversée par la future ligne 5 de tramway ; Pierres-Vives, décidé par le conseil général de l'Hérault, aux portes de la Paillade, qui accueille le bâtiment très design et moderne des archives départementales et qui s'entoure d'un tout nouveau quartier[34] ;
  • la requalification du quartier Prés d'Arènes a aussi été décidée avec la ZAC de la Restanque ; ce quartier devrait être totalement reconstruit sur 20 ans, l'ancienne zone industrielle deviendra alors un éco-quartier desservi par la ligne 4 du tramway d'environ 8 000 logements, 50 000 m2 de bureaux et 10 000 m2 de commerces[35] ;
  • le projet de fusion des universités montpelliéraines en campus « Montpellier-Sud de France », qui va radicalement métamorphoser le quartier Hôpitaux-Facultés puisque cette fusion entraîne des projets urbanistiques tels que la restauration de locaux, la destruction d'autres, la construction de nouveaux logements étudiants, de commerces, le recouvrement de la route de Mende et, dernièrement, la ligne 5 du tramway en projet desservirait le campus[36] ;
  • à tous ces projets s'ajoute aussi la construction de la ligne TGV Nîmes - Montpellier, il est envisagé de construire une nouvelle gare TGV au sud de la ville ; la ligne TGV Montpellier – Perpignan est aussi à l'étude. Le dédoublement de l'A9 entre Saint-Jean-de-Védas et Vendargues et la construction des rocades est, nord et ouest afin que Montpellier dispose d'un véritable périphérique. La construction d'un quartier d'affaires est prévu autour de la nouvelle gare TGV et sera desservi par la prolongation de la ligne 1 du tramway. Le quartier Cambacérès[37] déploiera 300 000 m2 de bureaux sur un périmètre de 350 ha. Il comprendra un pôle tertiaire supérieur, destiné à accueillir des activités de service, des sièges d’entreprise et des PME-PMI et un campus créatif qui mettra en synergie les forces vives, innovantes et entrepreneuriales du territoire.

Logement[modifier]

Montpellier comptait 160 133 logements en 2014, avec 142 933 résidences principales, 4 820 secondaires ou occasionnelles et 12 380 résidences vacantes. Le nombre de logements HLM loués vides était de 22 414 ou 15,7 % des résidences principales. Le Ministère de la Cohésion des territoires compte, en 2016, 30 250 logements sociaux au total, ce qui représente 22,2 % de tous les logements, au-dessous du seuil légal déterminé par la loi SRU[38],[39]. De même, en 2009, il y avait 146 567 logements dans la commune, dont 5 320 résidences secondaires et logements occasionnels et près de 13 000 logements vacants[40]. Dans les années 1960, le nombre de logements total était trois fois moins élevé (56 274 logements en 1968). Près de 85 % des logements sont des appartements[40]. On compte en moyenne 3 pièces par résidence principale[40]. Il faut admettre que le logement est particulièrement cher à Montpellier et, de surcroît, les impôts locaux en font l'une des villes les plus chères de France (mis à part la périphérie nord-ouest et sa ZUP populaire). Depuis l'adoption de la loi Alur par décret no 2013-392 du , la ville de Montpellier est l'une des 29 communes de l'Hérault catégorisée en zone tendue[41].

Toponymie[modifier]

La première mention connue du nom de Montpellier figure dans un document conservé aux archives municipales de cette ville. Il s’agit de l'acte de donation, daté de 985, d'un mont situé entre Lez et Mosson, par le comte et la comtesse de Mauguio, à Guilhem Ier de Montpellier. À cette date, quelques mas de cultivateurs sommairement implantés y formaient déjà une manse. Le nom du mont y apparaît sous la forme latinisée de Monte pestellario[42]. On en relève par la suite d'autres attestations, sous les formes latinisées ou romanes : Montempestellarium vers 1076, Montpestlier, de Montepessulano en 1090, de Montepislerio au XIe siècle, Montpestler en 1103, etc.[42] ; la première apparition de la graphie actuelle Montpellier date de 1370 environ[42]. On ne mentionnera que pour mémoire certaines formes latinisées fantaisistes telles que Mons Pistillarius « mont des épices », ou encore Mons Puellarum « mont des pucelles »[43], qui n'apportent rien d'un point de vue historique.

Le premier spécialiste à avoir proposé une interprétation plausible du toponyme de la ville est Hermann Gröhler, qui y a vu — comme la plupart de ses confrères par la suite — l'appellatif mont suivi d'un adjectif qualificatif en -ier, latinisé dans les textes en -arius ou -arium. Les divergences de vues entre les nombreux spécialistes qui se sont penchés sur la question reposent sur l'analyse de ce second terme.

Hermann Gröhler lui-même y voit le produit du latin °pestellum, variante phonétique non attestée et simplement postulée du mot pastellum « guède, pastel » (Isatis tinctoria)[44]. Selon cette analyse, le mons pestellarius serait donc « le mont où pousse le pastel ». Cette interprétation sera par la suite adoptée par Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui la préfèrent à la suivante[45].

Auguste Vincent l'identifie à l'ancien français pestiel, pestel « pilon », et y voit donc une métaphore d'après la forme, « le mont en forme de pilon »[46]. Cette vision des choses n'est pas vraiment confirmée par la topographie des lieux.

Charles Camproux a une tout autre approche en 1974, et voit dans l'élément -pellier un dérivé gallo-romain en -arius > -ier d'une racine pré-indo-européenne °pel- « colline »[47]. Cette interprétation se fait en contradiction avec les formes les plus anciennes du nom, qui sont toutes en pest(e)l- et non en °pel(l)-. Malgré tout, Charles Rostaing, confrère et disciple d'Albert Dauzat, adopte ce nouveau point de vue dans le Supplément qu'il a apporté au Dictionnaire de ce dernier[48]. Cette analyse est également reprise en quelques mots par Bénédicte et Jean-Jacques Fénié en 1997[49], qui l'abandonnent pour adopter l’explication de Dauzat et Rostaing en 2002[50].

La dernière tentative d'explication est celle d'Ernest Nègre, qui identifie comme Auguste Vincent le radical au mot pestel, mais avec le sens que ce terme a eu en ancien occitan, à savoir « loquet, verrou », ou encore à celui de verbe pestelar « verrouiller ». Il propose alors le sens global de « mont qui peut être fermé au verrou »[42] (où il faut sans doute comprendre « forteresse sur un mont »). Mais peut-être, dans cette optique, peut-on simplement considérer le sens de « mont-verrou », « mont qui verrouille », comme c'est le cas pour Montfermeil (Seine-Saint-Denis), le fermeil ou fermail étant le « fermoir », c'est-à-dire le château ou la forteresse qui verrouille un domaine[51]. Avec un sens similaire, on peut également citer Montgradail (Aude), dont le nom est formé sur garde « forteresse »[51].

Le nom occitan de la ville est Montpelhièr, mais elle est localement surnommée Clapas ou Lo Clapàs, « l'amoncellement rocheux ». C'est pourquoi les Montpelliérains sont parfois appelés Clapassiencs ou Clapassièrs. À noter que ce surnom est à l'origine du nom du chaos de Montpellier-le-Vieux, dont le nom occitan est lo Clapàs Vièlh (littéralement, le vieil amoncellement rocheux, ce qui correspond à l'aspect du lieu).

Histoire[modifier]

Article détaillé : Histoire de Montpellier.

Préhistoire[modifier]

Lors de la construction de la ligne 2 du tramway de Montpellier, en 2006, une fouille a été réalisée rue de la Fontaine-du-Pila. Les archéologues ont découvert que ce lieu avait été occupé il y a 11 500 ans par des humains au bord du Verdanson. Des chasseurs y avaient installé leur campement[52].

Débuts de la ville au Moyen Âge[modifier]

La tour des Pins, un des derniers vestiges (avec la tour de la Babote) de la « Commune Clôture », enceinte fortifiée qui enserrait la ville au Moyen Âge, construite dès 1196.
La maison Justin-Boch sur la place Saint-Côme.
La place de la Comédie vide, au matin.
La promenade du Peyrou.

C'est en 985, dans une donation du comté de Melgueil, qu'apparaît pour la première fois le nom de Montpellier. Le , le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) octroie au chevalier Guilhem en échange de son dévouement l'ancien territoire situé entre l'antique voie Domitienne, le Lez et La Mosson. Ses héritiers construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle qui deviendra la ville de Montpellier.

Située entre l'Espagne et l'Italie, proche de la via Domitia et du port gallo-romain de Lattes, la ville connaît rapidement un important développement économique et culturel, attirant doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs. Elle devient ainsi un centre d'échanges entre le Nord de l'Europe, l'Espagne et le bassin méditerranéen. En effet, via des canaux, les étangs et le Lez, elle est reliée par les eaux à Lattes et la mer, mais aussi à Aigues-Mortes dans le courant du XIIIe siècle, ce qui lui permet de devenir une importante ville marchande à partir du XIIe siècle. La ville n'avait que deux ports fluviaux, l'un à Montpellier même, le port Juvénal (qui était situé au niveau de l'hôtel de région), l'autre à Lattes à l'emplacement de l'actuel port Ariane. Montpellier était essentielle dans le commerce des épices au sein du royaume de France, ce qui permit aux Montpelliérains d'acquérir une connaissance particulière des plantes et épices venant essentiellement d'Orient, d'Extrême-Orient et même d'Afrique. La ville était le principal port d'entrée des épices dans le royaume de France, alors que Marseille faisait alors partie du comté de Provence et était placée sous l'autorité du Saint-Empire.

L'église principale Notre-Dame-des-Tables constitue une étape renommée pour les pèlerins partant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs et arabes chassés d'Espagne se retrouvent à la faculté de médecine de Montpellier, faculté fondée en 1220 par le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III. Montpellier était en effet très cosmopolite déjà au XIIe siècle. En 1160, Benjamin de Tudèle qui visite le Sud de la France, note que la ville est « fort fréquentée par toutes les nations, tant chrétiennes que mahométanes et qu'on y trouve des négociants venant notamment du pays des Algarbes (Al Andalus et le Maghreb) de toute l'Égypte et de la terre d'Israël ». De plus des tombes juives et musulmanes témoignent de cette présence. Une stèle découverte à Aniane datant du XIIe siècle, porte notamment le nom du défunt, un certain Ibn Ayyûb, jeune tâlib (étudiant en religion), une des branches des études théologiques et juridiques que proposait l'université de Montpellier à l'époque[53].

La renommée de son université de médecine, la deuxième plus ancienne d'Europe après celle de Salerne en Campanie, est déjà immense à la fin du XIIIe siècle, grâce à la valeur cosmopolite de la ville qui accueillait des savants de toutes les confessions.

Guilhem VIII meurt le , sans avoir réussi à faire légitimer par le pape Innocent III son second mariage avec Agnès de Castille. Il a donc pour seule héritière légitime la fille issue de son premier mariage avec Eudoxie Comnène, Marie. Il charge pourtant certains magistrats de la ville d'assurer la régence en attendant que son jeune fils Guilhem, issu de son mariage avec Agnès de Castille, soit en âge de lui succéder. Cette situation dure jusqu'au début de l'année 1204. C'est alors que se produit une rupture majeure dans l'histoire de la ville.

Dans les premiers mois de l’année, une révolte éclata, aboutissant à l'abdication de Guilhem IX au profit de Marie de Montpellier et à l’expulsion du parti d’Agnès de Castille. Pierre II d'Aragon a sans doute exercé des pressions politiques. L'Aragon a cherché tout au long du XIIe siècle à prendre possession de la Provence et du Languedoc, en concurrence avec les comtes de Toulouse, pour constituer un État puissant sur la Méditerranée. Un mariage fut rapidement organisé entre l'héritière de la seigneurie et Pierre II d'Aragon (1176-1213), homme dynamique et roi d’un pays en plein essor. Le mariage eut lieu le dans l’église originelle Notre-Dame-des-Tables et, à cette occasion, les Montpelliérains obtinrent l’autorisation de préparer un recueil de leurs droits, coutumes et privilèges. Ce texte fut présenté au couple le , et approuvé par le nouveau seigneur de Montpellier. On l’appelle la Grande Charte (Magna Carta), et c’est le document qui fonde le gouvernement communal de Montpellier. C'est donc un document majeur pour la ville.

