Institut citoyen du cinéma
Forme juridique | association loi de 1901 |
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But | Promotion du cinéma émergent, des jeunes talents et du cinéma expérimental |
Fondation | |
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Fondateur | Magà Ettori |
Siège | Paris, France |
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Président | Ariakina Ettori |
Membres | Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). |
Site web | Site officiel |
L'Institut citoyen du cinéma est une association créée en 1990 par le cinéaste Magà Ettori dont le but de favoriser le développement du cinéma émergent, d’œuvrer à la promotion des jeunes talents et du cinéma expérimental.
Historique[modifier]
En 1990, le cinéaste Magà Ettori fonde Corsica Cinéma dans la lignée du manifeste Résister, signé en novembre 1991 par 180 cinéastes. Corsica Cinéma devient en 2007 l'Institut régional du cinéma et de l'audiovisuel (IRCA)[1], qui devient l'Institut citoyen du cinéma en 2012. Il comprend initialement un lieu de projection, de rencontres et de débats, une galerie d'art contemporain et une revue culturelle (Intelligenza). Magà remporte avec ce projet le « Défi Jeunes » du ministère de la Jeunesse et des Sports[2]. Toujours en 1990, il fonde avec le diplomate Petru Rossi le Collectif des artistes citoyens du monde et ils remettent le premier « prix des artistes citoyen du monde » au cinéaste René Vautier.
Depuis 1990, l'Institut anime des formations, des conférences, des débats, des masterclass, des ateliers et des rencontres qui touchent au un mode de vie juste, éthique, bienveillant, moral et respectueux du vivant sous toutes ses formes, dont trois colloques au Sénat sous l'égide du ministère de la Culture. L'ONG est régulièrement invitée dans des manifestations et festivals (50 Giorni di Cinema Internazionale a Firenze, Festival de Cannes, Marseille capitale européenne de la culture, COP21...). Depuis 1990, le Collectif des artistes citoyens du monde décerne le Prix des artistes citoyens du monde[3].
L'Institut organise deux colloques au Sénat, tous deux sous la direction de Jean-Marie Colombani et de Magà Ettori. En 2009 Robin Renucci rend hommage à Danielle Casanova et Yves Duteil interprète Maquisardes[4]. L'ONG organise en avril 2010 une rencontre à la Maison de l'Unesco intitulée Diversité culturelle et 7e art, sous l'égide du (Conseil international du cinéma, de la télévision et de la communication audiovisuelle avec le soutien de la Cinémathèque française et du Conseil audiovisuel mondial pour les études et les réalisations sur l'art (CAMERA). Magà Ettori anime un débat[pertinence contestée] où sont évoqués la place des minorités dans le cinéma français. Trois membres du comité de parrainage de l'ONG co-animent ces rencontres : Jean-Michel Arnold (président du Conseil international du cinéma, de la télévision et de la communication audiovisuelle, secrétaire général de la Cinémathèque française), Robert Kechichian (réalisateur, comédien) et Mouloud Mimoun. En juillet 2011, l'Institut élabore le programme Ciné Corsica pour le développement du cinéma émergent en Méditerranée. Quarante-trois sociétés et trois cent douze structures associatives sont signataires du programme. Magà Ettori est élu, la même année conseiller cinéma auprès du Conseil économique, social et culturel[5][réf. insuffisante].
En octobre 2011, l'Institut est l'invité d'honneur de 50 Giorni di Cinema Internazionale a Firenze pour évoquer le cinéma citoyen et émergent en Méditerranée [6]. L'Institut présente à cette occasion six films dont I Tercani (réal. Magà Ettori), le premier long-métrage entièrement tourné en langue corse qui clôture ces rencontres autour du cinéma émergent[7]. Le cinéaste est accompagné de ses deux filles Ariakina et Ondalina Ettori, qui présente deux courts métrages dans la sélection (le Permis, le voyage d’Emilie). Dans le cadre de « Marseille, capitale européenne 2013 », l'Institut citoyen du cinéma est invité au Forum Anna Lindh[8].
En 2012, le fondateur, Magà Ettori, devient végan, créant de son côté le collectif « Vegan Corsica » puis « Vegan Marathon », qui œuvre pour la cause animale[pertinence contestée]. Il cède la présidence de l'institut qui, la même année, prend sa dénomination actuelle « Institut citoyen du cinéma ». Georges Benedetti devient président jusqu'au 19 novembre 2018, date de son décès. En mars 2019, Ariakina Ettori prend à son tour la présidence.
