BCP (agence de publicité)
BCP est une agence de publicité canadienne fondée en 1963 à Montréal.
Description[modifier]
Elle est une agence de communication intégrée qui offre des services traditionnels (création originale et adaptation, service conseil, planification stratégique, planification et achats média, marketing interactif, marketing relationnel, relations publiques etc.) et non traditionnels (gestion de crise, conseil stratégique, marketing de partenariats etc.).
Historique[modifier]
Avec quelques collègues, Jacques Bouchard fonde le Publicité-Club de Montréal, un lieu de rencontre et d'échanges dédié aux publicitaires québécois.
En 1963, Jacques Bouchard, Jean-Paul Champagne et Pierre Pelletier fondent l'agence BCP, la première agence de création entièrement francophone au Québec. Avant cette fondation, la plupart des agences n'étaient que des succursales d'agences de publicité venues de l'Ontario et des États-Unis.
Le premier coup d'éclat de l'agence survient en 1965 avec la campagne Lui, y connaît ça pour la Brasserie Labatt. Cette campagne, célèbre dans les annales de la publicité québécoise, met en vedette Olivier Guimond. Elle permet à Labatt de passer au premier rang des brasseries au Canada.
De 1967 à 1973, l'agence voit son chiffre d'affaires croître. Cette année-là, elle conçoit la campagne de publicité Mon bikini, ma brosse à dents pour Air Canada avec Dominique Michel en vedette.
BCP, en 1976, fait un autre grand coup avec sa campagne On est six millions, faut s'parler pour Labatt. Elle conçoit aussi Dominion nous fait bien manger avec Juliette Huot pour les magasins Dominion, Pop-sac-à-vie-sau-sec-fi-copain pour le compte des Caisses populaires Desjardins, On est 12 012 pour Hydro-Québec et Il fait beau dans le métro pour le compte de la STCUM.
En 1978, Jacques Bouchard publie le livre Les 36 cordes sensibles des Québécois, un guide listant 36 traits de caractère collectifs des Québécois relativement au domaine de la consommation et de la publicité. Chaque section est accompagnée d'exemples de publicités faites au Québec qui ont marché au Québec et/ou de publicités faites dans les grandes agences torontoises qui ont échoué. Le message du livre est qu'il n'est pas suffisant de simplement doubler une pub ou la refaire avec des vedettes locales, il faut souvent reconcevoir la campagne en évitant de prendre les Québécois (de langue française) pour des Canadiens-Anglais qui parleraient simplement une autre langue.
En 1984, Yves Gougoux, président québécois de l'agence de publicité Vickers & Benson, est mandaté par son conseil d'administration pour acheter BCP. Jacques Bouchard réplique avec une contre-proposition qui passe à l'histoire : « Je ne veux pas vendre BCP à V&B, mais je serais disposé à la vendre à Yves Gougoux. »[1]. C'est ainsi qu'Yves Gougoux devient le deuxième président de BCP.
Après quelques années de résultats stables, l'agence augmente de façon spectaculaire son chiffre d'affaires. En 1988, elle facture 140 millions CAD.
Elle crée le Concours de la Relève publicitaire en 1990, pour mettre en compétition sept universités québécoises face à une vraie problématique client. Yves Gougoux fonde BCP Paris en 1991 avec Jean-Jacques Stréliski. En 1994, BCP Direct voit le jour. L'année d'après, c'est Touch, une agence spécialisée en infomerciaux et en DRTV, ainsi que BCP Promo.
En 1996, le Groupe Publicis acquiert les comptes non conflictuels et non gouvernementaux de BCP et fonde une nouvelle agence : Publicis-Canada. Le Groupe Publicis acquiert 70 % de Publicis Canada.
BCP continue à opérer de façon indépendante.
Sources[modifier]
Voir aussi[modifier]
Lien externe[modifier]
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