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Familles du Puy Montbrun

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Il existe plusieurs familles du Puy-Montbrun ou Dupuy-Montbrun distinctes ayant porté ou portant encore ce nom.

Ce nom est à l'origine celui d'une ancienne famille noble d'extraction féodale originaire du Dauphiné, aujourd'hui éteinte, qui portait le nom « du Puy » et possédait la seigneurie de Montbrun, d'où « du Puy-Montbrun ». Ce patronyme est devenu populaire à cause du capitaine calviniste Charles du Puy-Montbrun, dit le Brave Montbrun, condamné à mort et décapité pour sa férocité, mais longtemps considéré comme un héros par le parti protestant.

Le nom « du Puy-Montbrun » a été pris à partir du XVIIIe siècle par plusieurs autres familles nobles portant le patronyme « du Puy », sur une revendication d'origine commune avec la famille du Puy-Montbrun du Dauphiné[1]. «À tel point» remarque en 1974 un historien du Protestantisme «que toutes les familles du Puy, de France se dirent ou se crurent Montbrun (...) si bien qu'il y eut bien longtemps beaucoup plus de faux du Puy Montbrun que de vrais»

Ces familles se sont fait d'interminables procès auxquels n'a pas mis fin l'extinction en 1871 de la famille originelle du nom « du Puy-Montbrun », comme le montre un arrêt de la Cour de cassation intervenu en 1987 pour donner suite à une « assignation en usurpation du nom » formée par une famille actuelle du nom « du Puy-Montbrun », contre des membres de la famille Rocher de La Baume-Dupuy-Montbrun (issue en ligne féminine de la famille du Puy-Montbrun du Dauphiné, et autorisée à ce titre à relever son nom).

Ces diverses familles ont aussi revendiqué une filiation avec Raymond du Puy (1080-1158), second prieur de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, qui en a élaboré les règles. Toutefois, aucun document ne permet d'établir à quelle famille ce personnage appartenait, ni même de quelle région il était originaire.

Famille du Puy-Montbrun, en Dauphiné[modifier]

Château de la famille du Puy-Montbrun à Montbrun en Dauphiné


Cette famille du Puy, originaire de Peyrins en Dauphiné, descend d'Allemand du Puy, chevalier, seigneur en 1267 de Montbrun et de Reilhanette en Dauphiné, fils d'Hugues et d'Ermessende. Ils laissèrent deux fils : Alleman, auteur de la ligne ainée de Rochefort, et Bastel, auteur de la ligne cadette de Montbrun[1].

Branche ainée[modifier]

La branche ainée, des seigneurs de Rochefort, dite « du Puy-Rochefort », fut appelée du Puy-Montbrun par agrément du roi après l'extinction en France en 1741 de la branche cadette des seigneurs de Montbrun[1]

Cette branche s'est éteinte en 1871, avec Raymond du Puy-Montbrun (1783-1871), sans postérité mâle et dernier de sa lignée[1], allié à Hélène de Valori de Lecé puis à Caroline de Vesc. De son premier mariage, il laissa deux filles[2] :

  • Gabrielle du Puy-Montbrun-Rochefort (1810-1842)[2], mariée en 1831 avec Séverin de Cotton[1], dont les enfants ont été autorisés en 1866 à relever le nom "du Puy-Montbrun", pour s'appeler désormais de Cotton du Puy-Montbrun ;
  • Clotilde du Puy-Montbrun-Rochefort (1813-1846)[2], mariée en 1832 à Armand Rocher de La Baume[1], dont les enfants ont été autorisés en 1866 à ajouter à leur nom "Dupuy-Montbrun", pour s'appeler désormais de Rocher de Labaume Dupuy-Montbrun.

Branche cadette[modifier]

La branche cadette, des seigneurs de Montbrun, dite « du Puy-Montbrun », qui était protestante et qui fut titrée marquis de Montbrun par lettres patentes de 1620, s'éteignit en 1741[1],[3].

