Ordre académique de Saint-Michel
L’Ordre académique de Saint-Michel (Academicus Sancti Michaëlis Ordo, en abrégé ASMO) est une société estudiantine belge portant couleurs, établie à Bruxelles mais fondée à Bruxelles en 1937. Une des plus anciennes sociétés estudiantines de Belgique, elle est devenue société royale en 1987 à l'occasion de son cinquantième anniversaire.
Bien que cette association tienne presque toutes ses réunions à Bruxelles, elle compte parmi ses membres principalement des étudiants de l’université catholique de Louvain (UCLouvain), ce pour des raisons historiques.
L'origine[modifier]
L'Ordre académique de Saint-Michel fut fondé à Louvain le par Emmanuel Noël et Paul Danhier[1]. Ils étaient alors étudiants de l’Université catholique de Louvain mais, étant d’origine bruxelloise, ils décidèrent de fixer la tenue des séances dans la capitale belge. Ils publièrent les statuts de l’Ordre en 1942.
Les valeurs fondatrices de l'Ordre étaient le rejet du dilettantisme et du débraillement, ainsi que le maintien, voire la restauration, des anciennes traditions estudiantines. À cette fin, les fondateurs ont cherché leur inspiration dans les us et coutumes des sociétés portant couleurs florissant en Allemagne, en Suisse et en Autriche, voire aux Pays-Bas. Même s'il n'y est fait aucune allusion dans les textes fondateurs de l'Ordre, la lecture attentive des statuts montre également une influence des pratiques des associations estudiantines flamandes.[réf. nécessaire]
L'Ordre académique de Saint-Michel fut le premier à introduire la pratique des coronae en Belgique francophone[2]. La corona est en effet évoquée par les premiers rapports de chancellerie comme « un usage nouveau ». Il est en tout cas la première corporation estudiantine belge francophone à avoir mis par écrit les règles de ses séances dans des statuts communément appelés Codex. Le Codex de l'Ordre académique de Saint-Michel a servi à son tour de source d'inspiration à de nombreuses corporations plus jeunes, conformément aux vœux des fondateurs l'Ordre.
L’influence de l'Ordre académique dans l’histoire du folklore estudiantin belge fut de la sorte prépondérante. Non seulement ses statuts ont servi de modèle en de nombreux cas, mais c’est en grande partie grâce à sa continuité que les traditions estudiantines ont pu être restaurées à la suite du transfert de la section francophone de l’UCL vers Louvain-la-Neuve, transfert durant lequel ce folklore faillit disparaître. La continuité de l'Ordre académique de Saint-Michel et le dynamisme de certains de ses membres ont permis de réintroduire à Louvain-la-Neuve les traditions de corona, le port de la calotte et celui de la toge.
Le prestige de l'Ordre académique de Saint-Michel fut notamment consacré en 1987. Lors des festivités qui émaillèrent le cinquantième anniversaire de l'association, une séance fut tenue en la salle gothique de l'hôtel de ville de Bruxelles. Au cours de cette séance, le gouverneur de la province de Brabant informa officiellement l'Ordre que le titre de société royale lui avait été octroyé.
Les membres[modifier]
Les membres de l'Ordre académique de Saint-Michel (ou commilitones) se répartissent en trois catégories: les bleus (ou tyrones), les bacheliers (ou bachelarii), les membres-anciens ou vétérans (ou veteranii) (Codex, art. 3). Certains vétérans ont également la dignité de sénateur (voir infra).
Statutairement, le candidat à l'Ordre académique de Saint-Michel doit être un étudiant universitaire belge et catholique, bien qu'aucune preuve de sa catholicité ne soit requise et que les ressortissants d'autres États membres de l'Union européenne soient désormais assimilés aux Belges. Sa candidature doit être présentée par un parrain ou un autre membre de l'Ordre. Il doit également suivre un parcours initiatique - comprenant l'épreuve de baptême, la cérémonie de prise d'habit et l'examen d'émancipation - s'étendant sur une année académique (Codex, art. 5)[2].
Après avoir réussi les épreuves physiques et intellectuelles du baptême, le candidat est admis en qualité de bleu (ou tyro) et autorisé à porter le band aux couleurs de l'Ordre sur l'épaule gauche (Codex, art. 82, d, et 140, 13°).
Lors de la cérémonie de prise d'habit, le tyro est autorisé à porter la toge et la bierpet (voir infra) (Codex, art. 142, 6°).
