La France au cœur du génocide des Tutsi
La France au cœur du génocide des Tutsis au Rwanda [1] est une longue étude du rôle de la France dans le génocide des Tutsi du Rwanda, écrite par Jacques Morel et publiée en 2010 aux éditions L'Esprit frappeur et Izuba. Ce livre examine les faits et documents connus concernant la France et le Rwanda. Il est préfacé par José Kagabo, décédé en 2015 et à l'époque Maître de conférences à l'École des hautes études en sciences sociales.
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Auteur | Jacques Morel |
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Pays | ![]() |
Genre | Investigation Histoire Documentation |
Éditeur | L'esprit Frappeur et Izuba |
Date de parution | |
ISBN | 2844052428 |
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Présentation[modifier]
Dans sa préface, José Kagabo présente le livre ainsi : « Ce livre est d'un genre peu habituel. D'abord par son ampleur : plus de 1500 pages en un seul volume ! Ensuite par la qualité des informations qu'il contient, ainsi que par la variété des sources que l'auteur croise : enquêtes et reportages journalistiques; investigations réalisées par des institutions parlementaires [...] et par des organisations internationales ou de la défense des droits de l'homme [...]. S'y ajoute une masse d'informations puisées dans des travaux universitaires, dans des récits de témoins ou de rescapés du génocide. [...] ».
Deux journalistes, Benoît Collombat de Radio France et David Servenay [n 1] qui a travaillé à Radio France international, écrivent dans leur livre sur le Rwanda Au nom de la France :
- « Dans cette floraison de publications, trois enquêtes font aujourd'hui autorité par le sérieux de leurs travaux et la rigueur de leurs sources. La première est celle conduite par l'historienne américaine Alison Des Forges pour le compte de l'ONG Human Rights Watch. La deuxième est constituée par le rapport de la Mission d'information parlementaire française de 1998 et ses annexes, d'une grande richesse documentaire, malgré ses conclusions qui restent d'une grande « diplomatie » sur le rôle exact joué par la France au Rwanda. Cette mission est la conséquence directe d'une série d'articles retentissants que le Figaro publie en janvier 1998, sous la plume de Patrick de Saint-Exupéry. Une enquête fouillée qui met en cause les ramifications souterraines de la politique française au Rwanda, avant, pendant et après le génocide. Enfin, l'énorme recension de documents effectuée par Jacques Morel, publiée en 2010, permet de ne pas perdre le fil des points de vue, en particulier sur tous le aspects politiques et militaires du drame » [2]
Le journal L'Humanité parle du livre en interviewant l'auteur :Jacques Morel « Dès le 8 avril 1994, Paris sait que le génocide a commencé à Kigali » Auteur d’un livre fleuve sur le sujet basé sur les «archives Mitterrand», Jacques Morel émet des «hypothèses sérieusement incriminantes» sur l’implication de la France, avant et pendant les massacres du printemps 1994."[3].
Cet ouvrage est en révision permanente. Les révisions du livre sont publiées régulièrement sur le site France génocide Tutsi et des corrections, dont la dernière version est présentée en téléchargement, ainsi que plus de 10 000 documents difficiles à trouver et consultables directement[4]. Selon l'usage universitaire, l'auteur ne met jamais de pluriel français aux mots rwandais qui obéissent à des règles particulières en Kinyrwanda. Il écrit les Tutsi ou les Hutu par exemple.
Structure[modifier]
Ce livre est composé de quatre parties. Selon la pagination de la version PDF de , on trouve 1598 pages au format A4 réparties ainsi :
- I - Le Tutsi ennemi de la France (pages 15 à 260)
- II - L'éradication des Tutsi (pages 261 à 892)
- III - Au secours des assassins (pages 893 à 1336)
- IV - Annexes (pages 1339 à 1598)
Les trois premières parties regroupent 35 têtes chapitres distribuées sur plus de 900 chapitres. On trouve ensuite les annexes, à partir de la page 1339, avec les compositions des différents gouvernements français et rwandais, de la MINUAR et de l'ONU, des organigrammes hiérarchiques, six pages de sigles, un glossaire de termes rwandais, une chronologie de cent pages annotées, une table des figures (Cartes, photos, croquis faits par des militaires, etc.) et une table des tableaux (des dizaines de tableaux comparatifs, sur les effectifs, les armements, des données économiques et démographiques) et un index de 25 pages sur deux colonnes. La table des matières a 21 pages. Les notes de bas de page sont particulièrement nourries et nombreuses, de 100 à 300 notes par tête de chapitre.