  • Le rameau « du Puy de Saint-André », alias « du Puy-Montbrun de Saint-André », est issu selon certains auteurs de la branche de Montbrun : Charles du Puy de Montbrun-Saint-André (1681-1735), protestant, se fixa en Hollande. II fut père d'Étienne (1718-1785) dont le fils Paul-Charles de Montbrun-Saint-André, né en 1745, mourut sans postérité en 1817[1].
Principales personnalités

Cette famille a donné plusieurs hommes de guerre protestants qui lui ont donné une célébrité telle, que d'autres familles plus ou moins homonymes ont repris son nom et voulu faire croire qu'elles étaient apparentées.

Armes, blasons, devises


« D'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur »
Légende « Agere et pati fortia »
Supports : deux lions au naturel
Devises : 1o « Virtute non genere niti », 2o « Vicit leo e tribu Juda »

Familles ayant relevé le nom en ligne féminine[modifier]

Famille de Cotton Dupuy-Montbrun[modifier]

Patrice du Puy de Clinchamps, mentionne dans le Dictionnaire et Armorial de la noblesse (2004) : « Séverin, chef d’un rameau, épousa en 1831 la fille du dernier marquis du Puy-Montbrun de Rochefort. Leur fils, Thomas-Charles-Raymond, obtint par décret du 26 avril 1866, l’autorisation de joindre à son nom celui de du Puy-Monbrun »[4]. La branche subsistante de cette famille ne descend pas de la famille du Puy-Montbrun et ne porte donc pas le nom Dupuy-Montbrun[5].

Famille Rocher de La Baume-Dupuy-Montbrun[modifier]

Armand-Charles-Joseph Rocher de La Baume épousa en 1832 Agnès-Clotilde du Puy-Montbrun-Rochefort, fille cadette de Raymond du Puy-Montbrun (1783-1871), dernier de la famille du Puy-Montbrun, du Dauphiné[6]. Leur fils, Louis-Gabriel fut autorisé par décret du 7 avril 1866 à ajouter à son patronyme « Dupuy-Montbrun »[7],[3].

Ayant porté le nom « du Puy-Montbrun » au lieu de « Dupuy-Montbrun », contrairement à ce qui a été autorisé par le décret impérial du 7 avril 1866, un arrêt de la Cour de cassation est intervenu en 1987 pour faire droit à une « assignation en usurpation de nom » formée contre les membres de la famille Rocher de La Baume-Dupuy-Montbrun par la familles du Puy-Montbrun subsistante (anciennement Del Puech du Colombié, ayant pris le nom "du Puy-Montbrun" vers 1817). Il est souligné que le décret avait autorisé Louis Rocher de la Baume à relever le nom de sa mère Clotilde du Puy-Montbrun-Rochefort en ajoutant à son patronyme "Dupuy-Montbrun" (en 2 mots) et non "du Puy-Montbrun" (en 3 mots)[8].

Familles ayant pris le nom « du Puy-Montbrun », sans lien généalogique avec elle[modifier]

Le chartiste André Borel d'Hauterive, après avoir évoqué la célébrité de Charles du Puy-Montbrun, de son fils Jean-Alleman du Puy-Montbrun, capitaine général de la cavalerie protestante, et de son petit-fils Alaxandre du Puy-Montbrun de Saint-André, généralissime des armées protestantes en Languedoc, écrit en 1847 :

« Aussi ne doit-on pas s’étonner que bon nombre de personnes et de familles, sans aucun titre comme sans aucun droit, sous le seul prétexte d’une similitude de nom, aient cherché, et notamment aux XVIIIe siècle et XIXe siècle, à se rattacher à l’illustre maison dauphinoise du Puy Montbrun de Rochefort. (...) Divers prétendants au beau nom dauphinois de du Puy-Montbrun s'abusent eux-mêmes, ou abusant de la crédulité de plusieurs généalogistes, se sont entés sur des degrés antérieurs à l’an 1267 et ont créé des alliances et une filiation régulière à des personnages purement traditionnels ou inventés, soit par Guy Allard soit par des auteurs sans critique[9]. »

