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Horace Fernand Achille Pentel

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Horace Fernand Achille Pentel, né le à Arras, et mort le à Royan, est un militaire. Il a été général de division à titre temporaire.

Biographie[modifier]

Il est le 2e d'une famille de 9 enfants. Son père, Achille, est chef de division à la préfecture d'Arras, et sa mère se nomme Sidonie-Floride Magnier. Son grand père, Jean Baptiste Albert Pentel, premier Pentel à quitter la ferme pour devenir instituteur, a poussé ses 3 fils à étudier, y présentant l'avenir et l'ascension sociale ; Michel Céran sera chef de division à la Préfecture d'Amiens, et Nestor instituteur.

Juin 1878 obtention du baccalauréat es-sciences (mathématiques élémentaires) au lycée de St Omer (ses meilleures notes sont en dessin), Ce diplôme lui permet de poursuivre ses études à Douai.

Juin 1881 il se présente au centre de sélection de Cambrai pour intégrer l'École militaire spéciale de St Cyr, et obtient pour ce faire une bourse d'études. Il est décrit alors comme mesurant 1,73 m, ayant les cheveux chatains et les yeux bleus. Il présente cependant la myopie commune aux Pentel (3 dioptries).

28 octobre 1881 entrée à St Cyr, sous le matricule 5508. École du soldat le 4/9/81, de compagnie le 16/1/82, de bataillon le 19/4/82.

octobre 1883 sort 228°/342 dans la « promotion d’Égypte » et se voit affecté comme sous-lieutenant au 1°RIMA de Cherbourg.

1884 1/02au 5/04 : stage à l'école normale de gymnastique de Joinville. 5/4 affecté au 4°RIMA de Toulon 19/5 départ pour La Réunion, où il séjourne du 28/6 au 3/7, avant de gagner Madagascar en guerre le 11/7. Il fait partie de la Colonne Pennequin et regagne la Réunion le 28/9.

1885

repart de la Réunion pour Madgascar le 26/3, et participe à la défense de Majunga. Est promu lieutenant le 5/10.

1886 La guerre de Madagascar se termine le 13/3 ; il y demeure jusqu'au 6/5 et rentre à Toulon le 13/6. en 86/87, il effectue un stage à l'école de tir de La Valbonne, et en sort 4°/80, avec un prix d'adresse dans le tir.

1887 intègre le 1° régiment de tirailleurs tonkinois à Hanoï, embarque le 20 septembre pour arriver au Tonkin le 1° novembre ; il participe à la colonne d'occupation de la haute rivière noire, dite « colonne de Laî Chan ».

1888 de juillet 88 à janvier 89, il participe à une colonne de police dans le cercle de Lao Kay, sur la rive droite du haut fleuve rouge (2 engagements), effectue des relevés topographiques à la frontière de la Chine depuis le fleuve rouge jusqu'au Cao-Dao-Lamary et explore toute la région située au nord-est de Lao-Kay, il constate ainsi les empiètements des Chinois qui ont installé des postes en des lieux que la convention de Pékin du 16/6/1887 indique comme appartenant à l'Empire d'Annam.

1889 12 mars/ décès de sa mère, âgée de 51 ans, à Arras 29 mars : reçoit la médaille commémorative du Tonkin 19 août: intègre le 3°RIMA de Rochefort 22 décembre : quitte le Tonkin et regagne la France le 2 février 1890.

1890 promu capitaine le 3 octobre épouse le 27/12, à Barbezieux (Charente Inférieure), Joséphine Marie Madelaine Sauvetre, née en cette ville le 29 novembre 1870. un fils unique naîtra de cette union, Robert Pentel.

1891 nommé capitaine de tir le 16 février

1892 dépose une candidature à l'École de guerre rédige un manuel de tir, publié à compte d'auteur chez Berger-Levrault ; il tente de le faire acheter par le ministère de la Marine, mais la reproduction sans autorisation de certains textes militaires l'oblige à revoir -ou retirer?- son ouvrage, il obtient néanmoins le 9 novembre un témoignage de satisfaction du ministre de la Marine pour »un intéressant et utile travail, bien conçu et bien rédigé ».

1893 affecté à l'État major hors cadre au Bénin , en qualité de capitaine topographe, sous les ordres du général Dodds part le 10 mai et arrive le 20 au Bénin, participe à la répression de la révolte de Behanzin, le fils du roi Gléglé. Vaincu en février 1894, le roi sera exilé à la Martinique. Pentel participe à la signature de plusieurs traités.

