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Direct Action Everywhere France

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DxE France
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Reconnaissance des implications morales de la sensibilité des animaux
Zone d’influence Drapeau de la France France
Fondation
Fondation Octobre 2018
Fondateurs William Burkhardt et Léa Dubost
Identité
Siège France
Président William Burkhardt
Vice-président Léa Dubost
Affiliation internationale Direct Action Everywhere
Méthode Enquêtes, dossiers, campagnes d'information
Financement Dons
Volontaires 4
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Slogan « Animal Liberation Now / Until Every Animal is Free »
Site web Site officiel


Direct Action Everywhere France (DxE France) est une association à but non lucratif française de loi de 1901, militant pour les droits des animaux, fondée en octobre 2018 sur le modèle américain Direct Action Everywhere. DxE France est spécialisée dans les enquêtes sur les élevages intensifs. Son objectif est de construire un mouvement capable de modifier les habitudes culturelles, tout en changeant les institutions politiques et sociales. Les militants de DxE réclament une « libération totale des animaux » et la création d’une loi établissant « le respect de toutes les espèces ».

Historique[modifier]

Fondée en octobre 2018 par William Burkhardt et Léa Dubost, DxE France a pour objectif de réaliser des enquêtes sur les conditions d’élevage des animaux en France et « de mettre en lumière un système de production intensif »[1]

DxE France se consacre principalement à la production de vidéos d'élevages et d'abattoirs à des fins de sensibilisation du grand public. À travers ce travail d'information et de sensibilisation, DxE France espère à terme changer les législations françaises et européennes en faveur du bien-être animal, et responsabiliser le grand public quant à sa façon de consommer.

Depuis octobre 2018, DxE France a publié 35 enquêtes[2] réalisées en élevages à travers la France. L'association a aussi collaboré avec de nombreux journalistes et personnalités telles que Stomy Bugsy, Hugo Clément[3], et le député Bastien Lachaud[4].

Enquêtes[modifier]

Label Rouge et Carrefour[modifier]

En janvier 2018, William Burkhardt et Léa Dubost réalisent une vidéo dans un élevage de volailles bénéficiant du Label Rouge et fournisseur de l'enseigne Carrefour. Les images sont finalement diffusées en octobre 2018, en raison d'un long travail de coordination avec L214. L'éleveur conteste les images de poulets morts et évoque une « manipulation »[5].

McDonald’s[modifier]

Au mois d’avril 2019, DxE France organise une enquête au sein d’un élevage intensif de volailles dont la viande est notamment destinée à McDonald’s. L’association est accompagnée d’Hugo Clément qui réalise une enquête, « La face cachée des nuggets ». Le journaliste et les activistes dénoncent les conditions de vie des « milliers de poulets mal en point, entassés dans un espace confiné, sans accès à l’extérieur »[6].

Fleury Michon[modifier]

En mai 2019, les militants, accompagnés du député de La France Insoumise Bastien Lachaud[4], filment l'intérieur d'un élevage fournisseur de Fleury Michon. Le parlementaire et les activistes antispécistes dénoncent la volonté de « produire moins cher, plus vite, dans n'importe quelles conditions au détriment des animaux, des hommes, de la nature et du climat »[1]. C'est la première fois en France qu'un homme politique s'engage dans une action militante illégale afin de montrer les réalités d'une industrie aussi opaque. L'affaire a été reprise par plusieurs journaux nationaux et régionaux[7]'[8]. À la suite de cette vidéo, le Ministre de l'Agriculture, furieux contre les antispécistes, prend la parole à l'Assemblée Nationale et déclare : « Soyez assurés que le gouvernement est très présent sur ce dossier et la sévérité sera de mise » [9]'[10]. De son côté, DxE France déclare dans le journal l'Express : « Notre but n'est pas de montrer du doigt un éleveur en particulier mais de mettre en lumière un système de production intensif »[11].

Une vidéo a également été tournée dans un autre élevage Fleury Michon, et cette fois-ci, l'éleveur a été filmé en caméra cachée afin de démontrer le caractère mensonger du slogan « Venez Vérifier » qu'utilise la marque[12]. Le slogan signifierait en fait : « Venez vérifier sur le site internet » selon les dires de l'éleveur ayant aussi participé à un spot publicitaire pour la marque [13],[12],[14]. Au sujet de cette enquête, l'association déclare à l'Actu : « Les industriels mentent aux consommateurs depuis des années et leurs mensonges deviennent de plus en plus gros. Ce sont eux qui exploitent les paysans et les poussent vers des systèmes de production de plus en plus nocifs pour l’environnement, les animaux et la santé des consommateurs » [15].