L'auteur d'une biographie de Charles Dupuy-Montbrun publié en 1975, remarque que

«  la noblesse — aussi bien catholique que protestante — ne l'a jamais renié, mais bien au contraire a par la suite profondément admiré sa valeur (…) à tel point que toutes les familles du Puy, de France se dirent ou se crurent Montbrun avec l'assentiment et la caution de généalogistes chevronnés ; si bien qu'il y eut bien longtemps beaucoup plus de faux du Puy Montbrun que de vrais, et surtout depuis que la famille s'est éteinte dans son dernier représentant mâle légitime en 1741. »

[10]

Édouard Drigon de Magny rapporte en 1846 que « Plusieurs tentatives ont été faites » par ces familles « notamment dans le XVIIIe siècle et de nos jours, auprès du marquis du Puy-Montbrun et de son père, pour les engager à régulariser diverses usurpations du nom et des armes de leur maison, fondées sur une prétendue consanguinité, mes ses auteurs et lui ont toujours eu le regret de ne pouvoir admettre les reconnaissance qui leur ont été demandées, parce que jamais aucune des prétentions n'a paru justifiée ni appuyée sur des preuves incontestables »[2].

De son côté, Hippolyte de Barrau évoque, en 1860, l'hypothèse que d'autres familles "du Puy" aient possédé d'autres fiefs de Montbrun situés en Languedoc, sans indiquer lequel[11].

Famille du Puy-Montbrun de Saint-Amans (Rouergue, Languedoc, Guyenne), éteinte[modifier]

Cette famille que l'on trouve en Rouergue, Languedoc, et Guyenne avec le patronyme Delpuech ou Dupuy, a pris le nom de Puy-Montbrun au XVIIIe siècle et remonte sa filiation prouvée à 1497.

Selon plusieurs auteurs, cette famille est à l'origine de quatre branches :

  • celle de Saint-Amans, qui fit ses preuves pour les Écoles Royales au XVIIIe siècle, éteinte en 1906 ;
  • celle des barons de Montesquieu, éteinte en 1820 ;
  • celle de Cabrille et Campignas, encore représentée à la fin du XIXe siècle ;
  • et celle de Montméjan, Roquetaillade, Marsials, vicomtes de Cabanes, qui portait le titre de baron de Puy-Montbrun et s'éteignit vers 1850[1].

Le premier à porter ce nom est Bernard du Puy-Montbrun de Saint-Amand, né à Toulouse en 1771, fils de François del Puech, seigneur de Saint-Amand, chevalier de Malte, capitaine des grenadiers au Régiment de Lorraine, puis commandant des troupes du roi en Inde, et de Marguerite de Flers. Il est admis aux Ecoles Royales Militaires en 1782 et se marie en 1820 à Toulouse avec Joséphine-Gilette de Puybusque, fille de Bernard et d'Angélique de Villeneuve, dont un seul fils connu : Alfred du Puy-Montbrun de Saint-Amans[réf. insuffisante][12].

Extinction

Cette branche s'est éteinte avec la mort le 25 septembre 1906 à Auriac-sur-Vendinelle d'Alfred du Puy-Montbrun de Saint-Amans, marié à Toulouse en 1859 avec Madeleine Guilhot de La Garde, fille d'Étienne et de Simone de Faudoas, dont un fils et deux filles :

  • Paul du Puy-Montbrun de Saint-Amans, mort à 20 ans
  • Jeanne-Marie-Gabrielle du Puy-Montbrun de Saint-Amans, née le 19 mai 1860 à Toulouse, décédée en 1925 à Auriac-sur-Vendinelle, mariée en 1881 avec Albert d'Arailh (1812-1863), fils de Victor, avocat, et de Marie-Jeanne Denille, dont trois fils[13]
  • Paule du Puy-Montbrun de Saint-Amans, mariée avec Jacques Sarda
Armoiries

