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Jean-Bernard Pinatel

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Jean-Bernard Pinatel
Jean-Bernard Pinatel

Naissance (84 ans)
Biarritz (France)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de Brigade
Années de service 1958-1989
Commandement 42e Régiment d'Infanterie
SIRPA
Conflits Guerre d'Algérie

Jean-Bernard Pinatel, né le à Biarritz, est un officier général français.

Il a notamment dirigé le Service d'informations et de relations publiques des armées (SIRPA), du au . Il a quitté l'armée d'active le , et a créé une entreprise qui est devenue en 2016 LexisNexis Business Information Solutions où il travaille toujours comme Senior Advisor.

Universitaire, enseignant, auteur et chef d'entreprise[modifier]

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Licencié en sciences physique à l'Université d'Orsay [1], il se forme à la recherche au Département d’études théoriques du Laboratoire central de l’Armement (1967-1968) où il apprend la programmation informatique sur l’UNIVAC 1108 du laboratoire et réalise une étude confidentiel Défense no 36-10 /Laboratoire Central de l’Armement : « Recherche par ordinateur des conséquences de bordées nucléaires de faibles puissances ». Affecté, en , au groupe études du SMSR avec lequel il participe à deux campagnes de tirs à Mururoa, il réalise plusieurs études sur les problèmes de pénétrations et de prélèvements dans le nuage radioactif, de contamination des aéronefs et de sécurité radiologique des équipages[réf. nécessaire].

Le , il est admis en première année de 3e cycle d’Études politiques à l’Université de Sciences Politique de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) et entreprend une thèse sous la direction de Jacques Vernant qu'il soutient en 1973 : « Les effets de la politique et des dépenses militaires, le cas français 1945-1972 »[réf. nécessaire].

En 1975, il est nommé Directeur de Recherche au CEPODE [2] par Pierre Dabezies, Directeur de l’UER de Sciences politiques de Paris 1. Durant les 3 années scolaires, entre 1976-1978, il dirige un séminaire de DEA « Économie et Défense » à l’Université de Paris et codirige un séminaire « Risque politique » à HEC avec Jacqueline Grapin. Il est aussi chargé de cours à Sciences Po Paris (préparation à l’ENA). En 1976, il publie « L’Économie des forces », Cahier no 5 de la Fondation pour les Études de Défense Nationale.

En 1976, il écrit avec Jacqueline Grapin « La guerre civile mondiale », publié aux éditions Calmann-Lévy. Traduit en plusieurs langues, il obtient un certain succès de librairie (16 000 exemplaires vendus) et a reçu le Prix Vauban en 1977 décerné par l'Association des anciens de l'IHEDN.

Il publie plusieurs articles dans la Revue Politique étrangère, la Revue Défense Nationale, la Revue Stratégie, le Bulletin trimestriel de l’École de Guerre, une communication au Collège de France publiée dans le Cahier de l’ISMEA no 23 en .

En 1989, Jean-Bernard Pinatel rejoint le groupe Bull comme directeur de la communication, puis délégué général. En 1992, il est en parallèle Chef de projet télémétrie dans l'équipe de Renault Sport.

En , il fonde l'entreprise Startem[3] qui deviendra, en 2001, Datops Consulting et sera achetée par LexisNexis en . Il demeure le senior advisor de cette entreprise, rebaptisée LexisNexis Business Informations Solutions [4], devenue un des leaders mondiaux des solutions de « Risk Intelligence ». Il publie dans la Revue Défense Nationale : « La menace bioterroriste »[5] et « Intelligence économique ou renseignement »[6].

Il est élu président de la fédération des professionnels de l'intelligence économique (FEPIE) le [7],[8].

Il publie « Russie, alliance vitale » en 2011 et « Carnet de guerres et de crises » en 2014.

En 2018, il fonde Géopragma avec notamment Caroline Galactéros[9].

Jean-Bernard Pinatel se présente comme expert en « Risk Intelligence », spécialiste de la Russie et du Moyen-Orient. Il anime, depuis 2011, le blog Géopolitique-Géostratégie et intervient sur les questions de défense et de géopolitique dans divers médias.

Carrière militaire[modifier]

Jean-Bernard Pinatel prépare le concours de l’École Spéciale de Saint-Cyr au Lycée Hoche de Versailles. Il est reçu 275e sur 375. Il est classé 60e à la fin de la première année et est major de la 2e année[10].

