Solange Harvey
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Solange Harvey est une courriériste canadienne née le à Roberval (Québec) et morte le à Longueuil (Québec).
Journaliste au Journal de Montréal et au Journal de Québec pendant vingt-cinq ans à travers une chronique quotidienne intitulée Le courrier du bonheur, devenue par la suite Le courrier de Solange, elle était une écrivaine autodidacte.
Biographie[modifier]
Enfance[modifier]
Solange Harvey est née le à Roberval au Lac-Saint-Jean. Elle était la quatrième d'une famille de cinq enfants. Son père, Amédée, était cultivateur et plus tard, il devint entrepreneur en construction. Sa mère, Ïda Simard, s'occupait de la famille et des travaux à la maison. Malheureusement pour cette famille de cinq enfants, il y eut deux décès reliés à la maladie soit. Solange était âgée de 13 ans lorsque sa sœur Rachelle décéda. Elle fut retirée du couvent des Ursulines de Roberval où elle étudiait, afin d'aider sa mère aux tâches quotidiennes. L'abandon prématuré de ses études fut un événement marquant dans son existence, puisque cela déclencha sa soif insatiable d'apprendre. À partir de cet événement, elle deviendra une autodidacte.
Vie familiale[modifier]
En 1947 à l'âge de 17 ans, elle épousa Roland Gauthier, le père de leurs cinq enfants, Pierre, Hélène, Serge, Daniel et Lou Ida. Après les hauts et les bas que connaissent bien des couples et familles, il y eut un divorce en 1971. Solange fréquentait les Alcooliques anonymes (AA) depuis 1970. C'est alors qu'elle s'engagea à transmettre à d'autres personnes son expérience et sa recherche du mieux-être. Travaillant à faible revenu comme barmaid, puis, plus tard, obligée de faire appel à l’Assistance sociale comme chef de famille monoparentale, deux nouvelles avenues s'offrirent à elle. Une grande amitié qui prit naissance et un nouveau travail dont elle raffolera toute sa vie durant.
Pierre Péladeau[modifier]
Sans d'abord savoir qui il était, Solange découvrit Pierre Péladeau — de l’empire Québecor — ainsi que sa famille, à travers des groupes d’entraide anonymes de la région des Laurentides. Les années ont par la suite forgé une amitié solide, inconditionnelle et sans attente de réciprocité. Ce lien s’est maintenu jusqu'à la mort de Pierre Péladeau le . Il fut son grand ami et mentor durant toutes ces années.
Maladie et décès[modifier]
Âgée de 77 ans, à la suite d'une longue maladie respiratoire, elle s’éteint d’une arythmie cardiaque à l’hôpital Pierre Boucher de Longueuil le . Selon ses volontés[1], elle a été incinérée.
Carrière[modifier]
Dans le courant de l'année 1976, une autre voie s'offrit à Solange Harvey. En effet, après le décès de la courriériste du Journal de Montréal Réjeanne Desrameaux en 1975, un ami, Jacques Craig, lui parla de l'ouverture du poste de courriériste pour remplacer madame Desrameaux. Solange Harvey réalisait qu'elle pourrait peut-être faire ce qu'elle faisait déjà si bien et avec tant de cœur dans les groupes d’entraide c’est-à-dire, aider les autres. Cette fois-ci, ce serait par l'intermédiaire d'une chronique dans Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec.
Courriériste autodidacte[modifier]
Elle étudia de 1975 à 1985 auprès du Docteur Franz Manouvrier, en tant que participante non conformiste et autodidacte. Franz Manouvrier formait des psychanalystes non conformistes. Elle se joignit aux groupes, ce qui lui permit d'acquérir de nouvelles compétences utiles en relations humaines et aussi, d'apaiser ses propres souffrances intérieures.
Animatrice radio & télévision[modifier]
En 1978, assistée de sa fille aînée Hélène, elle fondera un centre de croissance personnelle à Montréal afin de permettre aux gens de se connaître davantage à travers une philosophie de gros bon sens, et leur permettre de soulager leurs souffrances intérieures. Pour rejoindre un plus grand nombre de personnes aux prises avec des difficultés émotives, elle utilisera les médias radiophoniques et télévisés comme moyen de communication. En effet, de 1978 à 1981, elle animera à la radio CKVL l'émission Micro confidences. En 1984, elle animera l'émission Vie de couple à la radio de CKAC. Et par la suite, Solange Harvey animera 184 émissions télévisées à Télé-Québec intitulées Les jeux de la Vie.
Thérapie pour femmes[modifier]
En 1989, dans les Laurentides et avec le soutien financier de Pierre Péladeau, elle fonde la seule maison de thérapie pour femmes alcooliques et toxicomanes au Québec : l'Auberge du Nouveau Chemin située à Val-David puis renommée la Maison Raymonde-Chopin-Péladeau — et déménagée à Ivry-sur-le-Lac — en mémoire de la mère des enfants de Mme Raymonde Chopin-Péladeau.
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Puis, elle se retira de cet organisme à but non lucratif, entre autres, afin de prêter main-forte à Paulette Guinois, fondatrice et directrice de La Maisonnée de Laval (anciennement La Maisonnée d'Oka).
Âgée de 70 ans, Solange Harvey décida de prendre sa retraite et c’est en l’an 2000 qu’elle quitta Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec.
Publications[modifier]
Entre 1978 et jusqu’en 2004, elle publiera livres et cassettes d’entraide dont les principaux volumes sont Le courrier du bonheur (Éditions Québecor, 1978), Comment être heureux et Le courrier du Bonheur, vol 2 (Éditions Québecor, 1983). Enfin, l'auteur Jean-Pierre Bélanger lui consacrera une biographie intitulée Solange Harvey : Quand il ne reste que l’amour (Éditions Publistar, 2004). Aussi, elle produisit deux cassettes pour le public soit, Cessez de fumer, technique de relaxation ainsi que Moment de détente, technique pour contrer l’angoisse.
En 2001, avec l’aide de son troisième fils Daniel — concepteur de sites internet, — cette femme a créé son propre site SolangeHarvey.com, maintenant archivé sur la toile. Puis, elle s'implique pendant quelque temps avec Réseau Contact[2] à titre de courriériste virtuelle.
Notes et références[modifier]
Voir aussi[modifier]
Bibliographie[modifier]
- Le courrier du bonheur, Éditions Quebecor, 1978.
- Comment être heureux & Le courrier du bonheur, vol 2, Éditions Quebecor, 1983
- Jean-Pierre Bélanger, Solange Harvey : Quand il ne reste que l'amour, Éditions Publistar, collection : Biographies, 2004, 318 pages.
Liens externes[modifier]
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