Pierre-Antoine Chardel
Pierre-Antoine Chardel est un philosophe et sociologue français né en 1971 à Antony (Hauts-de-Seine). Il est membre de l’Institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain (IIAC/LACI ; ex Centre Edgar Morin ; UMR 8177, CNRS/EHESS), professeur à l’Institut Mines-Télécom Business School (IMT-BS)[1] et responsable de séminaire à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)[2]. Ses travaux portent sur les enjeux éthiques, politiques et socio-philosophiques des technologies numériques[3] et, plus amplement, de l’hypermodernité.
Biographie[modifier]
Docteur en philosophie et sciences sociales[4] de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et titulaire d’un PhD de l’Université Laval de Québec– Canada (2000)[5], Pierre-Antoine Chardel a enseigné l’histoire des idées, la philosophie sociale et l’éthique à la Faculté de philosophie de l’Université Laval et à l’antenne française de l'université de New York (NYU Paris) ainsi qu’à l’école d’ingénieurs Supélec, avant de rejoindre le département LSH[6] de l’Institut National des Télécommunications (devenu Télécom SudParis). Il y a fondé et dirigé l’équipe de recherche interdisciplinaire ETOS (Éthique, Technologies, Organisations, Société) et organisé des séminaires de recherche en collaboration avec le Collège International de Philosophie. En 2005, il a co-organise à l'université Paris VIII, avec Manola Antonioli, Hervé Regnauld et Ivan Lapeyroux, un colloque international consacré à Gilles Deleuze et Félix Guattari[7].
Titulaire d’une Habilitation à diriger des recherches (HDR) en sciences sociales soutenue en à l’université de Paris Descartes, qualifié aux fonctions de professeur des Universités en sections philosophie, sociologie et épistémologie[8], il est depuis 2013 professeur de sciences sociales et d'éthique à l’Institut Mines-Télécom Business School. Il est aussi co-fondateur de la chaire "Valeurs et Politiques des Informations Personnelles"[9] de l’Institut Mines-Télécom (IMT).
Il est régulièrement invité dans des universités ou des centres de recherche à l’étranger. Il a notamment été, Visiting Scholar à l’université de New York (États-Unis), professeur invité à l’Université Fédérale du Parà, Belém (Brésil), conférencier invité au Centre Ethics and Law (Aarhus University, Danemark), et chercheur invité à l’université de Tokyo (Japon). Il intervient également fréquemment dans la sphère publique au travers de conférences (dans le cadre par exemple des Entretiens Albert Kahn[10] ou, plus récemment, aux Rencontres Philosophiques de Monaco[11]), et par la voie de tribunes (en particulier dans Libération, Le Monde, Le Huffington Post, The Conversation). Il a ainsi pris position en 2015 contre la loi sur le renseignement[12], puis au printemps 2020 à propos de l’application Stopcovid, en publiant une tribune dans Le Figaro avec Valérie Charolles, Mireille Delmas-Marty et Asma Mhalla durant l’état d’urgence sanitaire[13] et en contribuant à la préparation d’une note de synthèse destinée à l’Académie des Sciences Morales et Politiques[14].
Travaux[modifier]
Ses recherches se concentrent sur l’évolution des processus de subjectivation et de l’agir collectif dans les sociétés hypermodernes. Il s’intéresse plus particulièrement aux implications éthiques, politiques et socio-philosophiques des technologies numériques. Il est,notamment influencé par les travaux de Jacques Derrida, Zygmunt Bauman, Edgar Morin, Emmanuel Levinas, Bernard Stiegler et Andrew Feenberg[15].
Interroger l’agir télé-communicationnel[modifier]
Une part importante de ses activités porte sur l’idée que les études de communication en lien avec les nouvelles technologies sous-estiment la question des subjectivités. Questionner la dématérialisation comme un défi autant éthique qu'existentiel implique de se donner pour tâche l’analyse des caractéristiques de l’agir télé-communicationnel, et non plus seulement de l’agir communicationnel. À cet égard, les médiations numériques se révèlent déterminantes dans la redéfinition de l’espace public et du vivre-ensemble, en créant une démultiplication des moyens d’expression et d’information[16] et la réalité technologique intervient comme un fait brut ayant des conséquences sur les conditions de travail et la qualité des interactions sociales.
Questions d’herméneutique et d’éthique dans l’hyper-modernité[modifier]
Au regard de la multitude de questions posées par les environnements hypermodernes, Pierre-Antoine Chardel interprète l'ensemble formé par les représentations, les visions de l’homme et les logiques discursives, en partant du principe selon lequel tout ce qui est technologiquement possible n'est pas toujours humainement ou socialement souhaitable. Le phénomène technologique est lié à des conditions d’émergence qui appellent une attitude herméneutique renouvelée. Il analyse en particulier l’expansion des technologies de surveillance et de contrôle dans les sociétés démocratiques et mondialisées dans : Technologies de contrôle dans la mondialisation : enjeux éthiques, politiques et esthétiques (Editions Kimé, 2009) avec Gabriel Rockhill, et Politiques sécuritaires et surveillance numérique (CNRS Editions, 2014).