C'est une œuvre d'ampleur commencée par un modeste document de 50 pages communiqué à l'époque à la commission d'enquête citoyenne intitulé Projet de mise en cause de responsables français pour complicité de génocide au Rwanda en 1994 et daté de 2002 [5]. La trame du livre est donc claire, mais suit un cheminement très rigoureux. Le travail a donc duré plus de 9 ans jusqu'à l'édition physique de 2010. Cette édition initiale a donné lieu à environ une révision numérique publiée par an. L'ouvrage est passé de 1500 pages à 1600 pages en juin 2020 [n 2]. Ces révisions portent sur des corrections d'erreurs (noms propre mal orthographiés, interprétations erronées d'un document, et surtout sur des informations venant de l'actualité des connaissances et des événements post-génocide venant renouveler le regard sur tel ou tel fait ou document).
Contenu[modifier]
Toutes les sources sont approfondies. Ainsi quand l'auteur examine le situation du Rwanda, Chapitre 1 Situation du Rwanda[lf 1], il passe en revue de façon pointilleuse ce que des acteurs et historiens ont dit du Rwanda, du Burundi et du Zaïre/Congo depuis la période qui précéda la colonisation jusqu'au génocide de 1994. Les sources sont nombreuses et cette articulation des documents nous apprend comment s'insère la vision géopolitique de la France dans la région depuis la conférence de Berlin de 1885, voire avant lorsqu'il cite Monseigneur Lavigerie, le fondateur des pères blancs :
- « Le rôle des missionnaires est prépondérant au Rwanda et, parmi ceux-ci, ce sont les Pères blancs qui jouent le rôle le plus important. C’est un ordre religieux fondé par Monseigneur Lavigerie, évêque d’Alger à qui le pape Léon XIII confie la responsabilité des missions en Afrique centrale. Lavigerie écrivait en 1869 :
- J’ai en face de moi un continent de deux cents millions d’êtres humains dont je me demande, chaque jour, si nous devons en faire des hommes, des chrétiens, ou si nous les laisserons pour des siècles à l’état de bêtes sauvages. »[lf 2].
- « Le rôle des missionnaires est prépondérant au Rwanda et, parmi ceux-ci, ce sont les Pères blancs qui jouent le rôle le plus important. C’est un ordre religieux fondé par Monseigneur Lavigerie, évêque d’Alger à qui le pape Léon XIII confie la responsabilité des missions en Afrique centrale. Lavigerie écrivait en 1869 :
Autre exemple qui montre la critique de l'attitude française dans le livre :
- « Le Rwanda a été considéré aussi comme un bastion avancé de l’influence française en Afrique de l’Est. À la fin du 19e siècle, la France avait dû reconnaître par traité que c’était une zone affectée à l’Allemagne et au Royaume-Uni. En 1963, l’enjeu géopolitique du Rwanda est souligné par Bertrand Dufourcq (une note de bas de page précise que « Bertrand Dufourcq est secrétaire général du Quai d’Orsay en 1994) » :
- Situé à la charnière entre l’Afrique francophone et l’Afrique orientale d’expression anglaise, le Rwanda peut, dans les années à venir, contribuer efficacement au développement de l’influence française. De par sa situation géographique, il est en mesure de jeter un pont entre Madagascar et l’Afrique d’expression française. En outre, sa croissance démographique et la nécessaire émigration qui en résulte peut en faire un instrument non négligeable de pénétration culturelle dans les pays voisins de langue anglaise : l’Ouganda, le Kenya et le Tanganyika.
- On ne voit pas très bien où est le pont entre Madagascar et le Rwanda, hormis les piles de cadavres laissés dans chacun de ces deux pays par la présence française. Le même rapport de 1963 ajoute :
- L’équipe gouvernementale actuelle, formée en quasi-totalité par des missionnaires français du petit séminaire de Gitarama [sic], [s’affirmait] de culture et de tradition française [sic].
