Famille Vian
Origine[modifier]
Dès le début du XVIIIe siècle, la famille Vian est installée à Gattières, aujourd'hui dans le département des Alpes-Maritimes, à l'époque paroisse du Comté de Nice, qui par le traité de Turin du , sera cédée au royaume de France – dont elle est séparée par le fleuve Var – par Charles-Emmanuel III, roi de Sardaigne, duc de Savoie et prince de Piémont de 1730 à 1773.
Pendant la période allant de 1727 à 1771 où les actes sont rédigés en latin, on voit apparaître dans les registres des baptêmes, mariages et sépultures de Gattières des « Viana », « Viane », même « Viani », mais dans l'acte de mariage daté du de Claude Vian[g 1] (« matrim : claudii vian cum giulia siccarda ... »[1]), comme dans l'acte de baptême daté du de son fils Antoine[g 2] (« bap. Antonii Vian : Anno 1752. die 4. martii. Antonius Vian filius Claudii, et Julia Siccarda coniugum, natus hodie et ... »[2]), le patronyme est orthographié Vian comme de nos jours.
En France, le nom est surtout porté dans le Sud-Est. Il est souvent originaire d'Italie (Vénétie). C'est une forme courte du prénom Vivian, Vivien (latin Vivianus)[3].
Arbre généalogique descendant[modifier]
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- Pierre Vian[g 3] épouse Catherine Bonnefe
- Claude Vian, né à Gattières le [4],[g 1], décédé à Gattières le [5], épouse :
- en premières noces à Gattières le [6], Honorade Vermeil décédée à Gattières le [7].
- 2 enfants
- en secondes noces à Gattières le [1], Julie Sicard
- Antoine Vian, cultivateur, né à Gattières le [2], décédé à Gattières le [8],[g 2], épouse à Gattières le [9] Marie Thérèse Giraud, née à Gattières le [10], décédée à Gattières le [11]
- 3 enfants dont Bernardin Vian, cordonnier, né à Gattières le [12], décédé à Gattières le [13],[g 4], épouse à Gattières le [14] Marie Thérèse Mainville, née à Gattières le [15], décédée à Gattières le [16]
- 8 enfants dont Séraphin Henri Vian, monteur en bronze, né à Gattières le [17], décédé à Paris (3e arrondissement) le [18],[g 5], épouse dans l'ancien 3e arrondissement de Paris le [19] Léonie Adélaïde Laplaine, née à Créteil (Val-de-Marne) le [20], décédée à Paris (3e arrondissement) le [21]
- Henri Séraphin Louis Vian, bronzier d'art[Note 1], né dans l'ancien 5e arrondissement de Paris le [22], décédé à Paris (7e arrondissement) le [23],[g 6],[Note 2], épouse à Paris (4e arrondissement) le [24] Louise Augustine Jeanne Brousse[Note 3], née à Paris (6e arrondissement) le [25], décédée à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) le [26],[g 8],[Note 4]
- Henriette Marie Lucie Vian, née à Paris (3e arrondissement) le [27], décédée à Paris (13e arrondissement) le [28],[g 9],[Note 5],[Note 6], épouse le à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis)[30],[Note 7] Paul Gustave André Tourte, né à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) le [31], décédé à Maisons-Laffitte (Yvelines) le
- Henri Louis Edmond Vian[Note 8], né à Paris (3e arrondissement) le [33],[g 10],[Note 9], décédé vers 1943
- Paul Georges Vian, né à Paris (3e arrondissement) le [35], décédé à Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine) le [36],[g 11],[Note 10],[Note 11], épouse à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) le [38],[Note 12] Yvonne Fernande Louise Alice Ravenez[Note 13],[Note 14], née à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le [39], décédée à Paris (14e arrondissement) le [40],[g 12],[Note 15]
- Lelio Pierre Vian, né à Ville-d'Avray le [41],[Note 16], décédé à Paris (3e arrondissement) le [42],[g 14],[Note 17], épouse à Paris (14e arrondissement) le Simonne Yvonne Girère
- Boris Paul Vian, né à Ville-d'Avray le [43],[Note 18], décédé à Paris (7e arrondissement) le [44],[g 15],[Note 19],[Note 20], épouse :
- à son premier mariage à Paris (10e arrondissement) le [45],[Note 21] Michelle Marie Léglise[Note 22], née à Bordeaux (Gironde) le [47], dont il divorce le
- Patrick Vian, né le
- Carole Vian, née le , décédée en 1998[Note 23]
- à son second mariage à Paris (18e arrondissement) le Ursula Kübler, danseuse du ballet Roland Petit, née à Zurich (Suisse) le , décédée le à Eus (Pyrénées-Orientales)
- à son premier mariage à Paris (10e arrondissement) le [45],[Note 21] Michelle Marie Léglise[Note 22], née à Bordeaux (Gironde) le [47], dont il divorce le
- Alain Jean Louis Vian, musicien et restaurateur d'instruments anciens, né à Ville-d'Avray le [49],[Note 24], décédé à Paris (14e arrondissement) le [50],[g 16],[Note 25],[Note 26], épouse à Vincennes (Val-de-Marne) le Denise Monique Lievens
- Ninon Jeanne Marie Vian, née à Ville-d'Avray le [51],[Note 27], décédée à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le [52],[g 17],[Note 28], épouse à Ville-d'Avray le Jean Lhespitaou[Note 29] dont elle divorce le
- Henri Séraphin Louis Vian, bronzier d'art[Note 1], né dans l'ancien 5e arrondissement de Paris le [22], décédé à Paris (7e arrondissement) le [23],[g 6],[Note 2], épouse à Paris (4e arrondissement) le [24] Louise Augustine Jeanne Brousse[Note 3], née à Paris (6e arrondissement) le [25], décédée à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) le [26],[g 8],[Note 4]
- 8 enfants dont Séraphin Henri Vian, monteur en bronze, né à Gattières le [17], décédé à Paris (3e arrondissement) le [18],[g 5], épouse dans l'ancien 3e arrondissement de Paris le [19] Léonie Adélaïde Laplaine, née à Créteil (Val-de-Marne) le [20], décédée à Paris (3e arrondissement) le [21]
- 3 enfants dont Bernardin Vian, cordonnier, né à Gattières le [12], décédé à Gattières le [13],[g 4], épouse à Gattières le [14] Marie Thérèse Mainville, née à Gattières le [15], décédée à Gattières le [16]
- Antoine Vian, cultivateur, né à Gattières le [2], décédé à Gattières le [8],[g 2], épouse à Gattières le [9] Marie Thérèse Giraud, née à Gattières le [10], décédée à Gattières le [11]
- en premières noces à Gattières le [6], Honorade Vermeil décédée à Gattières le [7].
- Claude Vian, né à Gattières le [4],[g 1], décédé à Gattières le [5], épouse :
Voir aussi[modifier]
Vidéo[modifier]
Bibliographie[modifier]
ouvrages consultés pour les sources
- Philippe Boggio, Boris Vian, Paris, Flammarion, , 428 p. (ISBN 978-2-0812-0067-8)
Articles connexes[modifier]
Liens externes[modifier]
- Archives numérisées des Alpes-Maritimes
- Archives numérisées de Paris
- Archives numérisées des Hauts-de-Seine
- Archives numérisées du Val-de-Marne
Notes et références[modifier]
Notes[modifier]
- ↑ Henri Vian réalise de nombreuses ornementations d'intérieur de grande qualité : cheminées, vases à monture de bronze, lustres, balustrades, etc. L'entreprise est installée au no 5 de la rue de Thorigny, en plein cœur du quartier du Marais (3e arrondissement), dans l'hôtel Salé construit par Jean Boullier de Bourges, pour Pierre Aubert de Fontenay-en-Brie au XVIIIe siècle et devenu au XXe siècle le Musée Picasso : « Un nouveau locataire se présenta. Henri Vian, maître bronzier et ferronnier d'art, qui comme bien d'autres voulait installer dans un vieil hôtel du Marais ses atelier et ses salons d'exposition. Vian ajouta des boiseries, des cheminées, modifia le caractère du vestibule haut, créa un petit salon dans la salle du conseil morcelée, mais, il conserva en place beaucoup d'éléments anciens. » [lire en ligne].
