Coordination autonome des révoltés en lutte ouverte contre la société
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Idéologie | Anarchisme |
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Objectifs | Lutte contre le nucléaire |
Statut | inactif |
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Fondation | |
Date de formation | 19 novembre 1977 |
Pays d'origine | France |
Fondé par | Plusieurs groupes d'extrême gauche |
Actions | |
Mode opératoire | Incendies, bombes, destructions |
Nombres d'attaques imputées | 23 |
Victimes (morts, blessés) | Aucune |
Zone d'opération | France |
Période d'activité | 19 novembre 1977 |
Organisation | |
Groupe relié | Napap, Gauche prolétarienne, Camarades |
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La Coordination autonome des révoltés en lutte ouverte contre la société est une coordination occasionnelle de plusieurs groupes autonomes[1] qui, dans la nuit du « la nuit bleue antinucléaire », s'en sont pris à différentes infrastructures en lien avec l'énergie nucléaire.
Histoire[modifier]
Les Noyaux armés pour l'autonomie populaire, la Gauche prolétarienne et Camarades s'associent à des militants du mouvement autonome pour former cette coordination d'un soir qui ne regroupe cependant pas toutes les organisations actives d'extrême gauche de l'époque[2].
Carlos envoie un communiqué [3] à Libération publié le 22 novembre dans lequel il déclare, entre autres, que combattre le nucléaire signifie « remettre en cause radicalement le capitalisme ». Les syndicats CFDT d'EDF-GDF et des chercheurs du centre atomique de Toulouse condamnent ces attaques[4]. En revanche, le CANT (Comité antinucléaire de Toulouse) trouve normal « qu’une partie du mouvement choisisse une forme plus spectaculaire de légitime défense »[5].
Actions[modifier]
Liste non exhaustive des 23 actions[1] :
- à Paris : siège d’EDF et société allemande de produits chimiques ;
- à Alfortville : une entreprise travaillant pour la défense nationale ;
- à Saint-Denis : un garage EDF ;
- à Lyon : une usine de peinture, sous-traitante de l’industrie nucléaire et des garages EDF ;
- dans l’Ain près de Saint-Jean-de-Niost, un pylône EDF[6] ;
- à Richemont : centrale thermique ;
- à Bordeaux : usine Creusot-Loire et bâtiment d'EDF ;
- à Toulouse : usine Creusot-Loire, centre informatique d'EDF et centre de recherches du CEA ;
- à Carcassonne : bâtiment d'EDF et usine de la CGE ;
- à Narbonne : centre EDF ;
- à Lodève : ancienne mine d’uranium.
Notes et références[modifier]
- ↑ 1,0 et 1,1 « Insurrection - Base de données anarchistes », sur non-fides.fr (consulté le 13 avril 2023).
- ↑ « A-Infos (fr) Retour sur les annees de braise (2) », sur ainfos.ca (consulté le 13 avril 2023).
- ↑ Texte du communiqué
- ↑ La Dépêche 22-25.11.1977.
- ↑ La Dépêche du 03.12.1977.
- ↑ « Explosions contre des pylônes et des bâtiments de l'E.D.F. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le 16 octobre 2014).
Voir aussi[modifier]
Lien externe[modifier]
- Actions contre des structures EDF (19 novembre 1977) Communiqué de CARLOS.
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