Cette famille a fait enregistrer ses armoiries dans l'Armorial général de France dressé par Charles d'Hozier en vertu de l'Édit de 1696, généralité de Toulouse :

  • "Écartelé : aux 1 et 4, d'azur à un lys d'or, bordé de sable; aux 2 et 3, d'argent à la bande d'azur, potencée et contre-potencée d'or, et un rosier posé en pal brochant sur la bande, le rosier de sinople fleuri d'une rose de gueules; sur le tout, d'or au lion de gueules."

Famille Dupuy de Cabrille et de Campignas (Languedoc)[modifier]

Comme il a été dit, selon Jougla de Morenas et d'autres auteurs, cette famille est une branche issue des du Puy de Saint-Amans[1]. Certains de ses membres prirent au XVIIIe siècle le nom « Dupuy-Montbrun ».



Armoiries

Famille Dupuy de Montméjan (Languedoc, Rouergue), éteinte[modifier]

Selon Jougla de Morenas, comme il a été dit plus haut, cette famille est une branche issue des du Puy de Saint-Amans. Elle forma la branche des seigneurs de Montméjan, Roquetaillade, Marsials, vicomtes de Cabanes, qui portait le titre de baron de Puy-Montbrun et s'éteignit vers 1850[1].

Selon Jules Villain, le premier de cette famille à porter le nom « Dupuy-Montbrun » est Raymond Dupuy-Montbrun marié en 1571 (branche de Montméjean)[14]

Hippolyte de Barrau écrit en 1855 sur cette famille[15]:

« On nous a communiqué la généalogie de cette maison de Dupuy, remontant à Raphaël Dupuy, grand chambellan de l'Empire romain, gouverneur du royaume d'Arles, qui vivait sous l'empereur Henri III en l'an 1040, et que l'on fait grand père du grand maitre Raymond du Puy. Comme cette généalogie ne nous a paru offrir aucun caractère d'authenticité, et que de plus elle contient des erreurs et des anachronismes manifestes, nous ne prendrons la filiation qu'à partir de Raymond qui suit[15]. »

Il fait ensuite commencer la filiation avec : « Raymond Dupuy-Montbrun, qui épousa par contrat du 26 août 1571 Rachel de Toulouse-Lautrec, et en eut Jean-Charles. »

Principaux membres
  • Pierre Dupuy-Montbrun (né en 1716), vicomte de Cabanes, lieutenant des maréchaux de France, député aux États généraux de 1789.
  • Alexandre du Puy-Montbrun, lieutenant-colonel, tué à la tête d'un corps de Vendéens en 1795.
  • Alexandre du Puy-Montbrun (Saint-Étienne-de-Gourgas 1805 - 1863), lieutenant d'infanterie, officier d'ordonnance du général de Châteauneuf-Randon (1780 - 1836).
Extinction
  • Joseph-Marie-Raymond du Puy de Montbrun, né en 1868 à Toulouse, marié en 1894 à Gaillac avec Marie-Adélaïde de Milhau, dont une fille : Marie-Ernestine-Joséphine du Puy de Montbrun (1895-1949).
Armes, blason, devises

Paul Delpuech ou Dupuy, seigneur de Peyrens et de Roquetaillade, maintenu par M. de Besons le 18 décembre 1700, portait : " D'azur, au lys d'or à six feuilles"[16].

Famille du Puy-Montbrun de Nozières (Languedoc), éteinte[modifier]

La famille du Puy-Montbrun de Nozières (olim Dupuy de Nozières), est une famille du Languedoc, d'ancienne extraction, avec une filiation noble prouvée remontant à Pierre Du Puy, vivant en 1435, marié à Jacquette d'Alayrac et père de Clément du Puy, seigneur de Montmoyrac et de Montezes, cadet des Du Puy de Cendras[17].