Il suit un stage pré AFN au camp des garrigues à Nîmes, ensuite à Philippeville. Le , il rejoint le 7e Régiment de Tirailleurs à Batna (Aurès, Sud-Est Constantinois) et est affecté comme Chef de la première section de la 6e compagnie (2e bataillon). Le , il est blessé au Djebel Refaa et est cité à l’Ordre de l’Armée[11]. Il est évacué à l’hôpital Laveran de Constantine, ensuite à l’Hôpital Bégin de Paris[12]. Fin mai, il rejoint son régiment sans prendre sa permission de convalescence[13] et est titulaire d’une citation à l’ordre de la Brigade, le [14]. Le , il est affecté à l’École d’application de l’Infanterie[15] et rejoint, le [16], en tant que Chef de la 1re section la 3e compagnie du 1er Régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) à Montigny-lès-Metz. Il est breveté Officier parachutiste à l’ETAP[17] et Instructeur Commando au cours d’un stage au Centre National d’entrainement Commando de Collioure-Mont-Louis (CNEC), déroulé entre le 1er février au .

Le au , il est affecté à l’EMSST. Le , il est nommé capitaine. Il obtient le grade de licencié en physique, option nucléaire[18], en [19], et obtient le diplôme technique le . Il effectue un stage d’application au département Études théoriques du Laboratoire Central de l’Armement. Il suit le cours des capitaines d’infanterie à Montpellier[20], ensuite les cours de l’École d’État-major 34e promotion[21]. Le brevet technique de physique nucléaire lui est décerné le .

Il prend le commandement de la 3e compagnie du 1er RCP du [22] Il est ensuite affecté au Service Mixte de Sécurité Nucléaire (SMSR) et à l’État-major de l’Amiral Directeur des Essais Nucléaires (DIRCEN), comme Responsable de la sécurité radiologique des essais nucléaires (essais 22 à 30) [23]. Le , il est admis en première année du 3e cycle littéraire à l’École pratique des Hautes études, VIe section Sciences économiques et sociales de la Sorbonne, par décision du directeur des études L. Velay.

En [24], Jean-Bernard Pinatel est admis sans concours à l’École de Guerre et est breveté en . Il est nommé Chef de bataillon le [25]. Avec deux autres officiers, il fonde le Groupe Permanent d’Évaluations des Situations (GPES) au sein du Cabinet du Général d’Armée aérienne Rhenter, secrétaire Général de la Défense Nationale, fonctions qu’il occupe jusqu’en .

Il est affecté au 1er Régiment d’Infanterie à Sarrebourg (Moselle), le , et est nommé Lieutenant-colonel le . Le , il est consulté par Monsieur le député Yves Lancien, rapporteur de la Commission de la Défense nationale et des forces armées[26].

Il suit le stage de perfectionnement pour les officiers supérieurs à l’ETAP, du au [27]. Il obtient le CAP 1 de chuteur le .

Il devient chef du Bureau Emploi, Plan, Renseignement[28] de la 11e Division Parachutiste à Toulouse, le jusqu’au .

Il prend les fonctions de Chef de corps du 42e RI à Offenburg le . Il est promu au grade de Colonel[29] le . Il est déclaré titulaire de la qualification Renseignement no 2. Le , il est affecté à l’IHEDN, auditeur de la 34e session du CHEM.

Le , il est affecté au SIRPA et est nommé chef du SIRPA le , par arrêté du Ministre de la Défense du [30].

Il est nommé Général de brigade le , JO no 22 du .

Il est placé, à sa demande, en disponibilité spéciale pour une durée de 6 mois, à compter du , son épouse étant en phase terminale d’un cancer et est admis par anticipation et à sa demande en 2e section à compter du .

Engagement politique[modifier]

Jean-Bernard Pinatel fait partie des conseillers en relation internationale d'Éric Zemmour[31],[32].

Famille[modifier]

Jean-Bernard Pinatel a été marié à Juliette Manceau (décédée) dont il a eu trois enfants : Sylvie, Philippe et Claire. Remarié à Anne Laffolé, en 1992, avec laquelle il a eu une fille, Laurence.

Bibliographie[modifier]

  • L’Économie des forces, Fondation des Études de Défense, 1976
  • La guerre civile mondiale, avec Jacqueline Grapin, Éditions Calmann-Levy, 1976
  • Les ombres japonaises, Éditions Plon, 1992
  • Russie, alliance vitale, préfacé par Alain Lamassoure, Éditions Choiseul, 2011
  • Carnets de guerres et de crises, Éditions Lavauzelle, 2014
  • Histoire de l’Islam radical et de ceux qui s’en servent, Éditions Lavauzelle, .

