Pascal Mono
Nom de naissance | Pascal Maunoury |
---|---|
Naissance |
Nice, Alpes-Maritimes, France |
Activité principale | Auteur-compositeur-interprète |
Genre musical | Rock français |
Instruments | Guitare |
Années actives | Depuis 1994 |
Labels |
Mercury Records Universal Music Group NDH Music |
Site officiel | pascalmono.fr |
Pascal Mono est un chanteur, musicien et auteur-compositeur français, né le 14 avril 1968 à Nice. Ses trois premiers albums sont en français, entre rock rageur et ballades intimistes. Il s'est fait connaître du public en participant à un télé-crochet en 2005 et continue sa route en indé' depuis la sortie de son 2e album, « Rouge Nuit ».
Biographie[modifier]
Enfance et études[modifier]
Fils de Jean-Louis Maunoury, professeur agrégé d’économie à l’université de Nice et écrivain, et de Françoise Maunoury, professeur de français et artiste peintre / photographe, Pascal nait à Nice et y passe toute son enfance. Bac littéraire en poche au lycée Massena, il y poursuit des études de philosophie en classe prépa, hypokhâgne et khâgne, puis entame une maîtrise à l'université de Nice Sophia Antipolis sous l'instruction, entre autres, du professeur Clément Rosset.
Tandis que tout le pousse à devenir professeur, comme ses parents, il décroche un jour du mur une vieille guitare chez son oncle, la retape et apprend seul à en jouer. En cours de maîtrise, il quitte finalement ses études, guitare sur le dos et part jouer sur les routes.
1994, les débuts...[modifier]
Pascal Mono forme « Moulin Rouge », groupe remarqué par Hermann Rarebell, le batteur de Scorpions[1]. C’est là qu’il poussera ses premiers « coups de gueule », et composera ses premières chansons-rocks avec Philippe Paradis, actuellement co-compositeur de Zazie. Comme tout provincial qui veut « réussir », Pascal monte à Paris… Il se fait vite remarquer par Norbert Krief du groupe Trust[1] qui l’invite à l’anniversaire de Johnny Hallyday au Hard-Rock Café… Premiers « bœufs » et première reconnaissance d’une partie du métier.
1995-1998, premier contrat[modifier]
Pascal signe son premier contrat chez Sony, commence à enregistrer en studio, fait des allers-retours fréquents entre Paris et l'Angleterre... Il est pressenti comme le futur « phénomène Pop-Rock ». Mais le directeur artistique qui s'occupe de lui est remercié, laissant ainsi tous ses poulains avec leurs rêves sur les bras. Mais l’artiste ne regrette rien, ayant écrit dans cette période une cinquantaine de chansons, collaboré avec des auteurs comme Jean Fauque le parolier de Bashung, -M-, Jacno et le compositeur anglais Rick Frazer (avec qui il a enregistré et pré-produit plus de 20 titres en studio).
En 1998, Pascal Mono est invité par Daran et Jean-Louis Foulquier, émission Pollen. Il sera également invité par Christian Vander[1] aux 25ans du groupe Magma et chantera « I must return » en ouverture du concert.
Puis c’est au tour de Patrick Abrial de le convier cette fois, aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) en 1997. Il chante d’abord devant plus de 600 000 personnes « Master and Lord » sur le Champs de Mars (en direct sur France 2), puis devant un million de fidèles sur l’Hippodrome de Longchamp (« Mercedes Benz » de Janis Joplin) a cappella.
Encouragé par son manager anglais, Pascal accompagne l’ex-Urban Species, basée à Londres et produite par Rick Fraser : Chezere. Il assure avec elle une tournée acoustique et européenne en première partie de Massive Attack et d’Eagle Eye Cherry.
1999-2004, Spina[modifier]
Une page se tourne pour Pascal qui intègre le combo techno-rock-industriel Spina, en pleine mutation à la base sous-marine de Bordeaux, après la tournée du « Meilleur des Mondes » (Musidisc/Universal).
