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Vétérinaires sans frontières (Belgique)

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Vétérinaires Sans Frontières
Logo de l’association
Cadre
But ONG qui réalise des programmes en Afrique en vue d’améliorer les conditions d’élevage du bétail et ayant pour but l'amélioration du bien-être des populations vulnérables.
Zone d’influence Afrique subsaharienne (Burkina Faso, Niger, Mali, Kenya, Sud-Soudan, Ouganda, Rwanda et République démocratique du Congo)
Fondation
Fondation 1994
Fondateur Pascal Leroy
Identité
Siège Avenue Paul Deschanel 36-38, 1030 Bruxelles, Belgique
Président Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
Financement Gouvernement belge, Commission européenne, USAID, les Nations Unies (FAO, UNDP, WEP), l'Union Africaine, Autorités locales belges, Fondations, Dons privés, Legs...
Membres Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
Slogan Des animaux sains, des hommes en bonne santé
Site web http://www.veterinairessansfrontieres.be/

Vétérinaires Sans Frontières Belgique (VSF) est une organisation non gouvernementale (ONG) belge réalisant des programmes en Afrique. En améliorant les conditions d’élevage, l'organisation lutte contre la faim et la pauvreté. L'ONG opère principalement dans des régions où les éleveurs sont les plus vulnérables à la suite de sécheresses et/ou de conflits. Actuellement, Vétérinaires Sans Frontières a des projets dans 8 pays d’Afrique subsaharienne: Burkina Faso, Niger, Mali, Kenya, Soudan, Ouganda, Rwanda et République démocratique du Congo.

Introduction[modifier]

Pour des millions de personnes en Afrique, le bétail constitue un moyen de survie. L’aide vétérinaire est souvent inexistante. Mais quand le troupeau est malade, c’est le village qui meurt. C’est pourquoi Vétérinaires Sans Frontières développe des réseaux vétérinaires dans les régions les plus reculées d’Afrique. En soignant le bétail, en collaboration avec la population locale, Vétérinaires Sans Frontières participe à la lutte contre la pauvreté et la faim.

Vétérinaires sans frontières est une Association sans but lucratif, (ASBL) qui est officiellement reconnue comme ONG par le gouvernement belge, de nombreuses institutions internationales et plusieurs gouvernements africains. Vétérinaires sans frontières est membre du réseau européen VSF Europa.

Depuis de nombreuses années, l'organisation a connu une croissance rapide. Ses programmes se sont étendus au Mali, au Niger, au Kenya, en Ouganda, au Rwanda, au Burkina Faso, au Sud-Soudan et en République démocratique du Congo. Vétérinaires Sans Frontières n'a plus de projets en Mauritanie et aux Comores mais les a transférés à la population locale. L'ONG est une des seules organisations de développement à s’appuyer sur l'élevage afin d'apporter son soutien aux populations.

Vétérinaires Sans Frontières est une association qui évolue tout en respectant les autres cultures et traditions. En établissant des partenariats locaux et en associant les populations à leurs projets, l'organisation marque sa volonté d’établir des actions ayant un impact durable.

Vision et mission[modifier]

Vétérinaires sans frontières a pour vision : « Des animaux sains, des hommes en bonne santé. »

La mission de Vétérinaires sans frontières est d’optimaliser l’élevage en vue d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables des pays en voie de développement.

Vétérinaires sans frontières a pour valeurs l’intégrité, le respect, la transparence, l’expertise, l’efficacité, la responsabilité et l’autonomisation.

L’organisation a pour groupe-cible les agro-éleveurs, les éleveurs transhumants et les éleveurs périurbains qui pratiquent un élevage paysan en Afrique.

Histoire[modifier]

Vétérinaires sans frontières Belgique a été fondé en 1994 par 18 médecins vétérinaires belges, à l’instigation du Professeur Pascal Leroy qui avait réussi à convaincre des confrères flamands et wallons ainsi que les facultés de médecine vétérinaire de Liège et de Gand de s’inscrire dans un programme de soutien à l’agriculture et à l’élevage en vue de lutter contre la pauvreté dans les pays du Sud.

Quelques mois après sa création, Vétérinaires sans frontières se retrouvait dans un tourbillon humanitaire. UNICEF était à la recherche d’organisations spécialisées pouvant fournir une aide alimentaire aux victimes de la guerre civile qui sévissait au Soudan. Le Fonds de l’enfance des Nations unies menait un programme de vaccination contre la polio mais ne recevait que peu de soutien de la population locale. Les éleveurs n’acceptaient de collaborer à cette campagne que si la santé de leur bétail était également concernée. « Si nos animaux meurent, nos enfants n’auront aucun avenir » pouvait-on entendre à cette époque. Dans un pays où des maladies comme la peste bovine faisait des ravages, Vétérinaires sans frontières pouvait apporter une expertise technique vitale.