Pierre IV Dupuy, seigneur de Nozières[Lequel ?] et d'Aubignac, a été maintenue noble le 2 avril 1708 par jugement de M. de Basville, intendant du Languedoc. De son mariage en 1702 avec Marguerite de Mazelet, il eut un fils, Pierre V Dupuy, seigneur de Nozières et d'Aubignac, marié à Madeleine Deleuze de Trouillas; Pierre du Puy prit le nom de Montbrun en vertu d’un arrêt sur titres qu’il obtint de la Cour des Aides de Montpellier le 31 janvier 1761[18]. Il est à l'origine de ces du Puy-Montbrun de Nozières. Adolphe Coston écrit à leur sujet : « Les du Puy-Montbrun de Nozières, des environs de Nîmes, sont étrangers aux Montbrun et aux Melgueil. Ils ont obtenu en 1761 de la Cour des Aides de Montpellier, par suite d’un concours de circonstances trop longues à raconter, un arrêt qui fait remonter leur noblesse à 1240 bien qu’en réalité elle ne soit pas antérieure au règne de Louis XIV»[19].

Extinction

Cette famille s'est éteinte en ligne masculine avec Gaston du Puy-Montbrun de Nozières (1872-1944)[1], dernier de sa branche qui avait pris depuis quatre générations le nom « du Puy-Montbrun » au début du XVIIIe siècle[20].

Famille Angst du Puy-Montbrun[modifier]

La fille de Gaston du Puy-Montbrun de Nozières, Jeanne du Puy-Montbrun de Nozières, dernière du nom (1879-1975), épousa Georges Angst, de nationalité suisse et leurs enfants portent le nom « Angst du Puy-Montbrun »[21].

Famille subsistante du Puy-Montbrun, olim Delpuech de Canhac, Delpuech de La Bastide, Delpuech de La Goussonie, Delpuech du Colombié (Albigeois)[modifier]

Cette famille Delpuech ou del Puech en Languedoc (Albi), qui ne se rattache nullement à la famille du Puy-Montbrun (éteinte en 1741)[22], est connue depuis 1817 sous le nom du Puy-Montbrun. Gustave Chaix d'Est-Ange indique que ses représentants Louis Delpech, seigneur de Cugnac et Alexandre Delpech ou Delpuech seigneur de Puech-Durand, frères, furent maintenus dans leur noblesse le 26 novembre 1668, par jugement de M. de Bezons, intendant du Languedoc, après avoir justifié leur filiation depuis Pons Delpuech qui fit son testament le 4 octobre 1456[23]. Régis Valette[3] et Patrice du Puy de Clinchamps[24] indiquent cette famille subsistante d'extraction chevaleresque. Originaire de la Bastide (la Bastide-de-Lévis en Albigeois), elle a d'abord été longtemps connue sous le nom de ses seigneuries principales : Delpuech de Canhac (Cagnac-les-Mines en Rouergue), puis de la Bastide Pellanton (la Bastide-Dénat en Albigeois), Delpuech de la Goussonie, puis Delpuech du Colombié (à Ambialet). Cette branche ne francisa son nom « del Puech » en « du Puy » qu'à la fin du XVIIIe siècle et ajouta « Montbrun » vers 1817[6],[25].

La branche du Puy de la Bastide, maintenue noble en 1604 et 1668, fit ses preuves pour les services militaires en 1745 et huit fois pour Saint-Cyr de 1700 à 1788 sous le nom « del Puech »[25].