Cinéma engagé[modifier]
En 2013, l'Institut citoyen du cinéma lie de nombreux partenariats avec le monde animaliste, et lance une enquête de grande envergure sur les 5 continents. Les images collectées pendant ces investigations seront utilisées dans le cadre du premier film végan au cinéma : Faeryland[9]. De nombreuses personnalités et artistes liés à la cause animale (Matthieu Ricard, Mylène Demongeot, Souad Amidou, Emmanuel Pi Djob, etc.), et plusieurs centaines de militants ont participé au tournage de Faeryland dont les rôles principaux sont tenus par Yves Duteil et Ariakina Ettori. Le tournage s'est déroulé de l’Irlande à la Chine en passant par l’Allemagne, la Finlande, les États-Unis, l’Afrique, l’Amérique du Sud, la France, la Hongrie, la Corse, l’océan Pacifique, la Méditerranée, la mer du nord[10],[11],[12],[13]. En 2014, Ariakina Ettori réalise dans le cadre du Ciné Rinovu le court métrage : « Ponte Novu ». Elle danse avec Aziz Aboudrar et Fred Bagoe-Fauget. En 2017, elle réalise Times, un film basé sur les vanités, puis « 2001 » un film sur l’importance de la prévention écologique. En 2015, l'Institut citoyen du cinéma organise une manifestation de sensibilisation à l’ensemble des fondamentaux de la cause animale (expérimentation, abattage, corrida, fourrure, pêche, gavage, maltraitance), place du Trocadéro à Paris, en partenariat avec les grandes associations de la cause animale[14]. En janvier 2016 l'Institut citoyen du cinéma organise les assises du monde animaliste et de la biodiversité à l'Espace Jean-Dame à Paris, et à Nîmes dans le cadre du procès de Rodilhan au QG des abolitionnistes installé près du tribunal, face aux arènes, en présence d'officiels, de personnalités issues du monde de la politique, de la culture, des médias, de la société civile, des responsable d'ONG ainsi que des militants d'associations de la protection animale, de la biodiversité et de l'environnement.
Education à l’image et engagement pour les jeunes talents et le cinéma expérimental[modifier]
Dès sa création en 1990, L'Institut citoyen du cinéma a œuvré pour l’éducation à l’image, le développement des jeunes talents et le cinéma expérimental que ce soit par des aides à la production, à la réalisation ou à la diffusion d’œuvres de jeunes artistes et techniciens en herbe. En décembre 2011, l'Institut organise en Corse et à Paris les Rencontres du cinéma néo-contemporain[15] qui incluent le Jour le plus court, organisé par le Centre national de la cinématographie sous l'égide du ministère de la Culture. L'Institut citoyen du cinéma est le seul organisme à participer à cette manifestation la première année. L'année suivante, dans le cadre du développement de son réseau en région, le Centre national de la cinématographie confie à l'Institut la coordination régionale[16]. Ainsi, pour la seconde édition, quarante-quatre projections ont eu lieu sur l'ensemble du territoire insulaire[17]. Ariakina Ettori fonde en 2011 avec sa sœur Ondalina et des amis : Ciné Rinovu, la pépinière de L’Institut Citoyen du Cinéma qui a pour objectif de favoriser l’émergence des jeunes talents. Ciné Rinovu soutient les projets cinématographiques des jeunes créateurs que ce soit pour la recherche de financements, l’aide à l’écriture (ateliers, rencontres, …), l’organisation des tournages de la post-production et la diffusion (mise en relation avec des festivals, diffuseurs, distributeurs). En 2012, Cine Rinovu organise au Lycée Jules Antonini un atelier d'éducation à l'image et une Master class en langue corse. Ariakina et Ondalina Ettori en partenariat avec la Falep, font travailler les enfants du quartier populaire de l'Empereur (à Ajaccio) autour de leurs propres créations.
Notes et références[modifier]
- ↑ L'IRCA PIONNIER DU CINEMA CORSE sur corsicadiaspora.over-blog.com, 6 février 2009, (consulté le 14 décembre 2018)
- ↑ Lien brisé Bio Magà Ettori
- ↑ Prix des Artistes Citoyens du Monde
- ↑ Hommage au Sénat - France 3 Corse
- ↑ Ettori Magà cinéaste made in Corsica
- ↑ Lien briséSite officiel du cinéma Odeon de Toscana
- ↑ Lien brisé Insulae cinema che emerge : Corsica e Sardegna
- ↑ La Corse invité à "Marseille capitale européenne" 14 avril 2013
- ↑ Le premier film vegan
- ↑ Faeryland, film culte et œuvre générationnelle
- ↑ Le cinéaste Magà Ettori tourne une partie de son 50e film en Corse
- ↑ Magà Ettori the man who dreamed of Faeryland
- ↑ Faeryland, le film de Magà Ettori, porte-étendard de la génération Végane
- ↑ Le Parisien : Un rassemblement antifourrures
- ↑ lever de rideau
- ↑ « Site officiel du Jour le plus Court »
- ↑ « La fête du court-métrage a débuté vendredi à Bastia », sur Corse Matin
Liens externes[modifier]
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