Marcel Girault
Naissance |
Rebréchien (France) |
---|---|
Décès |
(à 43 ans) Allemagne |
Nationalité | Français |
Pays de résidence | France |
Profession |
Agriculteur |
Marcel Girault est un résistant français appartenant aux Corps francs Turma-Vengeance, né à Rebréchien (Loiret) le , mort en déportation au camp de Watenstedt (Allemagne) le .
Biographie[modifier]
Fils de cultivateurs, Marcel Girault est né le à la ferme de La Borde aux Prêtres à Rebréchien (Loiret). Lui-même cultivateur à Gidy (ferme de Malvoviers) puis à Artenay (Loiret), il épouse Georgette Thénot le et sera père de trois enfants (Ginette, Mauricette, Roger).
Dès 1940[1], refusant la soumission à l'Allemagne nazie et l'occupation du territoire, il cherche à rejoindre une filière organisée et intègre rapidement le réseau Turma-Vengeance[2]. Avec un groupe de résistants d'Artenay, qu'il commandera avec le grade de sous-lieutenant à partir de janvier 1944 [3], il participe à des opérations de sabotage, de récupération d'armes et de munitions parachutées, ainsi qu' à la libération de six maquisards en cours de transfert vers la prison de Fresnes[4]. À deux reprises, durant l'hiver 1943-1944, puis en juin 1944, il récupère, héberge dans sa ferme de la rue Neuve, puis évacue des équipages d'aviateurs parachutistes américains tombés sur des terrains de parachutage situés sur son exploitation.
Le , alors qu'il allait prendre des ordres auprès de son chef le capitaine Pagnon-Colonna à Olivet, il tombe entre les mains de la Gestapo. Arrêté, torturé à la prison militaire d'Orléans, transféré au camp de Compiègne-Royallieu (Frontstalag 122) il est déporté en Allemagne par le convoi du . Après l'immatriculation au camp de Neuengamme (matricule 39740), il rejoint le camp de Brunswick où il est affecté à divers Kommandos (usine Büssing Nag, aciérie Göring en particulier). Il meurt le au camp de Watenstedt à l'âge de 43 ans.
Distinctions et hommages[modifier]
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1939-1945
- Medal of Freedom
- Inscription sur la plaque commémorative de l'église Saint-Victor d'Artenay[5]
- Inscription au Monument aux morts d'Artenay (Loiret)[6]
- Plaque commémorative sur la ferme de la rue Neuve à Artenay
- L'ancienne rue Neuve à Artenay (Loiret), où se trouvait sa ferme, est devenue rue Marcel-Girault le 21 juin 1987.
Notes et références[modifier]
- ↑ Maurice Rebillon président de L’Amicale du Loiret des Anciens Déportés Internés et Familles (ALADIF), discours du 21 juin 1987.
- ↑ chantran.vengeance.free.fr
- ↑ Henri Duvillard, La Dépêche du Loiret, 11 décembre 1948.
- ↑ José Cardona Le Minorquin de Beauce, L'Harmattan, 1998 (p. 279) ISBN 2-7384-7202-8, et discours du 21 juin 1987.
- ↑ Memorialgenweb.org - Artenay : plaque commémorative de l'église
- ↑ Memorialgenweb.org - Artenay : monument aux morts
Liens internes[modifier]
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