1894 quitte le Bénin le 27 avril et regagne la Métropole le 13 mai, pour rejoindre le 7°RIMA de Rochefort le 29 mai. Le 8 juin, il reçoit un témoignage de satisfaction de Félix Faure, ministre de la Marine « pour le dévouement, l'activité et l'intelligence qu'il a déployés dans l'éxécution des travaux topographiques qui ont servi à l'établissement de la carte du Dahomey ». reçoit la médaille commémorative du Dahomet le 20 juillet 1893, est promu officier de l'Etoile Noire du Bénin le 5 février 1894, officier d'académie le 11 juillet 1894.

1895 14 janvier : rejoint le 3°RIMA promu capitaine de tir de 1°classe le 30 janvier en février, prononce 2 conférences sur le Dahomey, à Arras où il est né, ainsi qu'à Boulogne sur Mer, où vivent son père et sa sœur ainée, Mariette, directrice d'école. Reçoit, le 30 décembre, les insignes de chevalier de la Légion d'honneur.

1896 reçoit la médaille commémorative de Madagascar le 8 novembre.

1897-1898-1899 embarque le 1°mars pour le Tonkin, réaffecté au 1° tirailleurs Tonkinois. Effectue la 2° campagne du Tonkin, de 1/3/97 au 16/7/99 officier du Dragon d'Annam le 22/7/98 reversé le 28/1/99 au 4°RIMA de Toulon chef de bataillon le 22/7/99 retour en France 12/9/99 témoignage de satisfaction « pour le zèle qu'il a déployé dans les travaux topographiques de l'Indochine au cours de l'année 1899 »

1900 affecté à sa demande dans l'infanterie métropolitaine, il intègre le 116°RI de Vannes.

1902 2 au 12/7 cours pratique de l'École normale de tir du camp de Châlons.

1903-1904 15 novembre 1903 au 19 septembre 1904 : stage au 28° régiment d'artillerie

1905 après le refus d'un autre chef de bataillon, son colonel lui donne l'ordre d'expulser une congrégation religieuse de Ploermel, e, n application des nouvelles lois Combes sur la séparation de l'église et de l'État. Un rassemblement s'était formé devant l'entrée de la congrégation ; sa conscience chrétienne, son refus de la violence et son sens de l'obéissance lui dictent sa conduite : il remet son sabre à un subalterne et avance pour négocier sans armes le départ des religieux . Comme la congrégation abrite un asile de vieillards, il met ses chariots hippomobiles à leur disposition pour une évacuation plus humaine et plus digne. (narration de Jean Pentel)

1906 promu lieutenant colonel le 27 septembre pour prendre poste au 135°RI d'Angers

1908 major de garnison 24 juillet, reçoit un témoignage de satisfaction du ministre de la guerre « pour la part qu'il a prise aux travaux historiques sur les bataillons nationaux ».

1911 promu colonel le 28 juin, avec le commandement du 16°RI cantonné à Clermont Ferrand '49°brigade, 25°division, 13°corps). Il loge 4 rue Halle au Blé, à Clermont Ferrand.

1913 élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur le 10 juillet.

1914 2 au 6 août : le 16°RI (50° brigade, 25°division du Gal Deletoille, 13°CA du Gal Alix -chef d'EM Lt Cl Gaucher-, 1° armée du Gal Dubail -chef d'EM Gal Demange) est mobilisé à Montbrison. Le 7Aout : cantonnement de concentration dans les Vosges, affecté à la 49°brigade de la 50°division. 10 août : mouvement vers Sarrebourg, d'abord en réserve du CA (plan XVII = attaque de la Lorraine occupée, plan décidé par Joffre). 19 août : organisation défensive des hauteurs entre Schneckenbusch et Brouderhof. 20 août : 1° combat à Schneckenbusch. Après la retraite de Mortagne, est engagé dans les combats de Xaffévilliers et Roville-aux-Chênes. 5 septembre : Pentel prend le commandement de la 50°brigade en remplacement du Gal Chandezon, prend part à la fin de la bataille de Mortagne, à l'occupation de l'Aisne à partir du 16 septembre, puis à la bataille de Picardie ; à partir du 25, il occupe un secteur vers Lassigny et Beuvraignes. 3 décembre : promu Général de brigade, maintenu au commandement de la 50°brigade.

1915 8 février : laisse la 50°brigade au Gal Chapès et prend la tête de la 65° division d'infanterie de réserve, à la place du Gal Le Gros (6°CA du Gal Herr, 1°A du Gal Rocques, puis du Gal Gérard). Occupe un secteur vers Maizey et Les Panoches ( St Mihiel) jusque juin, puis vers Régneville-en-Haye et Fey-en-Haye. 20 octobre, son frère, le sous lieutenant Marius Pentel, du 291°RI , meurt des suites de ses blessures (inhumation à Louvois, dans la montagne de Reims).