Vian réalise entre autres une grille intérieure de la villa Arnaga d'Edmond Rostand à Cambo-les-Bains, en l'occurrence celle de la bibliothèque : « Dans la bibliothèque, la grille en fer forgé dessinée par Vian reprend ces caractéristiques : courbes, fleurs et bien évidemment le fer. Enfin, l’évocation de l’Art nouveau est partout dans les jardins et les toiles avec la redondance de deux motifs iconographiques typiques, le cygne et l’hortensia. », (Cf. p. 29 [lire en ligne]).
Vian participe aux expositions universelles de 1878, 89 où il obtient la médaille d'or de la classe « Bronzes d'art, fontes d'art diverses, ferronneries d'art, métaux repoussés » et 1900 en tant que rapporteur du jury de la même classe [lire en ligne]. Il est nommé le au grade de chevalier de la Légion d'honneur (« Cote LH/2704/50 », base Léonore, ministère français de la Culture). Son épouse Jeanne Brousse dirige l'entreprise après le décès de son mari en 1904. - ↑ Mairie de Paris (7e arrondissement), 1904, Registre des décès (vue 23/31) [lire en ligne]Acte de décès no 1468 VIAN[g 6]
« L'an mil neuf cent quatre, le quatre octobre à onze heures du matin. Acte de décès de Henri Séraphin Louis Vian, âgé de quarante six ans, négociant, Chevalier de la Légion d'honneur ; né à Paris, y domicilié rue de Thorigny 60 y décédé rue Oudinot 4, le trois octobre courant à dix heures un quart du matin ; fils de Séraphin Vian et de Léonie Laplaine, époux décédés. Marié à Louis Augustine Jeanne Brousse, âgée de trente huit ans, sans profession. Dressé par nous, Alexis Jean Baptiste Delabre, adjoint au Maire, Officier de l'État civil du septième arrondissement de Paris, Officier de l'Instruction publique, après nous être assuré du décès et sur la déclaration de Georges Benoist, âgé de quarante un ans, employé, domicilié Place du Louvre 6 et de François Sitalien, âgé de trente six ans, employé, domicilié rue de Varennes 60, qui ont signé avec nous après lecture. »
- ↑ Louise Augustine Jeanne Brousse est l'héritière des « Papeteries Brousse » située à l'époque 14 rue des Lions-Saint-Paul à Paris 4e. Employé de commerce à son mariage le , son père Firmin Brousse[g 7] se déclare quelque vingt ans plus tard commissionnaire en papiers, domicilié à cette même adresse, lors du mariage de sa fille le ; il y figure ensuite comme grossiste en papier, puis comme rentier à son décès le .
En 1893, il commercialise le papier filigrané Gloria Victis, papier créé par T.H. Saunders (en) à l’occasion de l’exposition universelle de Paris de 1878 [lire en ligne] et il n'est pas impossible qu’à cette occasion Brousse ait signé un contrat de distribution ou acheté le filigrane à la maison Saunders. Le papier filigrané est en effet l'objet de toutes ses attentions et va lui procurer sa fortune : il dépose au greffe du tribunal du commerce de la Seine successivement la marque L'Express le sous le no 41961, puis la marque Gloria Victis le sous le no 42304, marques pour servir d'enveloppe à des cahiers de papier à cigarettes de dimensions et de couleurs variables. Brousse invente également cette même année 1893 un étui distributeur de feuille de papier à cigarettes, « système amélioré d'emballage » qui « laisse donc les papiers à cigarettes absolument intacts, sans perforation ni gommage ; il peut être appliqué avec une égale facilité à toutes sortes de papiers, que ce soit avec des bords gommés ou autrement. » Il en dépose le brevet en France (no 228367), en Belgique (no 103698), en Angleterre (no 5174), en Allemagne (no 75730) et aux USA (no 509790) [lire en ligne] ; l'adresse 14 rue des Lions-Saint-Paul à Paris 4e est confirmée par l’enregistrement du brevet en Allemagne [lire en ligne].
Cinq ans plus tard en 1898, Firmin Brousse invente « une nouvelle machine pour filigraner et faire des cigarettes » [lire en ligne]. - ↑ Mairie de Noisy-le-Grand, 1914, Registre des décès [lire en ligne]Acte de décès no 44 Louise Jeanne Augustine Brousse[g 8]
« Le vingt neuf juin mil neuf cent quatorze à midi, Louise Jeanne Augustine Brousse, sans profession, née le six mars mil huit cent soixante six à Paris, sixième arrondissement, fille de Firmin Brousse et de Marie Beau époux décédés, Veuve de Henri Louis Séraphin Vian, fabricant de bronzes, décédé à Paris le trois octobre mil neuf cent quatre, est décédée à son domicile 79 Grande Rue à Noisy-le-Grand sur la déclaration de Paul Gustave André Tourte, architecte décorateur, âgé de vingt quatre ans, 31 avenue de la dame Blanche à Fontenay-sous-Bois (Seine), gendre de la défunte et de Léger Monerie, jardinier, cinquante trois ans, 79 Grande Rue à Noisy-le-Grand, qui lecture faite ont signé avec Nous Émile Grodet, Chevalier de la Légion d'honneur, Maire de Noisy-le-Grand. »
- ↑ Mairie de Paris (13e arrondissement), 1917, Registre des décès [lire en ligne]Acte de décès no 3124 Vian fme Tourte[g 9]
« Le dix septembre mil neuf cent dix-sept, à dix heures du matin est décédée, Boulevard de l'Hôpital, 83, Henriette Marie Lucie Vian, sans profession domiciliée Avenue de la Dame Blanche 31 à Fontenay-sous-Bois Seine née à Paris le vingt juin mil huit cent quatre-vingt-six ; fille de Henri Séraphin Louis Vian et de Louise Augustine Jeanne Brousse, époux décédés ; Épouse de Paul Gustave André Tourte.- Dressé le onze septembre mil neuf cent dix-sept, à trois heures et demie du soir, sur la déclaration de Henri Kohler, quarante-sept ans, et de Raoul Acard, cinquante ans, tous deux employés, Boulevard de l'Hôpital, 83, qui lecture faite, ont signé avec Nous Jean Fouilhoux, adjoint au Maire de treizième arrondissement de Paris. »
- ↑ Henriette Marie Lucie Vian se suicide par dépit amoureux en se jetant sous un bus[29].
- ↑ Mairie de Noisy-le-Grand, 1910, Registre des mariages [lire en ligne]Acte de mariage no 25 Paul TOURTE et Henriette VIAN[g 9]
« L'an mil neuf cent dix, le quatorze mars à onze heures du matin par devant nous Souchet François, officier de l'Instruction publique, maire et officier de l'État civil de la commune de Noisy-le-Grand, arrondissement de Pontoise département de Seine-et-Oise, sont comparus en la maison Commune Monsieur Tourte, Paul Gustave André, architecte à l'École des Beaux-Arts, âgé de vingt ans, demeurant avec sa mère à Paris, rue de Charenton no 24 ; né à Bourg-la-Reine (Seine) le vingt trois novembre mil huit cent quatre vingt neuf, fils mineur de Léon, Camille Tourte, décédé, et de Odile, Alexandrine Gridaine, sa veuve, sans profession, âgée de cinquante-un ans, demeurant à l'adresse ci-dessus indiquée, présente et consentante au mariage de son fils. Et demoiselle Vian, Henriette, Marie, Lucie sans profession, âgée de vingt trois ans, demeurant avec sa mère à Noisy-le-Grand, grande rue no 79 et de droit à Paris, rue de Thorigny no 5 douzième arrondissement ; née à Paris troisième arrondissement le vingt juin mil huit cent quatre-vingt-six, fille majeure de Henri Séraphin Louis Vian, décédé, et de Louise Augustine Jeanne Brousse, sa veuve, sans profession, âgée de quarante-trois ans, demeurant à l'adresse ci-dessus indiquée, consentante au mariage de sa fille par acte indiqué ci-après.
Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage dont les publications ont été affichées à la porte de notre mairie à la date du vingt sept février dernier et à la même date aux mairies du troisième et douzième arrondissements de Paris. À l'appui de leurs réquisitions les parties nous ont remis leurs actes de naissance, l'acte de décès du père du futur ; l'acte de décès du père de la future ; un acte en brevet reçu par nous maire de la commune de Noisy-le-Grand à la date du huit mars courant en présence de témoins le dit acte enregistré et légalisé contenant le consentement de la mère de la future au mariage de sa fille avec Monsieur Tourte Paul, Gustave André ; deux certificats délivrés l'un par le maire du troisième, l'autre par le maire du douzième arrondissement de Paris, tous deux à la date du neuf mars courant constatant que les publications du mariage projeté ont été affichées à la porte de leur mairie sans qu'il soit survenu d'opposition. Les dites pièces paraphées chacune par la partie qui l'a produite et par nous demeureront annexées au présent acte de mariage. Aucune opposition ne nous ayant été signifiée faisant droit à la réquisition des parties nous leur avons donné lecture des pièces ci-dessus mentionnées ainsi que des paragraphes du chapitre six du Code Civil du titre du mariage sur les droits et devoirs respectifs des époux.
Les futurs époux et la personne présente qui autorise le mariage interpellés de nous déclarer s'il a été fait un contrat de mariage entre les parties nous ont répondu affirmativement en nous produisant un certificat délivré par Maître Albert Morel d'Arloux, notaire à Paris constatant que ce contrat a été reçu par lui à la date du douze mars mil neuf cent dix. Enfin nous avons demandé aux futurs époux l'un après l'autre s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement nous avons prononcé au nom de la loi que Tourte, Paul, Gustave André et Vian Henriette Marie, Lucie, sont unis par le mariage. Le tout a été fait publiquement en la salle de la Mairie en présence de Messieurs Tourte Gustave Adolphe, capitaine au 104e Régiment d'Infanterie, âgé de quarante-quatre ans domicilié à Argentan (Orne) oncle de l'époux, Tourte, Adolphe Ernest, parfumeur, âgé de trente-deux ans, demeurant à Paris, Boulevard Montparnasse no 142 frère de l'époux ; Jacob Henri Hollander, avocat, âgé de trente-quatre ans, demeurant à Paris, Boulevard Saint-Martin no 3 ami de l'épouse ; Paul Denis, Alloend Bessant, Industriel, âgé de cinquante-trois ans, demeurant à Paris, rue du Pont-neuf no 2bis ami de l'épouse.
Le présent acte a été dressé sur le champ et après lecture faite signé avec nous par les époux, la mère de l'époux et les quatre témoins./. » - ↑ Henri Louis Edmond Vian, matricule no 6508 de l’École Nationale et Spéciale des Beaux-Arts, est élève de Henri Deglane (à l'atelier le ). Admis en 2e classe le , il obtient un total de 24 ½ valeurs dont cinq 3e Médailles en exercices d'histoire de l'architecture, dessin, en mathématiques, dessin ornemental et perspective ; 1re classe le , il obtient un total de 11 ½ valeurs dont une 2e Médaille en dessin, admis au 2e essai du Concours de Rome le , 9e logiste le .
Il envoie au directeur de l'École Nationale et Spéciale des Beaux-Arts une lettre datée du , où mobilisé et se sachant malade, il informe avoir désigné l'École des Beaux-arts comme sa légataire universelle [lire en ligne].
(source : AGORHA (Accès Global et Organisé aux Ressources en Histoire de l'Art)Lettre du au directeur de l'école des Beaux-Arts[32](lettre reçue le , sous pli recommandé, cachet de la poste Sézanne no 319 du )
« Le vingt huit Mai 1918
Monsieur le Directeur de l'École Nationale et Spéciale des Beaux-Arts
rue Bonaparte
Paris
Monsieur le Directeur,
Élève de première année dans la section d'Architecture, et actuellement mobilisé, je suis atteint d'une maladie pénible que les fatigues du service ne font qu'aggraver. Cette maladie, toujours mortelle, peut me faire disparaître d'un instant à l'autre comme elle peut encore me laisser bon nombre d'années à vivre.
Me sachant ainsi menacé j'ai pensé que l'occasion s'offrait à moi de faire un emploi intéressant de la fortune que je tiens de mes parents et que je vais laisser derrière moi quand mon heure sera venue. Célibataire, je n'ai aucune obligation de famille. Mon frère, avantagé par les dispositions testamentaires de ma défunte mère, possède bien suffisamment pour vivre l'existence de petit rentier qu'il affectionne. Rien ne s'opposait donc à ce que je lègue à l'École, où j'ai passé de si agréables années, la quasi-totalité de ma fortune.
J'ai, en conséquence, par un testament par acte authentique reçu le par M° A. Morel d'Arleux, mon notaire (5 rue du Renard à Paris, institué l'École Nle et Sle des Beaux-Arts ma légataire universelle sous certaines petites conditions qui sont très avantageuses pour l'École. La rédaction en est faite de telle sorte que ce legs ne saurait en aucun cas être inférieur à cinquante mille francs1.
Mon chef d'atelier et ami, Monsieur Henri Deglane, a été présent à la rédaction de ce testament qu'il a signé comme témoin. Dans l'éventualité que je tiens comme très improbable mais qui est pourtant possible où des difficultés s'élèveraient lors de l'exécution de mes volontés dernières, vous pourriez faire état de la présente pour défendre les intérêts de l'École. Il me semble donc intéressant pour vous de mettre cette lettre en lieu sûr avec les archives de valeur.
En vous priant de bien vouloir accuser réception de la présente à l'adresse ci-dessous, je vous prie, Monsieur le Directeur, de croire à mes sentiments de profond respect.
Henri Vian (signature)
chez M. Georges Dreyfous
37 rue de Rome
Paris 8e »1 Compte tenu de l'érosion monétaire due à l'inflation, le pouvoir d'achat de 50 000 francs en 1918 est le même que celui de 8 111 000 euros en 2015 [lire en ligne].
- ↑ Dès la déclaration de la guerre de 14-18, Henri Louis Edmond Vian s'engage volontairement le à la mairie du 6e arrondissement de Paris et est affecté au 19e escadron du train des équipages. Nommé brigadier le , il est versé dans l'artillerie au 105e régiment d'artillerie lourde le puis passe au 107e le . Enterré vivant dans un trou d'obus[29], il est réformé et pensionné temporairement à 100% en 1919, définitivement en 1921 pour « dégénérescence mentale avec demi-mutisme ; bouffées délirantes ; réactions violentes »[34]. Un certificat de combattant lui est refusé le et il est déclaré irrécupérable le puis interné à l'hôpital de Ville-Évrard (Seine-Saint-Denis).
