Jacques Caplat
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité |
 Français |
| Domaines | Anthropologie, Musicologie, Agronomie |
| Diplôme | ENITAC |
| Directeur de thèse | Marc Chemillier |
Jacques Caplat est ingénieur agronome et titulaire d'un Master en anthropologie, spécialiste de l’agriculture biologique et de l'accordéon diatonique.
Biographie[modifier]
Né le 15 avril 1971, Jacques Caplat est le fils de Gérard Caplat, éleveur ovin et maraîcher. Décédé en 1996, Gérard a été syndicaliste agricole dans les années 1980 (président du MADARAC, syndicat corrézien participant à la création de la Confédération Paysanne en 1987[1]), vice-président de l’association Nature et progrès de 1991 à 1994 et chargé d’enseignement à Limoges au Centre de recherches interdisciplinaires en droit de l’environnement, de l’aménagement et de l’urbanisme[2].
Formation[modifier]
Jacques Caplat est ingénieur agronome (diplômé de l’ENITAC en 1994, devenue en 2010 VetAgroSup) et titulaire d'un master d'anthropologie sociale et ethnologie (EHESS, 2011). Il possède également une maîtrise (master I) de géographie (université de Clermont-Ferrand II, 1995) et une licence d'histoire (centre de télé-enseignement universitaire de Besançon, 1998). Depuis 2011, il mène à l'EHESS une thèse d'anthropologie sociale consacrée à l'évolution de l’accordéon diatonique sous la direction de Marc Chemillier[3], philosophe, mathématicien et ethnomusicologue.
Carrière professionnelle[modifier]
Après une première expérience au Bénin en 1994, Jacques Caplat est conseiller en production ovine à la Chambre d’agriculture de la Nièvre de 1996 à 1998, puis technicien et animateur du GABNI (Groupement des Agriculteurs Biologiques de la Nièvre) de 1998 à 2000. De 2000 à 2008, il est salarié de la FNAB, où il coordonne divers dossiers (semences, conversions, recherche, environnement).
Ses principaux domaines d'expertise sont les semences et la transition vers l'agriculture biologique. Après avoir accompagné des agriculteurs en conversion vers l'agriculture biologique dans la Nièvre, il est l'auteur de plusieurs rapports nationaux, commandés par des institutions agricoles, comme la FNAB, sur la conversion à l'agriculture biologique[4],[5],[6],[7].
Depuis 2012, il est conférencier et formateur en agriculture biologique et agroécologie[réf. nécessaire], et auteur de plusieurs livres[8]. Il intervient ponctuellement dans les médias[9],[10],[11],[12], des évènements agricoles[13],[14],[15] et dans des manifestations militantes[16],[17], ainsi qu'auprès d'instances d'expertise[18],[19],[20] ou de travaux prospectifs[21].
Engagement politique et associatif[modifier]
En 1997, Jacques Caplat est élu au Collège exécutif du parti Les Verts (assemblée fédérale de La Rochelle). De 2001 à 2008, il est élu au conseil d’arrondissement de la Mairie du XIe arrondissement à Paris, sur la liste du maire George Sarre (Mouvement des citoyens, MDC), sous l’étiquette du parti Les Verts. Il démissionne de ce parti en 2010.
Il est membre (bénévole) des conseils d'administration d'Agir Pour l'Environnement (depuis 2005) et de Bio Cohérence (depuis 2017). Il participe également aux comités de soutien ou comité d'experts des associations « Bio Consom'acteurs »[22], « Clim'actions Bretagne-Sud »[23] et « Collectif Plein A.I.R »[24].
Il continue à s'exprimer ponctuellement dans les débats publics à titre d'expert indépendant. En 2015 par exemple, il participe en tant qu'intervenant extérieur à la convention « agriculture » des Assises de l'écosocialisme, organisée par le Parti de Gauche[25], puis aux Assises chrétiennes de l'écologie[26].
En 2016, avec Pierre Rabhi, Jacques Caplat signe une tribune dans Le Monde pour dénoncer les positions de Nicolas Sarkozy relatives à l’agroécologie[27].
Polémiques[modifier]
En 2016, Jacques Caplat, ainsi que plusieurs militants écologistes, dont François Veillerette, directeur général de Générations futures, sont mis en cause par le journaliste Erwan Seznec. Celui-ci les accuse d’avoir tenté de faire pression sur la direction du magazine Que Choisir pour obtenir son renvoi, après la parution d’un article « Toxiques, naturellement »[28] consacré à l’usage de pesticides en agriculture biologique[29],[30],[31],[32].