Armes actuelles de la famille du Puy-Montbrun (del Puech) : D'or au lion de gueules.
Armes anciennes de la famille del Puech, seigneur de Cagnac (1668, Maintenue) : D'argent à un lis de gueules.
Armes anciennes de la famille del Puech (1696, Armorial général) : D'argent à un créquier de gueules et un chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Armes anciennes de la famille del Puech, branche cadette de La Bastide (1701-1789, Preuves Saint-Cyr) : D'argent à un épi de millet de gueules tigé et feuillé de six feuilles de même, posé en pal à un chef d 'azur chargé de trois étoiles d 'or
Principales personnalités
Armes, blasons, devises

Les armes actuelles de cette famille sont depuis le XIXe siècle « D'or au lion de gueules »[26].

Ses armes anciennes sont indiquées en 1668 dans un jugement de maintenue de noblesse concernant le représentant de la branche ainée et plusieurs autres membres de la famille : « D'argent à un lis de gueules »[27]. (Toutefois, en 1756 Charles de Baschi y voit « De gueules au lion d'argent »[28], il est repris en 1818 par Charles Lainé[29], puis à partir de 1863 par plusieurs armoriaux qui proposeront « De gueules, au lion rampant d'argent »[30],[31],[32].)

Par la suite, plusieurs admissions à Saint-Cyr entre 1701 et 1789 de demoiselles de la branche cadette del Puech de La Bastide, donnent une description plus précise d'armes un peu différentes: « D'argent à un épi de millet de gueules tigé et feuillé de six feuilles de même, posé en pal à un chef d 'azur chargé de trois étoiles d 'or[33]. Selon Élise et Pierrette Berges, « les armes des Del Puech », seigneurs de Cagnac, figurent dans l'église Saint-Dalmaze » à Cagnac-les-Mines qui a été fondée par la famille et dont elles disent « qu'il est certain qu'elle a été construite ou reconstruite dans la deuxième moitié du XVe siècle et probable qu'elle n'a pas fait l'objet de remaniements importants depuis cette date ». Elles précisent par ailleurs, à propos de l'épi de millet figurant ces armes que « dans l'Armorial du Tarn on identifie là un créquier »[33].

Famille du Puy de La Riverolle, ou Dupuy-Melgueil, ou Dupuy du Tour (Castres, Puylaurens), éteinte[modifier]

Selon le mémoire établi vers 1788 par l'Abbé Dupuy dans lequel il expose à Chérin ses prétentions généalogiques pour obtenir que son frère Marc-Antoine-Guillaume Dupuy, sieur de la Goussonie, soit admis aux Honneurs de la Cour[34], cette famille actuellement éteinte se revendiquait comme une branche de la famille précédente, ainsi que de la famille du Puy-Montbrun, avec une filiation remontant à 1090. Des recherches plus récentes ont reconstitué sa filiation à partir de Pierre Dupuy, notaire à Castres, consul en 1586 et 1593, longtemps syndic des habitants[35],[36],[37].

La famille éteinte du Puy de la Riverolle, que de nombreux généalogistes ont considéré depuis 1815 comme une branche cadette, avait un membre sans descendance, Antoine-Louis du Puy de la Riverolle, lieutenant-colonel, titré vicomte en 1827 et autorisé par ordonnance du 6 avril 1828 à substituer au nom Riverole celui de Melgueil[38] et qui a porté « les mêmes armes que la maison du Puy-Monbrun [du Dauphiné] qui lui furent reconnues en 1827[39],[40] ».

La thèse selon laquelle les familles du Puy de la Riverolle et du Puy du Tour seraient une branche cadette de la famille Delpuech de Cagnac, s'est trouvée contredite au XXe siècle par deux auteurs et ouvrages indiquant pour origine un simple notaire protestant de Castres, consul et syndic des habitants[35],[36].

