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Elisabeth Hannay

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Elisabeth Hannay, née à Clarksdale (Mississippi, États-Unis) le et morte à Dinard en Ille-et-Vilaine le , est une artiste peintre et sculptrice britannique ayant exercé en France[1].

Biographie[modifier]

Née à Clarksdale dans le Mississippi le au milieu des champs de coton, Elisabeth Hannay est la fille de Claude-Patrick Hannay, négociant en coton pour la firme Connaught[1]. Partit en Amérique pour son négoce, il rencontra la famille Dorr, dont il épousa la fille[1]. Elisabeth avait un frère aîné de deux ans, et Edmund-Alexander, son cadet de quatre ans[1]. Elle y passa une bonne partie de son enfance, entre cette ville et Boston[1].

En 1919, la famille s'installe à Dinard à « Hauteclaire », rue Levasseur, qui deviendra plus tard une annexe du Victoria Hôtel[1]. Ils avaient emmené avec eux Kitty, la nounou noire[1]. En 1922, ils achètent la maison « Solidor » et avant le krach de 1929, ils font l'acquisition de la grande maison voisine « Beauregard »[1]. Cette maison louée a vu passer Pablo Picasso en 1922[1]. Elle fréquenta les cours des demoiselles Ferra, derrière l'actuelle mairie, ancienne demeure de Mistress Hughes Hallett[1]. Elisabeth Hannay aimait la peinture, mais également la danse[1]. Elle aimait profondément son pays, et était animé d'une foi profonde et rayonnante dans l'amour de son prochain. Elle est inhumée auprès des siens, dans la partie anglaise du cimetière de Dinan[1].

Formation artistique[modifier]

Elisabeth Hannay commence sa formation artistique à Florence en suivant des cours d'italien, d'histoire et de dessin[1]. En 1933, elle entre à Slade School of Fine Art à Londres[1]. Pendant trois années elle se forme à l'art du portrait, puis résidant ensuite à Dinard, elle suit les cours d(Anne-Marie Feuchères à Saint-Servan[1]. Elle réalise des sculptures d'enfants et de baigneuses, et le buste de Réginald Forbes qu'elle sculpte au domicile de son modèle au « Moulinet » à Dinard[1]. Elle suit les cours de l'Académie Julian à Paris[1]. À la retraite, elle fréquente des ateliers de dessin de nu à New York et expose dans des salons à l'étranger[1]. Elle réalise quelques commandes portraits pour l'Église anglicane et l'évêché de Rennes[1]. En 1958, elle réalise deux fresques à la chapelle des Sœurs de Notre-Dame à Saint-Servan, dont une sur le thème de Saint-Michel, patron de cette chapelle[1].

En 1953, l'architecte Gabriel Legrand lui construit un atelier au fond de son jardin[1].. Elle fait de fréquents voyages à l'étranger et garde sa mère auprès d'elle jusqu'à sa mort en 1965[1]. Elle se lie d'amitié avec Armel Beaufils (1882-1952) et Janik Gilbert-Rabeuf[1]..

Engagement dans l'Armée américaine[modifier]

Durant la Seconde Guerre mondiale, les parents d'Elisabeth Hannay quittent Saint-Malo en 1940 avec leurs enfants et s'embarquent pour l'Angleterre, puis pour les États-Unis, sa mère étant américaine[1]. Le frère aîné est engagé volontaire dans la RAF et sera abattu [2] dans le début de la guerre[1]. Son autre frère, Edmund, également engagé volontaire sera fait prisonnier et interné à Colditz au nord de l'Allemagne, d'où il s'évadera[1]. Repris, il sera torturé, puis échangé contre un officier allemand[1].

En Amérique, sans moyens, elle fait des portraits pour subsister avec son père malade et entre en qualité de civile dans la Work Projects Administration, dont elle deviendra une des directrices[1]. Parmi ses activités lui revient la charge de réaliser des affiches et du matériel militaire[1]. Lorsque les États-Unis entre dans le conflit, Elisabeth Hannay s'engage au Women's Army Corps, puis suit sa formation à Washington où elle devient sous-lieutenant et intègre l'Office of Strategic Services (OSS), chargée de reproduire et d'interpréter les photographies aériennes[1].

Ses patrons l’intègrent au Détachement 101 partit en mission sur le théâtre des opérations de Chine-Birmanie-Inde avec le corps d'armée du général Joseph Stilwell (1883-1946)[1]. Entre-autres choses, elle initie le maniement des armes aux soldats de Tchang Kaï-chek[1]. Elle ne revient de Chine qu'après la capitulation du Japon par avion jusqu'à Calcutta, puis par bateau au milieu des troupes américaines parmi 70 femmes et 3 000 hommes de troupe[1]. Elle jouit d'une cabine privée pendant un voyage de près d'un mois[1]. Restée dans la l'armée à la fin de la guerre, elle rendra grâce à son réseau de relations internationales des services émérites au Département d'État des États-Unis[1]. De retour à Dinard, étant militaire américaine, elle se trouve dans l'obligation d'effectuer une période de 15 jours d'entraînement chaque année[1]. Les premières s'effectuent à Orléans, puis après le départ des Américains de France en 1966, elle effectue ses périodes en Allemagne et autres lieux en Europe[1].Nommé major, elle deviendra porte-drapeau de l'armée américaine lors des différents commémorations[1].. Elle était encore dans son uniforme de vétéran lors de l'hommage rendu à Dinard au victimes du [1]. Elle faisait partie de l'état-major de l'armée d'active américaine et portait aide et assistance aux membres de la communauté en difficulté en Europe[1].