- ↑ Mairie de Ville-d'Avray, 1944, Registre des décès [lire en ligne]
Acte de décès no 71 Paul Georges VIAN[g 11]
« Le vingt-deux novembre mil neuf cent quarante quatre à vingt heures quarante cinq minutes est décédé en son domicile sente du Nord, Paul Georges Vian, agent d'affaires immobilières, né à Paris 3e arrondissement le quatre mars mil huit cent quatre vingt dix sept, fils de Henri Séraphin Louis Vian et de Louise Augustine Jeanne Brousse époux décédés, époux de Yvonne, Fernande, Louise, Alice Ravenez. Dressé le vingt trois novembre mil neuf cent quarante quatre à quinze heures sur la déclaration de Boris Vian, vingt quatre ans, sans profession, fils du défunt domicilié comme dessus qui, lecture faite, a signé avec Nous Louis Gaubert, adjoint au Maire de Ville d'Avray, Officier de l'État civil par délégation. »
- ↑ Dans la nuit du 22 au , Paul Vian est assassiné dans sa maison de Ville-d'Avray par des cambrioleurs ; enfin on le suppose, car les coupables ne seront jamais retrouvés et l'enquête sera déclarée close le . Paul meurt avant son transfert à l'hôpital ; Boris arrive trop tard et ne verra le corps de son père qu'après l'autopsie, le ventre ouvert. Il conduit le deuil des femmes au cimetière voisin de Marnes-la-Coquette ; personne n'aura le cœur d'écrire à Lélio, Alain et Jean Lhespitaou, toujours retenus en Allemagne. Boris étant « le plus sage de ses fils », comme l'a écrit Paul dans son testament, il doit veiller sur sa famille. La maison des Fauvettes est vendue dans la précipitation ainsi que les meubles et les bibelots. Yvonne, sa veuve, et sa sœur Alice se retrouvent dans un minuscule appartement du 16e arrondissement de Paris, au no 30 du boulevard Exelmans[37].
- ↑ Mairie de Marnes-la-Coquette, 1917, Registre des mariages [lire en ligne]
« Le trois décembre mil neuf cent dix sept, à dix heures et demie, devant Nous Georges Jean Lenglet Adjoint au Maire de Marnes-la-Coquette, Officier de l'État civil en l'absence du Maire, ont comparu publiquement en la Maison Commune Paul Georges Vian, sans profession, né à Paris, troisième arrondissement le quatre mars mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, demeurant à Marnes-la-Coquette, fils mineur de Henri Séraphin Louis et de Louise Augustine Jeanne Brousse tous deux décédés, autorisé par délibération du Conseil de famille prise à Paris, troisième arrondissement en date du vingt-un novembre mil neuf cent dix-sept, d'une part, et Yvonne Fernande Louise Alice Ravenez, sans profession, née à Neuilly-sur-Seine le cinq avril mil huit cent quatre-vingt-neuf, fille majeure de Louis Paul Woldemar, décédé, et de Jeanne Élisabeth Marshall, sans profession, domiciliées en cette commune, la mère ici présente et consentante d'autre part. Les futurs époux ainsi que les personnes qui autorisent le mariage déclarent qu'un contrat de mariage a été reçu le vingt neuf novembre, présente année, par M° Morel d'Arleux, notaire à Paris. Les quatre témoins attestent sous serment que l'on doit attribuer à une omission le fait que dans le procès-verbal du Conseil de famille la future est dénommée Yvonne au lieu de Yvonne Fernande Louise Alice. Aucune opposition n'ayant été faite, les déclarants ont déclaré l'un après l'autre vouloir se prendre pour époux et Nous avons prononcé au nom de la Loi que Paul Georges Vian et Yvonne Fernande Louise Alice Ravenez sont unis par le Mariage. Dont acte en présence de Louis Ernest Lepointe, Inspecteur d'Académie d'Eure-et-Loir, demeurant à Chartres actuellement Officier interprète aux Armées, âgé de quarante-six ans, Docteur Pierre Toulant, 14 place Laborde à Paris, Lieutenant aviateur aux armées, trente-deux ans ; le baron Gaston Edmond de Bermingham, rentier 131 rue de Ranelagh à Paris, beau-frère de l'épouse ; Antonin Fernand Molle, vingt-neuf ans, Attaché à la Banque de France 19 rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine. Lecture faite les époux, la mère de l'épouse, les témoins ont signé avec nous. »
- ↑ Yvonne Ravenez, de huit ans l'aînée de son mari, est la fille de l'industriel Paul Louis Woldemar Ravenez[g 13]. Le Figaro du qui annonce sa mort écrit « AUTOMOBILISME : M. Ravenez, chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'instruction publique, vient de mourir. Il s'était depuis longtemps consacré à de nombreuses et importantes affaires se rapportant aux chemins de fer, à la métallurgie, à l'automobile et aux assurances. Il était notamment président des établissements Decauville, président des Aciéries de France, administrateur des Compagnies d'assurances Foncière Vie et Incendie, etc. M. Ravenez, qui n'était âgé que de cinquante-trois ans, fut un des pionniers de l'automobile à qui il a fait accomplir des progrès considérables. C'est à lui qu'on doit les premières voiturettes pratiques qui, sous le nom de "voiturelles", furent le clou du salon de 1898, à la galerie des Machines. [lire en ligne] » (voir Famille Ravenez
- ↑ Ravenez ou Woldemar-Ravenez ?Ravenez ou Woldemar-Ravenez ?
Il faut prendre le temps de lire en entier l'acte de naissance de Louis Alexandre André Woldemar Ravenez daté du , moins de 8 mois après la bataille de Waterloo où a combattu le déclarant Claude François Ravenez retranscrit pour la commodité de lecture :
« L'an mil huit cent seize le treize février, par devant nous Edme Joseph Durand, maire de la ville de Rouffach, officier de l'État civil, est comparu le sieur Claude François Ravenez, lieutenant de la gendarmerie royale, commandant l'arrondissement de Belfort, âgé de trente-six ans, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, né hier douze février, à onze heures et demie de la nuit, de lui déclarant et de Dame Agnès, Marguerithe Françoise Metzger, son épouse, et auquel il a déclaré donner les prénoms de Louis, Alexandre, André, Woldemar. Les dites déclarations et présentations faites en présence de Monsieur René Antoine Buphile Comte de Woldemar de Brancas, sous-préfet de l'arrondissement de Belfort, âgé de trente-et-un ans ; de Monsieur André Comte de Castéja, préfet du département du Haut-Rhin, officier de la Légion d'honneur, âgé de trente six ans ; de Monsieur André Pierre Léopold Comte de Autant, ancien colonel de cavalerie, âgé de quarante-sept ans, demeurant à Saussure, département de la Meurthe ; de Monsieur Jean Philibert de Minangoÿ, chevalier de l'ordre royal et militaire de St. Louis, officier de la Légion d'honneur, Maire de Colmar, ex-capitaine de la gendarmerie royale, âgé de quarante-sept ans ; et de Monsieur Charles Joseph de Farémont, commandant la gendarmerie royale du département du Haut-Rhin, chevalier de la Légion d'honneur, âgé de quarante-quatre ans, qui ont signé avec nous le présent acte de naissance, après lecture. »
La personnalité des témoins dépeint le milieu que fréquente le père qui donne en dernier prénom à son fils un prénom parfaitement inconnu au calendrier, celui de Woldemar à la différence de celui mieux connu de Waldemar, peut-être en respectueux hommage à son sous-préfet Woldemar de Brancas, qui accepte d'être l'un de ses témoins, ou encore à Woldemar de Lowendal qui fut, en fin du XVIIIe siècle, maréchal de France. Peut-être le père souhaite-t-il profiter à terme de la large ouverture des titres de noblesse par Louis XVIII lors de la seconde restauration, qui s’inscrit dans un mouvement politique plus large, et, qui sait, pouvoir se nommer un jour Comte Woldemar de Ravenez ?
Il est établi que comme son père, le nouveau-né se destinera lui aussi à la carrière des armes puisqu'il est admis en 1832 comme élève de la 15e Promotion de Saint-Cyr (1832-35, avril), d'où il est renvoyé et doit ensuite se reconvertir dans une carrière civile. 1832, c'est aussi précisément l'année où le père obtient – enfin ? – sa Légion d'honneur.
Il est indéniable en revanche qu'une récurrence vient de voir le jour : le fils aîné de la branche portera désormais comme dernier prénom « Woldemar », à l'instar des familles nobles où précisément, le prénom permet de repérer la branche de l'arbre familial.
