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Marc Audibet

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Marc Audibet est un styliste français, né à Boulogne-Billancourt en 1955. Il a dirigé des collections de mode pour différentes entreprises telles que Nino Cerruti, Vionnet, Prada, en développant un style contemporain, avec notamment l'utilisation du tissu stretch. Il a également créé sa marque « Marc Audibet ».

Formation et débuts[modifier]

Marc Audibet nait à Boulogne-Billancourt en 1955[réf. nécessaire]. Il est formé à l'École supérieure d'arts graphiques Penninghen à Paris. Il commence une carrière de couturier en entrant chez Emmanuel Ungaro en tant qu'assistant[1].

Premières créations[modifier]

Il rejoint Nino Cerruti où il dessine les collections homme puis en 1975 aide le couturier a créer sa première collection femme fondée sur les principes du vêtement pour homme[1],[2].

Chez Pierre d'Alby, il présente sa première collection personnelle avec des leggings de jersey portés sous de larges shorts de coton[3].

Dans les vingt années suivantes, Marc Audibet assure parfois les fonctions de « directeur de création du Prêt à Porter femme » ou de « styliste freelance » pour des marques françaises, italiennes, japonaises, américaines comme Basile, Biagiotti, Balmain, Trussardi, Touche, Madame Grès[4] ou encore André Laug. Il dessine aussi les collections du fabricant de vêtements de danse Danskin[1].

Diffusion du stretch[modifier]

Admirateur du biais et du sans couture de Madeleine Vionnet et souhaitant des tissus nouveaux pour de nouveaux vêtements, Marc Audibet commence dès 1982 ses recherches de tissus chaine et trame mono puis bi-extensibles avec des fabricants italiens, japonais et français pour associer du lycra aux fibres textiles traditionnelles[5] : le styliste introduit « la notion d'élasticité dans les vêtements de ville »[5]. Selon Olivier Saillard, historien de la mode, cette invention « relève du génie »[réf. nécessaire]. Elle débouche sur l'idée du Bi-Stretch, mis au point par de Dupont de Nemours.

Dans l'industrie du vêtement et pour la Mode, cette création constitue « une des plus importantes découvertes textiles de la fin du XXe siècle », écrit encore Olivier Saillard[6]. Le concept du « Stretch dans l'univers de la Mode » permet la diffusion de formes nouvelles comme les leggings, les léotards[2] (justaucorps), les robes tee-shirts, les cyclistes, les slims, popularisées grâce à ces tissages innovants.

Commentant cette démarche, Michel Thomas, historien et sociologue de la Mode, écrit en 1987 dans une revue spécialisée : « Tout réel créateur crée son matériau, la réussite d'un vêtement, et plus largement d'un style, tient toujours à une esprit de synthèse »[7].

De 1981 à 1996, avec la société japonaise Renown Look (Renown Inc) , Marc Audibet crée la collection «Ennième», avec un concept qui permet de fabriquer près de 28 collections à partir de modèles déclinés selon plusieurs tissus et diverses couleurs[8].

Recherche de l'épure[modifier]

En 1983, il lance sa propre marque « Marc Audibet » à Paris. En dix collections inspirées du sport, de la couture et de la danse, il impose son style[2] avec simplicité, rigueur de la coupe, travail sur les couleurs et toujours approche par la matière[9]. Il élimine les zips, élague les coutures, redessine les formes pour un concept et une mode qui ont valeur d'épure[10]. Dans son entretien, en 1987, avec Colette Godard pour Le Monde il développe sa vision de l'évolution du vêtement : « la modernité vient de la rue »[11].

De 1991 à 1997, il devient chez Hermès, l'un des créateurs de quatorze collections pour femme[2].

Pour l'été 1992, Marc Audibet est l'« invité de la saison » du catalogue de La Redoute. Son exemple est suivi les années suivantes par Issey Miyake, Karl Lagerfeld ou Yves Saint-Laurent[12]. Il crée deux bodies en coton stretch et une robe chasuble, à porter ou non en ensemble, dans deux variations et trois couleurs[réf. nécessaire].

