Compagnie Poquelineau
La Compagnie Poquelineau est un conglomérat minier fondé le 29 août 2022 par l'entrepreneur et vicomte Poquelineau de Bonald à Bourg-des-Glands. Si ses projets sont aujourd'hui au ralenti, l'entreprise reste néanmoins toujours active en terres minecraftiennes.
Compagnie Poquelineau | |
Naissance | 29 août 2022 Bourg-des-Glands (4 rue des Lilas) |
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Allégeance | Royaume des Quiz |
Autres fonctions | Conglomérat minier |
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Genèse[modifier]
La genèse de l'élaboration d'un tel projet réside dans la position même de l'endroit où la compagnie fut fondée, Bourg-des-Glands. Si l'emplacement sied de prime abord aux quelques colons ayant fondé le village le 22 août puis aux premiers villageois se greffant à ce projet communal, un problème d'espace disponible apparaît très vite. Il faut évidemment rappeler la position du village sur une plaine fertile, malgré tout entourée de différentes aspérités naturelles comme des failles béantes (la plus célèbre étant La Faillette) ou différents massifs montagneux. Plusieurs voix villageoises vont s'élever quant à ce problème d'espace restreint par la nature, et notamment celle de Poquelineau qui va pointer du doigt un problème majeur situé à l'est du village : le massif des Monts-Effroids.
Aucune étymologie fiable ne peut être attestée quant aux Monts-Effroids même si le nom-valise renvoie avant tout à la terreur de ces immensités rocheuses ainsi qu'à la neige éternelle qui s'y trouve en abondance. Ce massif apparaît donc comme un obstacle de poids au vu de sa vastitude à perte de vue ainsi qu'à son altitude élevée qui obstrue l'horizon. Poquelineau en fait donc un de ses chevaux de bataille municipaux, promettant de vaincre cet adversaire de la nature, et est notamment l'instigateur de plusieurs expéditions dans les jours qui suivent la fondation du village, le 23 août puis le 25 août. Ces expéditions permettent de mettre au jour les richesses des Monts-Effroids, dont est ramené respectivement divers minerais à profusion comme du fer ainsi que des pousses de bois exotiques dont les premières variétés sont plantées dans la forêt domaniale.
Deux différents desseins vont donc converger dans l'esprit du Quizeur aveyronnais : celui de dompter une masse rocheuse hostile pour le bien commun du village mais également pour son prestige personnel. Un projet phare est donné comme argumentaire : celui de pourfendre en deux le massif des Monts-Effroids sur des kilomètres, afin d'enlever de la superbe aux montagnes et de pouvoir se rendre de façon sécurisée aux confins orientaux du monde minecraftien. Ce projet pharaonique est appelé La Percée. C'est ainsi que le 29 août, le projet de fonder une compagnie minière à son nom est soumis au village qui voit avec joie une vie active se former. Il est à noter que cette compagnie en pleine montagne agissait comme une sorte d'échappatoire pour le vicomte qui commencait à avoir en horreur le travail de la terre mis en avant par ses congénères villageois.
Vie et mort de la compagnie[modifier]
Etablissement dans le village[modifier]
Le chantier s'installe dès l'approbation de la fondation de la compagnie à l'extrémité est du village, en face de l'immense paroi montagneuse. Le projet est alors de raser de fond en comble toute la hauteur du massif pour créer à la fin un tunnel à ciel ouvert. Des délimitations sont installées pour protéger le village de la zone de travaux, ainsi que des échafaudages faits d'échelles au fur et à mesure que le chantier évolue. En parallèle est érigé le premier siège de la Compagnie Poquelineau, constitué de la cabane du contremaître ainsi que des nombreux coffres destinés à collecter les ressources de la Percée. Ce premier siège ne possède rien de remarquable architecturalement parlant, mais abrite notamment en son alcôve un journal intime tenu par l'entrepreneur qui relate toute la vie de sa compagnie.
La vie du chantier est placée sous la férule d'un code assez strict et paternaliste, qui défend notamment l'utilisation par tout villageois non licencié au sein du chantier à user des ressources placées dans les biens de la compagnie. Si la date officielle de création de la Compagnie remonte au 29 août 2022, il est à noter que plusieurs archives photographiques attestent d'un début des coups de pioche bien avant la date de création du conglomérat minier.
Les débuts favorables du chantier incitent le contremaître à se bâtir un siège en corrélation avec le prestige de sa compagnie. Le hameau de Nouvelle-Syttie est ainsi choisi pour y installer un bâtiment (actuellement au 4 rue des Lilas) voué à devenir le plus haut de Bourg-des-Glands. L'architecture souhaitée est raffinée, tout comme le choix des matériaux qui voit la première utilisation notable de la brique au sein du village. Les décorations souhaitées ne sont pas en reste, ainsi un élevage ovin est installé juste à côté pour fournir de la laine rouge à foison au Vicomte.
