Ordre d'Alexandre pour le Mérite
L’ordre d’Alexandre pour le Mérite des arts et des sciences est une communauté libre revendiquant une proximité idéologique avec les idéaux d’Alexandre le Grand (356-323 av. J.C.), notamment en matière de rapprochement des peuples, de droits de l’homme, de serviabilité, de conservation de la tradition humaniste dans la culture, les arts, la science et l’enseignement ainsi qu’une attention réciproque portée aux religions.
Historique[modifier]
La conservation de la mémoire d’Alexandre le Grand par des cercles ou cercles d’amis remonte à des siècles. Par le choix du prénom Alexandre, la noblesse a de tout temps fait référence au modèle qu’est devenue cette grande figure de l’Histoire. Ainsi l’histoire de l’Europe fut ponctuée d’empereurs, de rois, de princes et même de religieux et de papes nommés Alexandre, auxquels virent s’ajouter des scientifiques, des chercheurs et des artistes. De ces cercles se développa l’ordre d’Alexandre, mouvement apolitique, plaçant l’esthétique au centre du débat. L’accès à cet ordre n’étant réservé qu’à des personnes choisies. Cette communauté fut ainsi suspectée d’être une société secrète.
Au XIXe siècle, la communauté connaîtra davantage de liberté. Dès 1845, elle deviendra « l’ordre pour le Mérite des sciences et des arts », lorsque le roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse signe la charte de fondation de l’ordre de Frédéric le Grand pour le mérite, récompensant les performances scientifiques et artistiques.
Le renouveau[modifier]
Le renouveau de cette société dont l’histoire fut jusqu’alors tenue secrète débute au XXe siècle. Elle perd ses fondements administratifs par l’abolition de la noblesse en Autriche et en Allemagne, en perdant le patronat de la noblesse. Durant le Troisième Reich, elle perd en influence en raison des rencontres secrètes en petits comités. Dès 1925, Victoria Louise princesse de Prusse devient « grand maître de l’Ordre ». La fille du dernier empereur allemand fut la première femme célèbre ayant occupé cette position. En 1951, le roi Paul Ier de Grèce prit la direction de l’ordre tout en occupant la position de grand maître jusqu’à son décès en 1964.
En 1990, l’écrivain français Roger Peyrefitte réforma l’ordre, en acceptant l’adhésion de plus de représentantes de la gent féminine, dont la première fut l’écrivain israélite Ruth Zucker ainsi que la théologienne Uta Ranke-Heinemann.
Les grands-maîtres de l’ordre[modifier]
Après avoir levé le secret sciemment préservé qui entourait l’organisation, les grands-maîtres figurant dans les archives de l’ordre pour le XXe siècle étaient : la princesse Victoria Louise de Prusse, le roi Paul Ier de Grèce. À sa demande, Erica Pappritz – première femme chef du protocole de la République fédérale d’Allemagne sous la présidence de Theodor Heuss – succéda à cette fonction. Suivirent en 1975 Roger Peyrefitte (écrivain français et auteur d'une biographie d’Alexandre) ainsi que Wilson Greatbatch (scientifique et inventeur du stimulateur cardiaque implantable). Le consul B. John Zavrel (États-Unis) est grand-maître depuis 1991.
Chevaliers et membres d’honneur[modifier]
À la tête de l’ordre se trouve le grand-maître (Grandmaster), le chancelier (Chancellor) et le conseil secret (Secret Council). L’ordre d’Alexandre (OAG, Order of Alexander the Great) confère le titre honorifique de chevalier (Knight) ainsi que celui de membre honoraire (Honorary Member). Le ruban de l’ordre est de couleur or-bleu foncé-rouge.
La nomination des membres de l’ordre s’effectue par la proposition de candidats éligibles par des membres du cercle des chevaliers, membres honoraires ou bienfaiteurs de l’OAG.
Les chevaliers ou membres honoraires répertoriés sont :
- Sir Peter Ustinov
- Wolfgang Stendar
- George Bush
- Salvador Dalí
- Hermann Oberth
- Ernst Jünger
- Victoria Louise princesse de Prusse
- Paul Ier et la reine Frédérique de Grèce
- Erica Pappritz
- John J. Popovic, 1999
- Ronald Reagan
- Nancy Reagan, 2008
- Heinz Rühmann
- Uta Ranke-Heinemann
- Jacques de Ricaumont
- Paul Morand
- Yukio Mishima, 1965
- Jean Cocteau
- Roger Peyrefitte
- Serge Lifar
- Gerhart Hauptmann
- Ruth Zucker (Jérusalem)
- Binyamin Shalumov (Russie)
- Kurt Arentz
- Thomas Blumann
- Sigurd K. Kuepper
- Horst Niesters
- Helga Tiemann
- Ernst Fuchs
Les rencontres et séminaires de l’OAG[modifier]
Des rencontres de la communauté furent organisées aux États-Unis, en France, en Grèce, en Italie et en Israël. Le bureau européen de l’ordre est sis au Musée d’art européen, Château de Nörvenich, à Nörvenich (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne).
Organisation[modifier]
Le 7 novembre 2008 fut inauguré le jardin d’Alexandre à Clarence dans l’état de New York, comportant le bronze « l’aigle d’Alexandre » de Kurt Arentz. Il s’agit d’un parc de sculptures public proposant des expositions temporaires d’œuvres d’art ayant un rapport avec l’histoire de la civilisation de l’Antiquité à nos jours. L’exploitation est assurée par le musée américain d’art européen.
Lien externe[modifier]
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