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Histoire du Grand Fenwick

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L'Histoire du Duché du Grand Fenwick (pays fictif créé par Leonard Wibberley) remonte à l'an 1370. Cette Histoire fictive a pour conséquence d'accentuer le comique des situations dans lesquelles se retrouve le Duché du Grand Fenwick

Fondation et premières années[modifier]

Le Grand Fenwick était à l’origine un fief sous suzeraineté française situé au nord du Dauphiné. Durant la guerre de Cent Ans sons seigneur rompit les liens de vassalités avec le roi de France et s’allia avec les anglo-bourguignons. Sir Roger Fenwick était un militaire anglais qui avait participé à plusieurs batailles notamment à la bataille de Poitiers (1356)). Après avoir été fait chevalier il se constitua une troupe de 40 archers et se mit au service du roi de France Charles V le Sage. Sir Roger participa à la guerre que le roi Charles livrait à la Navarre. À son retour, il avait gagné une telle réputation de guerrier et de meneur d’ordre que le roi Charles lui demanda d’aller prendre pour lui un fief dans le nord du Dauphiné. Celui-ci réussi brillamment sa mission et prit le fief et les terres environnantes. Mais loin de confier ce fief au roi il en proclama l’indépendance sous le nom de Duché du Grand Fenwick avec lui-même comme duc en 1370. Cette solution ne plut guère au roi Charles V qui par deux fois tenta de soumettre l’inconvenant duché à sa souveraineté mais par deux fois les archers du Grand Fenwick mirent à bas les attaques françaises. Le nouveau pays s'organisa et le duc établit une Charte et en l'an 1402 les autorités anglaises fenwickiennes signèrent un pacte d'alliance militaire. Selon ce traité, chacune des deux puissances devait assistance à l'autre si elle se trouvait attaquée par une tierce puissance.

L'année décisive : 1450[modifier]

Tous les fenwickiens savaient manier correctement l'arc, ils s'entraînaient régulièrement. L'arc était en effet un élément fondamental de leur culture

L'arme conventionnelle et traditionnelle du duché restait l'arc long anglais. Le duc Roger III Fenwick (troisième duc et petit-fils de Sir Roger Fenwick) y attachait grande importance. Mais cette supériorité vantée de l'arc allait être ébranlée par la bataille de Formigny. Un chevalier anglais, Sir Dermot de Ballycastle, avertit le duc du profond changement que l'utilisation des canons allaient faire de l'art de la guerre. Tout l'équilibre du duché faillit s'effondrer par cette révélation, l'Angleterre ayant été battue par les français et ses archers avait été exterminés. La maîtresse du roi Charles VII, Agnès Sorel, convainquit celui-ci de lancer à l'assaut du Grand Fenwick toutes les troupes et canons qu'il pouvait y emmener. Le petit duché se prépara difficilement, le peuple ayant en effet fort peur des canons. Néanmoins lorsque les forces françaises arrivèrent aux abords du Col de Pinot, les fenwickiens remportèrent une large victoire qui consacra définitivement leur indépendance.

Le roi de France dépêcha sur les lieux, d'après Leonard Wibberley, près de 30 000 hommes dont plus de 2 000 chevaliers ainsi que 25 canons. Le duché ne put aligner que 700 archers et 6 chevaliers (Sir Roger III, Sir Dermot, le comte d'Azule, Sir Derek d'Azule, Sir Guillaume d'Azule et le comte de Montjoy).

Ordre de bataille[modifier]

Les troupes du roi de France arrivèrent aux abords du Col du Pinot à la fin du mois d'août 1450. Le Col se termine par un étroit défilé, les archers de l'armée fenwickienne se placèrent sur les hauteurs de part et d'autre du Col. Sur le conseil de Sir Dermot, les Fenwickiens minèrent le défilé avec de la poudre.
Les troupes françaises quant à elles ne purent monter au sommet leurs canons et durent se contenter de charger avec leur cavalerie.

