Transfuge (revue)
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Pays | France |
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Langue | Français |
Périodicité | Mensuel |
Genre | Littérature, cinéma, scène, art |
Prix au numéro | 6,90 € |
Date de fondation | 2004 |
Ville d’édition | Paris |
Directeur de publication | Vincent Jaury |
Rédacteur en chef | Vincent Jaury |
ISSN | 1765-3827 |
Site web | http://www.transfuge.fr/ |
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Transfuge est un magazine culturel mensuel consacré à la littérature, au cinéma, à la scène et à l'art.
Histoire[modifier]
La revue a été fondée en janvier 2004 par Vincent Jaury (directeur de la rédaction) et Gaëtan Husson[1]. Le magazine Transfuge a pour ambition de couvrir l'actualité culturelle contemporaine[2]. Oriane Jeancourt Galignani est rédactrice en chef littéraire, Jean-Christophe Ferrari est rédacteur en chef cinéma.
Au départ, le magazine Transfuge se présente comme revue trimestrielle de littérature étrangère, uniquement vendue en librairies, à un tirage de 2 400 exemplaires. Son premier numéro, sorti en janvier 2004, porte sur la littérature chinoise, à l'occasion du salon du livre de Paris. En septembre 2006, le magazine passe bimestriel. En septembre 2007, Transfuge publie sur John Malkovich. En septembre 2008, le magazine devient mensuel. En 2016, le magazine ouvre deux nouvelles rubriques, une rubrique scène et une rubrique art.
Le magazine[modifier]
Depuis quinze ans, le magazine se consacre à la culture contemporaine. De Paul Auster à Paul Thomas Anderson, d’Haruki Murakami à Peter Handke, de Julia Ducournau à Wajdi Mouawad, de Léonora Miano à Céline Sciamma, les artistes en couverture et en grands entretiens en attestent. Transfuge cherche à dresser chaque mois une vision précise de la culture en train de se faire.
Ouvert à la scène et à l’art depuis 2016 et consacrant désormais plus de 50 pages chaque mois au théâtre, à la danse, et à l’opéra, et à l’art, le magazine s’associe à de nombreux événements culturels: le festival d'Avignon, le festival Chantiers d'Europe, le festival de Cannes, le festival littéraire du Livre sur la Place, La Comédie du Livre, le festival de cinéma européen des Arcs...
Les pages littérature[modifier]
Aux fondements de Transfuge, les pages littéraires demeurent au centre du magazine. Chaque mois, elles accueillent le grand entretien d'un écrivain, mais aussi un long portrait, et un reportage fondé sur des livres. Un cahier critiques permet aussi de rendre compte de l'actualité littéraire. L'ambition est affirmée de défendre une littérature riche et émergente, aussi française qu'internationale. Transfuge consacre un long dossier à chaque rentrée littéraire, d'automne, ou d'hiver. Ainsi, les numéros de septembre, et de janvier ont pu accueillir en couverture Nicole Krauss, Mathias Enard, Catherine Millet, Patrick Deville, Simon Liberati, Maylis de Kerangal, Daniel Mendelsohn, Charles Dantzig...
Le magazine a pu aussi consacrer de longs dossiers, et couvertures, à des auteurs classiques comme James Baldwin, Isaac Bashevis Singer, ou Carson McCullers. Enfin, des grands noms de la littérature contemporaine mondiale ont offert la vision de leur art au cours de grands entretiens, comme Peter Handke, Paul Auster, ou Laszlo Krasznahorkai.
Les pages cinéma[modifier]
Depuis 2007 Transfuge accueille des pages cinéma qui constituent, aujourd'hui, un tiers du magazine. Elles proposent un long entretien, un portrait, un reportage, ainsi que des critiques des films de l'actualité et des sorties DVD, et parfois un compte-rendu d'exposition. Autant de papiers longs et fouillés qui permettent aux journalistes de Transfuge de répondre à ces questions : comment le cinéma pense-t-il ? Que pense-t-il ? Forte d'une approche cosmopolite, la rédaction du magazine est aussi soucieuse du dialogue entre le cinéma et les autres arts que de ce que le cinéma nous dit du monde d'aujourd'hui.
Présente à Venise et à Berlin, la rédaction de Transfuge propose également chaque année un long ensemble consacré au Festival de Cannes.
Transfuge a déjà proposé à ses lecteurs de longs entretiens avec des cinéastes aussi différents et nécessaires que Quentin Tarantino, Francis Ford Coppola, Lee Chang-dong, Nuri Bilge Ceylan, James Gray, Jia Zhang-ke, Wang Bing, Paul Thomas Anderson, Nadav Lapid, Yorgos Lanthimos, Arnaud Desplechin, Bruno Dumont, Amos Gitai, Gaspar Noé, etc.