1916 11 janvier : promu Commandeur de la Légion d'Honneur. Il reçoit également la croix de guerre : « Après s'être distingué à la tête d'un régiment, puis d'une brigade, s'est affirmé dans le commandement d'une division comme un chef de valeur joignant à la bravoure personnelle et à l'activité, les plus solides qualités d'entraîneur d'hommes et d'organisateur »

14 mai promu au grade de général de division à titre temporaire, pour prendre le commandement du Gal Cure « promu à un commandement à l'arrière » , Son groupement est engagé à Verdun jusqu'au 19 mai.

3/6 au 4/9 : occupe un secteur entre la butte de Souain et Auberive-sur-Suippe. 20/9 : son groupement devient le 9°CA (4°A de Gouraud puis 6°A de Fayolle Le 9°CA est engagé dans les combats de la Somme, au nord est de Morval attaques de Sailly-Salissel les 12,15,16 et 17 octobre, qui échouent faute de coordination suffisante des assauts, combats où « il ne répond pas aux attentes de Fayolle ». « le Gal Pentel qui n'avait encore dirigé aucune opération a disparu du CA sans qu'on ait su pourquoi. Ce limogeage intempestif jurait un peu avec les félicitations que le Gal avait reçues en Champagne. Cet incident a produit un mauvais effet. » (Colonel Eggenspieler).

Pentel obtient « sur sa demande » un congé de repos de 3 mois, remplacé par le Gal Niessel.

La bataille de la Somme devait désengorger le front de Verdun, mais la progression alliée fut nettement en deçà des espérances ; « on chercha donc à définir les responsabilités » écrira le Gal Lanrezac.

1917 À l'expiration de son congé, il est mis en disponibilité le 29 janvier. Le ministère de la guerre pense déjà à « un commandement à l'arrière » ( note de Vidalon le 18 janvier), Appelé par Nivelle pour prendre le commandement de la 4°division d'infanterie (10° armée, 2°CA du Gal Cadoudal), le 23 mars . Le 16 avril, sa division est prête à intervenir dans la 2° bataille de l'Aisne mais n'y prend pas part 11/4 au 21/5 occupe un secteur entre le nord du Godat et l'Aisne et participe à de violents combats autour de Sapigneul (village disparu) 17 au 26/7 secteur entre la Hayette et la corne SE du bois d'Avocourt 21/8 alors que sa division est au repos, le gén éral Cadoudal commandant le 2°CA dépose plainte contre Pentel et demande son rappel à l'arrière. Il reprend un « repos » de 3 mois à compter du 4/9, alors que la 4°DI est basée entre Haucourt et Avoncourt, sur le front de Verdun. À nouveau disponible le 4 décembre, son retour au front n'est plus envisageable par l'état major et le ministère de la guerre ; seul le Gal Lanrezac le défend et plaide pour le maintien dans son grade temporaire, évoquant des limogeages qui ne s'appuient sur aucun fait tangible (il faut bien des fusibles …). Clemenceau, président du Conseil et ministre de la Guerre, rapporte sa nomination à titre temporaire et signe sa mutation au commandement des subdivisions de Mamers et du Mans, avec effet le 5 janvier 1918. Le général Pentel refuse cette mutation et fait valoir ses droits à le retraite, ce qui est accepté.

1918 Sa mise à la retraite est officielle le 5 janvier ; il se retire à Clermont ferrand, 4 rue de la Halle aux Blés, plus tard rebaptisée rue du Maréchal Joffre, l'un des signataires de sa mise à l'écart …

1919 reçoit l'Aigle blanc de Serbie (2°classe) le 28 novembre.

1919-1938 retiré à Clermont puis Royan (villa MADHOR pour Madelaine et Horace, avenue du Bois), il est inscrit au conseil d'administration de plusieurs sociétés. En 1924, il demande à ce que sa 3° étoile soit reconnue pour ses droits à la retraite, mais les lois de 1923 avaient tout prévu pour empêcher la promotion des généraux qui n'avaient plus de commandement au 11 novembre 1918. Il décède à Royan le 2 décembre 1938 ; son lieu de sépulture n'est pas connu.

Son épouse décède en 1954. Son fils Robert, officier, devient commandant de la légion de Gendarmerie de Vendée en 1925 ; ses 2 enfants mourront sans postérité. La lignée du général est éteinte.

Sources: dossier du Général aux archives de Vincennes, archives familiales

Distinctions[modifier]

  • Commandeur de la Légion d’honneur[1]

Références[modifier]

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