Notes et références[modifier]

  1. Certificat de licence du 4/11/1967 signé du secrétaire général de la Faculté d’Orsay J. Maynard.
  2. Centre d’Études de Politiques de Défense, association rattachée au département d’Études politiques.
  3. Match de l'économie 6 juillet 2000 « L'Oréal, PSA, Vivendi, La Poste, Noos paient de 150.000 à 200,000 francs par an pour s'en protéger »; Le Nouvel Économiste « Startem offre une parade aux cybercrises », 19 mai 2000; La Tribune, 24 octobre 2000, « L'économie mondiale sous l'œil de Startem ». LSA 9 mai 2001 « Les cybercrises ne sont pas encore gérées ».
  4. LexisNexis.
  5. Revue Défense Nationale.
  6. Quels points communs ? Quelles spécificités ? Quels outils ?.
  7. ''Bulletin quotidien'' du 18 janvier 2007, page 21.
  8. ''Veille Magazine,'' novembre 2007, pages 10 à 12.
  9. http://notes-geopolitiques.com/geopolitique-pragmatique/.
  10. Who's Who.
  11. Décision no 16 Bulletin Officiel des Décorations, Médailles et Récompenses du 16 novembre 1961.
  12. Titulaire d’une pension définitive hors guerre no 65 913 963.
  13. Bénéficiant d’une permission de convalescence jusqu’au 8 juin 1961 avec re-hospitalisation à l’issue. Réexaminé le 23 mai à sa demande, il obtient l’autorisation de rejoindre son régiment (Certificat de visite Médecin Colonel Fabre Saint Mandé 23 mai 1961).
  14. Ordre général 326 du Général de Division Ducourneau commandant le Corps d’Armée de Constantine.
  15. Les officiers de la promotion Maréchal Bugeaud qui avaient choisi l’infanterie ont été envoyés directement en AFN, sans faire l’école d’application.
  16. Avis de mutation no 25100 du 1er août 1962 (régularisation à compter du 1er juillet).
  17. Stage d’officier parachutiste du 7 janvier 1963 au 16/3/1963. Il est autorisé, compte tenu de son expérience civile, à effectuer des sauts à ouverture retardée avec un retard maximum de 60 secondes (Autorisation donnée par École des TAP qui sera renouvelée le 22 septembre 1969 par le Colonel Merglen Commandant l’ETAP).
  18. Titulaire d’un Certificat de « Mécanique générale » passé à l’Université de Rennes en juin 1960, il suit les cours de maîtrise à l’Universitaire d’Orsay où il obtient avec mention AB les certificats de licence suivants : TMP (Technique Mathématique de la Physique et Électricité (juin 1966), Physique Nucléaire (février 1967), Optique et Physique Atomique (juin 1967).
  19. Certificat de licence du 4/11/1967 signé du secrétaire général de la Faculté d’Orsay J. MAYNARD.
  20. Note 500517/PMAT/ECO. Premier cours des capitaines d’infanterie en 1968 (6001).
  21. Du 2 septembre 1968 au 31 janvier 1969 à l’École Militaire de Paris.
  22. Les années Pinatel et obtient un témoignage de satisfaction du Général Cortadellas commandant la 25e Brigade aéroportée no 2986/25 BAP/CAB.
  23. La dimension radiologique des essais nucléaires français en Polynésie.
  24. Note du Ministre d’État chargé de la Défense Nationale n0 6038/DE/EMAT/3/EPI/IG/CPO du 30 juin 1972.
  25. JO no 239 du 11/10/1974.
  26. Compte rendu du 30 avril du Président de la commission YL/FR -132.
  27. Cours 6623/38.PW.
  28. Ordre de mutation 156094/DEP/DPMAT.
  29. JO no 234 NC du 7/10/1982.
  30. Philippe Gavi, « Les Biffins font de la PUB », Le Nouvel Observateur, 30 avril 1987.
  31. Avec la guerre en Ukraine, la campagne d’Éric Zemmour minée par le doute, Le Monde, 5 mars 2022
  32. La légion africaine d'Éric Zemmour, La Lettre A, 21 décembre 2021

Liens externes[modifier]

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