Elle s'initialise avec la déclaration de naissance de Louis Paul Woldemar Ravenez, aîné des fils de Louis Alexandre André Woldemar Ravenez également retranscrite :
« Le huit juin mil huit cent quarante huit à deux heures du soir devant nous Joseph Koechlin Sclumberger, conseiller municipal remplissant par délégation spéciale les fonctions d'officier de l'État civil de Mulhouse, est comparu : Louis Alexandre André Woldemar Ravenez, homme de lettres, âgé de trente-deux ans, né à Rouffach, Haut-Rhin, demeurant à Muhlouse. Il présente un enfant du sexe masculin né hier, sept juin, à onze heures du matin en sa demeure, maison sise rue de la Vanne N°10, issu de son mariage avec Lisette Holzhaeuser, sans état, âgée de trente-une ans, auquel enfant il donne les prénoms de Louis Paul Woldemar. En présence d'Emile Jean Marie Hippolite Ravenez, dessinateur, âgé de vingt-neuf ans, d'Eugène Antoine Ravenez, négociant, âgé de trente-un ans, les deux oncles de l'enfant, demeurant à Mulhouse. Lecture faite le comparant et dits témoins choisis par lui ont signé avec nous. »
Elle se poursuit avec la déclaration de naissance de Raoul Fernand Louis Woldemar Ravenez, fils aîné de Louis Paul Woldemar Ravenez et frère aîné d'Yvonne Fernande Louise Alice, la mère de Boris Vian :
« Du vingt quatre juin mil huit cent soixante quinze à midi, acte de naissance de Raoul Fernand Louis Woldemar Ravenez du sexe masculin, né le vingt trois de ce mois à cinq heures du matin chez son père avenue de la Grande Armée 44, fils légitime de Louis Paul Woldemar Ravenez, vingt sept ans, sous chef de comptabilité, et de Jeanne Elisabeth Marshall, vingt ans, sans profession. Le dit acte dressé par Nous, officier de l'État civil du dix-septième arrondissement de Paris, sur la déclaration du père et en présence de Jean Casimir Carivenc, soixante-trois ans, chevalier de la Légion d'honneur, chirurgien major retraité, rue de Grenelle 175, et de Augustin Alexandre Nazareth, trente ans, employé des Postes, avenue de la Grande Armée 49. Et lecture faite, le père et les témoins ont signé avec nous. »
« Le vingt et un janvier mil neuf cent soixante seize, à trois heures, est décédée, 66 rue des Plantes, Yvonne Fernande Louise Alice RAVENEZ, née à Neuilly sur Seine (Seine), le , sans profession, domiciliée à Paris 15e arrondissement, 43 rue Vasco de Gama, fille de Louis Paul Waldemar RAVENEZ, et de Jeanne Elisabeth MARSHALL, décédés. Veuve de Paul Georges VIAN. Dressé le vingt deux janvier mil neuf cent soixante seize, à dix heures sur la déclaration de Jean HERPE, quarante neuf ans employé 48 rue Gassendi qui lecture faite et invité à lire l’acte a signé avec Nous Odette BEUKERS, fonctionnaire à la mairie du quatorzième arrondissement de Paris, Officier de l’Etat Civil par délégation du Maire.CF. »
- ↑ Mairie de Paris (14e arrondissement), 1976, Registre des décès [lire en ligne]Acte de décès no 240 Ravenez Yvonne, Vve Vian[g 12]
« Le vingt et un janvier mil neuf cent soixante seize, à trois heures, est décédée, 66 rue des Plantes, Yvonne Fernande Louise Alice RAVENEZ, née à Neuilly sur Seine (Seine), le , sans profession, domiciliée à Paris 15e arrondissement, 43 rue Vasco de Gama, fille de Louis Paul Waldemar RAVENEZ, et de Jeanne Elisabeth MARSHALL, décédés. Veuve de Paul Georges VIAN. Dressé le vingt deux janvier mil neuf cent soixante seize, à dix heures sur la déclaration de Jean HERPE, quarante neuf ans employé 48 rue Gassendi qui lecture faite et invité à lire l’acte a signé avec Nous Odette BEUKERS, fonctionnaire à la mairie du quatorzième arrondissement de Paris, Officier de l’Etat Civil par délégation du Maire.CF. »
- ↑ Mairie de Ville-d'Avray, 1918, Registre des naissances [lire en ligne]Acte de naissance no 69 Lélio Pierre VIAN[g 14]
« Le dix sept octobre mil neuf cent dix-huit, quatre heures du soir, est né, 41 rue de Versailles, Lélio Pierre, du sexe masculin, de Paul Georges Vian, vingt-un ans, sans profession et de Yvonne Fernande Louise Alice Ravenez, vingt-neuf ans, sans profession, son épouse, domiciliés 41 rue de Versailles en cette commune. Dressé par Nous le vingt octobre mil neuf cent dix-huit, dix heures du matin, sur présentation de l'enfant et déclaration faite, à défaut du père, par Marie Antoinette Moussy, vingt-six ans, sage-femme, demeurant à Congy (Marne) ayant assisté à l'accouchement en présence de Léon Isodore Pavisse, propriétaire, et de Raymond Valette, garde-champêtre, demeurant tous deux en cette commune, le premier rue de Saint-Cloud, 2bis, et le second rue de Saint-Cloud, 17, qui lecture faite, ont signé avec le déclarant et Nous Henri Naudin, Conseiller municipal de Ville-d'Avray, officier de l'État civil par délégation du Maire et en l'absence de l'adjoint titulaire mobilisé. »
mentions marginales
Carte 06856 Paris 14e 12.8.46« Marié à la Mairie du 14e arrondissement de Paris le onze juin mil neuf cent quarante neuf avec Simonne Yvonne Girene. Le vingt trois juin mil neuf cent quarante neuf. Le Maire »
« Décédé à Paris(3e) le 24 février 1984. L'Officier de l'État civil »
- ↑ Mairie de Paris (3e arrondissement), 1984, Registre des décès [lire en ligne]Acte de décès no 28 VIAN[g 14]
« Le vingt quatre février mil neuf cent quatre vingt quatre, à dix neuf heures trente, est décédé en son domicile à Paris 3e, 100 rue Quincampoix Lélio Pierre VIAN, né à Ville d'Avray (Seine-et-Oise) le 17 octobre 1918, retraité, fils de Paul Georges VIAN et de Yvonne Fernande Louise Alice RAVENEZ, décédés. Époux de Simonne Yvonne GIRÈRE.- Dressé le , à 10 heures 50, sur la déclaration de Christiane GIRÈRE épouse PORTE, 56 ans, couturière, domiciliée à Gif-sur-Yvette (Essonne) résidence de l'Abbaye, 4 Allée Port Royal, belle-sœur du défunt, qui lecture faite et invitée à lire l'acte, a signé avec Nous, Ginette VILLA, Adjoint Administratif, Chef de Groupe à la Mairie du 3e arrondissement, Officier de l'État Civil par délégation du Maire./. »
- ↑ Mairie de Ville-d'Avray, 1920, Registre des naissances [lire en ligne]
Acte de naissance no 26 Boris Paul VIAN[g 15]