Les deux fondateurs de l'association ont gagné leur premier procès concernant cette dernière vidéo, le juge ayant décrété que le droit à la vie privée de l'éleveur était incontestable mais que l'association avait agit en accord avec son objet social et que sa liberté d'expression était tout aussi importante.

Un abattoir certifié « bio »[modifier]

En juin 2019, DxE France diffuse une vidéo présentée et commentée par Stomy Bugsy, tournée dans l'abattoir bio d'Andrézieux-Bouthéon. Cette vidéo montre des moutons, agneaux, chèvres, porcs et porcelets égorgés, tandis que certains d'entre eux tentent de s'échapper en voyant leurs congénères tués. Selon Stomy Bugsy, « les procédures qui y sont appliquées sont des pratiques standard et en grande partie conformes à la réglementation »[16].

L'association 30 Millions d'Amis exprime son soutien à DxE France en publiant un article sur cette enquête et en demandant son avis à un professeur de l'école vétérinaire de Maison Alfort, à propos des images tournées. Celui-ci a déclare : « Le matériel de contention n'est pas adapté […] ; l'électronarcose est insuffisante puisque les animaux reprennent conscience pendant la saignée quand ils sont suspendus ; il y a manifestement mauvais traitement des animaux et des actes de cruauté en particulier sur les porcs. »[17].

De son côté, le président de l'abattoir déclare à Paris Match : « Je suis très surpris car il y a une semaine, j’ai été contacté par la FNAB (Fédération d’Agriculture Biologique) et l’IFIP (Institut du Porc Recherche et Expertise pour la filière porcine), ils me félicitaient pour nos procédés exemplaires. Nous n’avons jamais connu de problèmes : toutes les précautions sont renforcées avec notamment la mise en place du double étourdissement. De nombreux investissements ont été réalisés dans les pièges porcs et agneaux qui doivent fonctionner parfaitement, tout comme les pinces à électronarcose dont le montant s’élève à 20 000 euros l’une. »[18].

L'abattoir d'Andrézieux-Bouthéon est toujours en activité.

Herta[modifier]

En juin 2019, Direct Action Everywhere France publie une vidéo tournée dans une exploitation porcine affiliée à Herta, avec le soutien de Franck Pierrot, ex-commandant d'un groupe opérationnel du GIGN. Les défenseurs des droits des animaux dénoncent les conditions d’élevage et tout particulièrement la castration à vif des porcelets, dont plusieurs souffrent de complications liées à cette opération, alors qu’ils sont engraissés au milieu de leurs déjections[19].

Commerce de la viande de chien en Chine[modifier]

En juillet 2019, William Burkhardt et Léa Dubost enquêtent sur les conditions d’élevage et de vente de chiens destinés à la consommation en Chine. Ils participent à l’initiative de faire adopter en France neuf chiens sauvés du festival de Yulin où ils devaient être abattus et mangés.[20],[21],[22].


Cochonou[modifier]

Entre juin et août 2019, DxE France publie deux enquêtes menées dans deux élevages Cochonou [23],[24]. Les lanceurs d'alerte y dénoncent les conditions de vie des animaux (blessés, handicapés, et parfois morts) [2],[23],[25]. William Burkhardt déclare à Ouest France au sujet de l'élevage Cochonou de Vendée : « Contrairement à L214, on cible des marques connues pour dénoncer leur fausse transparence »[26].

L'éleveur, quant à lui, dément et justifie les images par l'utilisation d'effets spéciaux : « Des images sont sorties de leur contexte et d’autres n’ont pas été tournées chez moi. C’est un trucage qui ne cherche qu’à choquer les gens. J’élève mes cochons en partie sur paille, conformément au cahier des charges Label rouge, souligne-t-il. Notre charte de qualité inclut le respect et le bien-être des animaux. Si l’un est blessé, on le déplace à l’infirmerie. On utilise des antidouleur quand on fait des soins, etc. Et les éleveurs de nos quatre coopératives associées continuent à avancer sur la question. »[26].