Enfin, après réussite de l'examen d'émancipation, le tyro est admis en qualité de bachelier et porte le band sur l'épaule droite. Il jouit dès ce moment de l'ensemble des droits des membres de l'Ordre (Codex, art. 144).
Contrairement aux usages de plusieurs autres sociétés portant couleurs, les membres gardent leur nom civil au sein de l'Ordre (Codex, art. 8).
Lorsque le bachelier termine ses études, il ne perd en principe pas la qualité de membre de l'Ordre, mais devient membre-ancien. Il conserve tous ses droits au sein de la corporation, mais est dispensé de l'obligation d'assister à toutes les séances. Cependant, s'il quitte - même temporairement - l'université sans avoir obtenu au moins un diplôme de premier cycle, il perd de plein droit la qualité de commilito (Codex, art. 24)[2].
Pour les cas exceptionnellement graves, les statuts prévoient une procédure d'exclusion d'un commilito. Celui qui a fait l'objet d'une telle procédure perd naturellement aussi la qualité de membre (Codex, art. 111, 4°).
Les signes distinctifs[modifier]
Le band et le couvre-chef universitaire[modifier]
Lors de toute activité estudiantine ou académique, les commilitones portent le band aux couleurs de l'Ordre (rouge-vert-rouge). Les bachelarii et les veterani le portent sur l'épaule droite, alors que les tyrones le porte sur l'épaule gauche (Codex, art. 82). Dans toutes les manifestations extérieures de sa vie corporative, les membres portent leur couvre-chef universitaire ordinaire, généralement la calotte (Codex, art. 80).
La toge et la bierpet[modifier]
Lors des séances et cérémonies de l'Ordre (à l'exception des fêtes dansantes), les bachelarii et les veterani (ainsi que les tyrones qui ont passé la cérémonie de prise d'habit) revêtent, outre le band, une toge noire fermée au col, et portant sur la manche gauche un nombre de galons rouges équivalent au niveau atteint à l'université exprimé en années. Ils portent également un couvre-chef: la bierpet rouge à bord vert, dont le dessus est brodé du monogramme de l'Ordre. En dehors de l'Ordre, la toge et la bierpet sont portés chaque fois que le comité le décide (Codex, art. 81 et 87).
Les anciens présidents arborent en outre sur le col de leur toge un liseré rouge de trois millimètres (Codex, Appendice II, art. 14).
La bierzipfel[modifier]
La bierzipfel est une médaille marquée à l'avers de l'écu de l'Ordre et gravée au revers du nom de son propriétaire, des initiales ASMO et de l'année de baptême du propriétaire. Elle est traditionnellement offerte au tyro par son parrain lors de son baptême. Tout commilito est tenu de porter sa bierzipfel en permanence. Celui qui manque à cette règle est astreint à une dette d'honneur (Codex, Appendice V).
Les signes distinctifs de fonctions[modifier]
Les titulaires de certaines fonctions disposent d'insignes symbolisant celle-ci:
- le président porte un band large arborant l'écu de l'Ordre, ainsi qu'une épée, symbole de son autorité (Codex, art. 79);
- les membres du comité portent à mi-hauteur de la poitrine une médaille d'or recouverte d'une croix échancrée, émaillée de rouge et à bords verts, au centre de laquelle est représenté l'Archange Saint-Michel, attachée à un ruban rouge (Codex, art. 84);
- le maître des bleus porte une épée, symbole de son autorité, ainsi qu'un band bleu sur l'épaule gauche, ce dernier n'étant porté qu'en séance de l'Ordre (Codex, art. 83).
Les décorations[modifier]
L'Ordre académique de Saint-Michel connaît deux décorations : l'Ordre de l'Archange Saint-Michel et l'Ordre Très Ancien et Très Noble du Roy Arthus.
L'Ordre de l'Archange Saint-Michel[modifier]
L’Ordre de l’Archange Saint-Michel (croix de Malte blanche avec un écu de gueule portant saint Michel terrassant le démon, ruban vert et rouge) comprend quatre classes : chevalier, officier, commandeur et grand-cordon. Il est décerné par le président de l'Ordre, qui en est le grand-maître (Codex, Appendice I, art. 2 et3). D'une manière générale, l'Ordre de l'Archange Saint-Michel vise à récompenser les services rendus à l'Ordre académique, tant par les commilitones que par des personnalités extérieures (Codex, Appendice I, art. 4).
