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Bertrand Mertz

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Bertrand Mertz



Nom Bertrand Mertz
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Thionville (France)
Nationalité française
👔 Profession [[profession::Avocat]]
Fonction1 Maire de Thionville
À Partir Du Fonction1
Jusqu'Au Fonction1
Prédécesseur 1 Jean-Marie Demange
Successeur 1 Anne Grommerch
Parti Parti socialiste


Bertrand Mertz, né le à Thionville, est un avocat et homme politique français, membre du Parti socialiste. Conseiller régional de Lorraine entre 1998 et 2008 ainsi que vice-président du conseil régional entre 2004 et 2008, il est candidat PS aux municipales de 2001 à Thionville. Il s’affirme au sein du Conseil municipal comme le chef de l'opposition entre 2001 et 2008. Il est par la suite élu maire de Thionville et conseiller général de Moselle (canton de Thionville-Ouest) le . Il est battu par la candidate de la droite Anne Grommerch en 2014.

Biographie[modifier]

Formation[modifier]

Scolarisé à l’école Raymond Poincaré à Thionville, il poursuit sa scolarité au collège Jean Mermoz à Yutz et enfin au Lycée Colbert à Thionville où il obtient son Baccalauréat Sciences économiques en 1981. À peu près au même âge, son père lui offre l’ouvrage « L'Exécution » de Robert Badinter qui sera pour lui l’élément déclencheur qui lui donnera l’envie de devenir avocat. Il poursuit alors des études supérieures à la Faculté de Droit de Strasbourg (Deug, licence, maîtrise, DEA, Lauréat de la Faculté, Prix de l’année universitaire du meilleur étudiant en 1985) et aux Facultés de philosophie de Strasbourg et Paris X-Nanterre (DEA de philosophie politique en 1988). Remarqué par le Professeur Georges Labica, Bertrand Mertz est invité à se joindre aux travaux d’une unité de recherche en sciences humaines associée au CNRS : l’URA 1394. Il participe alors aux activités de recherche de celle-ci de 1988 à 1995, période pendant laquelle il fait plusieurs communications sur la notion d’État de droit.

Il est, parallèlement, chargé de TD à la Faculté de Droit de Paris-X de 1988 à 1990 et chargé d’enseignement à l’ENIM de Metz en 1996/1997.

En 1996, il publie un premier ouvrage qui synthétise ses recherches : « L’État de droit en accusation », édition Kimé [1]. Puis, en 1999, il publie un second livre, plus polémique : « Le coup d’État rémanent » aux éditions France laïque. Il signe également plusieurs articles dans la presse notamment dans le quotidien Libération[2] ainsi que des tribunes dans Mediapart [3].

Profession[modifier]

Elève à l’École de formation professionnelle des barreaux de la cour d’appel de Paris en 1987, il prête serment d’avocat devant la Cour de Paris le . Bertrand Mertz exerce comme avocat depuis cette date et commence sa carrière auprès de Maître Olivier Metzner, célèbre avocat pénaliste.

En 1996, il s’inscrit au barreau de Thionville. Ses activités sont principalement orientées vers la défense pénale, mais aussi le droit administratif puisqu’il est l’avocat de plusieurs collectivités locales. Il a été l’un des avocats du Comité contre l’esclavage moderne [4] et, à ce titre, a obtenu en 1998 la première condamnation d’un esclavagiste en France dans l’affaire d’une jeune Malgache réduite en esclavage par son employeur[5].

Le lien entre sa profession et sa vocation est naturel pour lui : « Pour moi être avocat, c’est avant tout défendre ! Mon engagement militant est donc un prolongement normal de ma vocation professionnelle. Et puis avoir un métier, c’est conserver son indépendance à l’égard de la « machine » politique. » [6]

Situation familiale[modifier]

Le , il épouse Laurence Landais avec laquelle il a deux enfants : Antoine né le et Raphaël né le .

L’engagement politique[modifier]

Militant du Parti socialiste depuis 1990, il est membre du conseil national du parti[7] de 2000 à 2012, secrétaire fédéral de la Moselle de 1997 à 2008 et secrétaire de la section de Thionville depuis le congrès du Mans de 2005 lors duquel il rejoint la majorité du parti derrière François Hollande. Bertrand Mertz est élu conseiller régional de Lorraine en 1998 et conseiller municipal de Thionville en 2001. Tête de liste de la gauche aux Municipales, il devient le chef de file de l’opposition municipale face au député-maire de Thionville. À la suite de la victoire de la gauche aux élections régionales de 2004, il devient vice-président du conseil régional de Lorraine, chargé de la santé et des formations sanitaires et sociales. Il est également président du Comité de desserte du sillon lorrain[8] (TER) et président du Comité consultatif des services publics locaux (notamment chargé de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine). Le , Bertrand Mertz est élu maire de Thionville et conseiller général de Moselle (canton de Thionville-Ouest).
Attaché à sa région et à ses habitants, il s’investit au sein de la Communauté d’agglomération «Portes de France-Thionville» dans laquelle il exerce la fonction de 1er vice-président délégué aux transports. Il est également président du Syndicat mixte des transports urbains Thionville-Fensh (SMITU).
Le , il prend la tête du « Pôle métropolitain du Sillon Lorrain » avec la volonté d’accroitre la visibilité nationale et européenne de l’axe Épinal-Nancy-Metz-Thionville[9]. Dans le même but, Bertrand Mertz est membre de la Commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise[10] dans l’optique de développer la coopération entre ces deux États.