- La justification essentielle de la présence française au Rwanda est que ce petit pays jouxte le Zaïre, ou Congo RDC, dont l’abondance des richesses du sous-sol suscite toujours autant la convoitise des pays riches."" »[lf 3]
- « Le Rwanda a été considéré aussi comme un bastion avancé de l’influence française en Afrique de l’Est. À la fin du 19e siècle, la France avait dû reconnaître par traité que c’était une zone affectée à l’Allemagne et au Royaume-Uni. En 1963, l’enjeu géopolitique du Rwanda est souligné par Bertrand Dufourcq (une note de bas de page précise que « Bertrand Dufourcq est secrétaire général du Quai d’Orsay en 1994) » :
Chaque tête de chapitre pourrait faire l'objet d'un livre à part entière. Par exemple le chapitre sur l'attentat du 6 avril 1994, tête de chapitre 7, consacre environ 230 pages à cet événement, dans lequel l'auteur étudie tous les documents connus, y compris ceux des auteurs qui ont des thèses inverses à celle du livre. On trouve d'ailleurs dans la base documentaire du livre tous les documents que ceux qui nient l'implication de la France dans le génocide des Tutsi utilisent dans leurs démonstrations[6]. La tête de chapitre 8, L’assassinat des deux gendarmes français et de l’épouse de l’un d’eux est traité sur 25 pages. La tête de chapitre suivante, chapitre 9 intitulée Le coup d’État des 6-8 avril 1994, ajoute encore plus de 60 pages.
Réception[modifier]
Accueil favorable[modifier]
L'auteur n'est connu que par son livre La France au cœur du génocide des Tutsi. Par exemple, le 30 avril 2010, le journal l'Humanité présente le livre « France-Rwanda, 1990-1994 : La France au cœur du génocide des Tutsi, de Jacques Morel. Éditions l’Esprit frappeur, 2010, 1 500 pages, 50 euros. » [7]. le livre est à nouveau mentionné par Jean Chatain dans l'humanité du 8 avril 2011 [8] et le 15 janvier 2013 [9].
De la même façon qu'on consulte son livre, les faits suivants montrent que l'auteur est interrogé quand on se pose une question sur un fait lié à la France face au génocide des Tutsi. L'auteur est interviewé par L'Humanité en février 2014. Le journaliste résume la conclusion de l'ouvrage : « le gouvernement français s’est gravement impliqué dans une « guerre raciale » pour protéger ses amis au pouvoir[10]. ». Il est à nouveau interrogé par l'Humanité le 21 juillet 2017 [11].
L'Obs reprend cet interview de l'humanité sur le nouveau chef d’état major des armées : « François Lecointre a-t-il "défendu les auteurs du génocide rwandais" ? Selon Jacques Morel, spécialiste de la politique française en Afrique ... »[12]. »
Cet ouvrage est cité par des historiens et des chercheurs pour son abondante documentation sur le génocide[13],[14],[15],[16],[17],[18]. En 2016, Jacques Morel déclare qu'il est possible de faire des recherches sur le génocide des Tutsis : « Entre les annexes du rapport de la mission parlementaire française, les archives du TPIR, celles de la présidence Mitterrand qui ont fuité ou celles du Conseil de sécurité de l’ONU, il y aurait de quoi faire un vrai travail historique[19]. »
L'ouvrage est aussi utilisé dans le domaine juridique. Le professeur de droit pénal Damien Roets [20] le cite une quinzaine de fois dans un article de la Revue de science criminelle et de droit pénal comparé[21].
Lorsque des associations portent plainte contre la banque BNP Paribas en 2017, Jacques Morel est cité pour confirmer l'implication de la France dans les massacres[22],[23].
Le journal La Croix l'interview à cette occasion : « La BNP savait ce qui se passait au Rwanda » ENTRETIEN - La banque française BNP Paribas a été visée ce jeudi 29 juin par une plainte portée par trois associations. Elles l’accusent de « complicité de génocide » au Rwanda. Jacques Morel, ancien mathématicien au CNRS, a rassemblé durant douze ans plusieurs documents sur l’implication de la France au Rwanda. Selon lui, la BNP ne pouvait pas ignorer ce qui se passait. [24]
Catherine Coquio, professeur de littérature comparée, fait référence à Jacques Morel notamment dans cet article : De Kigali à Paris : le deuil et le déni[25].
Les personnes motivées par ce qui s'est passé au Rwanda et engagés dans des procédures judiciaires au sujet des événements du Rwanda ont souvent recours à ce livre. Ainsi lorsque le Républicain Lorrain interview la famille d'un des gendarmes tués au Rwanda juste après l'attentat du 6 avril 1994, il illustre l'article avec des photos d'un membre de la famille de ce gendarme qui a devant lui sur la table le livre de Jacques Morel[26].
