Étienne Manac'h (1911-1944)
Étienne Manac'h, est un cultivateur et résistant français, né le à Maël-Carhaix et mort fusillé le [Quoi ?] à Plouguer (Finistère). Il est déclaré mort pour la France[1].
Étienne Manac'h n'est pas réellement connu dans le monde résistant. Ni dans la vie carhaisienne. Il est même, plutôt oublié par la population. Il est cependant mort pour la France, hissant patriotiquement le drapeau français au sommet de l'église de Plouguer, bravant les Allemands au pied de cette dernière. Enorgueilli par l'arrivée prochaine des Américains. À la suite de son acte de bravoure, il est descendu et fusillé.
Biographie[modifier]
Étienne naît dans la Rue de la Gare de Maël-Carhaix le 11 septembre 1911, il est le troisième enfant de Maurice Manac'h (1871-1953) et Marie Catherine Valentine Gloaguen (1883-1940), commerçants plutôt aisés de Maël-Carhaix. Suivront après sa naissance six autres enfants dont deux mourront jeunes. Son père Maurice, est né au village de Lamprat, à Plounévézel dans une famille, elle aussi, plutôt aisée. Il fut incorporé au cours de la Première Guerre mondiale dans le 7e puis le 1er régiment du génie en tant que sapeur mineur de première classe. Sa mère, Catherine Gloaguen, est elle issue d'une famille de propriétaire de Maël-Carhaix, son frère Louis-Marie fut tué lors de la Bataille de l'Yser.
Étienne, qui travaille comme cultivateur, épouse en 1935 à Carhaix Marcelle Marie Jégou, de 3 ans sa cadette. Il déménage ainsi à Carhaix, boulevard de la République. De cette union naîtront deux filles.
La guerre[modifier]
Étienne ne s'engage réellement dans la Résistance que tardivement : le 1er juin 1944. En même temps que son plus jeune frère Roger Marie (1924-1978). Alors que le jeune Roger, tout juste 20 ans, s'engage dans le bataillon Guy Môquet, situé dans la maquis de Duault, sous le nom de Vétro, , Étienne se charge de transformer son foyer en maison d'accueil pour les résistants du coin. Roger et Étienne ne sont pas les seuls de leur fratrie à combattre l'ennemi allemand, leur sœur, Léonie, violoniste émérite, fait elle passer des lettres à vélo sur de courtes distances. Enfin, leur aîné, Henri est prisonnier en Autriche depuis maintenant 4 ans, attrapé à Pierrefontaine-les-Varans le 18 juin 1940, alors que le général de Gaulle clamait son fameux discours depuis Londres. La semaine précédant sa mort, Étienne accueilli probablement chez lui son frère et quelques membres du bataillon Guy Môquet. En effet, le 29 juillet, la plus grande bataille résistante des Côtes-du-Nord débute à Plévin : la fameuse bataille de la Pie, à laquelle participera Roger.
Notes et références[modifier]
- ↑ « Étienne Manac'h », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le 7 décembre 2020).
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