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Jacob Cohen (écrivain)

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Jacob Cohen
Description de l'image defaut.svg.
Naissance (79 ans)
Meknès, Drapeau du Maroc Maroc
Nationalité Drapeau du Maroc Marocaine
Drapeau de la France Française
Pays de résidence
Profession

Jacob Cohen, né le à Meknès, est un écrivain juif franco-marocain, militant antisioniste. Il fut enseignant à la faculté de droit de Casablanca.

Biographie[modifier]

Né au Nouveau Mellah de Meknès, Jacob Cohen a fréquenté l'école primaire Talmud Torah de Meknès, l'école de l'Alliance Israélite de Meknès, le lycée-yeshiva du Marshan à Tanger où il a passé deux ans puis la terminale au lycée Moulay Ismaïl de Meknès où il obtient son baccalauréat[réf. nécessaire].

Jacob Cohen obtient une licence en droit à la faculté de Casablanca puis entre à Science-Po à Paris[Quand ?] où il obtient son diplôme de Science-Po ainsi qu'un DES en droit public. Il émigre à Montréal, puis à Berlin[Quand ?]. En 1978, il retourne au Maroc et devient maître-assistant à la faculté de droit de Casablanca jusqu'en 1987. Il s'installe alors à Paris où il se consacre à l'écriture[réf. nécessaire].

Thèses antisionistes et conspirationnistes[modifier]

D'après Conspiracy Watch, Jacob Cohen « promeut un antisionisme obsessionnel et démonologique qui trouve son origine dans la littérature antisémite de l'entre-deux-guerres », « renouvelle l'accusation antijuive de "double allégeance" » et « navigue dans les eaux troubles de la nébuleuse "rouge-brune" ». D'après Jacob Cohen, les « accusations d’antisémitisme » qui le visent proviennent « des judéo-sionistes qui veulent empêcher ainsi toute critique d’Israël »[1]. En avril 2012, lors d'un entretien, il déclare être « un antisioniste radical depuis près de 10 ans, après une longue démarche visant à remettre en cause la politique de l’État d’Israël ». Il déclare également dans ce même entretien que tout au plus 5 % des juifs peuvent devenir antisionistes du fait de l’attachement naturel de la communauté juive à l'État d’Israël[réf. nécessaire].

Dans son ouvrage Le Printemps des Sayanim, publié en 2010, il prétend que le Mossad s’appuie sur un réseau de plusieurs dizaines de milliers de Juifs dispersés à travers le monde, prêts à « rendre service » à tout moment au renseignement israélien : il mentionne notamment Bernard-Henri Lévy. L'ouvrage est proposé à la vente sur le site de Kontre Kulture, maison d'édition d'Alain Soral[1].

Pour Conspiracy Watch, Le Printemps des Sayanim « réactualise une thèse vieille d'une vingtaine d'années, défendue en son temps par un Israélien d’origine canadienne, Victor Ostrovsky », ancien agent du Mossad, dans son livre intitulé By Way of Deception (1990), publié en français sous le titre Mossad. Un agent des services secrets israéliens parle. Cette thèse « renoue avec le fantasme conspirationniste d’une « cinquième colonne » juive au service d’Israël » et rappelle, « par analogie, les thèses xénophobes de la droite américaine sur l'infiltration des États-Unis par les Frères musulmans ». Jacob Cohen affirme par ailleurs « que le Mossad est impliqué dans les attentats du 11 septembre 2001. Il soupçonne également que des centaines de juifs qui travaillaient habituellement au World Trade Center ne s’y sont pas rendus ce jour-là »[1].

Conspiracy Watch observe que « Jacob Cohen est parvenu en un temps record à envahir les sites les plus emblématiques de la complosphère, d'Égalité & Réconciliation à AlterInfo.net en passant par Mecanopolis, Islam & Info, Le Cercle des Volontaires, Le Grand Soir.info, Investig'Action, La Taverne des Pirates ou encore Culture Libre. Cohen fait également partie des personnalités intervenant dans un film de Béatrice Pignède - une autre figure de la galaxie complotiste - consacré aux « pièges de la loi Gayssot » ». Jacob Cohen relaie sur son blog des vidéos du Parti antisioniste (PAS) de Yahia Gouasmi et cultive des relations avec l'Ambassade d'Iran à Paris[1].

Il est adhérent à l'Union juive française pour la paix (UJFP) jusqu'à être suspendu par le bureau national de cette association au printemps 2012 à la suite d'une interview accordée à la blogueuse suisse Silvia Cattori, collaboratrice régulière du Réseau Voltaire de Thierry Meyssan, dans laquelle il défend un ouvrage de Gilad Atzmon. Malgré sa suspension, la section lilloise de l'UJFP s'associe à une conférence de Jacob Cohen en décembre 2012, de même qu'Europalestine, dont la présidente Olivia Zemor soutient Jacob Cohen par ailleurs[1].

Le , dans un café au 109 boulevard Saint-Germain à Paris 6e, l'écrivain Jacob Cohen a été attaqué, alors qu'il présentait son dernier livre sur la cause palestinienne par des membres de la Ligue de défense juive (LDJ), qui ont revendiqué cette opération, l'ont filmée et l'ont diffusée sur internet[2], avec le titre « La LDJ rend visite au kapo Jacob Cohen »[3]. Ils reprochent à leur cible son militantisme antisioniste. L'information a été relayée par plusieurs sites web[4]. Jacob Cohen a été attaqué une deuxième fois par la LDJ en 2012[1]. Reconnu co-auteur de cette agression, le chef de la LDJ Joseph Ayache a écopé d'une condamnation d'un an de prison ferme, mais sa fuite en Israël lui a permis d'échapper à la justice française[5].

Œuvres[modifier]

Voir aussi[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 « Jacob Cohen, "caution morale" de l'antisionisme paranoïaque », sur Conspiracy Watch, (consulté le 14 juin 2015)
  2. Vidéo de l'agression diffusée sur le site de la LDJ
  3. Les ultra-sionistes attaquent Le nouvel Observateur, 8 juillet 2012
  4. Voir par exemple Augustin Scalbert, « 'Collabo !' : la Ligue de défense juive attaque un écrivain juif », sur le site Rue89, ou encore Lou Chapiteau et Elsa Vigoureux, « Les ultra-sionistes attaquent  », sur le site du Nouvel Observateur.
  5. Procès LDJ: des peines allant de 6 mois avec sursis à 12 mois ferme, Le Courrier de l'Atlas, 31 mai 2016.

Annexes[modifier]

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