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André Antolini

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André Antolini
Naissance
France
Nationalité Français Drapeau de la France
Pays de résidence France
Diplôme
Maîtrise de droit public
Diplôme d´études supérieures de sciences économiques
Profession
Dirigeant d'entreprises
Président d'organismes professionnels
Activité principale
Président d’honneur du Syndicat des énergies renouvelables
Autres activités
Président de plusieurs sociétés
Contributeur à Libération, Les Échos, Le Monde

André Antolini est Président d’honneur du Syndicat des énergies renouvelables, Président d'honneur de la Fédération des promoteurs immobiliers, vice-président de l’Union française de l’électricité et membre du Conseil supérieur de l’énergie[1].

Tout au long de sa carrière, André Antolini crée et préside plusieurs sociétés, holdings et organismes professionnels[1]. Il fonde notamment la chaîne de résidences hôtelières Citadines, qu'il dirige pendant plusieurs années. Il est également à l'origine du Passage du Havre à Paris. Et gère pendant plusieurs années la station de sports d'hiver La Tania située dans la vallée de la Tarentaise.

Fervent défenseur des énergies renouvelables, il publie régulièrement des tribunes dans les journaux Libération, Les Échos ou encore Le Monde. Son combat pour les nouvelles énergies lui vaut plusieurs distinctions.

André Antolini est commandeur de la Légion d'honneur et officier de l'ordre national du Mérite.

Jeunesse et études[modifier]

André Antolini est né le 3 mars 1943[1].

Après avoir suivi un parcours classique au lycée du Parc-Impérial à Nice, il intègre le Prytanée national militaire de La Flèche dans la Sarthe[1].

Il obtient ensuite une maîtrise en droit public, ainsi qu'un diplôme d´études supérieures en sciences économiques et un certificat d´études supérieures en économie sociale[1].

Carrière[modifier]

Ses diplômes en poche, André Antolini intègre la société Les Jardins de l´empereur, qu'il dirige de 1964 à 1970.

Il occupe ensuite les fonctions de directeur de programmes à la Société française d´accession à la propriété (Sofap)[1]. Il y revient plus tard, en 1983, pour en prendre la présidence.

Entretemps, André Antolini devient directeur général des Grands ports de France de 1976 à 1981[1]. Il entre ensuite chez Orba SA, en tant que Président-directeur général de 1981 à 1983[1].

Promotion immobilière[modifier]

Dans les années 80, André Antolini investit la sphère immobilière. Ainsi, il revient à la Sofap en 1983 en tant que Président-directeur général, poste qu'il occupe jusqu'en 1997[1]. En 1993, la Sofap fusionne avec la société Helvim. Malgré ce changement, André Antolini reste à la tête du groupe, qui porte dorénavant le nom de Sofap-Helvim[1].

Parallèlement à la Sofap, André Antolini fonde en 1985 la chaîne de résidences hôtelières Citadines présente dans le monde entier, qu'il dirige jusqu'en 2000[1].

Pendant ce temps, de 1989 à 1996, André Antolini préside la Fédération nationale des promoteurs constructeurs[1]. Il prend ensuite la tête de l'Union européenne des promoteurs constructeurs de 1992 à 1995[1], puis du Conseil national de la construction (de 1993 à 1995) et du Conseil national des professions de l'immobilier (1995-97)[1].

De 1993 à 1997, il dirige la holding Eurimeg, détentrice des murs des résidences exploitées par Citadines[1].

En 1996, André Antolini préside aussi Provestim, une holding qui possède Sofap-Helvim, Marignan et Rocamar[1]. Cette année-là, il devient membre de la commission économique du Conseil national du patronat français jusqu'en 1998[1].

André Antolini réalise également des projets d'envergure. Il est notamment à l'origine du passage du Havre à Paris, qui abrite logements, bureaux et galerie commerciale. Avec sa société Sofap, il gère également la station de sports d'hiver La Tania, située entre Courchevel et Méribel[2].

Énergies renouvelables[modifier]

Après avoir travaillé dans la promotion immobilière pendant plusieurs années, André Antolini change d'univers et se passionne pour les énergies renouvelables. En 1996, il prend les fonctions de directeur général de SIIF Énergies, devenues EDF Energies Nouvelles, jusqu'en 2004[1]. Parallèlement, de 2000 à 2005, il préside SIIF Énergies France, avant de devenir administrateur de SIIF Portugal puis directeur général délégué d'EDF Energies Nouvelles de 2004 à 2006[1].

Dans les années 2000, il est également vice-président de l'Union française de l’électricité[1] et de la European Wind Energy Association (2000-2002)[1].

De 1997 à mars 2011, André Antolini devient Président du Syndicat des énergies renouvelables[1].

Face aux inquiétudes liées au désengagement du gouvernement dans l'énergie éolienne, André Antolini monte au créneau à différentes reprises dans les médias. Convaincu du potentiel de cette énergie, André Antolini entre au capital de l'entreprise Epsiline en 2006, qui commercialise des solutions de mesure du vent[3].

En septembre 2010, il annonce son souhait de quitter ses fonctions de président du SER[4]. Pour autant, il continue de défendre l'énergie éolienne. Cette année-là, André Antolini reproche au Grenelle 2 de condamner la filière[5]. En cause : un amendement imposant une taille minimale pour les parcs éoliens[6]. Selon lui, la filière représente un potentiel de 50 000 emplois en France et de nombreuses possibilités à l'export[7].

En mars 2011, Jean-Louis Bal prend la suite d'André Antolini à la tête du SER. André Antolini est nommé président d’honneur et conseiller spécial du président[8]. Sous son mandat, le nombre de sociétés adhérentes au Syndicat des énergies renouvelables passe de 7 à 400[9].

En 2013, André Antolini intervient pour demander l'accélération des projets qui peinent à voir le jour à cause des lourdeurs administratives[10]. Il propose alors différentes solutions comme la simplification administrative ainsi qu'une meilleure rédaction des appels d'offres[10]. Il souhaite également créer une filière industrielle propre à l'éolien[10].

André Antolini a été membre du Conseil supérieur de l'énergie, administrateur de la fondation Bâtiment Energie et vice-président de l’Union française de l’électricité[1].

Il préside la Société pour le développement d’une industrie éolienne en France (Sodevie) et France PV Industrie, dans le domaine du photovoltaïque[1],[10]. Il est membre du Conseil de l’Association européenne de l’énergie éolienne[9].

André Antolini est également à l'origine de l'électrification des cirques isolés dans les îles de l'outre-mer français.

Son combat pour les énergies renouvelables est salué par plusieurs décorations honorifiques.

Distinctions[modifier]

En 2002, André Antolini est nommé officier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite[1].

11 ans plus tard, André Antolini est promu au grade de commandeur de la Légion d’honneur[9]. Cette distinction vise à récompenser son investissement dans le développement des énergies renouvelables, l’indépendance énergétique, le respect de l’environnement et de nouvelles filières industrielles[9].

Livres[modifier]

Parallèlement à la création et direction d'entreprises et d'organismes professionnels, André Antolini écrit. Il publie ainsi un ouvrage intitulé Les villes du désir aux éditions Galilée en 1994[1].

Notes et références[modifier]

Voir aussi[modifier]

Articles connexes[modifier]

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