KFC[modifier]

En mars 2019, William Burkhardt et Léa Dubost enquêtnt sur un élevage de poulets fournisseur de KFC. La vidéo qui dépasse le million de vues montre des poulets affaiblis, pouvant à peine se lever, et infestés d'insectes vecteurs de maladie[27]. KFC n'a jamais démenti l'origine de cette vidéo.

Le Gaulois[modifier]

Des lanceurs d'alerte DxE France ont tourné une vidéo en mars 2019 dans un élevage de dindes Le Gaulois[28] située à Allex dans la Drôme. Les dindes que l'on peut voir dans la vidéo sont tellement grosses qu'elles ne peuvent plus se tenir debout sur leurs pattes, certaines souffrent de malformations et d'autres sont retrouvées mortes[28]. William Burkhardt, président de DxE France, déclare à ce sujet : « On a habitué les consommateurs à acheter de la viande pas chère. Et c'est incompatible avec le bien-être des animaux. Pour produire de la viande pas chère, on est obligé d'entasser les animaux les uns sur les autres. »[29].

Carte des élevages[modifier]

En janvier 2019, DxE France publie sur son site internet une carte de tous les élevages français[30],[31]. Cette carte recense les élevages de volaille, porcins, bovins, cunicoles, caprins, mais aussi canins, de gibier et d'autres animaux. Toutes ces adresses proviennent de sites gouvernementaux ainsi que du site internet societe.com, et elles sont regroupées dans un dossier que tout le monde peut télécharger et consulter avec Google Earth. Cette carte a pour but de faire prendre conscience aux français du nombre très important d'élevages, et notamment, d'élevages industriels.

Quelques mois après la diffusion de cette carte, la FNSEA porte plainte contre l'association et contraint l'hébergeur web à fermer son site. DxE France remet son site et sa carte en ligne chez un autre hébergeur, mais cette fois-ci en n'identifiant que les élevages classés ICPE[30].

Stagiaires en élevage[modifier]

En juin 2019, DxE France publie sur sa page Facebook une offre de stage dans un élevage. Il est proposé aux candidats de se faire embaucher dans des élevages prés de chez eux, afin d'y filmer en caméra cachée les pratiques de l'élevage intensif, et plus particulièrement les pratiques de mise à mort des porcelets les plus faibles. DxE explique à L'Actu le but de cette opération : « Ce qu’on dénonce surtout, ce sont les pratiques des industriels qui trompent les consommateurs en donnant une image bucolique, familiale des élevages de porcs alors qu’ils sont tous pareils où qu’on soit dans le monde. Les consommateurs ne se tourneront pas vers de la viande de qualité où les animaux sont respectés tant qu’on leur montrera ces images fausses. C’est ce que nous voulons changer. On ne montrera pas les éleveurs ni les salariés mais seulement ce qui se passe dans les élevages. C’est un peu comme les journalistes qui se font embaucher chez Amazon pour dénoncer les conditions de travail difficiles des salariés. Par contre, on citera les marques qui font de belles promesses aux consommateurs alors que la plupart ignorent que les porcs sont élevés de cette façon quand ils mangent leur viande. Il y a tromperie. »[32].

Cette opération provoque l'indignation des éleveurs et de la FNSEA, qui déplorent d'avoir à se méfier des salariés et regrettent le peu de moyens dont ils disposent pour savoir si les nouveaux salariés ont été recrutés par DxE, ou pas[33].

Suites judiciaires[modifier]

Le , un militant de l'association DxE France qui s’était introduit le , en compagnie de autres activistes, dans l’élevage Linporc situé à Juvrecourt pour filmer clandestinement les animaux, a été reconnu coupable de violation de domicile par le tribunal de Nancy et condamné à payer 100 jours-amendes à 3 €. Cette vidéo[34], qui dénonce les conditions de l’élevage intensif, a fait 1,6 million de vues sur internet. Les trois autres prévenus, seront jugés au mois de septembre 2019 pour les mêmes faits[35],[36].