C'est sous la souveraineté des rois d'Aragon puis de Majorque que la ville connut de 1204 à 1349 son apogée. Jacques Ier, fils de Pierre II et de Marie, natif de Montpellier, considérait la ville comme « la meilleure ville de l'univers », et y entretient une cour brillante. Sous l'administration municipale du consulat, la ville se développa prodigieusement : elle s'enrichit beaucoup grâce au commerce méditerranéen et notamment la vente de draps (tissus) écarlates et d'épices, et sa population quadrupla. Après son rattachement à la France en 1349, la ville devint une des plus peuplées du royaume avec Toulouse et Rouen.

La ville était également célèbre pour la qualité de ses vins, bien plus réputés que ceux des côtes du Rhône à cette époque. De nombreux princes en font venir sur leurs terres. Le plus célèbre de ces vins, un vin blanc doux épicé appelé « garhiofilatum » a été recréé récemment par un viticulteur de Villeneuve-lès-Maguelone.

Jacques Ier ayant résolu de partager ses États entre ses deux fils Pierre et Jacques, la seigneurie de Montpellier devint possession de Jaume II, roi de Majorque et comte de Roussillon, en 1276. La ville restera sous tutelle du royaume de Majorque jusqu'en 1349, date à laquelle Jacques III de Majorque, ruiné, la vendit à Philippe VI de Valois pour la somme de 120 000 écus d’or[54].

En 1289, les écoles de médecine et de droit de Montpellier, en activité depuis le XIIe siècle et réputées comme centres d'érudition ouverts aux pensées juive et arabe, se virent accorder le statut officiel d'universités par le pape Nicolas IV. C'était une consécration pour les centres d'enseignement et de savoir de la ville : désormais les diplômes montpelliérains étaient reconnus dans toute la chrétienté.

La période de grande prospérité de la ville s’acheva au cours de la seconde moitié du XIVe siècle : la grande peste toucha de plein fouet la ville comme le reste de l'Europe, décimant à plusieurs reprises environ un tiers de la population. De nombreux habitants la fuient, si bien qu'à la fin du siècle Montpellier n'est plus que l'ombre d'elle-même, comme en témoigne Pétrarque, qui y passe dans les années 1360 et est horrifié par le changement qu'il découvre dans une ville qu'il avait beaucoup appréciée.

De la Renaissance aux guerres de Religion[modifier]

La citadelle de Montpellier (actuel lycée Joffre).
L'esplanade du Peyrou par Charles-Auguste Daviler.

Au XVe siècle, la ville se redresse économiquement grâce à l'activité du port voisin de Lattes et au génie mercantile de Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII. Ce dernier aussi séjourna à Montpellier, en , pour cet objectif[55]. Louis XI, quant à lui, ordonna la création d'une Cour des aides à Montpellier, par ses lettres patentes le [56]. La faculté de médecine de Montpellier bénéficie même, en 1593, de la création d'un jardin des Plantes, aujourd'hui le plus ancien de France.

Après que le siège épiscopal de Maguelone a été supprimé en 1536, il s'établit à Montpellier. La cathédrale Saint-Pierre est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré par Urbain V, pape d’Avignon, ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan est inspiré du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes.

Au XVIe siècle, la réforme protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion du protestantisme et de la résistance à la couronne catholique française. Mais au cours des décennies suivantes, les guerres de Religion entraînent la destruction quasi totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement.

En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneur Montmorency-Damville, catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité. François de Châtillon la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt les Cévennes et va jusqu’à Bergerac pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville[57]. En 1577 le palais royal (situé à l'emplacement du palais de justice) est détruit.

En 1598, l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une des places fortes où le culte protestant est reconnu. S'ensuivent une vingtaine d'années de calme, rompues lors d'une nouvelle guerre de religion. En 1622, Louis XIII dirige le siège de la ville rebelle, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de deux mois. L'autorité du roi est rétablie et est symbolisée par la construction d'une puissante citadelle, actuellement le siège du très réputé lycée Joffre. C'est aussi le retour de la domination catholique définitivement assurée par l'édit de Fontainebleau de 1685, par la destruction de tous les temples protestants et le bannissement des pasteurs. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique, mais comme toutes les autres villes de la région elle englobe une forte minorité protestante (et aussi, plus récemment, musulmane).

XVIIe et XVIIIe siècles[modifier]

Le château d'eau du Peyrou de Jean-Antoine Giral.

Une fois achevée la reconquête de Montpellier par le pouvoir royal et catholique, la noblesse fait construire de nombreux hôtels particuliers, particulièrement élégants et dont l’architecture est très caractéristique du centre historique. L’un des plus beaux, l’hôtel de Guidais, peut être admiré à l’angle ouest de la promenade du Peyrou. Propriété de la famille Molinier, il n’a pas été subdivisé. Il fut la résidence de l’avant-dernier grand maître de l’ordre de Malte, Hompech, qui y mourut. Le magnifique jardin et la maison typique du classicisme languedocien peuvent être visités.

La place de la Comédie et l’Arc de Triomphe-esplanade du Peyrou datent du XVIIe siècle (architecte Augustin-Charles d'Aviler). C’est aussi le cas de la place Jean-Jaurès, construite sur le site de l’ancienne église Notre-Dame-des-Tables, détruite au cours des guerres de religion, et de la promenade Royale du Peyrou construite sur ordre de Louis XIV et en son honneur, à l’extérieur des fortifications. Pour alimenter la ville et ses jardins, un aqueduc, dénommé « Les Arceaux », achemine l’eau depuis Saint-Clément-de-Rivière. Élaboré au milieu du XVIIIe siècle par les ingénieurs Clapier et Henri Pitot, inauguré et mis en service le , il aboutit au superbe château d’eau qui domine l’esplanade du Peyrou (architecte : Jean-Antoine Giral).

Jusqu’à la Révolution française, Montpellier est le siège des États de Languedoc.

À la fin du XVIIIe siècle, Montpellier absorbe les communes voisines de Celleneuve, Montèls-les-Montpellier, Montauberon et Saint-Hilaire[58].

Au XIXe siècle[modifier]

La rue Foch, une rue typiquement hausmannienne, qui fut percée à la fin du Second Empire.

Le développement de la viticulture au XIXe siècle favorise la constitution de fortunes et se traduit par une métamorphose urbaine considérable.

La sensibilité au développement culturel suit aussi avec la création du musée Fabre, principal musée d'art de Montpellier, ouvert en 1828, l'édification du palais de justice et de la préfecture le long de la percée de la rue Foch, des églises Sainte-Anne (dont la flèche du clocher néo-roman atteint 69 mètres et permet, aujourd'hui encore, de repérer la ville de loin) et Saint-Roch, de la gare, la reconstruction du théâtre après l'incendie de 1881 par Cassien Bernard, élève de Charles Garnier, et le réaménagement total de la place de la Comédie par la même occasion, bordée d'immeubles et de grands magasins haussmanniens en sont les parfaits exemples.

S'inspirant des travaux du baron Haussmann à Paris, des travaux sont effectués sous l'impulsion du maire, Jules Pagézy, pour créer de larges avenues au sein de l'Écusson et doter la ville de nouveaux bâtiments administratifs parfois monumentaux (par exemple le palais de justice et la préfecture). Si les travaux sont inachevés, on leur doit malgré tout la rue Foch (ancienne « voie Impériale » reliant la préfecture à la promenade du Peyrou via l'Arc de Triomphe), la rue de la Loge bordée par les halles métalliques Castellane de type Baltard (inaugurées dès 1855) qui débouche sur la célèbre place de la Comédie dont l'actuel Grand Théâtre, à l'architecture et aux décors très « Second Empire » fut inauguré en 1888 en remplacement de l'ancien théâtre XVIIIe de Jacques Philippe Mareschal incendié en 1881 (à voir, notamment, le riche foyer et la salle de spectacles à l'italienne ; cet intérieur, très représentatif des arts décoratifs des années 1880 et remarquable de qualité, mérite cependant une importante restauration). Citons encore la rue de la République et la rue Maguelone qui donnent accès à la gare et sa colonnade (1844) donnant sur le square Planchon dominé par le grand temple protestant. La ville s'étend ensuite vers ses faubourgs (Courreau, Saunerie, Figuerolles, Boutonnet, Saint-Jaumes) et autour de la gare (rue de la Méditerranée, boulevard de Strasbourg).

Rame du tramway de Montpellier.

En 1880, la ville en pleine expansion ouvre un réseau public de tramways hippomobiles. En 1897, la première ligne de tramway électrifié est ouverte. Elles vont se multiplier et former le premier réseau de tramway de Montpellier, fort de 5 lignes, qui sera fermé en 1949, à cause du manque d'entretien durant la Seconde Guerre mondiale et de l'avènement de l'automobile, après-guerre.

Le phylloxéra d'abord, et la surproduction viticole ensuite, apportent pour quelques décennies un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier. Dans la lancée de la construction du nouveau théâtre, la ville se lance, néanmoins, dans le réaménagement urbanistique total et somptuaire de l'ensemble de la place de la Comédie entre 1885 et 1900, à l'architecture typiquement parisienne du Second Empire (haussmannienne) et de la Troisième République (utilisation de l'ardoise et du zinc pour les toitures). Une note, pour les visiteurs, parfois étonnante pour ne pas dire « exotique » dans une ville méridionale à l'exemple du surprenant et original jumelée » édifié en 1898.

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Au XXe siècle[modifier]

Manifestation du 9 juin 1907[modifier]

Caricature représentant Marcelin Albert en Don Quichotte lors de la manifestation de Montpellier.
Manifestation du Midi viticole d'avril à juin 1907, par Pierre Dantoine.

La date du , avec le gigantesque rassemblement de Montpellier, va marquer l'apogée de la contestation vigneronne dans la Midi de la France. La place de la Comédie est envahie par une foule estimée entre 600 000 et 800 000 personnes. C'est la plus grande manifestation de la Troisième République. Dans son discours, Ernest Ferroul, en tant que maire de Narbonne, appelle à la démission de tous ses collègues du Languedoc-Roussillon. Il prône ouvertement la désobéissance civique. Quant à Marcelin Albert, il prononce un tel discours que le journaliste du Figaro en fut bouleversé et écrivit : « C’était fou, sublime, terrifiant »[59].

La révolte vigneronne reçoit l'aval de toutes les tendances politiques, des royalistes aux radicaux, tous soutiennent activement le mouvement. Tout le Languedoc est ligué contre Clemenceau, président du Conseil. L'Église catholique ouvre même les portes de sa cathédrale et de ses églises. Un communiqué de l'évêque Anatole de Cabrières, fait savoir qu'y seront accueillis pour y passer la nuit les femmes, les enfants et les viticulteurs grévistes[59],[60].

Le même jour, de l'autre côté de la Méditerranée, près de 50 000 personnes défilent dans les rues d'Alger pour soutenir leurs collègues métropolitains[59]. Le bruit ayant couru que l'armée était prête à intervenir, Pierre Le Roy de Boiseaumarié, avocat de formation, futur président de l'INAO et de l'OIV, dont la famille était installée à Vendargues, mit le feu à la porte du palais de justice de Montpellier pour empêcher la troupe, qui s'était cantonnée à l'intérieur, de tirer sur les manifestants[61].

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Seconde Guerre mondiale[modifier]

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville fait partie de la zone libre, peu à peu soumise aux intérêts allemands, de par la collaboration du régime en place.

Le , le maréchal Pétain, accompagné de l'amiral Darlan, rencontre le général Franco à Montpellier.

En 1943, le réseau de tramways de la ville, peu entretenu à cause des restrictions de guerre est victime d'un accident (déraillement d'un tramway dû à un manque d'adhérence des roues aux rails, provoquant une collision entre deux rames). Ce drame cause la mort de sept personnes.

La ville a toujours été un centre de résistance important. En témoigne l'activité de Jean Moulin, célèbre résistant français établi à Montpellier pendant une importante partie de la guerre et dont le portrait photographique le plus célèbre a été réalisé devant un pilier de l'aqueduc des Arceaux.

La ville de Montpellier est bombardée plusieurs fois pendant la Seconde Guerre mondiale :

La préfecture de l'Hérault où exerça Jean Moulin, et au balcon de laquelle Philippe Pétain et Francisco Franco se sont serré la main.
  •  : bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF ;
  •  : deuxième bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF ;
  •  : bombardement de la gare de triage par la 15th USAAF ;
  •  : bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF ;
  •  : deuxième bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF.

La ville est libérée par la 1re DFL (division française libre)[62].