L'Ordre Très Ancien et Très Noble du Roy Arthus[modifier]
L’Ordre Très Ancien et Très Noble du Roi Arthus (croix de Malte blanche portant un centre noir sur lequel se trouve un casque d’or, ruban rouge et blanc), fondé en 1941, n’était pas à l'origine une décoration décernée par l'Ordre académique de Saint-Michel. Mais le président de l'Ordre a reçu en legs la prérogative de la décerner. Il comprend quatre grades: chevalier, officier, commandeur et grand-cordon (Codex, Appendice VII). D'une manière générale, l'Ordre Très Ancien et Très Noble du Roy Arthus vise à honorer celui qui fait preuve d'un réel esprit universitaire et breughelien, faisant rayonner celui-ci dans le monde bourgeois en s'efforçant d'y devenir une vraie personnalité (Codex, Appendice VII, art. 4).
Les structures[modifier]
Le comité[modifier]
L'Ordre académique de Saint-Michel est dirigé par un comité de cinq membres (Codex, art. 10):
- le président, qui a la direction générale de l'Ordre et dispose de tout pouvoir pour le bien de celui-ci (Codex, art. 12). Dans l'exercice de ses prérogatives, il doit cependant respecter tant le Codex que l'esprit dans lequel il a été rédigé;
- le substitut, qui est chargé de remplacer le président en cas d'absence. Il dispose alors de toutes les prérogatives qui échoient normalement au président (Codex, art. 13);
- le censeur, qui est chargé de la discipline des séances: il lui incombe de relever les manquements à celle-ci et, si le président lui en donne l'autorisation, de punir les contrevenants (Codex, art. 14);
- le chancelier, qui est responsable de l'ensemble de l'administration de l'Ordre: correspondance tant interne qu'externe, tenue des registres des membres, accueil des invités (Codex, art. 15).
- le questeur, qui est responsable de la tenue des finances et de la perception des cotisations (Codex, art. 16).
Les membres du comité sont élus par les bacheliers et les vétérans. Pour être éligibles, ils doivent être membres de l'Ordre depuis deux années académiques au moins (Codex, art. 157). Bacheliers et vétérans sont également éligibles, même s'il est d'usage de préférer les bacheliers pour l'exercice de fonctions.
Les autres fonctions[modifier]
Il existe encore des fonctions dont les titulaires ne font pas partie du comité, même s'ils sont appelés à travailler en étroite concertation avec celui-ci (Codex, art. 11):
- les conseillers, qui prennent place en préséance directement après les membres du comité, sont au nombre de deux;
- le maître des bleus (ou tyronum maior) est chargé de la formation des tyrones et de la transmission à ceux-ci des traditions de l'Ordre (Codex, art. 17). Pendant les séances, il est également seul responsable de leur discipline;
- le cantor primus, nommé par le président, est chargé d'entretenir le patrimoine chanté de l'Ordre, par la direction des chants traditionnels et l'introduction de nouveaux chants. Il est assisté du praefectus chori;
- l'intendant est responsable de la logistique de l'Ordre. Il lui incombe de fournir un lieu de réunion, ainsi que de conserver et d'entretenir le matériel nécessaire aux séances. Depuis quelques années, c'est aussi lui qui fournit aux membres leur matériel personnel (chopes, chansonniers...);
- le secrétaire (ou scriba) est chargé d'assister le chancelier dans sa tâche;
- le cérémoniaire est chargé de rehausser certaines cérémonies par la présence de la masse au monogramme de l'Ordre.
Les conseillers sont nommés par le président. Le maître des bleus est élu et doit répondre aux mêmes conditions d'éligibilité que les membres du comité. Intendant, secrétaire et cérémoniaire sont élus et doivent être membres de l'Ordre depuis une année académique au moins, même s'il est recommandé que l'intendant ait une ancienneté plus grande. Le président peut toutefois désigner un ou plusieurs secrétaires supplémentaires. Le praefectus chori est désigné par le cantor primus.
Enfin, l'Ordre compte également un archiviste général (voir infra).
Le sénat[modifier]
Les présidents sortis de charge forment également un organe distinct: le sénat (Codex, Appendice II, art. 6). La présidence du sénat est assurée par le recteur (ou rector senatus). Le recteur du sénat n'est pas élu. En cas de vacance, la fonction est dévolue au sénateur dont la présidence est la plus ancienne s'il accepte la fonction. En cas de désistement, la charge est proposée à son successeur à la présidence de l'Ordre et ainsi de suite jusqu'au premier sénateur acceptant la charge (Codex, Appendice II, art. 11 et 12).