Bilan du mandat de Maire de Thionville (2008-2014)[modifier]

À son arrivée à la tête de la commune en 2008, Bertrand Mertz entreprend un plan de redynamisation de la ville sans augmentation d’impôts pendant toute la durée du mandat. Avec son équipe, il réalise les travaux de rénovation de la gare [11] et de son parvis, rendus indispensables tant par l’arrivée du TGV que par les nombreux usagers transfrontaliers du TER. Pour les travailleurs franchissant chaque jour la frontière, dans le cadre du SMITU (Syndicat Mixte des Transports Urbains Thionville-Fensh) sont créées les lignes de bus « VilaVil » devenues « Citélux »[12] doublant ainsi les moyens de se rendre au Luxembourg en transport en commun. Consciente du défi que représente l’écologie, la municipalité lance le plan Mobili’THI [13] qui comprend la mise à disposition de véhicules d’autopartage et d’un plan vélo (système de location de cycles, création et sécurisation de pistes cyclables, etc.).

Quant à la politique de logement, la restructuration globale du quartier de la Côte des Roses [14] a constitué un volet important de l’action de la municipalité dans ce domaine. La création de l’épicerie solidaire [15], la rénovation de la maison relais Sainte-Anne[16] et la mise en place du service THI’Nicolas[17] à destination des personnes âgées sont autant d’exemples de l’action menée dans le but de renforcer la solidarité entre les Thionvillois. Il réalise également des aménagements d’ampleur pour améliorer le cadre de vie dont celui des berges de la Moselle, qui s’animent chaque été avec l’événement « Rive en fête » [18].

La culture et l’éducation sont une priorité de l’action municipale. La rénovation du Théâtre Municipal [19] et la décision de construire l’original « 3e Lieu » [20] renouvellent et développent l’offre culturelle de cette cité de plus de 40 000 habitants. Enfin la volonté d’améliorer les conditions d’éducation s’est traduite par l’investissement dans des travaux de réfection des établissements scolaires. L’éducation rejoint la démocratie avec la création du conseil municipal des enfants (CME)[21], une action concrète de promotion de la démocratie participative. Cette préoccupation que chacun puisse être écouté, consulté et devienne donc acteur de la ville s’est traduite par la mise en place de « conseils consultatifs »[22] dans les villages-quartiers et du dispositif « Allô mairie »[23] pour prendre en compte au quotidien les requêtes de la population.

Détails des mandats et fonctions[modifier]

Voir aussi[modifier]

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. « L’Etat de droit en accusation », sur Éditions Kimé, (consulté le 9 août 2020).
  2. http://bertrand-mertz.parti-socialiste.fr/files/retraites.jpg
  3. http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/110811/crise-de-leuro-les-nouveaux-defis-de-la-social
  4. http://www.esclavagemoderne.org/1_accueil.htm
  5. http://www.esclavagemoderne.org/media/rapport_activite_ccem_2000.pdf
  6. http://bertrand-mertz.parti-socialiste.fr/mieux-me-connaitre/
  7. http://www.parti-socialiste.fr/le-conseil-national-parlement-du-parti
  8. « Site de parking des noms de domaine », sur Site de parking des noms de domaine (consulté le 9 août 2020).
  9. Propos recueillis par Laurence SCHMITT., « politique / Sillon lorrain : s’assembler pour être identifié », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le 9 août 2020).
  10. 10,0 et 10,1 http://www.dat.public.lu/actualites/2013/03/20__3e__reunion_du_CIG/index.html
  11. « 610 places de stationnement gratuites à Thionville », sur TOUT THIONVILLE, (consulté le 9 août 2020).
  12. « Le VilaVil devient Citélux mais pas sur la ligne 300 », sur L'essentiel (consulté le 9 août 2020).
  13. http://www.mobilithi.fr/article/quisommesnous
  14. « Le nouveau visage de la Côte des roses se dessine. », sur blogspot.fr (consulté le 9 août 2020).
  15. http://www.ccas-thionville.fr/news/display/142
  16. http://www.thionville.fr/actualite/202
  17. http://thionville.fr/actualite/638-THI_Nicolas_prend_la_route
  18. http://www.thionville.fr/sortir_a_thionville/1965-5EME_EDITION_RIVE_EN_FETE
  19. http://www.thionville.fr/article/240-Le_Theatre_de_Thionville
  20. http://www.3el-thionville.fr/
  21. http://www.thionville.tv/videos/listing/37
  22. http://thionville.fr/actualite/84-Infos_villages_juillet_2010
  23. http://www.thionville.fr/actualite/633-Allo_Mairie_de_proximite_de_reactivite
  24. http://www.agglo-thionville.fr/medias/pdfs/Bureau-Communautaire.pdf
  25. http://www.agglo-thionville.fr/medias/pdfs/Conseil-de-Communaute.pdf
  26. « SMiTU / Syndicat Mixte des Transports Urbains Thionville Fensch », sur Syndicat Mixte des Transports Urbains Thionville Fensch (consulté le 9 août 2020).
  27. « Pour une architecture métropolitaine de la France », sur Club de Mediapart, (consulté le 9 août 2020).


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