Développement de la ville de 1945 à 1999[modifier]

En 1949, l'ancien réseau de tramways vieillissant, fonctionnel durant la première moitié du XXe siècle est démantelé, pour laisser place au trafic automobile de plus en plus intense[63]. En 1956, le premier feu de circulation est installé à Montpellier, sur la place de la Comédie alors très fréquentée par les véhicules.

Antigone.

De 1960-1980, la ville connaît une forte croissance démographique, avec l'arrivée de nombreux pieds-noirs puis d'immigrés en provenance de tous les pays arabes du pourtour méditerranéen. On observe un pic de développement impressionnant de 1962 à 1972 avec un taux de croissance démographique annuelle supérieur à 5 %.

En 1988, les 23 et , le deuxième sommet franco-espagnol se tient à Montpellier, en présence de François Mitterrand, du Premier ministre Michel Rocard et du chef du gouvernement espagnol Felipe González[64].

Au XXIe siècle[modifier]

En 2000, le lancement du nouveau réseau de tramway est effectué dans le cadre du développement de transports alternatifs (l'ancien réseau avait été fermé en 1949, à l'avènement de l'automobile). En 2009, la ville signe le pacte des maires d’Énergie-Cités[65].

En 2011, la nouvelle mairie est inaugurée. En 2012, le réseau de tramway compte désormais 4 lignes, dont une comprenant un tracé partiellement achevé (ligne 4) pour être finalisé courant 2016.

Ancienne mairie de Montpellier (1972-2011).

Le , Hélène Mandroux, maire de Montpellier, célèbre le premier mariage entre deux personnes de même sexe en France, unissant Vincent Autin et Bruno Boileau[66].

Politique et administration[modifier]

Tendances politiques et résultats[modifier]

Présidentielles[modifier]

Européennes[modifier]

À l’élection européenne de 2014, Louis Aliot (FN) est arrivé en tête avec 18 %, suivi par José Bové (EELV) avec 17,67 %, Virginie Rozière (PS) avec 17,38 %. Le taux de participation a été de 40,66 %[70].

Administration municipale[modifier]

Conseil municipal de Montpellier (2014-2020)
Groupe Président Effectif Statut
DVG Philippe Saurel 45 Majorité
PS, EELV et PCF Jean-Pierre Moure 9 Opposition
UMP Jacques Domergue 8 Opposition
FN France Jamet 3 Opposition

Liste des maires[modifier]

Article détaillé : liste des maires de Montpellier.

Depuis la Libération, sept maires se sont succédé à Montpellier. Le tableau ci-dessous en présente la liste.

Liste des maires de Montpellier depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Émile Martin
1945 1953 Paul Boulet MRP Professeur d'université
mars 1953 1959 Jean Zuccarelli PRV Avocat
mars 1959 1977 François Delmas UDF Avocat
mars 1977 2004 Georges Frêche PS Professeur d'université
2014 Hélène Mandroux PS Médecin
mars 2014 En cours Philippe Saurel LREM[71] Chirurgien-dentiste

Situation administrative[modifier]

Cantons[modifier]

Jusqu'en 2015, Montpellier était divisée en 10 cantons. À la suite du redécoupage des cantons du département appliqué par décret en 2014, applicable depuis les élections départementales de 2015, Montpellier ne compte plus que six cantons :

Cantons de Montpellier depuis 2015
Canton Population 2014 Conseillers départementaux Étiquette Qualité
Montpellier-1 42 713 hab. + commune de Grabels
soit au total 50 310 hab.
Abdi El Kandoussi LREM Adjoint au maire de Montpellier
Chantal Lévy-Rameau LREM Adjointe au maire de Montpellier
Montpellier-2 52 566 hab. Michaël Delafosse PS Conseiller municipal de Montpellier
Gabrielle Henry app PS Vice-présidente du conseil départemental
Montpellier-3 48 267 hab. Michèle Dray-Fitoussi LREM Conseillère municipale de Montpellier
Sauveur Tortorici SE Conseiller municipal de Montpellier
Montpellier-4 57 519 hab. Manare Khali LREM
Philippe Sorez LREM
Montpellier-5 50 718 hab. Maud Bodkin LREM Conseillère municipale de Montpellier
Jérémie Malek LREM Adjoint au maire de Montpellier
Montpellier - Castelnau-le-Lez 23 535 hab. + communes de Castelnau-le-Lez, Clapiers,
Jacou et Montferrier-sur-Lez soit au total 58 186 hab.
Renaud Calvat PS Vice-président du conseil départemental,
Maire de Jacou
Dominique Nurit PS Conseillère municipale de Castelnau-le-Lez




Circonscriptions[modifier]

Montpellier est divisée en cinq circonscriptions législatives :

Métropole[modifier]

Montpellier est la ville centre de la métropole de Montpellier, qui compte 31 communes et 409 113 habitants en 2008. En 2010, la commune de Montpellier a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[72].

En 2014, la Montpellier Méditerranée Métropole a reçu le label French Tech dont l'objectif est de soutenir les start-up au niveau local dans un but de dynamiser l'économie grâce à l'innovation.

Le recensement de 2012 évalue à 406 891 habitants la population de l'unité urbaine (c'est-à-dire la métropole au sens géographique et statistique), soit le 15e rang français, à 434 101 habitants la population de Montpellier Méditerranée Métropole, et à 569 956 habitants la population de l'aire urbaine[73] (soit le 14e rang français).

Instances judiciaires et administratives[modifier]

Plusieurs juridictions ont leurs sièges en ville :

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Politique environnementale[modifier]

La ville bénéficie d'un climat limitant le coût énergétique pour les bâtiments. En plus de 25 ans, la ville a diminué par deux sa facture énergétique, soit une économie de 45 millions d'euros[65]. Un réseau urbain de chauffage et de climatisation a été développé, d'abord dans la ZAC d'Antigone, puis dans les nouveaux quartiers. Une campagne de thermographie aérienne a été menée en 2009 pour sensibiliser les particuliers et professionnels.

Les sites nucléaires français les plus proches sont ceux de Marcoule (89 km) et du Tricastin (105 km).

La métropole de Montpellier a réalisé une station d'épuration intercommunale nommée Maéra dans les années 2000, pour un coût total d'environ 150 millions d'euros[74]. Fin 2007, cette station obtient une triple certification qui « récompense la qualité de la conception, de la réalisation et de l’exploitation de cette installation, dans le respect de l’environnement », ce qui constitue une première mondiale. Cette certification est renouvelée en 2009[75].

La métropole pratique le tri sélectif et incite au compostage individuel. La ville est équipée de 4 centres de collecte des déchets[76].

Jumelages[modifier]

Ancien panneau près de l'Office de tourisme de Montpellier, sur l'esplanade Charles-de-Gaulle.

Par ailleurs existe un accord d'amitié et de coopération avec la ville de Sherbrooke, au Québec (Canada). Les deux villes coopèrent essentiellement sur des thèmes médicaux et universitaires.

Montpelier, la capitale du Vermont, doit son nom à la ville de Montpellier.

Il existe aussi une ville portant le même nom que Montpellier dans la province du Québec au Canada.

Enseignement[modifier]

Montpellier est située dans l'académie de Montpellier.

Enseignement primaire[modifier]

Le groupe scolaire ChengDu.
École élémentaire Alain-Savary.

La ville de Montpellier accueille près de 20 000 élèves dans 798 classes :

  • 61 écoles maternelles publiques ;
  • 62 écoles élémentaires publiques ;
  • 14 écoles maternelles et élémentaires privées sous contrat ;
  • 3 écoles primaires « Calandretas » (maternelles et élémentaires), écoles associatives bilingues français-occitan sous contrat[81].

Enseignement secondaire[modifier]

Collèges[modifier]

La ville de Montpellier compte 25 collèges dont :

Collèges publics :

  • collège Arthur-Rimbaud ;
  • collège Camille-Claudel ;
  • collège Clémence-Royer ;
  • collège Croix-d'Argent ;
  • collège d'Alco François-Rabelais ;
  • collège "Les Aiguerelles" ;
  • collège Fontcarrade ;
  • collège Georges-Clemenceau ;
  • collège Gérard-Philippe ;
  • collège Jeu de Mail ;
  • collège Joffre ;
  • collège Simone-Veil ;
  • collège Les Escholiers de la Mosson ;
  • collège Les Garrigues ;
  • collège Marcel-Pagnol.

Collèges privés :

  • collège de l'Assomption ;
  • collège de la Sainte-Famille ;
  • collège de La Salle ;
  • collège La Providence ;
  • collège Nazareth ;
  • collège Saint-François-d'Assise ;
  • collège Saint-François-Régis ;
  • collège Saint-Roch ;
  • collège Sainte-Marie.

* collège Leon-Còrdas, collège associatif Calandreta bilingue français-occitan, sous contrat.

Lycées[modifier]

Le lycée Joffre.
Le lycée Georges-Frêche.

La ville compte 15 lycées dont 10 publics et 4 privés sous contrat.

Lycées d'enseignement général et technologique publics :

Lycée agricole :

  • lycée Frédéric-Bazille-Agropolis.

Lycées d'enseignement général et technologique privés :

Lycées professionnels publics :

  • lycée Léonard-de-Vinci ;
  • lycée Jules-Ferry ;
  • lycée Pierre-Mendès-France ;
  • lycée Georges-Frêche.

Lycée professionnel privé :

  • lycée Turgot.

Établissement régional d'enseignement adapté public :

  • ÉREA Jean-Jacques-Rousseau.

Le collège et le lycée Joffre accueillent environ 2 800 élèves dans une enceinte fermée remarquable, la citadelle de Montpellier, s'étendant sur près de 15 hectares. L'enseignement supérieur représente environ 800 élèves en classes préparatoires scientifiques, littéraires et commerciales. Les classes scientifiques (500 élèves taupins) du lycée Joffre existent depuis plus de deux cents ans. Les classes préparatoires littéraires (hypokhâgnes, khâgnes) comptent 200 élèves et les classes commerciales une centaine.

Le lycée Georges-Clemenceau, proche du centre ville, fut à l'origine le premier Lycée de jeunes filles de France. Il prépare à l'Abibac (baccalauréat franco-allemand) et il propose une seule formation postbac en BTS des assurances.

Le lycée Jules-Guesde, anciennement du « Mas de Tesse », est avant tout un lycée polyvalent spécialisé dans les nouvelles technologies, quelques langues rares et il propose également quelques enseignements en classes préparatoires économiques et commerciales option technologique] et littéraires[82], ces dernières en partenariat avec l'université Montpellier III Paul-Valéry-Montpellier. Convention avec l'Institut d'études politiques de Paris (« Sciences-Po »).

Le lycée Jean-Mermoz est avant tout un lycée à orientation technique avec un large choix de séries pour le secondaire et proposant, par ailleurs, un choix de classes préparatoires scientifiques (PTSI-PT), ainsi que des classes préparatoires juridiques et économiques (préparation à l'ENS de Cachan).

Le lycée Jean-Monnet situé dans le quartier Les Cévennes[83], est le seul lycée public de la ville à proposer des spécialités artistiques[84] : l'histoire des arts, la musique, le cinéma, les arts plastiques, la danse et le théâtre[85]. Parmi les formations post-bac, la filière artistique est représentée par un Diplôme National des Métiers d’Art et du Design[86].

Le lycée privé Notre-Dame-de-la-Merci propose depuis 1991 quelques classes préparatoires scientifiques et commerciales mais son enseignement est centré essentiellement sur les classes du secondaire.

Enseignement supérieur[modifier]

La faculté de médecine de Montpellier (université de Montpellier).
La faculté de droit et science politique de Montpellier.

Montpellier est le 7e pôle universitaire de France après Paris, Lyon, Toulouse, Lille, Aix-Marseille et Bordeaux. On estime à près de 70 000[10] le nombre d'étudiants présents dans les deux universités montpelliéraines et les écoles supérieures (École supérieure de commerce, École nationale supérieure d'architecture, École nationale supérieure d'agronomie, École nationale supérieure de chimie, écoles privées…).

Son point fort est le nombre d'étudiants par rapport à la population soit 21 % (la seule ville européenne équivalente est Bologne, ce sont deux des plus vieilles universités d'Europe). Mais en France, la ville où le pourcentage d'étudiants par rapport à la population est le plus élevé est Poitiers, avec 22 % d'étudiants par rapport à la population totale.

Le taux de poursuite d'études supérieures dans l'académie de Montpellier est supérieur à la moyenne nationale (52,9 % contre 47,8 %)[87]. Un quota de 40 % des étudiants de Montpellier ne sont pas originaires de la région Languedoc-Roussillon et 17 % sont de nationalité étrangère. Parmi les étudiants étrangers, une majorité vient d'un pays hors de l'Union européenne et 47 % sont africains.

