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Christina Kitsos

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Christina Kitsos

Christina Kitsos en 2019.

Nom Christina Kitsos
Date de naissance (43 ans)
Lieu de naissance La Chaux-de-Fonds (Suisse)
Nationalité Suisse
Grèce
👔 Profession Scénariste
Assistante parlementaire
Entrepreneur
Enseignante
Fonction1 Conseillère administrative de Genève
Depuis Le Fonction1
(3 ans et 11 mois)
Élection1 5 avril 2020
Prédécesseur 1 Esther Alder
Parti PS (depuis 2004) [1] [2] [3] [4]


Christina Kitsos, née le à La Chaux-de-Fonds (originaire du même lieu, binationale gréco-suisse), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. Elle est conseillère administrative de la ville de Genève (exécutif) depuis le , chargée du département de la cohésion sociale et de la solidarité.

Biographie[modifier]

Christina Kitsos naît de nationalité grecque le 5 février 1981[1], à La Chaux-de-Fonds[2]. Ses parents, tous deux laborantins, arrivent en Suisse en 1972, à l'époque de la Dictature des colonels en Grèce. Au début du 20e siècle, ses ancêtres doivent fuir l’Asie mineure pour se réfugier en Grèce, à Thessalonique. Durant la Seconde Guerre mondiale, une partie de sa famille paie de sa vie sa résistance au nazisme[1][réf. insuffisante].

Naturalisée suisse à La Chaux-de-Fonds en 1986, avec ses parents et son frère, elle effectue des cours de théâtre au sein du Théâtre populaire romand de 1992 à 2000, avant d’entamer une session au Cours Florent à Paris. Elle travaille notamment avec le metteur en scène Robert Sandoz et réalise la mise en scène et la représentation du poème «Ismène» de Yánnis Rítsos au Théâtre du Pommier à Neuchâtel, en 2005. Elle est également l’auteur de la pièce «La Saison des bleuets», mise en scène par Guillaume Béguin au Théâtre populaire romand en 2009[1].

En parallèle, elle fait partie du Club d’athlétisme SEP Olympic et de l’équipe de basket de La Chaux-de-Fonds. Elle est sélectionnée pour faire partie de l’équipe junior du canton de Neuchâtel. Elle relaie la flamme olympique à Lausanne en 2004[3].

Elle possède un master en Lettres et sciences humaines (français moderne, philosophie, communication et journalisme) de l'Université de Neuchâtel et une maîtrise de Lettres modernes de l'Université Paris-Sorbonne IV. Elle a complété sa formation académique avec un Master of Business Administration à la HEC de l'Université de Genève.

Mariée[4], elle est mère d'une fille née en 2019[5]. Elle habite à Genève, dans le quartier de Malagnou[6].

Parcours professionnel[modifier]

Elle est l'assistante parlementaire de Didier Berberat lors de son mandat au Conseil national[7],[8].

Elle est l'assistante du professeur Antoine Maurice à l’Institut de journalisme et communication de l'Université de Neuchâtel. Elle enseigne[Quand ?] le français et la philosophie au Cycle d’orientation ainsi qu'à l’École du secteur tertiaire. En 2006, elle lance sa propre agence de communication, où elle travaille pour différentes associations et fondations comme Stop Sida ou SOS Racisme. Elle participe également à l’élaboration de scénarios pour les Productions JMH à Neuchâtel et réalise une étude de la concurrence sur le marché digital au sein d’Edipresse[1].

En 2009, elle intègre le département de l'instruction publique, de la culture et du sport (DIP), à Genève, en tant que chargée de communication, puis secrétaire générale adjointe. Elle occupe par la suite la fonction transversale de chargée des affaires migratoires.

Parcours politique[modifier]

À l'âge de 13 ans, elle siège au sein du parlement des jeunes de Neuchâtel. En 2004, elle rejoint le Parti socialiste suisse[6].

Le 10 avril 2005, elle est élue députée du Grand Conseil du canton de Neuchâtel. Elle siège au sein de la commission des affaires extérieures, où elle travaille sur l'accord intercantonal sur l'harmonisation de la scolarité obligatoire (concordat HarmoS), ainsi qu'au sein de la commission de l’enseignement professionnel du Conservatoire de musique de Neuchâtel.