« Le dix mars mil neuf cent vingt à six heures et demie du matin est né, 41 rue de Versailles, Boris, Paul, du sexe masculin, de Paul Georges Vian, vingt trois ans, fabricant de bronze, domicilié en cette commune 41 rue de Versailles et Yvonne Fernande Louise Alice Ravenez, trente-un ans, son épouse sans profession, domiciliée en cette commune 41 rue de Versailles. Dressé par Nous le douze mars mil neuf cent vingt, quatre heures de l'après midi, sur présentation de l'enfant et déclaration faite par le père en présence de Morel Auguste soixante onze ans, Conseiller municipal de Ville-d'Avray, Inspecteur primaire honoraire, domicilié en cette commune, 49 Avenue de Balzac, et de Le Méné Henri Yves, cinquante ans, secrétaire de Mairie domicilié en cette commune 9 rue de Saint-Cloud qui lecture faite ont signé avec le déclarant et Nous André Maningue, Maire de Ville-d'Avray. »
Mentions marginales :
« Marié à la Mairie du 10e arrondissement de Paris le trois juillet mil neuf cent quarante et un avec Michelle Marie Léglise. Le vingt juillet mil neuf cent quarante et un. L'Officier de l'État civil »
« Mariage dissous par jugement du Tribunal Civil de la Seine du vingt janvier mil neuf cent cinquante trois et transcrit à Paris 10e arrondissement le dix huit juillet mil neuf cent cinquante trois. Le trois août mil neuf cent cinquante trois. L'Officier d'État civil »
« Marié à la mairie de Paris 18e le huit février mil neuf cent cinquante quatre avec Ursula KÜBLER. Le dix sept février mil neuf cent cinquante quatre. L'Officier d'État civil »
« Boris Vian, décédé à Paris(7e) le vingt trois juin mil neuf cent cinquante neuf. Le dix juillet mil neuf cent cinquante neuf. L'Officier de l'État civil »
- ↑ Mairie de Paris (7e arrondissement), 1959, Registre des décès [lire en ligne]Acte de décès no 754 VIAN[g 15]
« Le vingt-trois juin mil neuf cent cinquante-neuf, douze heures, est décédé 42 rue de Sèvres Boris Paul VIAN, domicilié à Paris, 6 bis Cité Véron, né à Ville d'Avray (Seine-et-Oise) le dix mars mil neuf cent vingt, homme de Lettres, fils de Paul Georges VIAN décédé et de Yvonne Fernande Louise Alice RAVENEZ, sa veuve, sans profession, domiciliée à Paris, 16 Cité Bauer.- Divorcé en premières noces de Michelle Marie LÉGLISE.- Époux en secondes noces de Ursula KÜBLER.- Dressé le vingt-cinq juin mil neuf cent cinquante-neuf, neuf heures, sur la déclaration de Paul OTTIN, quarante-cinq ans, employé 42 rue de Sèvres qui, lecture faite et après avoir été invité à prendre connaissance du présent acte a signé avec Nous, Renée ROIRON, veuve COMTE, fonctionnaire de la Mairie du septième arrondissement de Paris, déléguée par le Maire dans les fonctions d'Officier de l'État civil pour la signature des actes d'État civil de l'espèce.-. »
- ↑ Le matin du , J'irai cracher sur vos tombes, film inspiré de son roman, est projeté au cinéma Le Marbeuf près des Champs-Élysées. Vian a déjà combattu les producteurs. Il est convaincu que l'adaptation n'est pas de style, et il a publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Michelle est venue, tous les amis sont là. Mais Boris, que son éditeur Denis Bourgeois (adjoint de Jacques Canetti et directeur du secteur « variétés » chez Philips) a convaincu d'aller à la projection malgré ses hésitations, ignorera ce qu'est devenu son roman à l'écran : accompagné de Denis Bourgeois et Jacques Dopagne à la projection, il s'effondre dans son siège quelques minutes après le début du film et, avant d'arriver à l'hôpital Laennec, meurt d'une crise cardiaque.
- ↑ Mairie de Paris (10e arrondissement), 1941, Registre des mariages [lire en ligne]Acte de mariage no 400 VIAN et LÉGLISE[g 15]
« Le trois juillet mil neuf cent quarante un, onze heures quinze minutes, devant Nous ont comparu publiquement en la maison commune : Boris Paul VIAN, élève ingénieur à l'École Centrale, né à Ville d'Avray (Seine-et-Oise) le dix mars mil neuf cent vingt, vingt-un ans, domicilié à Ville d'Avray (Seine-et-Oise) Sente du Nord ; fils de Paul Georges VIAN, administrateur de biens, et de Yvonne Fernande Louise Alice RAVENEZ, sans profession, son épouse domiciliés à Ville d'Avray (Seine-et-Oise) Sente du Nord, d'une part, - Et : Michelle Marie LÉGLISE, sans profession, née à Bordeaux (Gironde) le douze juin mil neuf cent vingt, vingt-un ans, domiciliée à Paris, 98 Faubourg Poissonnière ; fille de Pierre LÉGLISE, journaliste technique d'aviation, et de Madeleine Marie Marguerite VENTADOUR, sans profession, époux domiciliés à Paris, 98 Faubourg Poissonnière, d'autre part. - Les futurs époux déclarent qu'il n'a pas été fait de contrat de mariage. - Boris Paul VIAN et Michelle Marie LÉGLISE ont déclaré l'un après l'autre vouloir se prendre pour époux, et Nous avons prononcé au nom de la Loi qu'ils sont unis par le mariage. - En présence de : Lélio VIAN, étudiant, domicilié à Ville d'Avray (Seine-et-Oise) Sente du Nord, et de Roger SPINART, élève Ingénieur domicilié à Enghien-les-Bains (Seine-et-Oise) 24 rue Pasteur, témoins majeurs, qui, lecture faite ont signé avec les époux et Nous, Georges SCHIFFERS, Adjoint au Maire du dixième arrondissement de Paris, Chevalier de la Légion d'honneur./. »
« Mariage dissous par jugement de divorce rendu le par le Tribunal Civil de la Seine. Transcrit le . Le 20 juillet mil neuf cent 53. Le Maire »
- ↑ Biographie de Michelle Marie LégliseMichelle Marie Léglise (1920-après 2013)
« Michelle Léglise appartient, il est vrai, à une famille très différente, qui extériorise plus volontiers ses griefs. La jeune fille se sent incomprise des siens, rabaissée par des parents qui ont été tous les deux enseignants, sa mère de philosophie-latin-grec, son père de mathématiques, et qui conservent le ton caustique parfois en cours dans leur ancienne profession. Depuis 1931, les Léglise habitent un appartement de plus de deux cent cinquante mètres carrés au 98 de la rue du Faubourg-Poissonnière, en lisière du 10e arrondissement, après avoir successivement vécu au Maroc, en Albanie, à Nancy, puis dans des localités proches de Paris. La mère et le père de Michelle ont peu à peu renoncé à leur premier métier, elle pour élever ses trois enfants, lui pour se consacrer à des recherches personnelles. Pierre Léglise est en effet un inventeur, doté d’une solide culture scientifique englobant l’aéronautique, la météorologie, la physique des métaux, la cartographie. Après avoir préparé de nouvelles cartes de l’Uruguay, il a gagné sa vie, au début des années 1930, comme rédacteur de la revue L’Aéronautique. Durant la montée des périls, il a été l’un des meilleurs observateurs des progrès des armements aériens dans les nations occidentales.