  • « Jean du Pui, sieur de La Bousquetier », marié vers 1664 à Madeleine de Gineste, paya en 1676 une amende pour usurpation de noblesse, à la suite d'un jugement de M. Basin de Bezon, intendant du Languedoc et commissaire pour le roi pour la recherche des faux-nobles dans cette province[41],[42]. Il est l'aïeul de :
    • Marc-Antoine-Guillaume du Puy, sieur de la Riverolle, a été admis "sur preuves remontant à 1090" à monter le 3 mars 1789 dans les carrosses du roi avec le titre de courtoisie de vicomte du Puy-Melgueil, selon Viton de Saint-Allais[43]. Son fils :
      • Antoine-Louis Dupuy, puis Dupuy-Melgueil, a bénéficié en 1827 de lettres patentes le créant vicomte de la Riverolle, avec règlement d'armoiries « D’or au lion de gueules armé et lampassé d’azur »[44], et d'un ordonnance du 6 avril 1828 l'autorisant à substituer au nom de la Riverole celui de Melgueil[45],[46].
Armes, blasons, devises

« D’argent à un pin de sinople »

Armes enregistrées en 1696 dans l’Armorial général de France par «  Jean Dupuy, sieur du Tour, habitant de Puylaurens[47] ».

Un des derniers représentants de la famille, mort en 1856 sans postérité, obtint par règlement d'armoiries de 1827 la reconnaissance des armes suivantes :

« D’or au lion de gueules armé et lampassé d’azur »

Armes de Antoine-Louis Dupuy de La Riverolle, vicomte de la Riverolle par lettres patentes de 1827, avec règlement d'armoiries correspondant à celles de la famille du Puy, des seigneurs de Montbrun, en Dauphiné[44],[45].

Notes et références[modifier]