Le Languedoc-Roussillon Universités regroupe les établissements d'enseignement supérieur de la ville et de la région Languedoc-Roussillon.

Universités[modifier]

L'université Paul-Valéry-Montpellier-III.
Faculté d'odontologie.
Lettre du directeur de l'Ecole de pharmacie (1869)

Montpellier est dotée de deux universités :

La renommée des universités montpelliéraines est importante, notamment dans le domaine de la recherche médicale et scientifique, et ce depuis le Moyen Âge.

La faculté de médecine de Montpellier est la plus ancienne faculté de médecine en activité au monde. Les cours de médecine et de droit débutèrent dès le XIIe siècle et la faculté fut instituée en 1220. Dès 1340, en avance sur le reste de l'Europe, elle créa un cours d'anatomie qui fit rapidement sa renommée et, en 1556, elle fut la première à se doter d'un amphithéâtre consacré à l'examen des cadavres. C'est à Montpellier que fut réalisée la première autopsie d'étude sur corps humain, au secret de la religion qui interdisait toute intervention sur des personnes décédées. Cette faculté a compté d'illustres étudiants et de grands praticiens, parmi lesquels Arnaud de Villeneuve, Guy de Chauliac (père de la chirurgie médicale[88]), Nostradamus, François Rabelais (médecin humaniste), François de Lapeyronie (chirurgien du roi), Paul-Joseph Barthez (médecin personnel de Louis XVI et de Napoléon Ier).

Les bibliothèques des universités font partie de la BIU. La faculté de médecine abrite une importante bibliothèque de 900 volumes manuscrits, dont 300 incunables et 100 000 volumes imprimés antérieurs à 1800.

Grandes écoles[modifier]

L’École nationale de l’aviation civile.

Grandes écoles du numérique[modifier]

  • Fondation Agir Contre l'Exclusion – FACE Hérault Up to : formation développeur.se web ;
  • Nouas – formation développeur logiciel ;
  • OFIAQ – installateur en réseaux de communication et télécommunication ;
  • Passerelles SCOP – préformation numérique matériels, réseaux, multimédia.

Enseignement supérieur privé[modifier]

  • Académie Mercure des affaires internationales ;
  • ACFA Multimédia – école d'enseignement supérieur privé, métiers de l'audiovisuel et du multimédia ;
  • Alliance française de Montpellier ;
  • ArtFx – école supérieure d'enseignement technique privé – école de 3D, graphisme, effets spéciaux, cinéma, audiovisuel, trucage, jeux vidéo, game design, images de synthèse, arts appliqués ;
  • Brousse – école d'enseignement technique privé – formation générale en communication visuelle : arts graphiques, arts plastiques, PAO, infographie/3D, photographie numérique, multimédia, vidéo numérique ;
  • Cours Diderot – école d'enseignement supérieur privé. Campus Diderot Éducation Prépas paramédicales : infirmier.ère, orthophoniste, kinésithérapeute, remise à niveau scientifique…, prépas carrières sociales. BTS tourisme, diététique, commerce international, environnement. Bachelors professionnels en France et à l'étranger ;
  • EFS – École française de sophrologie, formation à la profession de sophrologue ;
  • EDNH – École de diététique & nutrition humaine. École diététique et nutrition humaine bac+3 : bachelor diététique & nutrition humaine, bachelor diététique & nutrition sportive adaptée – bac+5 : mastère diététique & nutrition humaine ;
  • EHF – École de haute finance – BTS comptabilité gestion des organisations, DPECF, DECF, DESCF ;
  • EPITECH – École internationale des technologies de l'information – école d'expertise en informatique bac+5 ;
  • EPSI Montpellier – École privée des sciences informatiques ;
  • COEPTIS/ESCAIA – École supérieure de la coopération agricole et des industries alimentaires ;
  • ESCA-SUP – École d'enseignement supérieur privé, métiers du commerce, de la gestion et du marketing sportif. Du bac+2 au bac+5 européens ;
  • ESICAD – École privée de commerce Alphonse-Daudet ;
  • ESMA Aviation Academy – École supérieure des métiers de l'aéronautique ;
  • École supérieure des métiers artistiques, MANAA, design d'espace, communication visuelle, photographie, cinéma d'animation ;
  • ETEC Formatep – École technique privée de coiffure et d'esthétique ;
  • IDELCA Business School – École privée de commerce et management et CFA— de bac à bac+5 ;
  • IDRAC – International School of Management ;
  • IPESAA – Institut privé d'enseignement supérieur d'arts appliqués ;
  • IPESUD – École préparatoire aux écoles paramédicales, orthophonie, infirmier, ergothérapeute, kinésithérapeute, podologue, psychomotricien ;
  • IPT – Institut protestant de théologie ;
  • SUP DE COM ;
  • ISCOM – Institut supérieur de communication (publicité, marchandage, relations presse) ;
  • SUPEXAM – École préparatoire aux écoles paramédicales et au concours PACES ;
  • SUPEXUP – Écoles privées supérieures d'immobilier et de commerce bac +2, +3, +5 inscrits RNCP[89] : immobilier (école FNAIM agréée CEFI), commerce, ressources humaines ; cette école est implantée sur le campus des métiers du quartier du millénaire et dispose de 140 logements étudiants.
  • SUPINFO International University – École supérieure d'informatique (post-bac à bac+5).

Population et société[modifier]

Démographie[modifier]

Évolution démographique[modifier]

Image du nouveau quartier Port-marianne

Selon l'enquête INSEE réalisée sur la période de 2007 à 2012, Montpellier a connu la plus forte croissance démographique des principales communes du pays (+1,1 %), devant Paris et Lyon. Aussi, la région Languedoc-Roussillon progresse 2 fois plus vite que la moyenne nationale, la plaçant en 2e position des régions les plus attractives derrière la Corse.

Au cours de la première moitié du XXe siècle, la croissance de Montpellier se fait à un rythme plutôt calme : 0,47 % par an en moyenne. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, elle n'est même pas la ville la plus peuplée du Languedoc, Nîmes la devançant de quelques milliers d'habitants. Par la suite, après la Seconde Guerre mondiale, avec notamment l'installation déterminante d'IBM et la restructuration de ses universités durant les années 1960, elle devient cinq fois plus importante : 2,2 % par an de 1954 au recensement de 1999. Un premier record est établi avec une croissance démographique annuelle de 5,3 % entre 1962 et 1968[90], due en grande partie à l'arrivée des pieds-noirs d'Afrique du Nord et à l'immigration du Maghreb (essentiellement du Maroc) et d'Espagne (la plus grande communauté espagnole de France se situe d'ailleurs dans la commune voisine de Mauguio).

Entre 2001 et 2006, 11 300 personnes venant de l'étranger ou d'une collectivité d'Outre-mer se sont installées dans la métropole de Montpellier, ce qui représente 13 % de l'ensemble des entrants dans le territoire. Cette proportion est de 12 % dans les territoires comparables. Ces personnes viennent principalement d'Afrique (44 %) dont près de la moitié du Maroc. Les arrivants d'un pays d'Europe constituent un tiers de l'ensemble des arrivants, ils arrivent principalement d'Allemagne, du Royaume-Uni, d'Espagne ou d'Italie. Ces arrivées sont largement alimentées par des étudiants qui viennent poursuivre une partie de leur cursus dans un des établissements d'études supérieures du pôle universitaire de Montpellier[91].

Le recensement de 2006 précise que 21,9 % de la population montpelliéraine ont entre 0 et 19 ans, 62,7 % entre 20 et 59 ans, et 15,4 % ont 60 ans et plus[92]. Si la proportion de jeunes de moins de 20 ans est équivalente à celle de la région (qui en compte 22,1 %), la présence des universités fait que la ville attire de nombreux jeunes adultes. Ainsi, 46,1 % des Montpelliérains sont âgés de moins de 30 ans et seulement 15,4 % plus de 60 ans. La ville est ainsi plus jeune que sa région : le Languedoc-Roussillon compte en effet 33,3 % de moins de 30 ans et 26,9 % de plus de 60 ans[93]. Il faut également souligner que Montpellier accueille sur son territoire près de 55 000 étudiants qui sont, pour la plupart, inclus dans le recensement de population. C'est ainsi que l'on constate, par exemple, une grande différence entre le nombre total d'habitants (252 998 en ) et le nombre d'inscrits sur les listes électorales (136 192 électeurs inscrits en sur la commune de Montpellier[94]).

En 2008, la ville compte également 36 087 immigrés soit 14,3 % de sa population (dont 2,8 % nés en Europe et 11,5 % nés hors d'Europe, principalement originaires du Maghreb). Elle se place donc loin devant les moyennes nationale (8,5 %) et régionale (8,9 %) et en quatrième position parmi les villes de plus de 200 000 habitants juste derrière Paris (20 %), Strasbourg (19 %) et Nice (15,9 %)[95].


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Projection de la population de Montpellier.

Si le taux de croissance de 1,5 % par an se maintenait, Montpellier pourrait atteindre le million d'habitants vers 2100.

Pyramide des âges[modifier]

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (24,2 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,6 %) est supérieur au taux national (51,9 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 46,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 32,4 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 14,9 %, plus de 60 ans = 14,8 %) ;
  • 53,6 % de femmes (0 à 14 ans = 14 %, 15 à 29 ans = 32 %, 30 à 44 ans = 18,3 %, 45 à 59 ans = 16,1 %, plus de 60 ans = 19,7 %).
Pyramide des âges à Montpellier en 2008 en pourcentage[96]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
5,0 
75 à 89 ans
8,1 
9,4 
60 à 74 ans
10,5 
14,9 
45 à 59 ans
16,1 
20,6 
30 à 44 ans
18,3 
32,4 
15 à 29 ans
32,0 
17,3 
0 à 14 ans
14,0 
Pyramide des âges du département de l'Hérault en 2008 en pourcentage[97].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
7,1 
75 à 89 ans
9,9 
14,5 
60 à 74 ans
14,9 
19,4 
45 à 59 ans
19,7 
20,0 
30 à 44 ans
19,4 
20,2 
15 à 29 ans
19,1 
18,4 
0 à 14 ans
16,0 

Manifestations culturelles et festivités[modifier]

Festivals[modifier]

Vue sur le carré Sainte-Anne.
  • les Rencontres Folkloriques de Montpellier, place de la Comédie (fin avril, début mai) ;
  • le Festival Occitan Total Festum, le , place de la Comédie ;
  • le festival Diffuz, autour de la culture libre (logiciels, musique), octobre ;
  • la Comédie du livre, fin mai début juin, sur la place de la Comédie ;
  • le Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon ;
  • le Festival Montpellier Danse de danse contemporaine ;
  • le Festival Turbulences Sonores (musique contemporaine) ;
  • le Festival du cinéma méditerranéen, dit Cinémed ;
  • le Printemps des Comédiens ;
  • les Internationales de la Guitare, au mois d'octobre ;
  • le Festival à 100 %, espace Grammont, au mois d'octobre ;
  • le Festival des fanfares, quartiers Beaux-Arts/Pierre Rouge et Boutonnet, mi-juin ;
  • les ZAT — zones artistiques temporaires[98] —, qui se déroulent entre 2010 et 2020, deux fois par an (avril et novembre), dans un quartier de la ville différent à chaque fois ;
  • le Festival international des sports extrêmes (Fise) au bord du Lez devant l'hôtel de Région au mois de mai (cinq jours) ;
  • le Festival chrétien du cinéma ;
  • le Festival pour enfants Saperlipopette, Voilà Enfantillages ;
  • le Festival Attitude ;
  • les Nuits des Équinoxes, à la faculté de sciences, fin mars (festival de théâtre amateur du TAUST) ;
  • l'Association Patrimôme met en valeur le patrimoine auprès des enfants ;
  • le Battle of the Year, fin avril (festival de danse hip-hop) ;
  • le festival Electromind (musiques électroniques) fin juillet espace Grammont ;
  • le Festival international de tango argentin ;
  • les Estivales de Montpellier, chaque vendredi de fin juin à début septembre ;
  • le Festival des Architectures Vives du 15 au  ;
  • la Montpellier-Reine est une course solidaire et ludique dans l'Écusson de Montpellier au profit de la lutte contre le cancer du sein. Elle se déroule le jour de la fête des Mères ;
  • la Marche des Diversités Gay Pride qui se déroule traditionnellement le 1er samedi du mois de juin[99] ;
  • les Boutographies – Rencontres photographiques de Montpellier, festival de la jeune photographie européenne de création qui tire son nom du quartier Boutonnet où il a démarré ;
  • le festival I LOVE TECHNO exporté en France. I LOVE TECHNO est un festival de musique électronique créé en 1995 par Peter Decuypere et Herman Schueremans. Il a lieu tous les ans en novembre à la Flanders Expo de Gand, en Belgique et depuis 2011 à Montpellier.
Le Pavillon populaire.