Pierre Léglise emmenait parfois sa fille pendant l’un ou l’autre de ses reportages. La jeune fille a aussi effectué plusieurs séjours linguistiques en Allemagne, en Angleterre et en Italie, chez les correspondants des revues aéronautiques étrangères. À la maison, l’éducation est sévère, suspicieuse même. Michelle a suivi les cours du lycée Lamartine, juste en face de l’appartement du Faubourg-Poissonnière. "Mon père me surveillait à la jumelle, dans la cour de récréation", se souvient Michelle Vian. La radio, le téléphone sont des distractions proscrites. Les amies de classe de confession juive ne sont pas reçues. Dans ce quartier de diamantaires et de fourreurs juifs, les Léglise cultivent un antisémitisme ordinaire, très courant à la fin des années 1930. L’atmosphère familiale est tendue. On se parle beaucoup, mais souvent dans les cris ou les reproches. De la littérature ou du cinéma, les conversations glissent rapidement aux sujets politiques. Les parents sont proches de l’Action française et entretiennent le culte de vertus « Vieille France ». Madeleine, la mère de Michelle, est membre d’un cercle royaliste féminin, le Cercle Geneviève Lecomte, au côté de son amie, la couturière Simone Baron. "Faute de pouvoir m’exprimer sans me faire rabrouer, je me suis réfugiée dans la lecture, explique Michelle Vian. J’avais tout lu à douze ans. À vingt ans, je ne pensais vraiment pas au mariage. Je cherchais ma liberté : être prof, lire, écrire peut-être, vivre un grand amour, un seul, jusqu’à la fin de ma vie..."[46]. ».Michelle Vian, née Léglise en 1920, la même année que Boris, épouse celui-ci en 1941 et devient l'une des égéries de Saint-Germain-des-Prés. Vian lui dédie L'Écume des jours. Après leur séparation, aux torts de son mari, la garde des enfants lui revenant, elle devient la maîtresse de Sartre en 1949 et occupe une place privilégiée auprès de lui jusqu'à sa mort, en 1980, avec une coupure entre 1958 et 1961. D'une personnalité à la fois attachante et intransigeante, ne se préférant pas, elle fait de nombreux voyages avec lui et elle joue un rôle essentiel après Mai 1968. Sartre lui confie un bon nombre de manuscrits. Grande lectrice, elle a fait beaucoup de traductions de l'anglais et elle a écrit des articles sur le cinéma. En 1985, elle a cédé son important fonds de manuscrits à la Bibliothèque nationale ; sa bibliothèque a été dispersée en 2002. [lire en ligne]
- ↑ Carole Vian, née le , décédée en 1998[48], joue son propre rôle dans Le Désordre à vingt ans, film documentaire de Jacques Baratier sur Saint-Germain-des-Prés sorti en France le . [lire en ligne]
- ↑ Mairie de Ville-d'Avray, 1921, Registre des naissances [lire en ligne]Acte de naissance no 83 Alain Jean Louis VIAN[g 16]
« Le vingt quatre septembre mil neuf cent vingt un, à cinq heures trente minutes, est né rue Pradier no 31, Alain Jean Louis du sexe masculin de Paul Georges Vian, sans profession, vingt quatre ans et de Yvonne Fernande Louise Alice Ravenez, trente deux ans, sans profession, son épouse, domicilié à Ville d'Avray rue Pradier no 31. Dressé le vingt six septembre mil neuf cent vingt un, treize heures et demie sur présentation de l'enfant et déclaration faite par le père, en présence de Louis Drouhin, secrétaire de Mairie, quarante quatre ans, et Alexandre Leguay, employé, soixante un ans, demeurant tous deux à Ville d'Avray, le 1er rue de St Cloud no 29, le second rue de Versailles no 129, qui, lecture faite, ont signé avec le déclarant et Nous Hippolyte Lair, Adjoint, Officier de l'État civil. »
mentions marginales
« Marié à la Mairie de Vincennes (Seine) le dix huit octobre mil neuf cent quarante six avec Denise Monique Lievens. Le vingt deux novembre mil neuf cent quarante six. L'Officier de l'État civil »
« Décédé le 30 novembre 1995 à Paris 14e. Mentionné le »
Carte 06864 Paris 14e 12.8.46
- ↑ Mairie de Paris (14e arrondissement), 1984, Registre des décès 713 [lire en ligne]Acte de décès no 2688 VIAN[g 16]
« Le Jeudi trente novembre mil neuf cent quatre-vingt quinze, à cinq heures et quarante-cinq minutes, est décédé 42 boulevard Jourdan, Alain Jean Louis VIAN, né le à Ville d'Avray (Hauts-de-Seine), retraité, domicilié 37 rue Beaunier à Paris 14e arrondissement, fils de Paul Georges VIAN, décédé, et de Yvonne Fernande Louise Alice RAVENEZ, décédée, époux de Denise Monique LIÉVENS. Dressé le à 9 heures 30 minutes, sur la déclaration de Alain TABART, trente six ans, employé, 13, rue de Poissy à Paris 5e arrondissement, qui lecture faite et invité à lire l'acte, a signé avec Nous Christiane VERNEAU, fonctionnaire municipal délégué dans les fonctions d'État civil par le Maire du quatorzième arrondissement de Paris. PM. »
- ↑ Président d'honneur de la Compagnie nationale des Experts (fondée en 1971), collectionneur d'instruments anciens (notamment d'instruments mécaniques : orgues de barbarie etc.), mondialement connu comme facteur et restaurateur d'instruments à cordes, Alain Vian a tenu sa boutique – ou plutôt sa caverne d'Ali Baba – no 6 de la rue Grégoire-de-Tours à Paris dans (6e arrondissement), de 1953/54 jusqu'à l'été 1995, peu de temps avant sa mort. Signe des temps, avant Alain Vian, c'était une maison close ("Chez Zita") qui occupait les lieux, et c'est maintenant une boutique dédiée au multimédia et à Internet ... Avant guerre, il avait créé et présidé le Cercle Legâteux : club d'échecs, tournages de films en Pathé-Baby, avec entre autres acteurs son frère Boris et Alfredo Jabès. En 1942, il était batteur dans le trio du clarinettiste Claude Abadie (ancien élève de l'École Polytechnique, qui deviendra un des responsables de la Banque de Paris et des Pays-Bas). Le , il avait créé avec son frère Boris, dans un bistrot du no 33 de la rue Dauphine à Paris dans (6e arrondissement), qui se nommait déjà le Tabou, le Club du Tabou où l'on dansera d'abord au son d'un pick-up : jusqu'en juin 1947 qui verra l'apparition d'un véritable orchestre dont Alain Vian sera l'animateur avec son frère Boris. (Sources : site Boris Vian)
- ↑ Mairie de Ville-d'Avray, 1924, Registre des naissances [lire en ligne]Acte de naissance no 88 Ninon Jeanne Marie VIAN[g 17]
« Le quinze septembre mil neuf cent vingt quatre, à sept heures, rue Pradier no 31, est née Ninon Jeanne Marie du sexe féminin de Paul Georges Vian, né le quatre mars mil huit cent quatre vingt dix sept à Paris 3e arrondissement, sans profession, et de Yvonne Fernande Louise Alice Ravenez, née le cinq avril mil huit cent quatre vingt neuf à Neuilly-sur-Seine, sans profession, son épouse, domiciliés comme ci-dessus. Dressé le dix sept septembre mil neuf cent vingt quatre, dix heures sur la présentation de l'enfant et la déclaration du père qui, lecture faite, ont signé avec Nous Hippolyte Lair, Adjoint au Maire, Officier de l'État civil par délégation. »
mentions marginales
Carte 13768 Paris 16e 6.10.46« Marié à la Mairie de Ville d'Avray le vingt neuf juillet mil neuf cent quarante deux avec Jean Lhespitaou. Le vingt neuf juillet mil neuf cent quarante deux. Le Maire »
« Mariage dissous par Jugement de divorce rendu le cinq juillet mil neuf cent quarante sept par le Tribunal Civil de la Seine et transcrit le neuf décembre mil neuf cent quarante sept./. »
« Décédée à Neuilly-sur-Seine (Hauts de Seine) le cinq mars deux mille trois. Mentionné le onze mars deux mille trois. L'Officier de l'État civil »
- ↑ Mairie de Neuilly-sur-Seine, 2003, Registre des décès [lire en ligne]Acte de décès no 182 de Ninon Jeanne Marie VIAN[g 17]
« Le cinq mars deux mil trois, à cinq heures dix minutes, est décédée 36, boulevard du Général Leclerc, Ninon Jeanne Marie VIAN, domiciliée à NEUILLY-SUR-SEINE (Hauts-de-Seine), 3 bis, rue Soyer, née à VILLE-D'AVRAY (Hauts-de-Seine) le , retraitée, fille de Paul Georges VIAN et de Yvonne Fernande Louise Alice RAVENEZ, décédés, divorcée de Jean LHESPITAOU. Dressé le même jour, à 11 heures 51 minutes, sur la déclaration de Joëlle LHESPITAOU, âgée de 59 ans, publicitaire, domiciliée à NEUILLY-SUR-SEINE (Hauts-de-Seine), 2 bis, rue du Commandant Pilot, fille de la défunte, qui, lecture faite et invitée à lire l'acte, a signé avec Nous, Anne-Marie FOUBERT, Agent Administratif, Officier de l'Etat Civil par délégation. »
- ↑ Jean Lhespitaou est un ancien camarade de Boris Vian[53],[54] à l'École centrale[55],[56],[57].
