Secouru ou non secouru (expression)
« Secouru ou non secouru » est une expression médiévale, employée généralement à l'issue d'un combat, lorsque le vaincu se soumet irrévocablement au vainqueur, quand bien même il viendrait à être secouru par la suite.
Usage[modifier]
« “Je m’avoue vaincu, je me reconnais ton prisonnier, secouru ou non secouru,” répondit le Normand, qui au ton de la fierté et de l’obstination fit succéder celui de la plus grande soumission. »
— Walter Scott, Ivanhoé, 1819, (traduction de l'abbé Albert Montémont, 1838).
« L’idée de devenir prisonnier de deux jeunes et probablement de deux jolies femmes, n’était pas une perspective si effrayante qu’Horace repoussât ce mezzo termine, proposé par l’une d’elles comme moyen d’accommoder la chose. Il se reconnut donc prisonnier, secouru ou non secouru. »
— Alexandre Dumas, Le Capitaine Aréna, 1842).
Notes et références[modifier]
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