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Application de la pensée complexe aux guerres asymétriques

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L’application de la pensée complexe aux guerres asymétriques en permet une meilleure compréhension. Les origines des guérillas et du terrorisme ont des causes multiples. Ces causes multiples réagissent entre elles. De nouveaux éléments émergent de ces interactions. Ils aggravent les contradictions. Des rétroactions se tissent et créent des boucles rétroactives provoquant des escalades. La multiplicité et la diversité des facteurs en cause dans ces guerres demandent de recourir aux instruments de la pensée complexe pour les comprendre et ouvrir des voies dans la perspective d’une résolution par le dialogue.

Ordre/désordre[modifier]

Dans la pensée complexe l’idée de désordre est inhérente à l’univers physique et à l’univers vivant[1]. C’est à partir du désordre que se crée l’ordre. L’univers s’est construit dans et par le désordre. Des interactions fortes entre les protons et les neutrons les ont soudés en un noyau stable. Ensuite se sont constitués atomes puis molécules. L’ordre a émergé du désordre. L’ordre, à son tour, crée du désordre. Les étoiles se désagrègent créant du désordre[2]. Il en est de même pour toute organisation vivante, pour les sociétés animales et pour les sociétés humaines[3]. La pérennité du corps vivant dépend d’un équilibre permanent entre les processus d’autodestruction des cellules et leur renouvellement. Chaque jour plusieurs dizaines de milliards d’entre elles s’autodétruisent et sont remplacées par des cellules nouvelles[4]. Dans les sociétés animales les relations ne relèvent pas d’un strict alignement mais s’accompagnent de compétition, d’antagonismes et de conflits[5]. Aucun système n’est concevable sans un jeu d’affinités et de liaisons d’une part et de forces de répulsion et de dissociation d’autre part. Les équilibres organisationnels naissent d’équilibres de forces antagonistes[6].

Il existera toujours des gens qui contesteront les organisations sociétales en place et recourront à la violence. Ainsi s’engendrent les guerres asymétriques, guérillas et terrorisme[7]. Après la chute du mur de Berlin en 1989, l’Occident se voyait seul en lice[8]. Francis Fukuyama prédisait la fin de l’histoire. La chute de l’Union soviétique entraînait l’hégémonie non contestée de l’Occident. Un ordre reposant sur des forces antagonistes a ainsi disparu. Cette disparition a libéré du désordre. L’ordre mondial durant la guerre froide était maintenu dans une relation conflictuelle entre les États-Unis et l’Union soviétique. Chacun d’eux maîtrisait de manière plus ou moins stricte les violences qui se manifestaient dans son camp. Avec la fin de la guerre froide les deux supergrands se sont désengagés du tiers-monde. De nombreuses régions du monde non occidental y ont vu le point de départ de leurs propres mécanismes d’ajustement politique, social, territorial, ethnique. La violence dans le tiers-monde s’est développée de façon désordonnée et spontanée[9].

Lorsque les personnes ou les groupes n’ont pas d’autres moyens de se faire entendre ils deviennent violents et nuisibles. Les puissances porteuses de vertus civilisatrices prétendaient imposer la liberté et incarner le Bien et le Mal. Les Américains ont été surpris de ne pas avoir été accueillis comme des libérateurs en Irak. Dans l’ensemble du Moyen-Orient ils sont considérés par les populations comme des envahisseurs[10]. Le désordre généré par les interventions occidentales a créé un terrain favorable aux terroristes[11].

Antagonismes[modifier]

Selon la pensée complexe les antagonismes sont au cœur de la problématique des sociétés humaines. Ils portent en eux une potentialité désorganisatrice. Ils font irruption quand il y a crise[12]. La prépondérance des normes occidentales consécutive à la mondialisation a généré des antagonismes[13]. Le progrès technologique ou social, tel qu’il est envisagé en Occident, a souvent un caractère déstabilisant dans le tiers-monde. Dans de nombreux pays en voie de développement la télévision est perçue comme un instrument de désagrégation culturelle et identitaire[14]. L’omniprésence occidentale est parfois ressentie comme une menace existentielle. Pour Jean Baudrillard le terrorisme islamiste serait une résultante de l’hégémonie du monde occidental et de la mondialisation[15]. Les antagonismes ont un effet désintégrateur qu’il est nécessaire de surpasser[16].

Complexité[modifier]

Interactions[modifier]

La complexité inhérente aux guérillas et au terrorisme tient au nombre d’entités causales et surtout à leurs interactions. Celles-ci font émerger de nouvelles entités qui influencent en retour les facteurs dont elles sont issues. Interactions locales et interactions globales se conjuguent dans une dynamique d’allers et retours. Ce comportement global rend vain toute tentative d’explication par le seul comportement des parties[17].