Très rapidement, Vétérinaires sans frontières est reconnue comme ONG (1995). En 1996, un deuxième projet au Soudan mène au lancement du Southern Sudan Animal Health Auxiliary Training Institute (SSAHATI). Ce centre de formation à Marial Lou existe toujours et est aujourd'hui géré par le gouvernement sud-soudanais.

En 1997, le premier plan quinquennal (1998-2002) est développé sous la supervision du consortium ATIFA (VSF, AQUADEV et ABR) et approuvé par la Direction générale de la Coopération au Développement belge (DGCD) et deux nouveaux projets voient le jour au Mali et aux Comores. En 1998, VSF se fait enregistrer auprès de l’US Agency for International Development (USAID) et le budget annuel franchit le cap du million d’euros. L’année suivante, le projet TLDP «Turkana Livestock Development Programme » (1999-2005) est lancé au Turkana (Kenya) et le budget annuel franchit le cap des 2 millions d’euros. C’est également à cette époque que Vétérinaires sans frontières obtient également le Prix du Festival du film Vétérinaire à Saragosse, en Espagne, avec le film « Tant qu’il y aura des vaches », un film réalisé par Roger Job sur les éleveurs Dinka, au Soudan.

Dès 2000, un accord de collaboration de dix ans est initié avec le Fonds belge de Survie. Par la suite, Vétérinaires sans frontières a été choisi pour mettre en œuvre le projet d’éradication de la peste bovine au Sud-Soudan et de nouveaux projets sont lancés au Rwanda et au Niger.

En 2002, Vétérinaires sans frontières s’installe dans les bâtiments de la Fondation Prince Laurent, Avenue Paul Deschanel, à Bruxelles.

De 2003 à 2004, le projet PROXEL (Réseau vétérinaire de proximité) est lancé au Niger, en collaboration avec le Fonds belge de Survie et un accord de coopération est passé avec le Service d'aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO).

En 2006, l’ONG est présente dans 10 pays africains : Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Rwanda, Congo, Soudan, Kenya, Ouganda et Comores sont concernés par Vétérinaires Sans Frontières. C’est également l’époque de la création de la Plateforme belge pour la santé et la production animale sous les Tropiques (Be-Troplive) dont Vétérinaires sans frontières est le cofondateur avec l’IMT et les facultés de médecine vétérinaire de Liège et de Gand.

En 2007, l’activité de l’ONG prend un nouveau tournant avec le programme d’éducation au développement en Belgique. Vétérinaires sans frontières lance des actions de sensibilisation de la population belge aux relations Nord-Sud visant à stimuler la solidarité internationale. Des outils de sensibilisation et des séminaires pour étudiants en agriculture et médecine vétérinaire sont organisés. Par ailleurs, l'ONG met en place des voyages d’échange entre agriculteurs belges et africains.

En 2008, l’ONG lance son nouveau programme triennal inscrit dans le cadre stratégique à 6 ans conclu avec la Coopération Belge. Son programme suivant (2011 - 2013) est également accepté incluant de nouveaux projets au Niger, en RD du Congo et en Belgique. Vétérinaires sans frontières prend la direction d'un consortium qui effectue un programme régional d'aide temporaire en Éthiopie, en Ouganda et en Somalie, financé par la Commission européenne. Dans le même temps, les projets en Mauritanie et dans les Comores sont terminés et transférés à la population locale.

En 2009, Madeleine Onclin quitte l’organisation et un processus de changement de direction se met en place. Face à la gravité de la sécheresse au Turkana, Vétérinaires sans frontières lance un programme d'urgence au Turkana, financé par ECHO. Le projet LUVUPEL (Lutte contre la vulnérabilisé par le petit élevage) au Congo fut l’un des 23 lauréats du programme Objectifs du Millénaire de la Loterie nationale. Ce projet au Nord-Kivu a su convaincre le jury de sa contribution structurelle à la lutte contre la pauvreté et la faim.

En 2010, Vétérinaires sans frontières élargit son portefeuille de partenaires financiers et démarre un ambitieux projet au Niger soutenu par la Coopération Suisse. À l’instar de l’année 2005, Vétérinaires sans frontières a mis en place le COSAL, un programme d’urgence face à la sécheresse au Niger.