Notes et références[modifier]
- ↑ Jean-Philippe Martin, Histoire de la nouvelle gauche paysanne – Des contestations des années 1960 à la Confédération Paysanne, La Découverte, 2005
- ↑ « L’agriculture biologique et la qualité : Approche juridique et normative » [PDF], sur La Documentation française,
- ↑ « Jacques Caplat, L'enseignement de l'accordeon diatonique : entre savoir traditionnel et reconnaissance institutionnelle », sur theses.fr
- ↑ Déconversions ou décertifications ? – 1re approche d’un phénomène limité : le désengagement d’exploitations converties à l’agriculture biologique lors des CTE, FNAB, 2007
- ↑ Les conversions vers l’agriculture biologique : comprendre les causes du ralentissement et proposer des dispositifs adaptés, FNAB, 2003
- ↑ L’accompagnement des conversions vers l’agriculture biologique – De la sensibilisation à la mise en marché, FNAB, 2001
- ↑ Pour un essor durable des grandes cultures biologique : connaître et lever les freins à la conversion, ONIC, 2001 (en collaboration avec Garance Faugère)
- ↑ « Jacques Caplat », sur Actes Sud
- ↑ « L’agriculture biologique peut nourrir le monde », sur Reporterre,
- ↑ « Entretien avec Jacques Caplat », sur Arte,
- ↑ « Samedi soir dimanche matin - Le débat », sur Public Sénat,
- ↑ France 5 « La quotidienne » mardi 28 février 2017
- ↑ « Conférence internationale de l’agriculture bio », sur FNAB,
- ↑ « Les actes du Bioconvivium », sur Conseil départemental de la Drôme, 18-19 octobre 2012
- ↑ « Colloque « L'agroécologie, une pratique d'avenir » », sur Joël Labbé sénateur du Morbihan,
- ↑ « Marche contre Monsanto », sur Facebook Les engraineurs,
- ↑ « La bio dans les étoiles », sur La bio dans les étoiles, 6-7 avril 2017
- ↑ « La bonne gestion des sols agricoles, un enjeu de société - Avis du Conseil économique, social et environnemental », sur CESE,
- ↑ « Photographie de la mission commune d'information parlementaire sur les pesticides avec personnes auditées en Bretagne », sur Flickr,
- ↑ Groupe sur l'agroécologie de la Caisse des dépôts et consignations, 2016
- ↑ « Quel avenir pour l'agriculture ? Les 4 scénarios possibles en 2040 », sur ACTA,
- ↑ « Le comité de soutien », sur Bio Consom'acteurs
- ↑ « Le comité d'experts », sur Clim'actions Bretagne Sud
- ↑ « Première Rencontre nationale des associations du Collectif Plein Air LANDUNVEZ samedi 25 mars », sur blog de l'Association Baie de DouarneneZ Environnement (BDZE),
- ↑ « Assises de l'écosocialisme § La transition écologique de l'agriculture », sur Le parti de gauche,
- ↑ « Les assises chrétiennes de l'écologie 2015 », sur La Vie, 28-29-30 août 2015
- ↑ « L’agroécologie est adaptée aux populations les plus démunies », sur Le Monde,
- ↑ « Toxiques, naturellement », Que Choisir, no 550, , p. 22 (lire en ligne, consulté le 6 avril 2017)
- ↑ Les pressions d’EELV pour faire taire un journaliste de Que Choisir (suite), sur le site de ForumPhyto, le 12 octobre, vu le 6 avril 2017
- ↑ Vis ma vie de pigiste, sur le site Agoravox, le 17 octobre 2016, vu le 6 avril
- ↑ Pesticides : Bisbilles entre un journaliste de Que Choisir et des écolos, sur le site d’Arrêtsurimage.net, le 4 octobre 2016, vu le 5 avril 2017
- ↑ Écologie radicale, lobby bio et Maccarthysme, sur le site d'Agriculture et Environnement, le 2 octobre, vu le 6 avril 2017
Œuvres[modifier]
Livres[modifier]
- Cultivons les alternatives aux pesticides, Le Passager clandestin, , 112 p.
- L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité (préf. Claude Aubert), Actes Sud, coll. « Domaine du possible », , 480 p. (ISBN 978-2-330-00750-8, présentation en ligne)
- Changeons d’agriculture : Réussir la transition, Actes Sud, coll. « Domaine du possible », , 160 p. (ISBN 978-2-330-03234-0, présentation en ligne)
- Pierre Rabhi et Jacques Caplat, L'Agroécologie, une éthique de vie, Actes Sud, coll. « Domaine du possible », , 80 p. (ISBN 978-2-330-05646-9, présentation en ligne)
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