Le sénat se réunit au moins une fois par an pour faire le point sur le fonctionnement de l'Ordre lors d'un échange de vues avec le comité. Lors de la séance précédant le Dies Natalis, le porte-parole du sénat prononce ses recommandations au comité et aux membres de l'Ordre en général, dans un texte appelé "remontrance" (Codex, Appendice II, art. 13).
Le sénat se réunit également chaque fois qu'un membre en fait la demande (Codex, Appendice II, art. 8). Il peut prendre toute mesure propre à assurer la pérennité de l'Ordre et de ses traditions. Ses décisions ne sont susceptibles d'aucun recours (Codex, Appendice II, art. 7, al. 2). L'intervention directe du sénat dans la vie de l'Ordre revêt un caractère d'exception et doit être réservée aux cas les plus graves et les plus délicats.
Le sénat dispose d'une prérogative particulière: la désignation de l'archiviste général de l'Ordre (décret réglementant la conservation et la consultation des archives, art. 3). L'archiviste général est chargé de la conservation des archives accumulées depuis la fondation de l'association (décret réglementant la conservation et la consultation des archives, art. 4). Chaque chancelier est tenu de lui transmettre les siennes à la fin de son mandat (Décret réglementant la conservation et la consultation des archives, art. 2). Il est assisté d'une commission de cinq membres également désignés par le sénat (décret réglementant la conservation et la consultation des archives, art. 12 à 15) et est responsable devant le seul sénat pour ce qui relève de l'exercice de ses fonctions (décret réglementant la conservation et la consultation des archives, art. 6).
Formellement, le sénat émane d'un ensemble plus large, le corps des anciens, qui rassemble tous les membres-anciens. Si le corps des anciens est créé par les statuts (Codex, Appendice II, art. 1er à 5), il n'est cependant jamais réuni en tant que tel dans la pratique.
Le fonctionnement[modifier]
Les séances ordinaires[modifier]
Le principe[modifier]
L'Ordre académique de Saint-Michel organise son fonctionnement par année académique, et plus précisément selon l'année académique de l'Université catholique de Louvain (Codex, art. 26).
Chaque année doivent avoir lieu au moins six séances ordinaires, cœur de la vie de l'Ordre (Codex, art. 28):
- L'installation du comité: au cours de la première séance de l'année académique, le comité élu à la fin de l'année précédente est solennellement installé dans ses fonctions.
- Le baptême: lors de cette séance ont lieu les épreuves physiques et intellectuelles du baptême des candidats, à l'issue de laquelle ils accèdent à la qualité de tyro.
- La prise d'habit: lors de cette séance a lieu la cérémonie à l'issue de laquelle les bleus sont autorisés à porter la toge et la bierpet de l'Ordre.
- Le Dies Natalis: c'est la séance anniversaire de l'Ordre. Cette séance est traditionnellement précédée d'un Te Deum chanté en l'église de la Chapelle et d'un cortège au cours duquel hommage est rendu à Manneken Pis.
- L'émancipation: c'est la séance au cours de laquelle a lieu l'examen à l'issue duquel les bleus sont normalement admis en qualité de bacheliers.
- Les élections: c'est normalement la dernière séance de l'année, au cours de laquelle il est procédé au renouvellement des diverses fonctions en vue de l'année suivante.
À ces six séances dites "fixes" (Codex, art. 28), la pratique a ajouté une séance consacrée à un concours de chant et une séance consacrée à un concours de guindailles, portant ainsi le nombre de séances ordinaires à huit par année académique. Conformément à l'article 32 du Codex, les femmes ne sont pas admises aux séances ordinaires.
Le déroulement[modifier]
Les séances de l'Ordre prennent la forme d'une corona. Elles se déroulent selon des règles et un cérémonial minutieusement définis dans le Codex (Codex, art. 30 à 78). Les membres prennent place autour de tables disposées en fer à cheval (Codex, art. 30), le comité occupant la table de la "pince" du fer. Les membres ne peuvent prendre la parole ou quitter la table que selon les règles prescrites par le Codex (Codex, art. 40 à 51). Des peines peuvent être infligées par le président ou le censeur en cas de manquement à ces règles (Codex, art. 110 et 120).