Les facteurs défavorables dans certaines banlieues (niveau de chômage, de revenus, niveau scolaire, absence de mixité ethnique) n’agissent pas seulement en tant que tels mais interagissent entre eux bloquant toute recherche d’amélioration à partir d’un seul élément. Le niveau de chômage se répercute sur le niveau de revenus qui lui-même entrave la sortie de l’habitat monolithique[18]. La ségrégation spatiale maintient le niveau scolaire bas qui accroît le chômage. La discrimination ethnique et l’a priori lié à l’adresse géographique sont un obstacle à la résorption du chômage[19]. Les interactions entre les facteurs accroissent les effets de chaque facteur pris isolément[20]. Selon la pensée complexe le tout est plus que les parties[21].

Émergences[modifier]

Dans les systèmes complexes des propriétés nouvelles émergent à partir des composants[22]. Les musulmans des classes moyennes, malgré leur rupture géographique peuvent continuer à subir certaines formes de stigmatisation et de préjugés. Il en résulte une frustration. De cette frustration émerge une blessure identitaire et une recherche de sens. Elle peut déboucher, faute de moyen d’expression politique, dans le radicalisme islamiste[23].

Boucles rétroactives[modifier]

L’interaction des facteurs accroît les effets de ceux-ci. Lorsque les interactions se muent en rétroactions des boucles rétroactives se créent qui, selon les cas, prennent la forme de cercles vicieux qui amplifient les effets ou de cercles vertueux qui les diminuent[24]. Dans les guerres asymétriques des ripostes inadéquates peuvent enclencher des escalades qui vont à l’encontre des objectifs recherchés. Une riposte militaire à des attentats risque d’exacerber davantage le sentiment de frustration. Des suspicions et contrôles discriminatoires attisent la haine et concourent à la radicalisation. Concernant la guérilla les bombardements et les abus auxquels sont soumises les populations renforcent leur anti-occidentalisme et les rapprochent des guérilleros. Ceux-ci ont besoin de leur soutien notamment pour s’approvisionner. Une riposte disproportionnée ou excessive non seulement perd de l’efficacité mais renforce l’adversaire en lui fournissant de nouveaux combattants. Le manuel de l’armée américaine sorti en concernant les conflits asymétriques en tire les conséquences. Il appelle à la modération voire à l’abstention dans certains cas de ripostes[25].

Imprédictibilité[modifier]

Le jeu complexe des inter-rétroactions enclenche des processus qui n’étaient pas prédictibles et qui peuvent avoir des effets contraires à la finalité anticipée[26]. La chute du mur de Berlin devait, selon Francis Fukuyama signifier la fin des conflits idéologiques. La réalité a été différente. Tout système complexe est régulé par des antagonismes[27]. L’hégémonie occidentale a entraîné l’essor d’antagonismes latents. La mondialisation a engendré des réflexes identitaires. Au départ la cible d’Al Quaida était de chasser les Américains de la péninsule arabique[28]. Elle s’est élargie avec l’omniprésence occidentale. Celle-ci a été perçue comme une menace existentielle à l’identité islamique[29]. La dimension planétaire du terrorisme islamiste était imprédictible. Dans les systèmes complexes l’issue finale n’est pas prévisible.

Interdisciplinarité[modifier]

La lutte contre un adversaire asymétrique requiert la perception de sa logique. Cette compréhension est un exercice complexe[30]. Les racines du terrorisme ont des composantes multiples[31]. Elles dépendent de différentes disciplines. Elles peuvent relever de l’ethnicité, de la sociologie, de la culture, de l’histoire, de l’économie, de la politique et de la psychologie[32]. Dans chaque cas il y a cumul de plusieurs causes. Ces causes doivent être étudiées dans leurs interactions. La synthèse doit être pluridisciplinaire afin de tenir compte de leurs inter-rétroactions[33].

Résolution de conflits[modifier]

Les difficultés[modifier]

De nombreux conflits sont recensés à travers le monde, composés d’affrontements violents, prolongés et inextricables. Ils sont résistants aux interventions et aux méthodes traditionnelles de médiation et de négociation. Les cycles de violence s’y déploient sur la durée. Chaque cycle augmente la complexité du conflit et sa résistance à une résolution durable. Lorsque la racine du conflit relève d’une violence structurelle, il faut recourir à des membres de la société civile comme acteurs décisifs de la résolution. Ces conflits reposent sur des récits socialement construits impliquant préjugés et polarisation. Ils nécessitent une prise de conscience. La pensée complexe permet d’en établir les procédures[34].