Les pages scène[modifier]
Constituant près du tiers du magazine, la section Scène offre chaque mois de longs entretiens, reportages, portraits et critiques du spectacle vivant. Un vaste panorama actuel du théâtre, mais aussi de la danse, de l'art lyrique, et de la musique contemporaine est ainsi offert au lecteur. L'intérêt constant est le même que dans l'ensemble du magazine : défendre un art cosmopolite, vivant et exigeant. Des figures de la scène contemporaine ont ainsi pu faire la couverture de Transfuge, Olivier Py, Rachid Ouramdane, Angelica Liddell, Wajdi Mouawad en sont de beaux exemples. En juin, Transfuge est particulièrement tourné vers la scène, en se faisant l'écho des festivals de l'été et de leurs créations, qu'elles soient à Avignon, à l'Ircam, ou ailleurs.
Les pages art[modifier]
La rubrique Art est la dernière venue à Transfuge. Crée en 2018, elle vise à couvrir à travers une interview, un portrait, un reportage, l'art contemporain. Le travail des galeries est suivi de près. Et des jeunes artistes connus mondialement ont été interviewés dans Transfuge comme Cory Arcangel, Gerwald Rockenschaub, Jan Van Inschoot, Mark Jenkins, Antoine Schmitt...
Transfuge suit par ailleurs de près La fondation Cartier et le Mac Val.
Si le magazine donne la priorité à l'art contemporain, il ne s'empêche pas pour autant de couvrir les grandes expositions françaises, du Louvre, d'Orsay, du Grand et Petit Palais.
Polémiques[modifier]
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Le renvoi de François Begaudeau[modifier]
En 2019, François Bégaudeau, qui se revendique de la gauche radicale, fait paraître un brûlot, Histoire de ta bêtise. Cette bêtise est celle de la bourgeoisie, dont ferait partie selon Begaudeau, le magazine Transfuge dans lequel il écrit alors depuis 14 ans. Le directeur de la rédaction Vincent Jaury considérant que le brûlot appelle à un classicide, à l'extermination de la classe bourgeoise, préfère s'en séparer, Transfuge ne partageant absolument pas son point de vue radical.
Il est remplacé au sein de l'équipe cinéma de Transfuge, par Serge Kaganski, un des fondateurs des Inrockuptibles.
Les débats autour de Louis de Funès et autres polémiques[modifier]
En 2019, un éditorial du rédacteur en chef cinéma, Jean-Christophe Ferrari, suscite une polémique. Des journalistes du Figaro.fr[3], de Vanity Fair [4]et de Slate[5] répondent au journaliste de Transfuge qui s'interroge sur la pertinence d'une exposition Louis de Funès à la Cinémathèque Française. Selon Jean-Christophe Ferrari, l'organisation d'une telle exposition est le symptôme de l'émergence d'un nouveau snobisme démagogique.
Quelque temps plus tard, un nouveau billet de Jean-Christophe Ferrari ("Ruffin n'est pas un cinéaste"[6]) suscite, lui aussi, de vives réactions[réf. nécessaire]. Il s'agit cette fois d'une critique de "J'veux du soleil !", le documentaire de François Ruffin sur les Gilets jaunes. Dans son article, le journaliste de Transfuge avance que le film de Ruffin est paresseux esthétiquement comme idéologiquement.
Puis c'est un billet de Jean-Christophe Ferrari intitulé "Il faut sauver Woody Allen !"[7] qui provoque d'abondantes réactions[réf. nécessaire]. Dans son article Ferrari s'indigne contre la chasse aux sorcières menée aux États-Unis contre le réalisateur de "Manhattan". Une chasse aux sorcières d'autant plus hypocrite qu'elle concerne des accusations connues depuis longtemps.
Références[modifier]
- ↑ « «Transfuge», la revue qui aime les écrivains d'ailleurs », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 11 juillet 2019)
- ↑ Entretien avec Vincent Jaury, Lecteurs.com
- ↑ « La rétrospective Louis de Funès à la Cinémathèque ne fait pas rire tout le monde », sur www.lefigaro.fr, (consulté le 11 juillet 2019)
- ↑ Pierrick Geais et Condé Nast Digital France, « N'en déplaise aux rabat-joie, Louis de Funès mérite bien une rétrospective à la Cinémathèque », sur Vanity Fair, (consulté le 11 juillet 2019)
- ↑ « Oui, Louis de Funès a marqué l'histoire du septième art », sur Slate.fr, (consulté le 11 juillet 2019)
- ↑ « Transfuge - Ruffin n'est pas un cinéaste », sur www.transfuge.fr (consulté le 11 juillet 2019)
- ↑ « Transfuge - Il faut sauver Woody Allen », sur www.transfuge.fr (consulté le 11 juillet 2019)
Lien externe[modifier]
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