L'article 98 du Codex définit le déroulement de la séance avec une précision telle que le président ne dispose que d'une marge de manœuvre limitée dans l'organisation de celle-ci. Cette précision des statuts garantit que les pratiques ne s'altèrent pas avec les années.
Le rituel d'ouverture de la séance est invariable. Il comprend une prière latine, le cérémonial de l' Ave Confrater et le chant Gaudeamus igitur. Immédiatement après suit, selon la séance, l'installation du comité, le baptême, la prise d'habit, l'émancipation ou l'élection.
Le chant Io Vivat ! annonce ensuite l'ouverture de la partie sérieuse, au cours de laquelle prennent place les remises de décorations, les interventions littéraires ou scientifiques et toutes les autres activités qui ne sont pas purement ludiques.
La dernière partie de la séance est la partie récréative, encore appelée "partie guindaillante". Celle-ci est ouverte par le chant La bière, d'Antoine Clesse. C'est lors de cette partie qu'ont lieu les activités purement ludiques (jeux, concours, chants, etc.) et la présentation de guindailles (textes humoristiques originaux).
Les activités extraordinaires[modifier]
Il arrive à l'Ordre académique de Saint-Michel d'organiser d'autres activités, qualifiées d'activités extraordinaires. La nature de ces activités est peu évoquée par le Codex, qui ne vise explicitement que les "fêtes, kermesses et repas" (Codex, art. 27, 3°). Cette liste n'est pas exhaustive, et toute activité peut être envisagée pour autant que l'esprit de l'Ordre soit scrupuleusement respecté. L'activité extraordinaire la plus stable est actuellement le banquet annuel, dit banquet de l'Archange de Saint Michel. Dans le passé, bals, raouts, thés dansants ont également été organisés.
Lors des activités extraordinaires, la présence de femmes peut être admise.
Les relations extérieures[modifier]
Traditionnellement soucieux de son indépendance, l'Ordre académique de Saint-Michel ne s'affilie à aucune structure fédérative. Il entretient cependant des relations fraternelles avec de nombreuses autres associations estudiantines et folkloriques, tant que ces relations ne tendent pas à mettre en doute son indépendance.
Les relations extérieures de l'Ordre sont souvent dépendantes des affinités personnelles de ses membres (et plus particulièrement des membres de son comité). D'une manière générale, ses relations sont excellentes avec toutes les associations belges francophones de tradition catholique (étudiants portant la calotte). Certains membres entretiennent également de bons contacts avec des associations néerlandophones, notamment à Louvain et à Malines, ce dont l'Ordre bénéficie directement par le biais des invitations réciproques. Il en est de même pour des sociétés portant couleurs à l'étranger, qui ont avec certains commilitones une relation privilégiée. C'est notamment le cas en Allemagne, en Italie, en Suisse et en Autriche. Ces contacts permettent à l'Ordre académique de rehausser ses activités (notamment le Dies Natalis et Banquet de l'Archange) de la présence de délégations étrangères, ainsi qu'à ses membres d'être reçus comme des hôtes de qualité dans plusieurs villes universitaires d'Europe.
Ses relations avec la ville de Bruxelles et les autorités académiques de l'Université catholique de Louvain sont les meilleures qui soient (le recteur de l'UCL a été élevé au rang de chevalier de l'Ordre de l'Archange Saint-Michel en 2002).
Dies Natalis LXXV[modifier]
L'Ordre a fêté son 75e anniversaire en 2012. Une année de festivités a débuté au Dies Natalis 2012 pour se terminer au Dies Natalis 2013.
Plusieurs événements ont eu lieu au long de cette année : Exposition, soirée de gala, séance extraordinaire, etc.
Notes et références[modifier]
- ↑ Philippe Pierre. Louvain-la-Neuve Les ordres les plus anciens remontent au XIX e siècle «Les garants du folklore estudiantin». Le Soir, 26 mars 2002. Lire en ligne
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Jean Bernard. Ordres, guildes coronas, corpos: lexique de la guindaille estudiantine. La Dernière Heure, 17 novembre 2018. Lire en ligne
Liens externes[modifier]
- Site officiel de l'Ordre académique de Saint-Michel.
- Le Manneken-Pis aux couleurs de l'Ordre académique de Saint-Michel, sur le site officiel de la ville de Bruxelles.
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