Équipements culturels[modifier]

  • le musée Fabre ;
  • le Pavillon populaire, espace d'exposition municipal situé sur l'esplanade et principalement consacré à la photographie ;
  • la salle Dominique-Bagouet, espace d'exposition municipal situé sur l'esplanade ;
  • le réseau des dix médiathèques qui quadrille Montpellier Méditerranée Métropole ;
  • la salle Saint-Ravy, espace d'exposition municipal consacré principalement aux artistes émergents ;
  • le carré Sainte-Anne, espace d'exposition municipal au sein de l'ancienne église Sainte-Anne ;
  • La Panacée, salles d'expositions d'art contemporain et résidence universitaire pour les étudiants en art de Montpellier ;
  • le palais des Congrès et l'opéra Berlioz au sein du Corum ;
  • Le Rockstore.
    l'opéra Comédie ;
  • l’amphithéâtre (1 800 places) et le théâtre d'Ô, dans le domaine départemental d'Ô ;
  • le théâtre La Vignette dans l'enceinte de l'université de lettres Paul-Valéry ;
  • le théâtre Jean-Vilar, théâtre municipal implanté dans le quartier de la Mosson ;
  • le théâtre Humain trop humain, à Grammont, centre dramatique national de Montpellier (anciennement théâtre des 13-Vents) ;
  • le Rockstore, racheté par la ville, qui propose de nombreux concerts dans une ancienne église reconvertie et qui est également une discothèque ;
  • le Zénith Sud (salle de concert de 6 500 personnes) ;
  • l'Arena (capacité : 14 800 personnes pour des spectacles et 9 000 pour le sport).

Cinémas[modifier]

  • Gaumont Comédie (8 salles pour 1 113 places)[100] ;
  • Gaumont multiplexe (17 salles) ;
  • Diagonal Capitole, Celleneuve*, Centre* et Campus* (6 + 1 + 1 + 2 salles) [* fermés] ;
  • Cinéma Utopia (3 salles, anc. Diagonal Campus) ;
  • Mega CGR (12 salles, sur la commune de Lattes) ;
  • Nestor Burma (Celleneuve), anciennement Diagonal Celleneuve (art et essai) ;
  • Le Royal (5 salles, ouvert dans les années 1960 et fermé en ) ;
  • le Mégarama pic Saint-Loup (sur la commune de Saint-Gély-du-Fesc)[101].

Montpellier et les artistes[modifier]

Le couvent des Ursulines, siège du centre chorégraphique national de Montpellier.

Montpellier attire de plus en plus d’artistes, confirmés ou en devenir :

Montpellier est aussi une ville où se déroulent de nombreux festivals, dont certains de rayonnement international. Les artistes locaux aussi participent à ces événements culturels de qualité, que la ville accueille pour de nombreuses disciplines artistiques (cf. ci-dessous).

Montpellier est également très active au niveau du street art avec des artistes comme Zest et Al Sticking ainsi que la galerie Montana.

Académie des sciences et lettres de Montpellier[modifier]

Créée en 1706, sous le nom de Société royale des sciences, l'Académie des sciences et lettres de Montpellier a repris vie en 1846 sous son nom actuel. Elle est composée de 90 membres titulaires[102].

Santé[modifier]

La ville compte un CHU et 6 cliniques privées[103] :

Le CHU[modifier]

Le Centre hospitalier universitaire de Montpellier constitue le pôle santé public de la ville (soins, enseignement, recherche) en lien avec la faculté de médecine, la faculté d'odontologie et la faculté de pharmacie.

D'une capacité de 3 000 lits, employeur de 11 000 personnes, il se hausse au premier rang des entreprises de la région et constitue le premier employeur de la ville de Montpellier. Le CHU de Montpellier est un des plus importants de France (le 5e[104]), son siège est situé au « Centre administratif André-Benech » (avenue du doyen Gaston-Giraud).

Le CHU de Montpellier est composé de 6 hôpitaux, deux centres de soins et un institut spécialisé[105] :

  • hôpital Arnaud-de-Villeneuve (ouvert en 1992), situé avenue du doyen Gaston-Giraud, il comprend notamment la maternité ;
  • hôpital Lapeyronie (ouvert en 1983), situé avenue du doyen Gaston-Giraud, il comprend notamment le service des urgences ;
  • hôpital Gui-de-Chauliac, ouvert en 1970 dans des locaux modernes au nord-ouest de la ville situé avenue Augustin Fliche ;
  • hôpital La Colombière, établissement destiné à la psychiatrie, initialement intitulé « asile de Font d'Aurelle » (ouvert en 1906) situé avenue Charles-Flahault ;
  • hôpital Saint-Éloi, ouvert en 1890, dénommé initialement « hôpital suburbain », en relais de l'ancien Hôtel-Dieu Saint-Éloi, situé avenue Augustin-Fliche ;
  • hôpital Bellevue (ouvert en 1973), situé place Jean-Baumel ;
  • le Centre Antonin-Balmès destiné à la gérontologie (ouvert en 1997) situé avenue Charles-Flahaut ;
  • le Centre de soins d'enseignement et de recherche dentaires, à proximité de la faculté d'odontologie (ouvert en 1996), situé avenue du Professeur-Jean-Louis-Viala ;
  • l'Institut du cancer de Montpellier : ICM (anciennement dénommé Val d'Aurelle, ouvert en 1976), situé avenue des Apothicaires.

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Les cliniques et centres de soins privés[modifier]

Montpellier compte 6 cliniques et centres de soins privés :

  • clinique Clémentville, créé en 1912, spécialisée en obstétrique et chirurgie[106] ;
  • clinique Beausoleil, plus ancienne clinique mutualiste de France créée en  ;
  • polyclinique Saint-Roch[107] ;
  • clinique Rech[108] ;
  • clinique Saint-Jean (déménagement prévu sur la commune voisine de Saint-Jean-de-Védas en 2020) ;
  • clinique du Millénaire, a ouvert ses portes en 2003 dans le nouveau quartier Odysseum[109].

Seulement 8 % des personnes âgées du Languedoc-Roussillon vivent en institution. En effet, le taux d’équipement en structures d'hébergement permanent pour personnes âgées (lits de maisons de retraite, logements de logements-foyers, lits en unités de soins de longue durée ou USLD) est inférieur de plus de 20 points à la moyenne nationale : 100 places pour 1 000 personnes âgées de 75 ans et plus (contre 122,4 )[110].

Sports[modifier]

Article détaillé : Sport à Montpellier.

Montpellier est l'une des villes les plus compétitives sur le plan sportif de haut niveau.

Elle a accueilli des rencontres du Championnat du monde de volley-ball en 1986, de la Coupe du monde de football en 1998, du Championnat du monde de handball en 2001 et 2017 et de la Coupe du monde de rugby en 2007.

Le a eu lieu le premier marathon de Montpellier et qui a été suivi des éditions de 2011 et 2012. En se sont déroulés les Championnats du monde de gymnastique rythmique et au mois de les Championnats d'Europe de gymnastique artistique masculine.

Principales installations sportives[modifier]

Le stade de la Mosson.
La piscine olympique d'Antigone.
  • stade de la Mosson, 35 950 places ;
  • stade Yves-du-Manoir, GGL Stadium (rugby à XV), 12 700 places ;
  • stade Sabathé (rugby à XIII), 7 000 places ;
  • projet du Stade Louis-Nicollin ;
  • palais des sports Pierre-de-Coubertin, 4 500 places ;
  • palais des sports René-Bougnol (handball), 3 000 places ;
  • patinoire Végapolis (hockey sur glace), 2 400 places ;
  • piscine olympique d'Antigone, 2 000 places ;
  • stade Philippidès (athlétisme), propriété de l'université de Montpellier, 1 200 places ;
  • centre nautique Neptune, 530 places ;
  • stade du domaine de Veyrassi (baseball, football américain et compétitions d'athlétisme) ;
  • gymnase Marcel-Cerdan dans le quartier du Pas-du-Loup (handball) ;
  • gymnase Louis-Nègre (gymnastique) ;
  • la ville possède aussi, depuis 2010, l'Arena qui est une salle multifonctions de nouvelle génération, première salle de ce genre construite en France depuis le palais omnisports de Paris-Bercy en 1984, et seconde salle indoor de France après Bercy. Elle est sur l’emprise du parc des expositions. La salle remplit à la fois les fonctions de salle de spectacles, de palais omnisports et de hall d’expositions et de congrès avec une capacité d’accueil de :
    • 14 800 spectateurs en configuration spectacle,
    • 9 000 supporters en configuration sport,
    • 13 500 m2 de surface brute pour les expositions.

Principaux clubs de sport[modifier]

  • Montpellier possède un club de jeu de balle au tambourin, sport languedocien. Le parking des Arceaux fut longtemps un haut lieu de la pratique ;
  • en handball masculin, le MHB est quatorze fois champion de France entre 1995 et 2012, a gagné 11 coupes de France et 8 coupes de la Ligue. Au niveau européen, il a remporté la Ligue des champions en 2003 et en 2018. Il est également arrivé en demi-finale en 2005, et en quart en 2006 et 2010. La nouvelle salle, l'Arena, doit permettre au club de rester à un haut niveau européen ;
  • en football masculin, le Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) a remporté le Championnat de France en 2012 et a gagné deux coupes de France en 1929 et 1990. Le club joue au stade de la Mosson. L'équipe féminine a été sacrée championne de France en 2004 et 2005, atteignant même la demi-finale de la Coupe d'Europe lors de la saison 2005/2006 et 2009/2010 ;
  • en rugby, Montpellier possède plusieurs équipes :
  • en baseball, les Barracudas de Montpellier se sont forgé un des meilleurs palmarès français en moins de trente ans d’existence : 3 titres de champions de France, 9 fois vice-champions, 1 Challenge de France, de beaux parcours dans les différentes compétitions européennes auxquelles le club est régulièrement qualifié, ainsi que de nombreux titres dans les autres divisions et catégories de jeunes ;
  • Montpellier compte aussi dans les premières divisions en sport collectif des équipes en hockey sur glace (Montpellier Vipers), volley-ball masculin (le MUC), water-polo masculin (Montpellier Water-Polo), champions de France 2012, ainsi que l'équipe féminine de Montpellier-Lattes de basket-ball, sans oublier l'équipe Nicollin Pétanque aux très nombreux titres nationaux et européens ;
  • en free-fight et en body-fighting, on trouve le body-fighting club dans 6 centres sur Montpellier, dirigé par Ruddy Renaud, champion du monde WKA depuis 2009 (titre mis en jeu à Cardiff contre Lewis Patterson) ;
  • en boxe française, le Club de boxe à Montpellier dirigé par Fred Nozaique au Planète Fitness compte plus de 100 licenciés ;
  • en karaté (Shotokan), le Club occitan de karaté (COK), créé en 1979 par Francis Didier, a formé et entraîné plusieurs champions de France, d'Europe et du monde ;
  • en gymnastique rythmique, le pôle de Montpellier est coordonné depuis 2005 par Eva Serrano (gymnaste française la plus titrée en GRS) ;
  • en gymnastique artistique, le CEP Montpellier GYM a été créé en 1921. En 1980, les entraîneurs Claude et Jean-Claude Albert mettent en place la 1re classe à horaires aménagés dans un collège public en France, au collège Las Cazes. Quatre ans plus tard, l'équipe féminine accède en DN3. L'année 1989, les résultats du CEP sont ce que tous les clubs français souhaiteraient : les équipes, benjamine et minime, sont championnes de France, l'équipe des gymnastes du collège Las-Cazes passe en DN2. En 1991 cette équipe est en DN1, et en 1993 c'est l'équipe masculine de Jean-Louis Blanc qui accède aussi en DN1. En 2007, l'équipe féminine est 4e en DN2 et compte une championne de France juniors. En 2009, la même équipe se classe 8e en DN1 et s'y maintient puisqu'elle y est encore en 2011 et est qualifiée pour 2012 ;
  • en tennis de table, le MTT (Montpellier tennis de table) est 12 fois champion de France en proA Dames 1993-2003 ; 2008, par ailleurs, le tennis de table a ramené a Montpellier sa première coupe d'Europe en 2001 en Messieurs, et a récidivé 2 ans plus tard, en 2003 (Coupe d'Europe Nancy-Evans) ;
  • en football américain, l'équipe des Hurricanes de Montpellier évolue en championnat de France D2 et a déjà remporté un titre de champion de France D3 en 2007. Les juniors « J9 » ont été champions de France en 2013[113] et 2014 ;
  • en football australien, l'équipe des Montpellier Fire Sharks est une des premières équipes en France ;
  • en canoë-kayak : Montpellier Université Club Canoë Kayak (MUC-Canoë Kayak) ;
  • en roller slalom, Le MUC Roller et Kompakombo sont deux associations de Montpellier développées par des champions et vice-champions du monde de la discipline. L'association Montpellier Inline propose aussi la pratique du roller de vitesse et d'endurance. Sans oublier la RiM (Roller in Montpellier) qui regroupe tous les pratiquants de roller chaque 1er vendredi du mois pour une randonnée dans les rues de Montpellier[114] ;
  • en tir sportif, la Société de tir de Montpellier a été le club formateur d'Émilie Évesque qui a participé aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et de Clément Bessaguet, champion du monde junior.