Des événements réguliers permettent également de faire connaître l’ONG auprès du grand public. À l’occasion de la journée mondiale du lait, le 1er juin, Vétérinaires sans frontières a pour la deuxième fois habillé le Manneken Pis de Bruxelles d’un habit d'éleveur africain. Tout au long de la journée, du lait sort de la fontaine afin d’attirer l’attention sur la production de lait en Afrique et les problèmes de pénurie. L’ONG était présente tout au long de l’exposition de Roger Job « Turkanas. Les premiers derniers hommes » au Musée de la photographie à Charleroi de septembre 2010 à janvier 2011.

Dans le courant de l’année 2011, la FAO et l'OIE vont officiellement déclarer la peste bovine rayée de la surface de la terre. Vétérinaires sans frontières est fière d’avoir contribué à cette éradication, l’ONG s’est entièrement investi dans la lutte contre cette maladie, en éradiquant les derniers foyers de peste bovine au Sud Soudan.

Vétérinaires sans frontières est aujourd’hui reconnue pour son travail auprès des éleveurs africains. L’organisation a connu une croissance constante au fil des dernières années, grâce à son approche de travail axée sur les partenariats locaux et le professionnalisme de chacun de ses collaborateurs sur le terrain et au siège à Bruxelles. La clé de la réussite de Vétérinaires Sans Frontières réside également dans la formidable dynamique créée au sein de la profession et l’élan de solidarité entre les médecins vétérinaires du nord et du sud du pays[1].

Membre de différents réseaux[modifier]

Vétérinaires sans frontières est membre de :

  • ACODEV, ngo-federatie, 11.11.11 et du CNCD
  • be-Troplive (plateforme belge en santé et productions animales tropicales)
  • VSF Europa
  • CELEP (une coalition internationale des organisations de la société civile représentant les intérêts des pastoralistes de l'Afrique de l'est)

Les actions[modifier]

La profession[modifier]

Le nombre restreint de vétérinaires professionnels dans des régions du Sud, qui s'étendent souvent sur un vaste territoire, ne garantit pas de bonnes conditions de santé des troupeaux. Des réseaux intégrés de vétérinaires privés, d'auxiliaires vétérinaires et d'autorités nationales et locales sont dès lors, plus que nécessaires.

Organisation d'un réseau vétérinaire[modifier]

Vétérinaires sans frontières soutient les vétérinaires privés et les encourage à s’installer dans des régions rurales en leur proposant des formations et des aides matérielles de départ. C'est à l'éleveur de rémunérer le vétérinaire privé pour son travail.

Les éleveurs peuvent également contribuer aux soins médicaux apportés aux troupeaux. En effet, bien que le nombre de vétérinaires s'installant dans les régions reculées soit en augmentation, ils ne peuvent pas couvrir la multitude de villages existants. C'est pourquoi, certains éleveurs, choisis par leur communauté, suivent une formation prestée par les vétérinaires privés et organisée par Vétérinaires sans frontières afin de combler cette carence. Ils sont ensuite supervisés par les vétérinaires privés. Ces « auxiliaires vétérinaires » sont rémunérés pour le travail qu'ils fournissent. Les auxiliaires vétérinaires et les vétérinaires privés forment ensemble un réseau dans des régions où les soins animaliers étaient, auparavant, quasi inexistants.

Campagnes de sensibilisation[modifier]

En plus de la formation, les auxiliaires mettent en place des campagnes de sensibilisation auprès des éleveurs sur la nécessité des soins curatifs, la qualité des médicaments et également sur les méfaits de la consanguinité. Ils mettent également en œuvre des systèmes d'alerte précoce en cas de sécheresse ou d'épidémie mais aussi des campagnes de vaccination à grande échelle.

La production et l'économie locale[modifier]

En Afrique subsaharienne, 80 % de la population dépend de l’élevage pour sa subsistance. L'élevage est la principale source de revenus des éleveurs, mais également des commerçants et transporteurs de bétail, des bouchers, des producteurs de produits laitiers et des fournisseurs d'aliments et de médicaments destinés au bétail....

L'influence de la qualité de l'alimentation[modifier]

Une nourriture de qualité et en quantité suffisante assure un bétail plus résistant. Vétérinaires sans frontières organise dès lors des formations participatives sur le rationnement de l'alimentation et sur les compléments alimentaires adaptés. Les éleveurs apprennent dans la pratique à cultiver des fourrages riches en protéines. Les femmes bénéficient également de formations sur la fabrication de blocs de sel fournissant des minéraux alimentaires. Les connaissances traditionnelles sont toujours combinées aux idées nouvelles.