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 et 1,11 Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 5, page 396
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 marquis de Magny, Livre d'or de la Noblesse, 1846, page 378.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Régis Valette, Catalogue de la noblesse de France
  4. Patrice de Clinchamps, Dictionnaire et Armorial de la noblesse (2004), tome premier, page 405.
  5. F. de saint-Simon, E. de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, supplément, 1977, page 132.
  6. 6,0 et 6,1 F. de saint-Simon, E. de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, supplément, 1977, page 314.
  7. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 6, page 35
  8. Cour de cassation, chambre civile 1, audience publique du lundi 21 décembre 1987, N° de pourvoi: 86-14879.
  9. André F. Borel d'Hauterive, Annuaire de la pairie et de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe et de la diplomatie, Volume 5, 1847, page 326.
  10. Bulletin historique de la Société protestante française. Études, documents, chronique littéraire. 1975
  11. Hippolyte de Barrau , Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, Ratery, 1860, page 146.
  12. Jules Villain, "Grand dictionnaire généalogique, historique et biographique. Haute-Garonne et Ariège"
  13. Jules Villain, La France moderne.
  14. Jules Villain, La France Moderne, Grand Dictionnaire Généalogique, Historique et Biographique, Tome III, 2 (Haute-Garonne et Ariège) (deuxième partie) Montpellier, Imprimerie -Lithographie Firmin, Montagne et Sicard 3, rue Ferdinand Fabre, 1911
  15. 15,0 et 15,1 Hippolyte de Barrau, Documens historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, 1860, tome IV, page 140.
  16. Louis Lainé, Nobiliare de la Généralité de Montauban, in Archives généalogiques de la Noblesse, volume X, p. 53
  17. Henri Jougla de Morenas, Raoul de Warren, Grand armorial de France, tome 5, page 396.
  18. Gustave de Burdin, Documents historiques sur la province de Gévaudan, volume 2, 1847, page 323.
  19. Adolphe de Coston, Histoire de Montélimar et des principales familles qui ont habité cette ville, vol. 1, Bourron, (lire en ligne), p. 78.
  20. F de Saint-Simon, E de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, supplément, 1977, page 316.
  21. Pierre Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, 1994, page 49
  22. F. de Saint-Simon, E. de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 827.
  23. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume XIII. Cun-Des. - 1914, pages 263-264.
  24. Patrice du Puy de Clinchamps, Dictionnaire et Armorial de la Noblesse, édition Patrice du Puy, tome 5, 2009, page 1693.
  25. 25,0 et 25,1 Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 5, page 395.
  26. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, , p. 161« D’or au lion de gueules ».
  27. Henri de Caux, Catalogue général des gentilshommes de la province de Languedoc. Dont les titres de noblesse ont été remis devant Monsieur de Bezons... en vertu de la commission de Sa Majesté pour la recherche de la noblesse, du mois de mars 1668, J. Martel, (lire en ligne), p. 25
  28. Charles de Baschi, « Jugemens sur la noblesse de Languedoc par M. de Besons : Généralité de Toulouse », dans Pièces fugitives, pour servir à l'histoire de France, (lire en ligne), p. 55
  29. Lainé, Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles ou anoblies du royaume de France, t. 1, Arthus-Bertrand, (lire en ligne), p. 301
  30. Alphonse Bremond, Nobiliaire Toulousain, Bonnal et Gibrac, (lire en ligne), p. 271
  31. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XIII, C. Hérissey, (lire en ligne), p. 263
  32. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, vol. 3, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne), p. 167
  33. 33,0 et 33,1 Élise Berges et Pierrette Berge, « Tarn. Cagnac-les-Mines. Les peintures murales de l'église Saint-Dalmaze », Bulletin Monumental, vol. 159, no 4,‎ (DOI 10.3406/bulmo.2001.1048, lire en ligne)
  34. du Puy en Albigeois. Vu Chérin (ca 1788), Fonds Chérin, Bibliothèque Nationale, Chérin 165, dossier 3341 MF2201
  35. 35,0 et 35,1 Géraud Dumons, « Les réfugiés du pays castrais », Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, vol. 39,‎ , p. 176 (lire en ligne)
  36. 36,0 et 36,1 Jeremy Dupuy, Deux compagnons d'infortune: Jérémy Dupuy, de Caraman, Jean Mascarenc, de Castres, victimes de la révocation de l'Édit de Nantes dans le Pays castrais (1685-1688), Publications du Musée du Désert en Cévennes, (lire en ligne)
  37. sudoc.abes.fr
  38. Bulletin des lois de la Republique Francaise, vol. 8, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 392
  39. Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, Honoré Champion, (lire en ligne), p. 484
  40. Raoul de Warren, Grand armorial de France. Catalogue général des armoiries des familles nobles de France, comprenant les blasons des familles ayant possédé des charges dans le royaume et de celles ayant fait enregistrer leurs armoiries en 1696, de la noblesse de l'Empire, des anoblissements de la Restauration, donnant les tableaux généalogiques de familles confirmées dans leur noblesse entre 1660 et 1830, t. V, Édition héraldique, (lire en ligne), p. 395
  41. Compte général de la recepte des amendes payées par les faux nobles, en exécution des jugemens de Mr de Bezons, intendant en Languedoc.
  42. D'après Saint-Allais qui le présente faussement comme le père (+1640) de Jean Dupuy alors qu'il est son oncle, « David [...] fit enregistrer le 4 mai 1661 les lettres de gentilhomme ordinaire de la chambre que S.M. lui avait fait accorder le 22 décembre 1657 [...]; il passa deux procurations pour, en son nom, se présenter devant le sieur de Bezons, commissaire départi par le roi pour la recherche des faux nobles en Languedoc, et lui demander un délai pour la représentation des titres de sa noblesse, attendu qu'il était à Grenoble, à la suite d'un procès considérable au parlement et à la Chambre de l'édit; il [...] mourut avant le 20 mai 1678... » Nobiliaire universel, tome V, page 49.
  43. Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel, V, pages 51-53.
  44. 44,0 et 44,1 Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome V, page 395
  45. 45,0 et 45,1 Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, Volume 2, 1902, page 484.
  46. Bulletin des lois de la République française, 1828.
  47. Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696, par Charles d'Hozier (1697-1709), volume XIV, Languedoc, II, page 1961.

Voir aussi[modifier]

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