De cette nouvelle collaboration entre le compositeur Laurent Paris et Pascal (auteur et interprète), naîtra une musique originale toujours basée sur un univers de machines et de guitares propres à Spina, mais plus mélodique et simplement plus accessible au grand public.
En 2001, création du spectacle « Togué ». Collaboration du combo Bordelais Spina avec la sulfureuse chorégraphe japonaise Carlotta Ikeda et sa troupe internationale (Ariadone) de « Butoh » (danse inspirée par les traumatismes nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki.) Troupe exclusivement féminine.
2003, Tournée internationale / Spina-Ariadone / « Togué » (L’épine). France, Belgique, Italie, Autriche, Écosse, Suède, Israël.
2005, retour aux sources[modifier]
Réinstallé à Nice, Pascal monte parallèlement à Spina, un groupe autour de son propre univers (pop-rock en Français) : Mono. Il achève d’écrire le roman de sa vie parisienne sous la forme d’un journal de bord (« Journal d’un chantre ») et compose plus de 70 nouvelles chansons.
Star Academy[modifier]
Septembre 2005, Pascal intègre un télé-crochet après avoir été casté dans un pub où il se produisait à Nice. Qualifié d’ « Anomalie Intersidérale au milieu de minets kleenex » (Technikart) il parviendra à inverser la tendance durant sa prestation sur « Sunday Bloody Sunday » (près d’un million de votes).
2006, premier album[modifier]
À la suite de l'émission, Pascal signe pour cinq albums chez Mercury/Universal et sort son 1er disque de compos, « Intact »[2]. Opus salué par Patrick Eudeline / Rock’n’Folk : « Un son immédiatement reconnaissable, unique ». Mais l'histoire se répète. En plein montage de tournée et promesses de promotion de l'album, le directeur artistique part, les contrats disparaissant avec lui. De ce premier disque sortira tout de même un clip signé Nicolas Salis, « Mon Époque », co-écrit et composé avec Antoine Essertier. Et un titre signé Jean Fauque, « Sur Mon Cœur ».
Depuis 2010, la suite en indé[modifier]
Son deuxième opus, « Rouge Nuit », signé chez l’indé NDH Music, révélait clairement sa patte d’auteur-compositeur [3].
Franck Guérin réalisait deux clips : « Ma Bohème », mise en musique du célèbre poème d’Arthur Rimbaud, et « Voyager », où Mono chantait son envie de planète, son impuissance face à ses déchirures... Le tout sur des guitares hypnotiques distillées par son réal’ fétiche : Stephan Blaëss (Brian Eno, Jimmy Page, Ghettoblaster), un mélange de celtique et d’Afrique.
En 2013, Mono rempile avec le même réalisateur et re-signe avec No Direction Home : Dominique Misslin (Mano Negra, NTM...), sortie du troisième album : « Latitude 43 »[4]. Du rock au trip‐hop, (« Au Bord de la Mer », « Dors d’Amour »), du reggae‐rock « Aux Quatre Vents » jusqu’au au groovy « Charme Absolu », de la ballade hypnotique, à la valse lente et orchestrale, Mono nous embarque dans un album définitivement ouvert sur le monde et sur lui‐même, sur la latitude 43, la sienne, accompagné d’une aile noire en guise de copilote. Les images du premier extrait, « Encre Arabique », sont tournées directement en studio par le réalisateur Stéphane Rybojad et le second, « Au Bord de la Mer », rappelle Franck Guérin à la réal', ainsi que l'actrice française Cassandre Manet et l'acteur Nicolas Ullmann dans un clip qui change de l'univers souvent sombre de Pascal Mono, mêlant cette fois humour, soleil et décalage.
Discographie[modifier]
- 2013 : Latitude 43 (NDH Music)
- 2010 : Rouge Nuit (NDH Music)
- 2006 : Intact (Universal/Mercury)
Liens externes[modifier]
Notes et références[modifier]
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