L'ensemble de ces sources secondaires montre que, malgré l'engagement de l'ouvrage sur la question de la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsi, on reconnait à son livre un caractère encyclopédique sur la question de l'engagement français au Rwanda et du génocide des Tutsi.
Accueil défavorable[modifier]
On ne connait pas de critiques ouverte de ce livre de la part d'universitaires ou d'historiens. Toutefois il apparait sur les réseaux sociaux des personnes anonymes qui se présentent comme des « défenseurs de l'honneur de la France » qui critiquent parfois vertement l'auteur de ce livre en le traitant de « valet de Kagame ».
Liens externes[modifier]
- Consultation en ligne de La France au cœur du génocide des Tutsi
- Consultation des documents cités dans le livre
A propos de l'auteur[modifier]
Jacques Morel a un Doctorat de 3 ème cycle en mathématiques appliquées, et fut ingénieur au centre de calcul du CNRS à Strasbourg, puis au Laboratoire Phase et à l'INESS (spécialités statistiques, informatique et réseaux) [27].
La commission nationale Rwandaise, dite commission Mucyo, « chargée de rassembler les éléments de preuve montrant l’implication de l’État français dans la préparation et l’exécution du génocide perpétré au Rwanda en 1994 », a auditionné Jacques Morel à Kigali (Rwanda)[27]. Son audition du 12 juillet 2007 est parue dans la presse rwandaise [28].Il est cité à plusieurs reprises dans le rapport Mucyo[29].
Jacques Morel est également auteur du livre Calendrier des crimes de la France d'outre-mer paru en 2001 chez l'Esprit frappeur.
Il a aussi rédigé plusieurs articles et notamment :
- La France « a pleinement pris en charge le projet génocidaire », selon le rapport Mucyo paru dans la revue spécialisée La Nuit Rwandaise. Cet article présente l'édition du rapport Mucyo par la revue[30]
- L’inversion des rôles des tueurs et des victimes paru dans la revue Cités dans un numéro consacré au négationnisme français du génocide des Tutsi[31].
- Le massacre de Bisesero en présence des Français (24 juin-30 juin 1994) Une enquête Jacques Morel Dans Les Temps Modernes [32]
Indépendamment du sujet du livre, l'auteur, ayant une longue pratique professionnelle de l’informatique [27], travaille sur des logiciels libres et indique dans la page de références éditoriales du livre :
- « Ce livre a été composé par l’auteur avec le logiciel LaTeX de Leslie Lamport, dérivé de TEX de Donald E. Knuth, et l’éditeur GNU Emacs de Richard Stallman (Free Software Foundation, Inc.), sous le système d’exploitation Linux Debian. Il a été achevé le 25 mars 2010. Dernière révision : v2.27, 1er juin 2020. »
Notes et références[modifier]
Notes[modifier]
- ↑ David Servenay est aussi auteur avec l'universitaire Gabriel Periès du livre Une guerre noire - enquête sur les origines du génocide rwandais (1959-1994), La Découverte 2007
- ↑ Quand on parle de page dans le livre de Morel, il faut comprendre une page A4 densément remplie. Avec les formats et usages typographiques habituels des éditeurs ce livre aurait probablement le double de pages.
Références internes[modifier]
- ↑ La France au cœur du génocide des Tutsi, page 17 de la « Dernière révision : v2.27, 1er juin 2020 »
- ↑ La France au cœur du génocide des Tutsi, chapitre 1.4 Le rôle des missionnaires catholiques - page 22 de la « Dernière révision : v2.27, 1er juin 2020 »
- ↑ la France au cœur du génocide Chapitre 1.15 Que faisait la France au Rwanda ? page 56 de la « Dernière révision : v2.27, 1er juin 2020 »
Références[modifier]
- ↑ ESPRIT FRAPPEUR - (ISBN 2-84405-242-8 et 978-2-84405-242-1)
- ↑ Benoît Collombat et David Servenay Guerres secrètes au Rwanda au nom de la France page 19
- ↑ M. B., « Jacques Morel « Dès le 8 avril 1994, Paris sait que le génocide a commencé à Kigali » », sur L'Humanité, (consulté le 19 octobre 2019).
