Famille de Wilde d’Estmael
Wilde d’Estmael (de) | |
Blasonnement | D'argent à un coq hardi de gueules, accompagné en chef de trois merlettes rangées de sable. |
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Devise | « Tenir » |
Période | XVIIe siècle – nos jours |
Pays ou province d’origine | Saint-Empire |
Allégeance | Belgique |
Preuves de noblesse | |
Autres | |
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La famille de Wilde d'Estmael est une famille de la noblesse belge, anoblie en 1922 par le roi Albert Ier.
Histoire[modifier]
La famille descend de Jacques Sauvaige (peut-être né vers 1590 et mort en 1670), dit de Wilde, qui fut tailleur à Hoegaarden, plus tard à Meldert, et est mentionné dans un acte de 1614 avec son épouse Marguerite Minnen. Son fils Gérard Sauvaige a déclaré que son père Jacques Sauvaige était un citoyen de Tirlemont. Pierre-Nicolas de Wilde (1737-1820) achète, en 1794 la seigneurie d’Ezemaal[réf. nécessaire], anciennement « Estmael »[réf. nécessaire].
Le , Robert de Wilde (1852-1935), inspecteur des Eaux et Forêts, est élevé à la noblesse héréditaire belge, par le roi Albert Ier, dans un acte où il est qualifié d'« écuyer ».
Son fils aîné, Robert de Wilde, né en 1883 et mort en 1947, participa à la Première Guerre mondiale.
Trois des fils de Robert de Wilde (1852-1935) sont les ancêtres des trois branches subsistantes ; en 1949 l’aîné reçoit, à titre posthume pour sa femme Cécile de Longrée et leurs descendants, le droit d'adjoindre « d’Estmael » à leur nom ; après quoi tous les descendants vivants depuis lors portent le nom « de Wilde d’Estmael ».
Des membres de la famille ont joué des rôles militaires ou de résistance pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. D’autres sont rentré dans les Ordres de l'Église catholique romaine comme religieux. Plusieurs membres ont également occupé des postes dans les anciennes colonies belges. En 2014, il y avait 57 hommes porteurs du nom, le dernier est né en 2012.
Lettres patentes[modifier]
- Bruxelles, , Albert Ier, Roi des Belges:
Concession de noblesse héréditaire pour Robert-Pierre de Wilde, ingénieur et inspecteur des eaux et forêts.
Arrêté du Régent[modifier]
- Bruxelles, , Charles, Prince-Régent de Belgique:
Adjonction du nom «d'Estmael» attribué à Cécile de Longrée, veuve de Robert-Marie de Wilde, à leurs enfants et à ses beau-frères, Paul-Marie et Jean-Marie de Wilde.
Héraldique[modifier]
- 1922: D’argent au coq hardi de gueules, accompagné en chef de trois merlettes rangées de sable. L’écu sommé d’un heaume d’argent, grillé, colleté et liseré d’or, doublé et attaché d’azur, aux bourrelet et lambrequins d’argent et de gueules. Cimier: le coq de l’écu. Devise: « Tenir », de gueules sur un listel d’argent.
Généalogie[modifier]
- Robert de Wilde, éc. (1852-1935), lieutenant général et inspecteur des eaux et forêts
- Robert de Wilde (d'Estmael), éc. (1883-1947), lieutenant général
- Robert de Wilde d'Estmael, éc. (1909-1959), conservateur adjoint du parc national d'Upemba
- Jacques de Wilde d'Estmael, éc. (1911-1991), conservateur des parcs nationaux du Congo
- Thierry de Wilde d'Estmael, éc. (1940), ingénieur industriel et chef de famille
- Gaëtan de Wilde d'Estmael, éc. (1968), ingénieur industriel et successeur chef de famille
- Thierry de Wilde d'Estmael, éc. (1940), ingénieur industriel et chef de famille
- André de Wilde d'Estmael, éc. (1920-1989), volontaire de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale
- Philippe de Wilde d'Estmael, éc. (1925-2013), Résistant MNR 1940- 1945 et Président du Lions Club de Waremme
- Jean de Wilde d'Estmael, éc. (1890-1970), militaire pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale
- Ignace de Wilde d'Estmael, éc. (1936), gynécologue et chef du service de gynécologie de l'Hôpital militaire Reine Astrid
- Tanguy de Wilde d'Estmael, éc. (1964), professeur à l'Université Catholique de Louvain
- Ignace de Wilde d'Estmael, éc. (1936), gynécologue et chef du service de gynécologie de l'Hôpital militaire Reine Astrid
- Robert de Wilde (d'Estmael), éc. (1883-1947), lieutenant général
Alliances nobles[modifier]
- de Longrée (1907), Henry de Frahan (1946 en 1982), Cogels (1952), de Grady de Horion (1952), Muûls (1958), d'Hoop (1959), de Walque (1961), van Outryve d'Ydewalle (1974), de Séjournet de Rameignies (1974 en 1982), Coget (1979 en 1992), de Ghellinck d'Elseghem Vaernewyck (1979), de Cartier d'Yves (1982), de Cooman d'Herlinckhove (1987),
Pastur (1988), della Faille de Leverghem (1995), del Marmol (2003), de Villenfagne de Vogelsanck (2005), de Radzitzky d'Ostrowick (2007), van Innis (2008), de Hemptinne (2011), de Sauvage Vercour (2011).
Bibliographie[modifier]
- Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge. Tome N-Z. Bruxelles, 1992, p. 849.
- État présent de la noblesse belge (2001), p. 213-225.
- Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique. Bruxelles, 2008, p. 302-303 [anno 1614].
- État présent de la noblesse belge (2014), p. 357-370.
Voir aussi[modifier]
Articles connexes[modifier]
- Noblesse belge
- Liste chronologique de familles belges
- Armorial général de la noblesse belge
- Liste de devises de familles belges
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