La bataille[modifier]

La cavalerie française chargea dans le défilé et ne rencontra aucune résistance de la part de l'armée fenwickienne. Une fois arrivée au milieu du col, les Fenwickiens firent sauter une partie de la falaise provoquant ainsi un éboulement qui coupa l'armée française en deux. Les archers arrosèrent de flèches les chevaliers français qui ne purent résister à pareil traitement et furent décimés. Pendant ce temps, une partie des archers fenwickiens lancèrent des flèches enflammés sur les tonneaux de poudre français ce qui provoqua une violente explosion à l'arrière des troupes françaises. Cette explosion fut responsable de nombreuses victimes parmi les soldats non engagés dans le défilé. À la fin de la journée, Dunois demanda une trêve à Sir Roger III Fenwick pour enterrer et soigner les quelque 13 000 français victimes de la brillante résistance des fenwickiens. La France avait perdu la totalité de sa cavalerie (2 000 hommes) et 11 000 soldats d'infanterie ainsi que la totalité de son artillerie. Les Fenwickiens n'eurent aucune perte.

Conséquences[modifier]

Le duché fut reconnu indépendant de manière définitive par le Royaume de France par le Traité de Paix du Pinot. De plus à la suite de cette victoire de l'arc sur le canon, le grand-arc anglais fut reconnu comme l'arme nationale du duché et il le resterait aussi longtemps que le duché existerait[1]

Les Temps Modernes[modifier]

L'on sait fort peu de chose sur la période qui suivit, si ce n'est qu'en 1815 au moment de la bataille de Waterloo, le Comte de Montjoy avait averti l'empereur Napoléon Ier que s'il n'arrêtait pas immédiatement ses campagnes militaires le duché du Grand Fenwick se rangerait aux côtés de l'Angleterre.

Le XXe siècle[modifier]

Jusqu’au milieu du XXe siècle, le duché du Grand Fenwick jouissait d’un tranquillité relative. En effet, il se trouvait en dehors de toutes raisons d’annexions : n’étant situé sur aucune route commerciale, n’ayant pas la moindre mine de métaux précieux ou non, n’ayant pas de port puisqu'enclavé entre la Suisse et la France, le petit duché n'attirait pas les appétits de ses voisins. Mais la baisse du taux de mortalité eut pour conséquence une hausse brutale de la population (elle passa de 4 000 habitants en 1900 à 6 000 habitants en 1945). Cette hausse mit un terme à l'équilibre entre les besoins de la population et le rendement des terres cultivables. Le pays ne pouvait plus faire face aux besoins d'importations et se retrouva dans une situation difficile. Pour pallier cela, le gouvernement fenwickien décida de déclarer la guerre aux États-Unis en pensant qu'une fois défait les Américains les renfloueraient (allusion aux aides que reçurent l'Allemagne et le Japon). Malheureusement pour eux, l'opération se solda par une victoire, le minuscule corps expéditionnaire d'une vingtaine d'hommes ayant débarqué dans un New York déserté à la suite d'un exercice de sécurité civile et trouvé par hasard un laboratoire trouvant la bombe Q, une arme de destruction massive pouvant détruire la planète. Néanmoins, ils profitèrent de cette victoire pour créer une Ligue des Petites Nations chargé d'imposer le désarmement mondial et reçurent trois millions de dollars pour réorganiser l'économie.

Le pays se lança aussi dans la conquête de l'espace et fut le premier à envoyer une fusée sur la Lune qui secourut par la même occasion les équipages soviétiques et américains lancé aussi dans cette course.

Lors de la crise pétrolière des années 1970, on découvrit que le pays abritait les plus grandes réserves mondiales de pétrole.

Notes et références[modifier]

  1. Leonard Wibberley, Prenez garde à la souris, Heros-Limite Editions, , 252 p. (ISBN 978-2940517695), p. Chapitre XVII.

Sources[modifier]

  • La Souris qui rugissait de Leonard Wibberley, paru en 1955
  • Prenez garde à la souris, de Leonard Wibberley, paru en 1959

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