Soutien aux banques aliments bétail[modifier]

Ces banques offrent une solution aux carences nutritionnelles durant la saison sèche. Les stocks d'aliments bétail récoltés permettent aux troupeaux de disposer de réserves en période de crise. Vétérinaires sans frontières s'occupe de la formation des comités en gestion des stocks.

Le petit élevage[modifier]

Le petit élevage – chèvres, poulets, lapins et cobayes – joue un rôle important dans l'approvisionnement local de nourriture et l'économie de nombreux pays d'Afrique. L'élevage de ces animaux est accessible à tous et ne nécessite pas énormément de moyens. Vétérinaires sans frontières fournit des petits animaux à des ménages dans des régions et situations fragiles. Souvent, ces familles sont dirigées par des femmes. La démultiplication est rapide, les premiers bénéficiaires donnent le même nombre d'animaux à d'autres familles, participant ainsi directement à la construction d'un réseau local de solidarité. Les ménages bénéficient de formations sur les techniques de production et l'élevage de leurs animaux. Ils apprennent à utiliser l'engrais pour les potagers. Les connaissances traditionnelles sont combinées aux nouvelles idées.

Marchés au bétail[modifier]

L'élevage du bétail nécessite la vente de leurs animaux ou produits. Afin de pouvoir vendre, les éleveurs doivent parcourir souvent des kilomètres pour accéder à des marchés. Vétérinaires sans frontières soutient la population locale dans la création, sur des sites stratégiques, de marchés de bétail additionnels. Par ailleurs, des boucheries mobiles s'organisent. Des groupes d'éleveurs bénéficient d'une formation en techniques commerciales et peuvent ainsi évaluer la valeur économique de leur bétail.

Soutien aux coopératives laitières[modifier]

Ce soutien vise à améliorer la qualité et la quantité de lait produit pour la consommation personnelle et le commerce. L'amélioration des conditions d'hygiène permet une moindre perte de production de lait lors de sa traite, son transport et sa conservation. C'est pourquoi Vétérinaire sans frontières propose des formations sur l'hygiène. Les éleveurs vont alors pouvoir vendre plus de lait aux coopératives qui le contrôlent, le traitent et le revendent. De cette manière, elles diversifient la gamme de produits laitiers proposés et garantissent une qualité constante.

Le personnel suit également des formations comptables et techniques afin de garantir une bonne gestion des coopératives.

Soutien aux micro-crédits[modifier]

Vétérinaires sans frontières stimule les banques communautaires en organisant des formations sur les micro-crédits, la prise de responsabilités et sur l'organisation des banques villageoises. Tous les membres, dont beaucoup de femmes, apportent une contribution hebdomadaire à la banque d'épargne. Un comité de gestion composé de plusieurs membres du groupe utilise ensuite les revenus pour acheter des moyens de production communs ou pour appuyer ses membres dans le lancement d'activités génératrices de revenus. Ce système est très efficace dans des régions rurales. Les banques travaillent souvent en collaboration avec d'autres services sociaux comme l'enseignement et les soins de santé.

L'eau[modifier]

Les changements climatiques sont fortement marqués sur le continent africain. Entre les sécheresses chroniques et les pluies torrentielles de plus en plus fréquentes, les conséquences se font ressentir au niveau des récoltes. Durant les sécheresses, les ressources en eau diminuent et la gestion des stocks de nourriture pour les éleveurs et leur bétail s'avère difficile. Les maladies animales se transmettent plus rapidement car les animaux sont affaiblis et les troupeaux s'abreuvent trop fréquemment à un même point d'eau.

Les points d'eau[modifier]

Les communautés locales identifient et construisent de nouveaux points d'eau avec l'appui de Vétérinaires sans frontières. Les points d'eau doivent être assez éloignés les uns des autres afin d'éviter le surpâturage dans la région et la surexploitation de la nappe phréatique.

Des comités, composés d'éleveurs, de représentants de communautés et de pédologues, veillent à ce que les éleveurs respectent les accords de pâturage et d'accès aux points d'eau en vue d'une gestion durable des ressources naturelles. Ils gèrent également la maintenance des points d'eau.

Construction de digues souterraines[modifier]

L'eau de pluie stagne dans les mares et forme un véritable foyer pour les maladies. Ensuite, elle s'évapore rapidement. Les digues souterraines offrent une solution à ces problèmes. Le principe des digues souterraines est semblable aux digues de surface. La seule différence est qu'elles retiennent les eaux souterraines qui sont conservées sous terre. Les éleveurs récupèrent ensuite cette eau grâce à une pompe ou en creusant un puits peu profond. La construction de réservoirs souterrains dans les lits de rivières asséchées permet aux éleveurs de conserver l'eau de pluie durant des mois. Vétérinaires sans frontières organise des formations sur la construction et sur la gestion de digues.