Références[modifier]
Site Geneanet[modifier]
La généalogie de la famille Vian renvoie à des sources référencées sur le site GeneaNet et consultables aux différentes archives départementales des départements concernés ; les fiches individuelles donnent les liens permettant de visionner directement les actes d'État civil de l'individu en question quand cela est possible, à défaut d'afficher une image de l'acte d'État civil du registre correspondant.
Enfin, les actes les plus récents, encore indisponibles auprès des mêmes archives départementales, ont été retranscrits pour les besoins de l'article ; ils proviennent des services de l'État civil des différentes mairies concernées en vertu des possibilités ouvertes par la loi [lire en ligne].
- ↑ 1,0 et 1,1 Guillaume de Tournemire, « Claude VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ 2,0 et 2,1 Guillaume de Tournemire, « Antoine VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ Guillaume de Tournemire, « Pierre VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ Guillaume de Tournemire, « Bernardin VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ Guillaume de Tournemire, « Séraphin VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ 6,0 et 6,1 Guillaume de Tournemire, « Henri Séraphin Louis VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ Guillaume de Tournemire, « Firmin BROUSSE », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ 8,0 et 8,1 Guillaume de Tournemire, « Louise Augustine Jeanne BROUSSE », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ 9,0 9,1 et 9,2 Guillaume de Tournemire, « Henriette Marie Lucie VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016).
- ↑ Guillaume de Tournemire, « Henri Louis Edmond VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016).
- ↑ 11,0 11,1 et 11,2 Guillaume de Tournemire, « Paul VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ 12,0 12,1 et 12,2 Guillaume de Tournemire, « Yvonne RAVENEZ dite Mère Pouche », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ Guillaume de Tournemire, « Louis Paul Woldemar RAVENEZ », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ 14,0 14,1 et 14,2 Guillaume de Tournemire, « Lélio VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ 15,0 15,1 15,2 et 15,3 Guillaume de Tournemire, « Boris VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ 16,0 16,1 et 16,2 Guillaume de Tournemire, « Alain VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
- ↑ 17,0 17,1 et 17,2 Guillaume de Tournemire, « Ninon VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016).
Autres sources[modifier]
Lors de la rédaction de leurs biographies, la plupart des auteurs repris dans l'article sur Boris Vian n'a pu – pour cause ! – consulter les actes d'état civil des protagonistes, du moins ceux pour lesquels s'appliquaient les dispositions anciennes avant la promulgation de la loi N° 2008-696 du relative aux archives : cette nouvelle loi abolit le délai antérieur des 100 ans et fixe de nouveaux délais de communication concernant les archives d'État civil, à savoir 75 ans pour les registres de naissances et de mariages, les registres de décès et les tables décennales étant immédiatement communicables [lire en ligne].
- ↑ 1,0 et 1,1 Gattières, BMS 1709 à 1759 (vue 184/209) [lire en ligne]
- ↑ 2,0 et 2,1 Gattières, BMS 1709 à 1759 (vue 190/209) [lire en ligne].
- ↑ Origine du nom "VIAN" [lire en ligne].
- ↑ Gattières, BMS 1693 à 1709 (vue 4/74) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, BMS 1709 à 1759 (vue 191/209) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, BMS 1709 à 1759 (vue 56/209) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, BMS 1709 à 1759 (vue 179/209) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, NMPD 1818 à 1826 (vue 210/242) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, BMS 1774 à 1792 (vue 45/136) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, BMS 1709 à 1759 (vue 197/209) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, NMPD 1827 à 1839 (vue 143/392) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, NMPD 1760 à 1803 (vue 160/417) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, NMPD 1877 à 1885 (vue 45/167) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, NMPD 1803 à 1817 (vue 380/442) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, NMPD 1760 à 1803 (vue 340/417) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, NMPD 1869 à 1876 (vue 159/160) [lire en ligne].
- ↑ Gattières, NMPD 1827 à 1839 (vue 154/392) [lire en ligne].
- ↑ Paris 3e, D 1874 (vue 2/31) [lire en ligne].
- ↑ Paris reconstitué (XVIe siècle-1859), M 1857 (vue 12/51) [lire en ligne].
- ↑ Créteil, N 1832 (vue 28/275) [lire en ligne].
- ↑ Paris 3e, D 1887 (vue 6/31) [lire en ligne].
- ↑ Paris reconstitué (XVIe siècle-1859), N 1858 (vue 16/51) [lire en ligne].
- ↑ Paris 7e, D 1904 (vue 23/31) [lire en ligne].
- ↑ Paris 4e, M 1884 (vue 16/31) [lire en ligne].
- ↑ Paris 6e, N 1866 (vue 17/31) [lire en ligne].
- ↑ Noisy-le-Grand, D 1914 [lire en ligne].
- ↑ Paris 3e, N 1886 (vue 26/31) [lire en ligne].
- ↑ Paris 13e, D 1917 [lire en ligne].
- ↑ 29,0 et 29,1 Boggio 2009, p. 12.
- ↑ Noisy-le-Grand, M 1910 [lire en ligne].
- ↑ Bourg-la-Reine, N 1889 [lire en ligne].
- ↑ Lettre d'Henri Vian au directeur de l'école des Beaux-Arts (source : AGORHA) [lire en ligne].
- ↑ Paris 3e, N 1892 (vue 10/31) [lire en ligne].
- ↑ Dossier militaire d'Henri Vian [lire en ligne].
- ↑ Paris 3e, N 1897 (vue 3/31) [lire en ligne].
- ↑ Ville-d'Avray, D 1944 [lire en ligne].
- ↑ Boggio 2009, p. 78-79..
- ↑ Marnes-la-Coquette, M 1917 [lire en ligne].
- ↑ Neuilly-sur-Seine, N 1889 [lire en ligne].
- ↑ Paris 14e, D 1976 [lire en ligne].
- ↑ Ville-d'Avray, N 1918 [lire en ligne].
- ↑ Paris 3e, D 1984 [lire en ligne].
- ↑ Ville-d'Avray, N 1920 [lire en ligne].
- ↑ Paris 7e, D 1959 [lire en ligne].
- ↑ Paris 10e, M 1941 [lire en ligne].
- ↑ Boggio 2009, p. 43-44.
- ↑ Bordeaux, N 1920 [lire en ligne].
- ↑ Entretien avec Nicole Bertolt, NRP Collège, [lire en ligne].
- ↑ Ville-d'Avray, N 1921 [lire en ligne].
- ↑ Paris 14e, D 1984 [lire en ligne].
- ↑ Ville-d'Avray, N 1924 [lire en ligne].
- ↑ Neuilly-sur-Seine,D 2003 [lire en ligne].
- ↑ Liste des candidats nommés par le ministre de l'Éducation nationale élèves ingénieurs à l'école centrale des arts et manufactures à la suite du concours d'admission de 1939 [lire en ligne].
- ↑ Diplôme d'ingénieur des arts et manufactures, promotion 42B, J.O. du [lire en ligne].
- ↑ Listes supplémentaires des candidats nommés élèves ingénieurs à l'école centrale des arts et manufactures à la suite du concours de 1939 [lire en ligne].
- ↑ Diplôme d'ingénieur des arts et manufactures, promotion 42B, J.O. du [lire en ligne].
- ↑ Boggio 2009, p. 29.
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