Après la guerre[modifier]

Elle siégea comme membre du conseil d'administration de l'Institut franco-américain de Rennes fondé en 1961[1]. Elle fut aux côtés de Ronald Frankel, Consul de Grande-Bretagne pour le rapprochement des communautés française et anglo-saxonne qui vit la création de l'Association Lord Russel (1895-1981), procureur auprès des tribunaux militaires et écrivain qui habita à Dinard entre 1967 et 1971[1]. Elle a connu et cotoyé un grand nombre de personnalité ayant écrit l'histoire dont : Virginia d'Albert-Lake (1910-1997), résistante-déportée, les Hody, Forbes, Dickinson[1].

Engagement religieux[modifier]

Lorsqu'elle eu la possibilité de vivre de façon plus habituelle à Dinard, dans le début des années 1950, elle consacra une part importante de son temps et de son argent au sauvetage de l'église Saint Bartholomew de Dinard qui souffrant de l'humidité fut ouvert tous les jours par ses soins, afin d'aérer les lieux[1]. Cette église n'était desservie que l'été par un prêtre de passage[3]. Elle était très proche de l'Église Anglicane, ainsi que de l'Église épiscopale des États-Unis et de l'Église d'Angleterre[1]. Elle fit l'historique de l'église St. Bartholomew's British-American Church dans un bulletin municipal de Dinard, en 1971, pour le centenaire de sa construction[1]. Cette église sera le point de ralliement de tous les fidèles de la colonie Anglo-Américaine de Dinard et par l'intermédiaire de Geoffrey Curtis, religieux anglican qui leur fit découvrir le livre du père Maurice Villain, L'Abbé Paul Couturier, qui révéla le chemin de la prière faite ensemble dès 1935[1].

Groupement pour le servie œcuménique des Bords de Rance[modifier]

Le groupe œcuménique est né en 1957 de l’amitié de longue date entre un prêtre catholique, Charles Le Pelletier, curé de Dinard, un religieux anglican, le révérend Geoffroy Curtis, de la communauté de la Résurrection de Mirfield et d’une laïque anglicane, Elisabeth Hannay, étant lay-companion de cette communauté[1]. Il a germé de leur commun et profond désir d’unité de leurs deux Églises et de leur souffrance devant la division des chrétiens[1]. Elle poursuit son travail de rapprochement des peuples et des religions entrepris à l'armée et emmène entre 1958 et 1974 ses amis sur les hauts lieux des échanges œcuméniques internationales que sont Taizé, Solesmes, le Mont-Saint-Michel, Paray-le-Monial, Lyon, également en Angleterre et en Terre sainte[1]. Elle participa et organisa régulièrement des réunions chez elle à Dinard et participa aux congrès et rassemblements œcuméniques dans le monde entier[1]. Elle verra les résultats de la Concorde de Leuenberg, en 1974, établissant une pleine communauté entre les Églises luthérienne réformée, unie, la Table Vaudoise, avec les Hussites d'Europe[1]. En 1961, elle est reçue pour la troisième fois par le pape Jean XXIII avec des officiers de réserve de l'OTAN et apparaît en uniforme d'été de l'armée américaine[1].

La première réunion avec des membres des confessions chrétiennes des bords de Rance eu lieu à l'église St Bartholomew, rue Faber, puis les les rassemblements œcuméniques des bords de Rance eurent lieu régulièrement chez Elisabeth Hannay[1]. Comme cette église n'a pas toujours eu un pasteur attitré, Elisabeth Hannay y fut pendant 25 années la vice-présidente du Conseil de Saint-Bartholomew[1]. Son action a permis à cette église de vivre toute l'année, raison pour laquelle elle fut honorée comme membre de la Britisch Empire[1].

Notes et références[modifier]

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,38 1,39 1,40 1,41 1,42 1,43 1,44 1,45 1,46 1,47 1,48 1,49 1,50 1,51 1,52 1,53 1,54 et 1,55 Faudi 2002.
  2. Une plaque en sa mémoire fut posé sur l'église St Batholomew de Dinard (Plaque en hommage au Flying Officer Patrick Hannay, pilote au 600Sqn (Auxiliary Air Force) mort au combat, le 24 mai 1940, à l'âge de 27 ans. Le 600 sqn (City of London) équipé de Blenheim est une unité de réserve transformée en chasse de nuit dès mai 1940.
  3. Révérend Alan Charters, Anglicans in Britanny ( Les Anglicans en Bretagne) éd. Serendipity, 2003 (ISBN 1843940442).

Annexes[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • Marie-France Faudi, Elisabeth Hannay… Dinard, forever !, L'Association des Amis du musée de Pays de Dinard, , 21 p. 
  • (en) Alan Charters, Anglicans in Britanny [« Les Anglicans en Bretagne »], Serendipity, (ISBN 1843940442).
  • Jean-Claude Petit, La Bataille de Pleurtuit, FeniXX, 156 p.

Sources primaires inédites[modifier]

  • Callander, Mary, Témoignage, texte manuscrit, 9 mai 2003, 4 p., localisation inconnue.
  • Service de prière et d’Action de grâce en mémoire d’Elizabeth Hannay, Dinard, St Bartholomew’s British-American Church, 11 mai 2003, s.p., localisation inconnue.
  • Clément-Heintz, Danièle et Jacques, Témoignage sur l’engagement œcuménique d’Elizabeth Hannay, tapuscrit, [2003], 4 p., localisation inconnue.
  • Témoignages recueillis[Par qui ?] sur Elizabeth Hannay en fin 2002 et début 2003, tapuscrit, [2003], 4 p., localisation inconnue.

Lien externe[modifier]

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  • « Elisabeth Hannay  », sur gsobr.over-blog.com

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