Les éléments[modifier]

La complexité[modifier]

La complexité des conflits violents est souvent simplifiée pour permettre l’identification d’une intervention réalisable. Elle doit, au contraire, faire l’objet d’une compréhension profonde. Seule celle-ci est en mesure d’aboutir à des solutions durables. Chacune des multiples causes doit être prise en compte. À côté des mobiles facilement identifiables se trouvent du symbolique et de l’imaginaire. La dimension civilisationnelle issue de l’histoire ne peut être occultée[35].

Les besoins fondamentaux[modifier]

Selon Edgar Morin il est urgent de satisfaire aux besoins fondamentaux humains, aux intérêts sociaux fondamentaux et aux valeurs globales fondamentales. Outre les besoins matériels tels nourriture, abri, sécurité physique et bien-être se trouvent des besoins psychologiques comme identité, sécurité, autonomie, reconnaissance, estime de soi et un certain sens de la justice. Lors de conflits internationaux les notions d’ethnicité et d’identité associés à des peurs collectives peuvent prendre plus d’importance que le calcul rationnel d’intérêts nationaux objectifs[36].

Les acteurs[modifier]

Les acteurs qui participent au conflit sont influencés par les structures sociales de la société dans laquelle ils évoluent. Ils ont eux-mêmes leur propre schéma de pensée, leur psychologie. Enfin ceux qui participent aux conflits dans le monde physique sont dotés d’un certain niveau d’agressivité et d’un certain comportement. L’action ne se réduit pas à un choix économique. Elle prend ses racines dans les représentations culturelles plutôt que dans le calcul rationnel. Des gens peuvent sacrifier leur vie pour leur identité religieuse ou culturelle comme le droit à parler leur propre langue. L’apport de la pensée complexe est d’accorder une égale importance à l’ensemble de ces facteurs[37].

L’interlocuteur[modifier]

Les banlieues en France ou les quartiers ghettoïsés en Grande-Bretagne sont des lieux de radicalisation. À l’exclusion spatiale s’ajoute la discrimination dans l’obtention d’un emploi. Lorsque l’exclusion économique se double de stigmatisation le mélange peut devenir explosif[38]. Pour Jacques Baud la légitimité de l’action par une partie de la population est nécessaire dans les guerres asymétriques. Elles en ont besoin pour obtenir un soutien moral, voire logistique[39]. Les émeutes qui embrasent sporadiquement les banlieues témoignent du mécontentement qui y règne[40]. Les classes moyennes musulmanes sorties des banlieues se sentent les porte-parole de la souffrance des autres musulmans. Elles souffrent encore de stigmatisation et de préjugés[41]. Une négociation doit reposer sur elles[42].

La procédure[modifier]

Le dialogue[modifier]

La résolution d’un conflit violent est un processus complexe. Il passe par l’étude de l’acteur, des facteurs politiques et culturels et de la reconnaissance des besoins de toutes les parties. Des valeurs partagées doivent être dégagées afin d’aboutir à des actions non violentes. Face à la dynamique d’escalade et de polarisation il est nécessaire de se centrer au départ sur la compréhension mutuelle. Ce processus est nécessairement interactif si l’on veut comprendre, aborder et transformer la complexité des conflits par la voie du dialogue. Pour échapper aux cercles vicieux de la violence il est nécessaire de conscientiser les contextes enfouis. Il faut redéfinir des objectifs sur la base des principes d’interactivité et de participation des parties prenantes. Les positions devront porter sur les intérêts, puis les valeurs et enfin les besoins humains fondamentaux. Le terrain sera alors déblayé. Il deviendra possible de travailler pour surmonter les incompatibilités des objectifs[43].

Il est important de combiner un travail intergroupes et un travail intragroupes. Un processus d’autoréflexion critique facilitera le dialogue. L’autoréflexion permettra aux parties prenantes de mieux se comprendre elles-mêmes, de mieux comprendre les autres et le conflit. Des solutions et des stratégies transformatrices seront inventées afin d’atteindre les objectifs redéfinis.

Les thèmes[modifier]

L’approche devra concerner le monde extérieur, le monde intérieur et les individus qui participent physiquement aux conflits. Le monde extérieur ce sont les structures sociales existantes. Elles influent le comportement des acteurs. Le monde intérieur des individus comprend le culturel et le symbolique. Les agissements des acteurs, individus ou groupes, incluent leur agressivité. L’accent est mis sur le passé qui a façonné visions du monde, structures sociales et modèles de comportement[44].

La finalisation[modifier]

Il en ressort l’élaboration d’une formule inclusive pour une solution durable. Celle-ci doit être fondée sur les objectifs légitimes des parties en conflit. L’accent est mis sur l’avenir, sur la vision des parties prenantes d’une société transformée. Les besoins humains fondamentaux seraient ainsi satisfaits pour tous. La solution devra tenir compte des racines authentiques plongeant dans la mémoire collective de la société-hôte. Elle aura alors bien plus de chances de succès qu’une solution qui serait en grande partie étrangère ou considérée comme importée[45].