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 « Un député LFI s'introduit dans un élevage porcin intensif », sur Le Figaro, (consulté le 12 août 2019)
  2. 2,0 et 2,1 « Bien-être animal. Une vidéo met en cause un élevage du Finistère, l’exploitant conteste », sur Ouest-France,
  3. Ivan Logvenoff, « Les conditions d’élevage des poulets sont-elles si effroyables ? », sur La France Agricole,
  4. 4,0 et 4,1 « Antispécisme : la petite bête qui monte », sur Libération,
  5. « VIDEO - Des images montrent des poulets malades ou morts dans un élevage en Ariège », sur France 3,
  6. « La face cachée des nuggets », sur Kombini, (consulté le 9 août 2019)
  7. « Vidéo - Un député LFI s'introduit dans un élevage porcin avec des militants : les agriculteurs en colère », sur La Dépêche du Midi,
  8. « POLITIQUE. Un député LFI s’introduit dans un élevage porcin », sur Le Progrès,
  9. « Le ministre de l’Agriculture furieux contre les antispécistes », sur Le Courrier picard,
  10. « Brest - Antispécisme. Didier Guillaume réclame de la « sévérité » pour les intrusions dans les élevages », sur Le Télégramme,
  11. « Un député LFI s'introduit dans un élevage porcin : indignation du monde agricole », sur L'Express,
  12. 12,0 et 12,1 « Mayenne : des militants animalistes prennent au mot le slogan de Fleury Michon », sur France 3,
  13. Antonin le Bris, « Mayenne. Une nouvelle vidéo tournée dans un élevage porcin dénonce la «publicité mensongère» de Fleury Michon », sur Ouest-France,
  14. « En Mayenne. La FDSEA dénonce l’intrusion de militants dans un élevage de Saint-Ouën-des-Vallons », sur Ouest-France,
  15. « L'association DXE s'introduit dans un élevage porcin de Saint-Ouën-des-Vallons », sur L'Actu (consulté le 14 août 2019)
  16. « VIDÉO - Le rappeur Stomy Bugsy dénonce la violence dans un abattoir d'Andrézieux-Bouthéon », sur France Bleu,
  17. « Cruauté et mauvais traitements dans un abattoir… bio ! », sur 30 Millions d'Amis,
  18. « Abattoirs : une nouvelle vidéo insoutenable », sur Paris Match, (consulté le 14 août 2019)
  19. « DxE France s’infiltre dans un élevage porcin Herta d’Ille-et-Vilaine », sur L'Actu,
  20. « Des chiens sauvés du festival de la viande de chien en Chine proposés à l'adoption en France », sur 20 minutes,
  21. « Des chiens destinés au festival de la viande en Chine, sauvés de la mort dans un refuge de Normandie », sur L'Actu, (consulté le 9 août 2019)
  22. « Yulin : la viande de chien, son festival, ses opposants », sur Libération,
  23. 23,0 et 23,1 « Cochonou mis en cause par une vidéo-choc sur les conditions d'élevage », sur Capital,
  24. « Porc. Une nouvelle vidéo sur internet vise un élevage de Guimiliau », sur Le Télégramme,
  25. « Guimiliau - Porc. Une nouvelle vidéo sur internet vise un élevage de Guimiliau », sur Le Télégramme,
  26. 26,0 et 26,1 Roselyne Séné, « Vendée. Vidéo dans un élevage de porcs : l’exploitant dénonce des images truquées et porte plainte », sur Ouest-France,
  27. « Morbihan. Une vidéo clandestine tournée dans un poulailler », sur Ouest France,
  28. 28,0 et 28,1 « Nouvelle vidéo choc tournée secrètement dans un élevage de dindes », sur Le Dauphiné,
  29. « Vidéo - Après les lapins et les cailles, les défenseurs des animaux s'attaquent aux conditions d'élevage des dindes », sur France Bleu,
  30. 30,0 et 30,1 « Intrusions : Condamnée à retirer sa carte des élevages, DxE la republie ailleurs », sur La France Agricole,
  31. « Une association anti-viande met en ligne les noms et les adresses des éleveurs, un agriculteur mayennais furieux », sur France Bleu,
  32. « Des stagiaires espions pour filmer dans les élevages ? La petite annonce de DXE fait polémique », sur L'Actu (consulté le 14 août 2019)
  33. « Antispécistes : Comment faire face au stagiaire espion ? », sur La France Agricole,
  34. « Une association diffuse des images choc pour dénoncer la filière porcine », sur Le Figaro,
  35. « Une amende pour le militant qui avait filmé l’élevage de porcs », sur l'Est Républicain,
  36. « Un activiste entré dans une porcherie pour y tourner des vidéos a été condamné à Nancy », sur France Bleu,

Articles connexes[modifier]

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