Polémiques[modifier]
Si le début du chantier se déroule à la perfection et semble avancer rapidement au vu de l'ampleur de la tâche, les premières polémiques ne tardent pas à tomber à propos de la Compagnie. Le premier fait majeur mis en lumière est la relative dangerosité du chantier, due à un manque de sécurité sciemment caché que les autorités villageoises vont vite remarquer. Ce sont notamment les échafaudages qui sont pointés du doigt à cause de leur manque de protection, causant de nombreuses chutes. Plusieurs des galeries creusées présentent par ailleurs de larges trous assez dangereux (on raconte même que le Roy Louis Iᵉʳ fut grièvement blessé par un de ses trous). Les premières victimes parmi les ouvriers commencent à apparaître, si bien que la Compagnie ne peut cacher éternellement ce laxisme en terme de sécurité et doit très vite afficher continuellement le nombre de morts recensés sur la Percée. A ce jour, près de 11 ouvriers à l'identité inconnue ont péri lors du chantier de la Compagnie Poquelineau. Cette tendance mortifère oblige le village à ériger non loin du chantier le cimetière de Bourg-des-Glands (actuellement au 1 rue des Myosotis) ainsi qu'une chapelle catholique que l'on dédie solennellement aux ouvriers décédés (sa consécration a lieu le 20 décembre 2022).
Plus encore que la Compagnie en elle-même, c'est l'attitude de son contremaître, Poquelineau de Bonald, qui va faire naître des polémiques et détourner une partie de l'opinion publique de son projet salutaire. C'est ici son attitude hostile au boom démographique du village, et plus encore l'attentat à l'explosif qu'il commet le 6 septembre dans la rue du Col de Roncevaux qui le font tomber en disgrâce chez une partie des Glandois. Une des conséquences majeures pour la Compagnie est la saisie des biens minés lors des travaux, qui est entérinée par le conseil villageois et les autorités royales. Ces ressources réquisitionnées vont servir à d'autres projets communaux, tels que les remparts édifiés tout autour du village, évitant de nombreuses sessions intenses de minage. L'action de la Compagnie est dès lors freinée, en témoigne le chantier du siège en plein village qui peine à se terminer et qui est pour l'heure toujours inachevé. Il faut toutefois tempérer ce jugement en rappelant que les aléas climatiques sont également derrière ce freinage à propos du siège : la mauvaise gestion des paratonnerres début septembre 2022 par le Roy Kelroz va précipiter la chute d'un éclair sur le siège naissant de la compagnie, causant des dégâts matériels ainsi que la fuite de la plupart des moutons rouges (dont une partie se trouve encore aujourd'hui dans la nature).
Fin de La Percée[modifier]
L'année 2023 marque un tournant radical pour la Compagnie qui se voit reléguée à la place d'entreprise secondaire au sein de Bourg-des-Glands au vu de son inactivité. Le chantier peinant à s'achever, les autorités royales composée du Roy et de son Connétable Gad de Molay décident de réunir une cellule de crise dans une salle dont la localisation est gardée secrète par l'Inquisition. Un projet est alors décidé, celui d'automatiser le chantier afin de le finir au plus vite. Est mis au moint un prototype d'ouvrier intelligent qui est nommé par allusion au contremaître de la compagnie le Robotlineau. Sa construction va nécessiter une quête inlassable de divers matériaux comme des coraux ou des débris antiques et donner lieu à plusieurs crash-tests. La machine est achevée et mise en service le 21 février 2023 mais oblige à revoir les exigences du chantier à la baisse. C'est alors un tunnel souterrain réduit mais conséquent qui commence à être creusé. Les Monts-Effroids sont finalement percés de part en part, comme le nom du chantier le souhaitait, le 17 septembre 2023[1]. Du fait de l'inaction de la Compagnie sur la fin du chantier, seulement une partie du prestige escompté lui revient de plein droit.
En parallèle de ce discrédit sur son propre chantier, la Compagnie Poquelineau subit également les débuts de la concurrence dans le domaine du conglomérat minier. En effet, au cours de l'année 2023, de nouvelles formes d'entreprises minières apparaissent dans la vie active de Bourg-des-Glands, qui viennent empêcher de ce fait la Compagnie Poquelineau de garder intact son monopole. La plus importante reste la Royale des Sables, fondée le 22 mai 2023 par Louis Iᵉʳ à Beau-Rivage, et qui englobe en plus des ressources minières les matériaux des fonds océaniques. Les moyens déployés sont gargantuesques et les rendements dépassent rapidement ceux de la Compagnie Poquelineau.
Si le chantier dont dépendait entièrement la Compagnie Poquelineau est aujourd'hui achevé, cette dernière n'est cependant pas vouée à disparaître. Sans connaître leur total exact, les ressources accumulées durant ces longs mois de travaux restent très significatives (notamment en matière de pierres où la Compagnie assure encore le monopole) et peuvent être à tout moment déployés par le Vicomte dans de nouveaux projets. En outre, les différentes installations que le chantier a nécessité sont aujourd'hui toujours debout et font partie intégrante du patrimoine industriel du village.
- ↑ Le Glandois du 17 septembre 2023