Sources[modifier]

Références[modifier]

  1. Morin 1980, p. 365.
  2. Morin 1977, p. 75 à 77 et 80.
  3. Morin 1980, p. 325, 365 et 366.
  4. Colloque de Cerisy, Déterminismes et complexités : du physique à l'éthique, La Découverte, 2008, p. 131
  5. Morin 1980, p. 366.
  6. Morin 1977, p. 118.
  7. David et Gagnon 2007, p. 53.
  8. Baud 2003, p. 22.
  9. Baud 2003, p. 21 à 23.
  10. Courmont et Ribnikar 2009, p. 207, 327, 346 et 347.
  11. Delga 2016, p. 393.
  12. Morin 1977, p. 121 et 122.
  13. Delga 2016, p. 139.
  14. Baud 2003, p. 155.
  15. Delga 2016, p. 57, 120 et 121.
  16. Morin 1977, p. 122.
  17. Paul Bourgine (dir.), Déterminismes et complexités : du physique à l'éthique : autour d'Henri Atlan, Paris, La Découverte, coll. « Recherches », , 428 p. (ISBN 978-2-7071-5090-5, OCLC 636070707, notice BnF no FRBNF41270203), p. 378
  18. Manuel Boucher, Les théories de l'intégration entre universalisme et différencialisme : Des débats sociologiques et politiques en France : analyse de textes contemporains, Paris Montréal, Québec, L'Harmattan, coll. « Harmathèque », , 337 p. (ISBN 978-2-7384-8876-3), p. 48
  19. Dominique Schnapper, Qu'est-ce que l'intégration, Paris, Gallimard, coll. « Folio » (no 125), , 240 p. (ISBN 978-2-07-033642-5, OCLC 81249860, notice BnF no FRBNF40972863)
  20. Morin 1977, p. 51.
  21. Morin 1980, p. 20.
  22. Morin 1977, p. 108.
  23. Khosrokhavar 2014, p. 19 et 12.
  24. Morin 1980, p. 29.
  25. Courmont et Ribnikar 2007, p. 207, 252, 253, 307, 317.
  26. Morin 1980, p. 81 à 83.
  27. Morin 1977, p. 120.
  28. David et Gagnon 2007, p. 14.
  29. Delga 2016, p. 121.
  30. Baud 2003, p. 13 et 199.
  31. David et Gagnon 2007, p. 32.
  32. Courmont et Ribnikar 2007, p. 28.
  33. Jean Legay, L'interdisciplinarité dans les sciences de la vie, Paris, Cemagref Éditions, coll. « Indisciplines », , 172 p. (ISBN 978-2-7380-1210-4, OCLC 882860965, lire en ligne), p. 65, 66
  34. Graf, Kramer et Nicolescou 2014, p. 1, 3 et 6.
  35. Graf, Kramer et Nicolescou 2014, p. 13, 14 et 41.
  36. Graf, Kramer et Nicolescou 2014, p. 20, 35 et 36.
  37. Graf, Kramer et Nicolescou 2014, p. 28, 31, 43, 47.
  38. Khosrokhavar 2014, p. 19 et 26.
  39. Baud 2003, p. 186.
  40. Khosrokhavar 2014, p. 86.
  41. Khosrokhavar 2014, p. 123.
  42. Delga 2016, p. 98.
  43. Graf, Kramer et Nicolescou 2014, p. 51, 57 et 81.
  44. Graf, Kramer et Nicolescou 2014, p. 53, 27, 28, 63.
  45. Graf, Kramer et Nicolescou 2014, p. 63, 76.

Bibliographie[modifier]

  • Edgar Morin, La méthode, 1. La nature de la nature, Seuil,
  • Edgar Morin, La méthode, 2. La vie de la vie, Seuil,
  • Jacques Baud, La guerre asymétrique ou la défaite du vainqueur, Éditions du Rocher,
  • Barthélémy Courmont et Darko Ribnikar, Les guerres asymétriques, Conflits d'hier et d'aujourd'hui, terrorisme et nouvelles menaces, Dalloz, IRIS,
  • Charles-Philippe David et Benoît Gagnon, Repenser le terrorisme : concept, acteurs et réponses, Les Presses de l'Université Laval,
  • Jacques Delga (dir.), Penser et repenser le terrorisme, MA Éditions-ESKA,
  • Farhad Khosrokhavar, Radicalisation, Éditions de la Maison des sciences de l'homme,
  • Wilfried Graf, Gudrun Kramer et Augustin Nicolescou (trad. Jean-Charles Khalifa), « La pensée complexe au risque des conflits », Communications, no 95,‎ , p. 199-221 (DOI 10.3917/commu.095.0199, lire en ligne)

Articles connexes[modifier]

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