Sociologie des pratiques numériques et écologie informationnelle[modifier]
Pierre-Antoine Chardel examine en quoi l’expansion des médiations numériques intervient dans le développement de nouvelles pratiques de soi (au travers des réseaux sociaux et autres formes de sociabilité en ligne) et soulève des questions relatives à l’économie des affects qui se généralise dans les sociétés modernes « liquides » et qui entoure ces pratiques[17]. Ses travaux sur Zygmunt Bauman (dans le premier ouvrage qu’il lui a consacré en langue française[18] : Zygmunt Bauman. Les illusions perdues de la modernité, CNRS Editions, 2013) illustrent ces enjeux[19] sur lesquels il s'exprime régulièrement[20]. Dans les usages des réseaux sociaux, il met en avant la confusion entre le désir nécessaire de reconnaissance – qui produit un renforcement du sentiment d’exister – et le besoin contingent de communiquer à tout moment avec une multitude d’interlocuteurs[21]. Il appelle ainsi à une écologie informationnelle, comme développé dans son dernier ouvrage : L’empire du signal. De l’écrit aux écran[22](CNRS Editions, 2020) .
Socio-philosophie du temps présent[modifier]
Depuis 2017, il a mis en avant le concept de « socio-philosophie », en particulier dans le contexte de la transformation numérique, les premiers jalons de cette réflexion datant de 2013 (colloque interdisciplinaire Écrire les sciences aujourd’hui à l’École normale supérieure de Paris). La socio-philosophie apparaît comme un geste reposant sur l’idée que les complexités du monde actuel nécessitent d’interroger la manière dont nous pouvons philosophiquement nous en saisir sans les mettre pour autant en système. Il s'agit notamment de montrer en quoi la plupart des crises auxquelles nous nous heurtons sur le plan économique, politique ou écologique imposent de réfléchir aux enjeux épistémologiques, éthiques et méthodologiques des pratiques théoriques dominantes et à questionner leurs fondements, leurs présupposés, ainsi que leur ethnocentrisme sous-jacent. Sur ces questions, il coordonne, avec Valérie Charolles et Gabriel Rockhill, durant l'année 2017-2018, un séminaire intitulé « Socio-philosophie du temps présent. Enjeux épistémologiques, méthodologiques et critiques », à l’EHESS depuis [23].
Publications[modifier]
- L’empire du signal. De l’écrit aux écrans, Paris, CNRS Editions, 2020. (ISBN 978-2-271-09342-4).
- Transition industrielle et organisations émergentes : l’éthique en question, avec Sophie Bretesché, Thibault de Swarte et Carine Dartiguepeyrou (dir.), Paris, Presses des Mines, 2019. (ISBN 978-2-35671-548-7)
- Digital Identities in Tension: Between Autonomy and Control[24], with Armen Khatchatourov (Edited by), and Gabriel Peries, Andrew Feenberg, London, Wiley, 2019.
- Datalogie. Formes et imaginaires du numérique, avec Olaf Avenati (dir.), Paris, Editions Loco, 2016[25].
- Espace public et reconstruction du politique, avec Jan Spurk et Brigitte Frelat-Kahn (dir.), Paris, Les Presses des Mines, 2015.
- Ecologies sociales. Le souci du commun, avec Bernard Reber (dir.), Lyon, Editions Parangon, 2014[26].
- Politiques sécuritaires et surveillance numérique (dir.), Paris, CNRS Editions, 2014.
- Zygmunt Bauman. Les illusions perdues de la modernité, Paris, CNRS Editions, 2013.
- Conflits des interprétations dans la société de l’information. Éthique, politique et environnement, avec Bernard Reber et Cédric Gossart (dir.), Paris, Editions Hermès – Lavoisier, 2012.
- L’éco-éthique de Tomonobu Imamichi, (textes choisis et présentés par), avec Bernard Reber et Peter Kemp, Paris, Editions du Sandre, 2009.
- Technologies de contrôle dans la mondialisation. Enjeux politiques, éthiques et esthétiques, avec Gabriel Rockhill (dir.), Editions Kimé, Paris, 2009.
- Phénoménologie et technique(s), avec Pierre-Étienne Schmit dir.), Editions du Cercle Herméneutique – diffusion VRIN, Paris, 2008.