- ↑ Base de données de La France au cœur du génocide des Tutsis au Rwanda
- ↑ *L'horreur qui nous prend au visage - rapport de la commission d'enquête citoyenne Karthala page 420. Cet ouvrage paru en 2005, donc 5 ans avant la parution de la France au cœur du génocide des Tutsi, cite 10 fois Jacques Morel. Dans la bibliographie on peut remarquer la référence de ce document inédit page 540 : MOREL , Jacques, Projet de mise en cause de responsables français pour complicité de génocide au Rwanda en 1994 Version préliminaire v0.4 7), mars 2002.
- ↑ Base documentaire du livre de Jacques Morel : France génocide Tutsi
- ↑ L'humanité du 30 avril 2010
- ↑ Rwanda 1994 : quelles sont les responsabilités françaises ? L'humanité du 8 avril 2011
- ↑ Rwanda avril 1994 Ces agents d’écoute français qui en avaient entendu trop l'Humanité 15 janvier 2013
- ↑ M. B., « Jacques Morel « Dès le 8 avril 1994, Paris sait que le génocide a commencé à Kigali » », sur L'Humanité, (consulté le 19 octobre 2019).
- ↑ Titre de l'article :Jacques Morel : « Le nouveau chef d’état-major défendait les auteurs du génocide rwandais »
- ↑ Entête de l'article de l'Obs : « Selon Jacques Morel, spécialiste de la politique française en Afrique, interrogé par "l'Humanité", la nouvelle recrue d'Emmanuel Macron a "collaboré" avec Alfred Musema, un des organisateurs du génocide du Rwanda.
- ↑ Alain Gabet et Sébastien Jahan, « Les faits sont têtus : vingt ans de déni sur le rôle de la France au Rwanda (1994-2014) », Cahiers d'Histoire. Revue d'histoire critique, no 128, , p. 163-186 (lire en ligne, consulté le 19 octobre 2019).
- ↑ Florent Piton, Le génocide des Tutsi du Rwanda, La Découverte, , 276 p. (ISBN 9782707190680)
- ↑ Raphaël Doridant et François Graner, L’État français et le génocide des Tutsis au Rwanda, Agone, , 520 p. (ISBN 9782748903935), p. 53, 86, 88, 195, 402
- ↑ Jean Pierre Chrétien et Marcel Kabanda Racisme et génocide Belin
- ↑ Jean-François Dupaquier l'agenda du génocide Karthala
- ↑ Jean-Pierre Cosse Alain Juppé et le Rwanda L'harmathan
- ↑ Mehdi Ba, « France : génocide des Tutsis au Rwanda, une omerta historique », sur Jeune Afrique, (consulté le 19 octobre 2019).
- ↑ Professeur à la Faculté de Droit et des Sciences économiques de l'Université de Limoges, OMIJ
- ↑ Le génocide des Tutsi du Rwanda : la thèse des complicités françaises au prisme des exigences du droit pénal Dans Revue de science criminelle et de droit pénal comparé 2015/1 (N° 1), pages 1 à 27
- ↑ Benoît Collombat, « Génocide rwandais : une plainte déposée contre BNP Paribas », sur France Info, (consulté le 19 octobre 2019).
- ↑ Olivier Mialet, « Génocide rwandais: deux nouvelles plaintes contre la BNP et des officiels français », sur Les Inrocks, (consulté le 19 octobre 2019).
- ↑ « La BNP savait ce qui se passait au Rwanda » la Croix 9/06/2017
- ↑ Catherine Coquio, professeur de littérature comparée à l'université Paris Diderot - En attendant Nadeau 22 juin 2019
- ↑ Le républicain Lorrain du 11 décembre 2018 édition de Briey, photos n° 1, 2, 9, 14, 16 La photo 14 est la plus nette
- ↑ 27,0 27,1 et 27,2 Revue Cités n°57 page 172
- ↑ Audition de Jacques Morel par la commission Mucyo - Rwanda News Agency 13 juillet 2007
- ↑ Jacques Morel est cité 7 fois dans le rapport Mucyo pages 137, 150, 176, 178, 305, 326
- ↑ La Nuit Rwandaise n°7 de 2011
- ↑ revue Cités n°57 - 2014
- ↑ Les Temps Modernes 2014/4-5 (n° 680-681), pages 101 à 134
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