Arrivées d'étapes du Tour de France[modifier]

Article détaillé : Tour de France à Montpellier.

Médias[modifier]

L'émetteur de Bionne, principal émetteur de radiodiffusion de Montpellier, située dans le quartier de la Martelle (plus haute structure de la ville, hauteur : 114 mètres).

Presse écrite[modifier]

  • Grizette, le magazine féminin gratuit de Montpellier ;
  • Actuellement Vôtre, magazine gratuit diffusé sur la région montpelliéraine ;
  • Montpellier Presse Online, le magazine online de Montpellier ;
  • Objectif Languedoc-Roussillon, première revue économique du Languedoc-Roussillon, éditée par Écopresse ;
  • Vent Sud, magazine d'art de vivre en Languedoc, Roussillon et Provence édité par Écopresse ;
  • Direct Montpellier Plus, journal quotidien gratuit du groupe Midi libre ;
  • L'Agglorieuse, hebdomadaire satirique ;
  • L'Hérault du jour, quotidien régional, édition départementale du groupe La Marseillaise / L'Hérault du jour ;
  • La Gazette de Montpellier, hebdomadaire local ;
  • Midi libre, quotidien régional ;
  • Montpellier journal, média en ligne d'information indépendante, journalisme d'enquête ;
  • La Lettre M, hebdomadaire papier et en ligne d'informations économiques.

Télévisions[modifier]

  • TV Sud Montpellier (ex-7L TV), chaîne télévisée locale privée ;
  • France 3 Languedoc-Roussillon, chaîne télévisée locale publique, elle propose des journaux quotidiens produits par la rédaction montpelliéraine ainsi que des émissions locales.

Ses chaînes sont émises depuis le mont Saint-Baudille ainsi que certaines depuis le bâtiment de l'hôtel de Région[115].

Radios locales[modifier]

  • Radio Aviva (88.0 FM), radio généraliste, première radio locale indépendante associative à Montpellier en 2008[116] ;
  • L'Eko (88.5 FM), radio pirate dès 1975, puis radio associative alternative et avant-garde depuis 1977 ;
  • FM Plus (91.0 FM), radio associative généraliste culturelle. Elle émettait de 23 h à 15 h en partage de fréquence avec Agora FM jusqu'en où elle est autorisée par le CSA à émettre 24h/24 sur le 91 FM[117]. Agora FM a en effet cessé d'émettre en 2012[118] ;
  • Radio Clapas (93.5 FM), radio associative de Montpellier ouverte sur la ville[119] ;
  • Divergence FM (93.9 FM), radio associative généraliste culturelle[120] ;
  • Radio Lenga d'Oc (95.4 FM), radio associative réalisant des émissions en langue occitane depuis ses studios à Montpellier. Elle émet aussi dans le Midi[121] ;
  • RCF Maguelone Hérault (98.3 FM), radio associative du diocèse de Montpellier[122] ;
  • France Bleu Hérault (100.6 FM), radio locale publique basée à Montpellier émettant aussi sur tout l'Hérault grâce au 101.1 FM depuis le mont Saint-Baudille ;
  • Radio Campus Montpellier (102.2 FM), radio associative étudiante montpelliéraine ;
  • Radio Flash (105.6 FM), radio locale commerciale basée à Valflaunès. Elle est arrivée sur Montpellier en 2009[123] ;
  • RTS (106.5 FM), radio locale commerciale émettant sur le littoral audois, dans l'Hérault, le Gard et à Avignon (106.7 FM). Ses studios se trouvent à Sète.

Il y a aussi 6 radios nationales émettent à Montpellier en catégorie C (programme national avec décrochages locaux) :

Lieux de cultes[modifier]

Catholicisme[modifier]

Procession lors de la fête de la Saint-Roch, Montpellier, 17 août 2007.

La sainte patronne de Montpellier est la Vierge Marie sous le vocable[Note 7] « Notre-Dame-des-Tables » ; elle en est l'emblème de la ville (cf. blasonnement plus haut) et est célébrée le . Cependant, le premier des saints patrons de la cité fut saint Firmin[124].

Saint Roch, originaire de Montpellier, est un saint très populaire dans la ville et une église lui a été consacré au XIXe siècle. Il est fêté le 16 août à l'occasion de nombreuses processions données dans la ville rassemblant plusieurs milliers de personnes. Il n'est cependant pas le saint patron de la ville.

À Montpellier, se situe le siège de l'archidiocèse éponyme dont la cathédrale Saint-Pierre est l'église-mère ; cependant, c'est la basilique Notre-Dame des Tables qui reste l'église-mère de la ville. La cathédrale Saint-Pierre constitue également une des étapes de la Via Tolosana du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Il y a longtemps, Montpellier faisait partie du diocèse de Maguelone avant de voir sa situation évoluer au fil des siècles :

  • 1536 : le siège de l'évêché est transféré de Maguelone à Montpellier ;
  • 1802 : Montpellier devient diocèse suffragant de Toulouse ;
  • 1822 : Montpellier devient diocèse suffragant d’Albi ;
  • 1877 : adjonction des titres des diocèses d’Agde, Béziers, Lodève et Saint-Pons-de-Thomières ;
  • 2002 : érection de l’Église de Montpellier en archevêché métropolitain.

Montpellier a, du point de vue catholique, une riche histoire qu'elle relève du passé avec la fondation de structures telles que l'ordre des hospitaliers du Saint-Esprit (vers 1180) ou la Confrérie de l'Arche du Saint-Esprit ; ou, plutôt du présent grâce à des associations telles que la Confrerie des Pénitents blancs de Montpellier. Au XIVe siècle, Montpellier se dota d'un couvent de dominicains qui devint, plus tard, le lycée René-Gosse. La Maison Notre-Dame-de-la-Merci est ce qui subsiste de l'implantation originelle (vers 1240) de l'ordre de Notre-Dame-de-la-Merci.

  • La cathédrale Saint-Pierre

La cathédrale Saint-Pierre est érigée en siège de l'archidiocèse métropolitain le par décret de la Congrégation pour les évêques. La Province ecclésiastique de Montpellier comprend à présent les diocèses suffragants de Mende et de Perpignan-Elne (auparavant suffragants d’Albi), de Nîmes (auparavant suffragant d’Avignon) et de Carcassonne (auparavant suffragant de Toulouse).

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En sus des lieux de culte ordinaires, des messes selon le rite tridentin sont célébrées à l'église Sainte-Eulalie et à la chapelle de la Villa Sainte-Christine par l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre qui administre aussi le « Cours Notre-Dame[126] ». Rassemblant environ 120 enfants, cette école primaire libre relève de l'enseignement hors contrat.

Protestantisme[modifier]

Temple de l'Église réformée, rue de Maguelone.

Le culte protestant à Montpellier a lieu :

  • au temple principal, près de la gare Saint-Roch, rue de Maguelone ;
  • au temple La Margelle ;
  • au temple EREI de l'Oratoire ;
  • au temple Saint-Paul.

Évangélisme[modifier]

Bâtiment de l’Église évangélique ADD de Montpellier.

Au niveau chrétien évangélique, il y a, par exemple, l’Église évangélique ADD de Montpellier, affiliée aux Assemblées de Dieu de France. La ville possède 2 églises évangéliques : Assemblé de Dieu et Liberté Eglise Évangélique de Montpellier[127].

Orthodoxie[modifier]

La chapelle Sainte-Philothée est utilisée par le culte chrétien orthodoxe du métropole orthodoxe grecque de France dépendant du patriarcat de Constantinople.

Judaïsme[modifier]

On trouve au moins deux synagogues à Montpellier. L'une, située sur la rue Proudhon dans le quartier des Beaux-Arts, est consistoriale et l'autre, Kehilat Kedem fait partie du mouvement libéral et se trouve sur le Boulevard Antigone[128],[129].

Islam[modifier]

La commune possède plusieurs mosquées dans la ville.

Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours[modifier]

La commune compte une paroisse de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours dans le quartier Bagatelle[130].

Économie[modifier]

L'incubateur d'entreprises Cap Gamma.

La ville a une économie diversifiée, ce qui correspond à un fonctionnement de ville moderne. Bien qu'ayant une position excentrée par rapport à la dorsale historico-économique européenne qui va de Londres à la Vénétie, ce qui est un inconvénient et sa taille relativement faible par rapport aux grandes villes méditerranéennes proches telles Marseille, Barcelone ou Gênes, elle tire son épingle du jeu et se situe au quart supérieur des villes européennes[131]. Montpellier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Montpellier. Elle gère l’aéroport de Montpellier et l’Eurogare. Elle gère aussi le groupe Sup de Co, le CFA Commerce et distribution et le CFA de l’Hôtellerie et de la restauration. Avec 1 000 salariés, IBM est un des premiers employeurs privés de la ville.

Le paradoxe de Montpellier résulte dans le fait qu'elle a la particularité de n'avoir presque pas de classe moyenne dans sa population. Il est courant de dire à Montpellier, on est soit riche, soit pauvre, mais pas moyen. En effet malgré son dynamisme et une partie de sa population qui est très aisée, son revenu fiscal médian est extrêmement faible (89.64 % des communes Françaises ont un revenu fiscal médian supérieur à Montpellier).

Revenus de la population et fiscalité[modifier]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 784 , ce qui plaçait Montpellier au 28 260e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[132].

Emploi[modifier]

Le Triangle.

Montpellier s'inscrit dans une métropole de 170 000 actifs soit 45 % de la population active du département, et plus de 21 000 entreprises dont 18 parcs d'activités représentant 760 entreprises et 18 473 emplois[133].

Entreprises et commerces[modifier]

Montpellier est classée, selon une étude de la DIACT, comme une des métropoles régionales intermédiaires les plus attractives. Le classement ECER-Banque populaire a élu Montpellier, 5e ville française préférée des entrepreneurs en 2010[134].

Agriculture et viticulture[modifier]

Domaine de Flaugergues.

Malgré son urbanisation massive, le territoire communal de Montpellier (5 688 hectares) possède encore 364 hectares de zones agricoles (définies zones « A » dans le PLU révisé en , ainsi que quelques parcelles situées en zones « N »)[135], protégées par le PLU, soit 6,4 % du territoire de la commune. Les zones agricoles sont réparties de la façon suivante[136] :

  • culture céréalière : 151 hectares (soit 41,5 %) ;
  • viticulture : 128 hectares (soit 35,2 %) ;
  • maraîchage : 22 hectares (soit 6 %) ;
  • parcelles expérimentales (centres de recherches agronomiques) : 18 hectares (soit 5 %) ;
  • jardins partagés : 12 hectares (soit 3,3 %) ;
  • friches et jachères : 33 hectares (soit 9,1 %).

Sur la commune, 81 établissements actifs ont leurs activités liées à l'agriculture et le secteur représente 131 emplois (soit 0,1 % de la population active)[137].