- Gilles Deleuze, Félix Guattari et le politique, avec Manola Antonioli et Hervé Regnauld, (dir.), Paris, Editions du Sandre, 2006.
Coordination de numéros de revue :[modifier]
- Politique(s) du secret, numéro spécial de la revue Rue Descartes, coordonné avec Marie Goupy et Nicolas Poirier, 2020[27].
- Pratiques sociales et (inter-)subjectivation à l’ère numérique, numéro spécial de Sociologues dans la Cité, Carnets de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française, décembre 2015.
- Paul Ricoeur : une herméneutique de l’agir humain, numéro spécial de la Revue Laval théologique et philosophique, coordonné avec Sophie-Jan Arrien, n° 69, octobre 2009[28].
Chapitre dans des ouvrages collectifs (sélection)[modifier]
- « Être, temps et différences. Pour une approche différencialiste du temps à l’ère numérique », avec Carine Dartiguepeyrou, in Nicole Aubert (dir.) @à la recherche du temps. Individus hyperconnectés, société accélérée. Tensions et transformations, Editions Erès, 2018.
- « Subjectivation et technologies numériques dans l’organisation hypermoderne », in Marie-Pierre Bourdages-Sylvain et Daniel Mercure (dir.), Travail et subjectivité. Perspectives critiques, Editions Hermann, 2017.
- « L’éthique dans la société technologique : un défi pédagogique majeur », in Actes du Colloque Un état des lieux de l’enseignement et de la recherche en éthique, Institut de France (CERSES – Fondation Ostad Elahi), Edwige Rude-Antoine et Marc Piévic (dir.), Paris, Editions L’Harmattan, 2014.
- « Nouveaux médias et conscience morale. Pour un art de comprendre (le sort d’autrui) dans la société de l’information », in Michel Gad Wolkowicz (dir.), Tensions et défis éthiques dans le monde contemporain, Paris, Editions des Rosiers, 2013.
- « Les technologies nomades et la transparence communicationnelle », in L’évolution des cultures numériques. De la mutation du lien social à l’organisation du travail, sous la direction de Christian Licoppe, FYP Editions, 2009.
- « L’identité de la conscience à l’épreuve des industries culturelles. Réflexions à partir de La technique et le temps. 3. Le temps du cinéma et la question du mal-être de Bernard Stiegler », in Sophie-Jan Arrien et Jean-Pierre Sirois-Trahan, (dir.), Le montage des identités, Presses Universitaires de Laval, Québec, 2008.
- « L’épreuve du mal et l’injonction éthique de l’écriture : lecture de Maurice Blanchot et d’Emmanuel Lévinas », in Eric Hoppenot et Alain Millon (dir.), Lévinas, Blanchot : penser la différence, UNESCO, Presses Universitaires de Paris X, 2008.
Articles (sélection)[modifier]
- « Espaces politiques, formes urbaines et imaginaires sociaux. Regard sur quelques contradictions de nos sociétés hypermodernes », revue Le Philotope : réseau philosophie-architecture, .
- « Capacités d’agir à l’ère numérique » entretien avec Andrew Feenberg en collaboration avec Armen Khatchatourov, revue Esprit, janvier-.
- « La communication et ses écarts. Réflexions sur les limites de l’idéalisme technologique », Hermès, La Revue, CNRS Editions, 2019.
- « Penser avec les mains, voir avec les doigts. Petit plaidoyer pour une esthétique de nos vies digitales », Études digitales, no 3, Variations digitales et transformation du milieu, Classique Garnier, Paris, 2017[29].
- « Zygmunt Bauman (1925-2017): un sociologue aux aguets. In Memoriam», Hermès, La Revue, CNRS Editions, 2017.
- « Quand la communication perd la parole. Lecture d’Emmanuel Lévinas », sous la direction de Peter Kemp et Noriko Hashimoto, Eco-ethica, volume V, Copenhague – Tokyo, LIT Verlag, 2016.
- « Techno-esthétique et pensée critique. Lecture croisée de Félix Guattari et de Tomonobu Imamichi », Symposium. Canadian Journal of Continental Philosophy, vol. 19 Issue 2 Fall 2015, p. 22 – 36.
- « Un USA Patriot Act à la française? ou les inquiétantes résonances d’une loi », avec Robert Harvey et Hélène Volat, revue Lignes, 2015.
- « Le vagabond, l’exclu, le rebut (ou les violences inavouées de la mondialisation). Lecture de Zygmunt Bauman », revue Chimères, 2015.
- «Apprentissage et hypertextualité à l’ère numérique », in Implications philosophiques, 25/06/2012.
- "Reterritorialisation et obsession sécuritaire dans la mondialisation", avec Manola Antonioli, revue L'Homme & la Société, 2007/3-4 (n° 165-166).