De 1992 à 1996, il dessine pour la maison Prada des vêtements citadins, sobres et faciles à enfiler. Leur esthétique urbaine en font la garde-robe de la « City Girl » avec longueur au genou, longueur « bourgeoise » dite « troublante » par Le Monde. Ce look « pauvre »[2] et ce « chic » donnent une spécificité à la marque milanaise qui deviendra leader du luxe dans les années 80[13].

En 1996, chez Trussardi, il importe les techniques de thermocollage dans le prêt à porter de luxe.

Vers un style intemporel[modifier]

De 2000 à 2002, ses défilés pour Ferragamo sont salués pour la mode et pour les accessoires présentés dont les escarpins anguleux et la première chaussure-bas en Lycra[2].

En 2007, il travaille pour la Maison Vionnet et présente une collection au style épuré que des éditorialistes, dont Suzy Menkes du New York Times, considèrent comme « la plus proche de l'esprit de la créatrice »[14].

Depuis 2016, il est le créateur de prêt à porter pour la marque Connolly England. Il y met au point une garde robe masculine qui, grâce à ses coupes, est portée aussi par les femmes. À partir de la théorie élaborée en 1976 pour Cerruti et « en réponse à l'hystérie de la mode »[2], il signe d'intemporelles collections[non neutre] « no gender » dans le sportswear.

Depuis 2011, l'Institut Français de la Mode confie à Marc Audibet des lectures régulières sur le luxe et la mode[15][réf. insuffisante].

En , au Festival de la Mode et de la Photographie d'Hyères qui lui rend hommage et après la projection d'un court métrage[16][réf. insuffisante], Marc Audibet cherche à préciser le sens de son travail : « Il n'y a pas de nouvelle mode ni de nouveaux vêtements sans nouveaux textiles ».

Distinctions[modifier]

En 2009, il est fait Docteur Honoris Causa de l’Académie de l’Art de la Chine.

En 2018, il est nommé Chevalier des Arts et lettres.

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 (en)Designer Whispers, Fashion ListensThe New York Times, Michael Gross, 19/11/1987
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 Accès payant Marie-Gabrielle Graffin, « Marc Audibet, le couturier du stretch », sur Le Figaro,
  3. Catherine Bézard, La Mode pour les Nuls, éditions First-Grund, , 397 p. (ISBN 978-2-75-40-3004-5)
  4. « Défilé Marc Audibet pour la Maison Grès 1985-86 », sur marcaudibet.com
  5. 5,0 et 5,1 Laurence Benaïm, « Aérobic et Lycra, la décennie extensible », Le Monde,‎
  6. Sous la direction d'Olivier Saillard, Le Bouquin de la Mode, Robert Laffont, septembre-octobre 2019, 1278 pages p. (ISBN 978-2-221-19728-8), page 228
  7. Michel Thomas, « Créateurs en quête de fibres », Textile Art,‎
  8. Marie-Sophie Caron de la Carrière, Dictionnaire de la Mode, Editions du Regard, , 592 pages p.
  9. « exposition Histoire de la Mode contemporaine au Musée des Arts Décoratifs, Marc Audibet »,
  10. « Marc Audibet Musée des Arts Décoratifs », sur madparis.fr,
  11. Colette Godard, « La modernité vient de la rue », Le Monde,‎
  12. Lis Céline, « Saint Laurent griffe La Redoute », L'Express,‎ (lire en ligne)
  13. Laurence Benaïm, « La haute couture de l'été 1995 sous le signe des années 50 », Le Monde,‎
  14. (en) Suzy Menkes, « Marc Audibet to become design director at Vionnet », New York Times,‎
  15. « Rencontre avec Marc Audibet », sur ifmparis.fr,
  16. « Marc Audibet, le précurseur », sur youtube.com,

Liens externes[modifier]

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  • Erreur Lua dans Module:Autorité à la ligne 424 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
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