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Coordination nationale des collectifs contre l'enfouissement des déchets radioactifs

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La Coordination nationale des collectifs contre l'enfouissement des déchets radioactifs (CN-CEDRA ou CEDRA) est une organisation regroupant les associations de riverains des 15 sites pressentis début 2000 pour accueillir un laboratoire d'étude du stockage des déchets radioactifs en Meuse, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Vosges[1], Maine-et-Loire, Vienne, Charente, Gard et Ille-et-Vilaine.

La décision de créer le laboratoire de recherche de l'Andra à Bure l'a amenée à se recentrer sur la contestation du projet Cigéo. Seules les associations lorraines et haut-marnaises ont poursuivi leurs activités.

Associations adhérentes[modifier]

La coordination s'est transformée en association Loi 1901 le 28 juillet 1997 [2].

La CN-CEDRA coordonne une vingtaine d'associations réparties sur tout le territoire français, dont les groupes suivants :

  • Bure Zone Libre (BZL) à Bure (Meuse)
  • Collectif meusien contre l'enfouissement des déchets radioactifs (CDR) à Bar-le-Duc
  • Collectif haut-marnais contre l’enfouissement des déchets radioactifs (CEDRA52) à Saint-Dizier
  • Collectif d’action contre l’enfouissement des déchets radioactifs (CACENDR) à Nancy
  • Coordination Anti-Déchets pour la Sauvegarde de l'Anjou (CADSA) [1]
  • Collectif d'opposition à l'enfouissement des déchets radioactifs (COEDRA) dans le Pays de Fougères
  • Association citoyenne contre l'enfouissement de déchets nucléaires en Vendée ou ailleurs
  • Collectif Citoyen normand "Le nucléaire et ses déchets... non, merci"
  • Collectif Anti Déchets Radio-Actifs (CADRA) à Dinan
  • Association contre l'enfouissement des déchets nucléaires à Brennilis
  • Élus opposés à l'enfouissement des déchets radioactifs (EODRA)[3]

Les adhésions se sont faites au fur et à mesure de l'histoire mouvementée de l'opposition au choix de centre de dépôts de déchets nucléaires [4].

Opposition au Laboratoire de Bure[modifier]

En 2001, la CN-Cedra organise pendant deux semaines un camp contre l'implantation du Laboratoire de Bure.

En 2006, elle conteste la loi qui privilégie sans ambiguïté l'enfouissement des déchets radioactifs[5].

Pendant les étés 2005 et 2006, un festival de musique est organisé par la Coordination à Bure. Ce festival regroupe 3 jours de musique, d'échanges et de contestation en pleine nature, à proximité du Laboratoire de Bure, avec 25 groupes musicaux, 2 scènes, un cirque, des conférences, des stands, camping gratuit, restauration biologique, buvettes. Ce festival attire 5 000 personnes et devient alors trop difficile à gérer pour la petite structure organisatrice. Après une année de transition, la fête devient plus confidentielle et se déroule désormais, sous le nom de « Petit festival contre la grosse poubelle »[6], à Bonnet. Elle connaît une dernière édition à Nancy en 2014, mais la lutte contre le projet Cigéo n'y tient plus qu'une place symbolique.

Depuis, les opposants au projet Cigéo se réunissent régulièrement dans la Maison de résistance à Bure et dans l’ancienne gare de Luméville-Chassey à Gondrecourt-le-Château. Certains sont aussi très actifs sur les réseaux sociaux.

En 2015, le Cedra dénonce une « France nucléaire qui croule sous les déchets de cette industrie dite “propre” » [7]

Du 9 au , le festival « les Burelesques » est organisé à Hévilliers pour réaffirmer l'opposition au projet Cigéo. Il réunit entre 2000[8] et 3000 personnes[9] venues de toute la France et de l'étranger. Les éditions 2020 et 2021 ont en revanche été annulées à cause de la pandémie du Covid[10] tandis que la gare de Luméville-Chassey a accueilli du 16 au 21 août 2021 le camp anti-nucléaire des « Rayonnantes »[11].

Le 20 décembre 2021, le CEDRA s'oppose à l'avis de déclaration d'utilité publique [12]

Personnalités en lien avec l'association[modifier]

Bérangère Abba, ancienne secrétaire d'État à la biodiversité et vice-présidente de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement, a été militante au CEDRA. [13],[14]

Citations dans les travaux scientifiques[modifier]

La CN-CEDRA est mentionnée par un chercheur de l'Université du Sussex lors d'un séminaire conjoint de l’ANCLI et de l’IRSN « Vos déchets radioactifs : quelles solutions » en 2013[15].

Le CEDRA 52 est mentionné dans la thèse de doctorat de Carole Laverlochère[16] et dans le mémoire de Juliette Geoffroy « Réflexions juridiques autour des principes d’information et de participation dans le domaine du nucléaire » en 2016[17].

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 Droits de l'Homme, Droits de la Terre, Chroniques des gens du schiste, Solveig Letort, sociologue, et collectif, Siloë éditeur à Laval, mai 1990, (ISBN 2-905259-77-9).
  2. Journal Officiel du 23 août 1997.
  3. À l'origine, l'association réunissait des élus meusiens et haut-marnais. L'amenuisement de ses effectifs (une trentaine de personnes en 2017 selon la presse régionale) et le fait qu'elle compte désormais dans ses membres plus d'anciens élus que d'élus en exercice l'a conduite à ouvrir ses rangs à des élus d'autres départements, ce qui s'est traduit par l'adhésion de Michèle Rivasi.
  4. « Bure et Cigéo : trente ans de lutte contre les déchets radioactifs », sur Reporterre.net, (consulté le 7 juin 2022)
  5. Enfouissement des déchets nucléaires un projet de loi qui méprise l'avis des populations - Actu-environnement.com, - 14 avril 2006
  6. http://www.lutopik.com/content/maison-de-bure-contre-poubelle-nucleaire
  7. « La production de déchets nucléaires devrait tripler d’ici à 2080 », sur lemonde.fr (consulté le 2 juin 2022)
  8. Selon la presse régionale.
  9. Selon le site du festival.
  10. Est Républicain, 4 août 2021.
  11. Est Républicain, 21 août 2021.
  12. « Déchets nucléaires : avis favorable sur la déclaration d’utilité publique du projet Cigéo d'enfouissement à Bure », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le 2 juin 2022)
  13. « Méfiantes ou conciliantes, les associations écologistes réagissent à la nomination de Bérangère Abba », sur franceinfotv.fr (consulté le 2 juin 2022)
  14. « La députée Bérangère Abba : un jour contre l’enfouissement des déchets nucléaires, à son pilotage le lendemain », sur reporterre.net (consulté le 2 juin 2022)
  15. « La gestion des déchets radioactifs en France : rétrospective », (consulté le 2 juin 2022)
  16. Carole Laverlochère, Étude des processus de formation des choix collectifs en univers incertain et controversé : le cas du choix d’une modalité de gestion à long terme des déchets hautement radioactifs en France, Université de Nîmes (lire en ligne)
  17. Juliette Geoffroy, « Réflexions juridiques autour des principes d’information et de participation dans le domaine du nucléaire, Tenants et aboutissants des questionnements suscités par le projet Cigéo », 2015-2016 (consulté le 2 juin 2022)

Voir aussi[modifier]

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

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