Notes et références[modifier]
- ↑ « BnF Catalogue général », sur Bnf.fr (consulté le 30 juillet 2020).
- ↑ « Socio-philosophie du temps présent. Enjeux épistémologiques, méthodologiques et critiques », sur https://enseignements-2019.ehess.fr/, (consulté le 15 janvier 2020)
- ↑ Willy Bahuaud, « Chardel - Presses des Mines », sur https://www.pressesdesmines.com/ (consulté le 23 juillet 2020)
- ↑ Chardel, Pierre-Antoine, « Étude des enjeux ontologiques et éthiques de l'écriture dans le champ de l'herméneutique et de la déconstruction : M. Heidegger, H. G. Gadamer, E. Levinas, J. Derrida » [livre], sur http://www.theses.fr/, Paris, EHESS, (consulté le 28 juillet 2020).
- ↑ https://www.iiac.cnrs.fr/article2633.html.
- ↑ Yumpu.com, « Le rapport d'activité - Télécom SudParis », sur yumpu.com (consulté le 23 juillet 2020).
- ↑ François Dosse, Gilles Deleuze, Félix Guattari : Biographie croisée, La Découverte, , 2984 p. (ISBN 978-2-7071-5994-6, lire en ligne).
- ↑ « Liste des qualifiés 2019 aux fonctions de professeur des universités », sur enseignementsup-recherche.gouv.fr,
- ↑ « https://cvpip.wp.imt.fr/equipe/ »
- ↑ « Les entretiens albert-kahn, laboratoire d'innovation publique - Numérique et innovation dans l'espace public », sur eak.hauts-de-seine.fr (consulté le 23 juillet 2020).
- ↑ « Intervenant Archive », sur Les Rencontres Philosophiques de Monaco (consulté le 23 juillet 2020).
- ↑ Par Collectif, « Renseignement : la loi menace l’équilibre de notre démocratie », sur https://www.nouvelobs.com/,
- ↑ « Confiance et responsabilité. Avec Bill Gates, Mireille Delmas-Marty, Anders Tegnell... », sur France Culture, (consulté le 30 juillet 2020).
- ↑ asmp2018, « Mireille Delmas-Marty : StopCovid, une application démocratiquement fragile », sur Académie des Sciences Morales et Politiques, (consulté le 23 juillet 2020).
- ↑ Katia Salamé-Hardy, « L’empire du signal – De l’écrit aux écrans », sur revuepolitique.fr,
- ↑ Jan Spurk, Brigitte Frelat-Kahn et Pierre-Antoine Chardel, Espace public et reconstruction du politique Ed. 1, Paris, Presses des Mines, , 236 p. (ISBN 978-2-35671-212-7, lire en ligne)
- ↑ (en-US) admin, « "Quelle éthique dans les réseaux sociaux ?" : Antonio Casilli et Pierre Antoine Chardel au séminaire Ars Industrialis (23 avr. 2011) | Antonio A. Casilli », (consulté le 28 août 2020)
- ↑ « Les vies gâchées de la postmodernité », sur La Cité (consulté le 30 juillet 2020)
- ↑ « Pierre-Antoine Chardel : Zygmunt Bauman. Les illusions perdues de la modernité », sur Esprit Presse (consulté le 30 juillet 2020).
- ↑ émissions de François Noudelmann à France Culture et Jean Lebrun à France Inter [1]
- ↑ Dans le cadre notamment du programme de recherche ANR ANAMIA, qui fut coordonné par Antonio Casilli.
- ↑ Pierre-Antoine Chardel, L'empire du signal, , 288 p. (ISBN 978-2-271-13264-2, lire en ligne).
- ↑ séminaire intégré, entre autres, au Master « Philosophie sociale et politique » de l’université Paris Sciences & Lettres.
- ↑ (en) Armen Khatchatourov, Pierre-Antoine Chardel, Gabriel Peries et Andrew Feenberg, Digital Identities in Tension : Between Autonomy and Control, John Wiley & Sons, , 214 p. (ISBN 978-1-119-62960-3, lire en ligne)
- ↑ « Datalogie | Revue Esprit », sur Esprit Presse (consulté le 15 septembre 2020)
- ↑ admin, « Parution: « Ecologies sociale, le souci du commun » | Ecologie Sociale.ch » (consulté le 15 septembre 2020)
- ↑ « Politique(s) du secret », sur https://www.cairn.info/
- ↑ « Paul Ricœur : une herméneutique de l’agir humain »
- ↑ « Penser avec les mains, voir avec les doigts Petit plaidoyer pour une esthétique de nos vies digitales », sur https://classiques-garnier.com/
Liens externes[modifier]
- Site officiel
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