Montpellier est une commune viticole emblématique du vignoble du Languedoc. Même si les vignes aux abords de la ville finissent par être remplacées par des constructions modernes, le territoire communal possède encore environ 130 hectares de zones agricoles plantées en vigne (Flaugergues, Montaubérou, Valédeau, Méjanelle, Petit Grès, Mas-Nouguier, Rieucoulon, Bionne). Le château de Flaugergues (voir ci-dessous) est une exploitation viticole montpelliéraine qui jouit d'une vraie notoriété. Une seule AOC peut y être produite : l'AOC Languedoc. Deux IGP ont aussi l'autorisation : Pays d'Hérault et Pays d'Oc[138].

Industries[modifier]

Son industrie est très spécialisée dans le tertiaire supérieur : TIC, multimédias, biotechnologies, pharmacie. La métropole accueille notamment les sièges sociaux français de Dell[139] (troisième constructeur mondial d'ordinateur), de Vestas (premier mondial de fabrication d'éolienne) et de l'équipementier sportif japonais Asics. Dans le domaine de la santé, le numéro deux mondial en ophtamologie Bausch & Lomb à la suite de l'acquisition du laboratoire Chauvin et Horiba Medical fabriquant d'automate d'analyses médicales, filiale du groupe japonais Horiba, sont présents à Montpellier. Elle accueille aussi des centres de recherche de grandes entreprises internationales tel Alstom[140] (Alstom Grid) et Sanofi (pôle neuroscience et cancérologie). IBM est installé à Montpellier depuis les années 1950 et a fait de son usine de la Pompignane la salle d'exposition européenne des produits développés par cette firme. C'est à Montpellier qu'ont été construits les fameux OS 390.

Paradoxe[modifier]

Il convient toutefois de relativiser le dynamisme économique de Montpellier. En effet, Montpellier fait partie des grandes villes de France ayant la plus forte proportion de pauvres (29 853 ménages sous le seuil de pauvreté, soit 27 % de pauvres en 2011, selon le Compas[141], 25 % selon l'Observatoire des inégalités[142]). C'est également une des grandes villes dont le taux de chômage est le plus fort (20,4 % en 2012 selon l'Insee)[143] et la commune connaît de nombreux problèmes sociaux caractéristiques des villes du pourtour méditerranéen français.

Culture locale et patrimoine[modifier]

Monuments et lieux touristiques[modifier]

Place de la Comédie au lever du soleil

Montpellier possède 106 édifices classés ou inscrits monument historique, soit 19 % des monuments historiques du département dont les principaux sont :

La place de la Comédie et ses monuments[modifier]

La place de la Comédie datant de 1755 et entièrement réaménagée après l'incendie du théâtre de 1881 est le lieu central de la ville. Elle tient son nom du théâtre municipal dont la façade monumentale orne le Sud-Ouest de la place, et est agrémentée de la fontaine des Trois Grâces, classée. On notera que la place de la Comédie a obtenu, il y a déjà plusieurs années, un prix récompensant la qualité et la mise en valeur de son architecture par les éclairages nocturnes de ses façades et du théâtre. Cette place est aussi surnommée "place de l' œuf" en raison du motif dessiné au sol, en face de l'Opéra de la Comédie.

Les Arceaux[modifier]

L'aqueduc Saint Clément.

L'aqueduc des Arceaux, de son vrai nom l'aqueduc Saint-Clément, construit au XVIIIe siècle par l'ingénieur Henri Pitot de Launay, est l'un des plus beaux monuments de la ville. Cet édifice, largement inspiré du pont du Gard, a permis l'arrivée d'eau potable depuis la source du Boulidou, puis plus tard celle du Lez, situées à Saint-Clément-de-Rivière. À sa construction, il permettait d'apporter 25 litres d'eau par seconde à la ville de Montpellier. Il fut détruit dans sa quasi-totalité à la fin du XXe siècle, à la suite de l'implantation d'une usine souterraine produisant en toutes saisons 2 000 litres d'eau par seconde.[réf. nécessaire]

La porte et la place royale du Peyrou[modifier]

La porte du Peyrou, appelée aussi l'arc de triomphe de Montpellier, fut construite fin du XVIIe par Augustin-Charles d'Aviler. Elle débouche sur la place royale du Peyrou qui accueille la statue équestre de Louis XIV et un château d'eau conçu au XVIIIe siècle. Cette grande esplanade, qui surplombe la ville de 50 mètres, offre une vue imprenable sur la partie nord et ouest de la ville avec, en arrière-plan, les premiers reliefs cévenols, dont notamment le pic Saint-Loup.

Elisabeth Coste, marchande drapière française, connue pour avoir participé à l'affaire dite des «Galettes» y est guillotinée le 8 avril 1794,

Esplanade Charles-de-Gaulle.

Autres monuments et lieux historiques[modifier]

La coquille.
Plan de la ville et citadelle (1741-1785)
  • l'hyper centre, appelé l'écusson, est d'une manière générale un lieu emblématique de la ville. Ses petites ruelles atypiques, bondées de commerces, bars et restaurants, en font le premier lieu de sortie de ses habitants et le quartier le plus animé de la ville ;
  • l'esplanade Charles-de-Gaulle (Montpellier), en prolongement de la place de la Comédie, est un lieu de promenade paysagé, particulièrement apprécié des Montpelliérains ;
  • l'immeuble dit du « Scaphandrier » est édifié en 1898. Son surnom est dû à sa rotonde d'angle coiffée d'une extravagante coupole en ardoise et zinc en forme de « bulbe ». Cet élément d'architecture, pour le moins remarquable, vient d'être entièrement restauré ;
  • la « coquille » de l'hôtel de Sarret : « L'appellation de « coquille » fait bien évidemment référence à la forme conchoïdale de cet élément d'architecture. La plus célèbre de ces « coquilles » stéréotomiques est celle de Montpellier. Les Compagnons d'autrefois ne manquaient pas d'aller la visiter au cours de leur Tour de France, car elle formait une « remarque », c'est-à-dire un élément remarquable que le Compagnon se devait de mémoriser afin de prouver qu'il était bien passé par telle ou telle ville durant son périple[144]. »
  • Monument aux morts érigé en hommage aux défunts soldats de la Première Guerre mondiale
    Le monument aux morts érigé en l'honneur des soldats de la Première Guerre mondiale situé sur l'Esplanade Charles de Gaulle. Le monument construit est «un édifice funéraire en forme d'hémicycle, traité à l'antique, de style corinthien»[145]. L'une de ses particularités est qu'une crypte lui est associée, au sein de laquelle sont écrits les noms des défunts soldats[146]. L'architecte choisit de reprendre «une vieille tradition de l'architecture chrétienne»[145] en construisant cette crypte. Les personnes qui se rendent au monument aux morts peuvent y descendre. La crypte ainsi que la localisation du monument aux morts, qui est «isolé au fond de l'Esplanade»[145] offrent un rapport particulier à la commémoration.

Montpellier au cinéma et dans la littérature[modifier]

Au cinéma[modifier]

Dans la littérature[modifier]

Patrimoine culturel[modifier]

Musées[modifier]

Musée Fabre – le bâtiment de l'ancien collège des Jésuites.
Réunion de famille de Frédéric Bazille, peint au mas de Méric au nord-est du centre de Montpellier.

Hôtels particuliers[modifier]

Fiches issues de l'inventaire général du patrimoine culturel sur le site officiel du Ministère de la Culture français[151].

Châteaux et « Folies »[modifier]

Article détaillé : Folie (Montpellier).

Spécialités gastronomiques locales[modifier]

Grisettes de Montpellier.
  • Le clapas[152] est une autre spécialité de la ville de Montpellier. Créé en , c'est un chocolat de caractère pur cacao, de fabrication artisanale. Il allie craquant et moelleux, avec une composition de crème de touron, feuillantine et brisures de riz soufflé, qui existe en trois couleurs : noir, lait et blanc, rappelant les Trois Grâces de la place de la Comédie.

Autres[modifier]

Les Barons de Caravètes sont une confrérie montpelliéraine qui poursuit la tradition d'introniser « baron de Caravètes » les habitants de Montpellier ayant un passé familial dans la ville.

Personnalités liées à la commune[modifier]

Héraldique, logotype et devise[modifier]

Blasons[modifier]

Blason de la ville de Montpellier, Hérault Montpellier
  • Description : D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres A et M onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules.
  • La vierge représentée est Notre-Dame des Tables (saint patron de la ville), nommée ainsi en raison des tables des changeurs (de monnaies) qui se situaient à proximité de l'église Notre-Dame.
  • Les lettres A et M signifient « Ave Maria ».
  • L'écusson d'argent au tourteau de gueules Image du blason des seigneurs de Montpellier constitue les armes des seigneurs de Montpellier (les Guilhem).
Blason de Montpellier

Pendant le Premier Empire, le blason de Montpellier changea légèrement. Montpellier fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient « D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres A et M onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or »[153].

Logotype[modifier]

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Montpellier

  • Description : Sur un fond carré bleu, une lettre majuscule « M » en blanc, traversée par une ligne blanche.
  • Déclinaisons du logo :
    • SERM (Société d'équipement de la région montpelliéraine),
    • parc d'activités Euromédecine,
    • Montpellier Cœur de ville,
    • Office de tourisme de Montpellier,
    • Montpellier Hérault Sport Club,
    • district de Montpellier,
    • Maisons pour tous,
    • Montpellier écologie,
    • Maison de l'Europe de Montpellier.

Devises[modifier]

  • Devise ancienne

VIRGO MATER, NATVM ORA, VT NOS JVVET OMNI HORA.

(« Vierge mère, priez votre Fils, pour qu'il nous vienne en aide à toute heure »)

« De temps immémorial, les armes de Montpellier étoient la Vierge, assise sur une chaise antique d'or, tenant le Petit-Jésus entre ses bras, ayant sous ses pieds un écusson chargé d'un Torteau de gueules, que nos Anciens-Guillaumes avoient pris pour armes dans leurs expéditions à la Terre-Sainte. »

À la demande des catholiques, ces armoiries ont été rétablies, en 1627, par M. de Fossez, gouverneur de Montpellier. La ville de Montpellier n'a pas de devise héraldique proprement dite ; mais on trouve sur d'anciens sceaux des consuls (XIIIe siècle) la légende ci-dessous : VIRGO MATER, NATVM ORA, VT NOS JVVET OMNI HORA. On l'a quelquefois considérée comme la devise de la Ville et parfois aussi fait figurer autour de l'écu municipal. Note de Charles de Tourtoulon, Aix-en-Provence, 1896.

  • Slogans récents :
    • « La surdouée » ;
    • « Mille et une vies » ;
    • « La ville où le soleil ne se couche jamais » ;
    • « Attractive cité » ;
    • « Unlimited ».

Saints Patrons[modifier]

Saint-Roch dont le culte est très populaire à Montpellier et qui est célébré chaque année le 16 août serait originaire de Montpellier. Il n'est, cependant, pas le saint patron de la ville.

Vie militaire[modifier]

Unités militaires tenant ou ayant tenu garnison à Montpellier :

Voir aussi[modifier]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier]

Histoire de la ville[modifier]

  • Christian Amalvi et Rémy Pech, Histoire de Montpellier, Toulouse, Privat SAS, coll. « Histoire des villes », , 925 p.
  • Thierry Arcaix, Montpellier de A à Z, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, , 191 p.
  • Roland Jolivet, Montpellier, secrète et dévoilée, Montpellier, R. Jolivet, , 131 p.
  • Louis Secondy et Jean Nougaret, Montpellier, ville de savoir : les établissements d'enseignement supérieur, secondaire et les pensionnats de 1800 à 1960, Castries, Mistral, , 253 p.
  • Marie Susplugas, Montpellier secret et insolite : Les trésors cachés de la belle Languedocienne, Éditions Les Beaux Jours, , 160 p. (ISBN 9782351790694).
  • Félix Platter et Thomas Platter, récits de voyages entre 1499 et 1628, édités par Emmanuel Le Roy Ladurie, Le Siècle des Platter, 2 tomes, Éd. Fayard, 1995 et 2000.
  • Charles d'Aigrefeuille, Histoire de la ville de Montpellier, 1739.
  • Gérard Cholvy (dir.), Histoire de Montpellier, Éd. Privat, 1984.
  • Dominique Balaÿ et Virginie Delaban, Il était une fois Montpellier, Fécamp, Éd. des Falaises, , 56 p. (ISBN 2-84811-040-6).
  • Alain Chartrain, « Montpellier, archéologie d’une réussite médiévale », p. 130-132 dans Césari et al., Grandes découvertes de l’archéologie méditerranéenne (1959-2009), Paris, Actes Sud, 2009, 213 p.
  • Albert Fabre, Petite histoire de Montpellier : depuis son origine jusqu'à la fin de la Révolution, Monein d. Princi Negue, 2006, 236 pages (Arremoludas, no 153) (ISBN 2-84618-337-6).
  • Ghislaine Fabre et Thierry Lochard, Montpellier, la ville médiévale, Paris, Imprimerie nationale, 1992, 312 p. 180 ill.
  • Laurence Catinot-Crost, Autrefois Montpellier : le fleuve gascon à la Belle Époque, Biarritz, Atlantica, 2006, 245 pages (Autrefois) (ISBN 2-84394-949-1).
  • Jean Nougaret, Montpellier monumental, Paris, Monum, Éd. du Patrimoine, 2005, 2 vol., 500 pages (Cahiers du patrimoine) (ISBN 2-85822-809-4).
  • Brigitte Alzieu, Montpellier, années soixante, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, 2005, 159 pages (Témoignages et récits) (ISBN 2-84910-215-6).
  • Montpellier pas à pas au fil des ans, au fil des rues, Liouc, le Plein des sens, 2004, 72 pages (ISBN 87-90493-86-9).
  • Josef Smets, « Quatre voyageurs allemands à Montpellier, XVIIe – XIXe siècles », Bulletin historique de la ville de Montpellier, 1998, p. 51-65.
  • Raymond Huard, Jeanne Galzy, romancière ou la surprise de vivre, éditions Inclinaison, 2009.
  • Jeannine Redon, Histoire de Montpellier, 2002, 285 pages, ill.