Des accords de paix[modifier]

La conclusion d'accords de paix est indispensable afin de stimuler le commerce du bétail et l'économie de façon durable et de garantir la réussite des différentes actions de Vétérinaires Sans Frontières. Dans les territoires où l'eau et les pâturages se font rares, les communautés hostiles se battent pour leurs animaux en quête d'eau et de nourriture. L'ONG encourage les représentants des communautés rivales à conclure des accords sur les lieux de pâturage et sur l'accès aux points d'eau des différents troupeaux.

Actif dans huit pays d'Afrique[modifier]

Vétérinaires sans frontières gère des projets dans huit pays africains : Burkina Faso, Niger, Mali, Kenya, Sud-Soudan, Ouganda, Rwanda et République démocratique du Congo. L’organisation centre surtout ses activités dans des régions touchées par la sécheresse et/ou les conflits[2].

Afrique de l'Ouest[modifier]

Burkina Faso[modifier]

Dans ce pays, la saison sèche y est très longue. En conséquence, seul un quart du territoire est propice à l’agriculture et à la sylviculture. Les populations dépendent donc directement de l’élevage pour leur subsistance et leurs besoins socio-économiques.

Mali[modifier]

Le lait représente presque la moitié du PNB du Mali mais ce secteur est insuffisamment valorisé. La production locale n’arrive pas à satisfaire la demande nationale à cause du manque d’eau, de nourriture, d’hygiène mais également d’infrastructures et de services vétérinaires.

Niger[modifier]

L’agriculture et l’élevage y représente presque la moitié du PNB. Les éleveurs sont confrontés à un climat instable et à une diminution de pâturages. L’industrie laitière locale s’est développée dans la capitale, augmentant la production de lait mais celle-ci reste insuffisante pour satisfaire les besoins du pays.

Afrique de l'Est[modifier]

Kenya[modifier]

Les longues périodes de sécheresse et le manque d’accès aux points d’eau provoquent des conflits pour le bétail entre clans. Par ailleurs, les troupeaux contractent, lors des transhumances, des maladies transfrontalières qui freinent leur productivité. Le manque d’infrastructures en santé animale et le peu de marchés de bétail freinent considérablement les éleveurs qui souhaitent se lancer dans le commerce.

Ouganda[modifier]

L’instabilité économique et politique de l’Ouganda le rend fortement dépendant de l’aide internationale. Dans la région peu peuplée du Karamoja, située dans le nord-est du pays, la majorité de la population doit survivre avec moins d’un dollar par jour. Dans cette région au climat particulièrement sec, les Karamojongs et leurs troupeaux parcourent le pays à la recherche des pâturages.

Sud-Soudan[modifier]

Bien que le Sud-Soudan a pris son indépendance en 2011, la reconstruction et le développement économique du pays restent problématiques. Quasi la moitié de la population, dont une majorité d’éleveurs, vit toujours sous le seuil de pauvreté. Les épidémies, les conflits entre différentes tribus, le manque de marchés de bétail et de services vétérinaires découragent les investisseurs qui souhaitent développer le secteur de l’élevage. Les communautés d’éleveurs s’organisent en association et mettent en place un système dans lequel elles sont elles-mêmes responsables de la santé de leurs animaux.

Les Grands Lacs[modifier]

Rwanda[modifier]

L’économie rwandaise est basée essentiellement sur l’agriculture et l’élevage. La production de l’élevage est faible et les soins vétérinaires sont peu accessibles. Par ailleurs, les éleveurs doivent faire face à une pénurie de terres causée par la forte densité de population et l’érosion croissante des sols.

République démocratique du Congo[modifier]

La République démocratique du Congo est un pays en proie à l’instabilité malgré ses richesses naturelles. Durant les guerres civiles, des millions de personnes sont mortes et des milliers de réfugiés ont fui. Des troupeaux entiers ont été décimés tandis que le savoir ancestral de nombreuses générations a été perdu. Les habitants reconstruisent doucement ce que la guerre a détruit.

Voir aussi[modifier]

Lien externe[modifier]

Références[modifier]

  1. Texte du Pr. P. Leroy écrit dans le cadre des 175 ans de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Liège.
  2. Rapport annuel 2010

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