Après s'être définitivement installée à Genève en 2008, elle se présente quelques années plus tard au Conseil municipal (législatif) de la Ville de Genève. Elle y est élue le 19 avril 2015 et siège au sein de la commission des arts et de la culture, de la commission des finances, de la commission des sports - qu'elle a présidée - ainsi qu'au sein des commissions des pétitions et de la cohésion sociale et de la jeunesse[1].

Le 28 janvier 2019, elle annonce sur Léman bleu sa candidature à l'interne du Parti socialiste de la Ville de Genève en vue de l'élection au Conseil administratif[9]. Le 13 mars 2019, elle est désignée officiellement candidate aux côtés du sortant Sami Kanaan[10],[11]. Les socialistes s'allient aux Verts dès le premier tour et cette alliance est reconduite pour le second tour[12],[13]. Le 5 avril 2020, elle est élue au Conseil administratif de la Ville de Genève[14],[15], où elle reprend le département de la cohésion sociale et de la solidarité, ainsi que la manifestation participative la ville est à vous[pertinence contestée][16].

Dans ses fonctions, elle fait avancer la question de la municipalisation des crèches et plaide pour une revalorisation des salaires du secteur, dont les postes sont majoritairement occupés par des femmes[17]. Elle poursuit également la lutte menée par la ville de Genève contre le sans-abrisme[pertinence contestée][18].

Positionnement politique[modifier]

Elle est proche de l'aile gauche de son parti[6].

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 « Portrait », sur Christina Kitsos (consulté le 13 avril 2020).
  2. David Haeberli, « Sami Kanaan et Christina Kitsos sont les candidats socialistes à la mairie de Genève », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 20 octobre 2021)
  3. « Y a 10 ans, Christina Kitsos portait la flamme olympique », sur arcinfo.ch,
  4. Chloé Dethurens, « L’ascension express de la muse du PS », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le 20 octobre 2021)
  5. Kalina Anguelova, « Christina Kitsos: «On ne cesse de demander à une femme enceinte comment elle va s’organiser» », Femina,‎ (lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Sylvia Revello, « Christina Kitsos, l'indignation comme moteur », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 20 octobre 2021)
  7. « Portrait | Christina Kitsos | Genève », sur Christina Kitsos (consulté le 13 avril 2020)
  8. Vincent Costet, « Pour la Chaux-de-Fonnière Christina Kitsos, les portes du pouvoir se sont ouvertes à Genève », Arcinfo,‎ (lire en ligne)
  9. Théo Maugué, « Christina Kitsos dans la course au Conseil administratif - Léman Bleu Télévision », sur www.lemanbleu.ch, (consulté le 13 avril 2020)
  10. https://www.ps-geneve.ch/wp/wp-content/uploads/2019/03/19.03.13_CP.pdf
  11. « Christina Kitsos aux côtés de Sami Kanaan », sur Le Courrier, (consulté le 13 avril 2020)
  12. « Dans les exécutifs genevois, les alliances font virer la gauche en tête », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 13 avril 2020)
  13. Théo Allegrezza, « Le PS et les Verts ferment la porte à la gauche radicale », TDG,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le 13 avril 2020)
  14. « Genève à Chaud », sur Léman Bleu Télévision, (consulté le 13 avril 2020)
  15. « Genève - Résultats détaillés - Second tour de l'élection des exécutifs communaux du 05 avril 2020 - République et canton de Genève - GE.CH », sur www.ge.ch (consulté le 26 mai 2021)
  16. Théo Allegrezza, « Sami Kanaan garde la Culture, Alfonso Gomez reprend les Finances », TDG,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le 6 mai 2020)
  17. « Christina Kitsos: «La petite enfance relève du service public» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 2 novembre 2021)
  18. « Une étude estime à 730 personnes le nombre de sans-abri à Genève », sur rts.ch, (consulté le 2 novembre 2021)

Liens externes[modifier]

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