Géographie[modifier]

  • Raymond Dugrand, Villes et campagnes en Bas-Languedoc, Presses universitaires de France, P.U.F., Paris, 1963.
  • Raymond Dugrand, La garrigue montpelliéraine. Essai d'explication d'un paysage, P.U.F., Paris, 1964.
  • Robert Ferras, Montpellier, croissance urbaine et nouvelle organisation de l'espace, BSLG, Montpellier, 1974.
  • Robert Ferras, Écusson et polygone. Enfants et retraités dans le centre de Montpellier, Bulletin de la Société languedocienne de géographie, Montpellier, 1978.
  • Robert Ferras et Jean-Paul Volle, Montpellier Méditerranée, éd. Économica, Paris, 2002.
  • Gérard-François Dumont, Chalard Laurent, Population & Avenir, (2007), Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ? Collection Travaux, no 5, La Documentation française/DIACT, Paris, 88 pages.
  • Jean du Boisberranger et Marie Susplugas, Montpellier, éditions Alcide, 2008.

Actualités[modifier]

  • presse locale et régionale : La Gazette économique et culturelle (magazine hebdomadaire), La Gazette de Montpellier (hebdomadaire), La Marseillaise - L'Hérault du jour (quotidien), Midi libre (quotidien), Direct Montpellier Plus (quotidien) ;
  • bulletin d'information institutionnel :
    • municipal : Montpellier Notre Ville, Tip Top (pour les jeunes de 13 à 25 ans), Vivement (pour les seniors),
    • de la métropole : Harmonie.

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

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  • Erreur de script : le module « Bases vie publique » n’existe pas.
  • Site officiel
  • Site officiel de l'office de tourisme
  • Montpellier sur OpenStreetMap.

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. Un local de bain, le caldarium des thermes romains.
  2. En 1966, le maire, François Delmas offre à Louisville la statue de Louis XVI (cf. les deux photos de la statue prise à Louisville, qui trôna à la fin de la Restauration, au centre de la place Louis XVI (cf. les liens en attestant : p. 84, IX) et via ce lien (sous la Restauration), l'actuelle place du Marché-aux-Fleurs, d'août 1828 à juillet 1830, avant d'être remisée par le changement de régime politique à la Citadelle, au musée des moulages de la faculté de Lettres et, enfin, aux archives départementales de l'Hérault (la main étant restée tout ce temps aux archives municipales, durant 136 ans). Sur l'histoire de la statue de Louis XVI à Montpellier, lire Roland Jolivet, Montpellier secrète et dévoilée, 2003, (ISBN 2-9513984-3-3), p. 40-45. La première pierre de cette statue avait été solennellement posée le 11 novembre 1819, par le maire, le marquis de Dax d'Axat, premier président de la Société des Beaux-Arts, à la suite d'une délibération spécifique du conseil municipal décidant de son érection. L'année 2010 a été consacrée à la célébration du 55e anniversaire de ce jumelage. Une plaque commémorative en l'honneur du 3e président américain Thomas Jefferson a été inaugurée sur la façade de la Maison des relations internationales.
  3. Le jumelage avec Heidelberg a été signé le 13 mai 1961. Les relations se sont élargies à la ville de Bautzen, parrainée par Heidelberg depuis 1990. Tous les ans, 500 jeunes se réunissent pour un forum transfrontalier et un concert commun des élèves des deux conservatoires. Les deux municipalités ont créé dans leurs villes une Maison de la ville jumelle, lieu d'animations culturelles. La qualité de ce jumelage a été couronnée par le prix De Gaulle-Adenauer en 1993.
  4. Maire de Montpellier depuis quatre ans, Georges Frêche a conclu ce jumelage avec cette mégalopole de la province du Sichuan. À l'époque, il s'agit du premier jumelage d'une ville européenne avec la Chine. Ce jumelage a permis de nombreuses collaborations entre les deux villes : Biennale d'art contemporain chinois, ouverture de la maison de Montpellier à Chengdu. Des accords entre les universités permettent des échanges approfondis et il existe une collaboration technique en matière d'urbanisme, d'architecture et sur le plan médical (cf. Montpellierplus, 18 décembre 2008, no 608, p. 6). Cinq classes proposent l'apprentissage du chinois à l'école. Le conseil municipal de Montpellier a voté une dotation de 100 000 euros à la suite du séisme qui avait frappé la région en 2008. Une école primaire qui portera le nom de Chengdu ouvrira en septembre 2013 (cf. Montpellierplus, 27 septembre 2011, no 1205, p. 3).
  5. Fès et Montpellier sont jumelles à plusieurs titres : plus de 1000 ans d'histoire, villes de culture, toutes deux ancrées dans la modernité, elles relèvent les mêmes défis urbains de développement et de réhabilitation de leurs quartiers historiques.
  6. Un an après la décision unilatérale du conseil municipal de Rio de Janeiro de faire de Montpellier sa ville sœur (cf. Rio de Janeiro fait de Montpellier sa jumelle in Midi libre du 4 mai 2011), Hélène Mandroux a officialisé le 30 mai 2012 le jumelage entre Montpellier et la ville de Rio de Janeiro lors de l'inauguration de l'hôtel Marriott. C'est le 22 juin 2012 à l'occasion de la conférence des Nations unies Rio+20 qu'elle a signé, avec Eduardo Paes, maire de Rio de Janeiro, le protocole accord réciproque de jumelage. Ces deux villes ont un fort penchant pour la culture, le sport et les loisirs. La plus célèbre ville brésilienne accueillera, en 2014, le Mondial de football et, en 2016, les Jeux olympiques.
  7. Nom du saint auquel une église doit son appellation.

Références[modifier]

  1. Entre 2011 et 2016, les grandes aires urbaines portent la croissance démographique française , insee.fr, consulté le .
  2. Sur la carte topographique no 2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, (IGN, 3e édition, 2004), l'altitude minimale à Montpellier correspondrait aux rives du Lez à la limite avec la commune de Lattes. La route départementale 21, passant à proximité, est cotée à 9 mètres d'altitude à un emplacement où le Lez est endigué.
  3. 3,0 et 3,1 Sur la carte topographique no 2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, (IGN, 3e édition, 2004), un point d'altitude « 109 » est marqué au nord-est de Montpellier, près du château d'eau des « Hauts de la Paillade ». Dans ce secteur, une lecture des courbes de niveau donnerait une altitude maximale entre 110 et 120 mètres.
  4. « Langue française - Prononciation de certains noms de villes : Êtes-vous [Montpeulier, [Montpélier] ou encore [Montpéyé] ? »], sur le site du CSA, (consulté le 2 septembre 2017).
  5. 5,0 et 5,1 Itinéraire au départ de Montpellier - ViaMichelin.
  6. Insee - Population légale municipale de Montpellier au recensement de 2016.
  7. Insee Flash Occitanie, Une croissance démographique toujours très soutenue en Occitanie, no 84, 27 décembre 2018, consulté le 7 janvier 2019.
  8. Intercommunalité 2018, population légale municipale 2016, publié le 27 décembre 2018 sur le site de l'Insee (consulté le 7 janvier 2019)
  9. « Entre 2011 et 2016, les grandes aires urbaines portent la croissance démographique française - Insee Focus - 138 », sur www.insee.fr (consulté le 7 janvier 2019)
  10. 10,0 et 10,1 Étudier à Montpellier - Portail Ville de Montpellier.
  11. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Rodez.
  12. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Paris.
  13. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Clermont-Ferrand.
  14. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Lyon.
  15. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Nîmes.
  16. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Albi.
  17. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Toulouse.
  18. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Marseille.
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  20. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Villeneuve-lès-Maguelone.
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  22. Liste des communes françaises par superficie.
  23. « Parc de la Grande Lironde », sur www.montpellier.fr (consulté le 5 août 2015).
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  27. 27,0 27,1 et 27,2 Le point sur la canicule de juin 2019, publié le par Frédéric Decker, sur le site lameteo.org (consulté le )
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  32. 32,0 32,1 32,2 et 32,3 [PDF] Ville de Montpellier, « Des éco-quartiers pour aujourd'hui », sur Ville de Montpellier, (consulté le 22 février 2018), p. 4.
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  41. « Délais et lettre de préavis à Montpellier (34) », sur www.domoskit.com (consulté le 8 octobre 2018).
  42. 42,0 42,1 42,2 et 42,3 Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1170, § 21843.
  43. Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, Actes des XVIIe et XVIIIe congrès, s.n., , p. 25.
  44. Hermann Gröhler, Über Ursprung und Bedeutung der französischen Ortsnamen, Calr Winter's Universitätsbuchhandlung, Heidelberg, 2. Teil (Romanische, germanische Namen. Der Niederschlag der Lehnverfassung. Der Einfluss des Christentums. Namen verschiedenen Ursprungs), 1933.
  45. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 468a.
  46. Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937, p. 196a, § 451.
  47. Charles Camproux, « Histoire d'un toponyme : Montpellier », dans Mélanges Charles Rostaing, 1974, p. 128.
  48. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., réédition Guénégaud, s.d. (vers 1979), Supplément de Charles Rostaing, p. XV.
  49. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-215-5), p. 56, §118.
  50. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 21.
  51. 51,0 et 51,1 Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 467b.
  52. Inrap, Rapport d'activité 2006 : Des chasseurs de la fin du Paléolithique à Montpellier, Paris, Inrap, coll. « Archéologie de terrain », , 152 p., 30 cm (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 97 (consulté le 22 février 2018).
  53. Mohammed Arkoun, Histoire de l'Islam et des musulmans en France du Moyen Âge à nos jours, 2006, page 47.
  54. [PDF] Histoire de Montpellier, page 2/2, publié le par Olivier Hirt, sur le site de la faculté d'odontologie de Montpellier (consulté le 8 août 2019)
  55. Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues… - France, Eusèbe Laurière, Denis-François Secousse, Vilevault (Louis Guillaume, M. de), Bréquigny…
  56. Lettres patentes de Louis XI, Paris, le 12 septembre 1467.
  57. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, (ISBN 2-7242-0785-8)., p. 326.
  58. Montpellier - Notice communale.
  59. 59,0 59,1 et 59,2 Midi 1907, l'histoire d'une révolte vigneronne.
  60. La crise viticole de 1907 sur le site histoireduroussillon.free.fr.
  61. 1907 à Vendargues.
  62. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, notice BnF no FRBNF39169074), p. 32.
  63. « La folle histoire du tramway », sur midilibre.fr (consulté le 5 mars 2019)
  64. Encyclopædia Universalis, « 23-24 novembre 1988 - France – Espagne. Sommet annuel franco-espagnol à Montpellier - Événement », sur Encyclopædia Universalis (consulté le 5 mars 2019)
  65. 65,0 et 65,1 Ville de Montpellier, « Maîtrise de l'énergie », sur Ville de Montpellier, Ville de Montpellier, (consulté le 23 juillet 2012).
  66. « Vincent et Bruno se sont dit « oui» lors du premier mariage homosexuel en France », sur liberation.fr, (consulté le 5 juin 2013).
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