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Famille d'Otreppe de Bouvette

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Famille d'Otreppe de Bouvette
Image illustrative de l’article Famille d'Otreppe de Bouvette
Armoiries

Blasonnement d'argent à trois lions de sable, armés et lampassés de gueules, et couronnés d'or. Couronne de baron. Heaume d'argent. Bourrelet et lambrequins d'argent et de sable. Cimier : un lion issant de l'écu.
Période XVIe siècle-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Comté de Namur
Fiefs tenus Seigneuries de Bouvette, de Brocteau, d'Émine, d'Hulplanche et de la Grande-Arse.
Demeures château d'Emines, château d'Aineffe, château de Famelette, château d'Orval, château de Brialmont, château de Barse, château de Doyon, château de Merdorp
Charges Mayeur de Mornimont, bourgmestre de Namur, contrôleur des fortifications de Namur et Charleroi, grand-bailli d'Entre-Sambre-et-Meuse, bourgmestre de Villers-devant-Orval, conseiller communal de Villers-devant-Orval, sénateur suppléant, secrétaire de Cabinet du ministère de l'agriculture, bourgmestre d'Aineffe, Juge de Paix des cantons de Messancy et Etalle, Juge au Tribunal de Police d'Arlon
Fonctions militaires Capitaine de dragons au service d'Espagne, officier au régiment de Murray au service d'Autriche, capitaine au 112e de ligne des armées napoléoniennes.
Fonctions ecclésiastiques Chanoine de la cathédrale Saint-Aubin à Namur.
Récompenses civiles Officier de l'ordre de la Couronne, officier de l'ordre de Léopold, chevalier de l'ordre de la Couronne, chevalier de l'ordre de Léopold II, officier de l'ordre de la Légion d'honneur, officier de l'ordre Orange-Nassau, officier de l'ordre de la Couronne de chêne, chevalier de l'ordre du Mérite agricole (France), chevalier de l'ordre Saint-Sylvestre, chevalier de l'ordre des Saints-Maurice et Lazare de Sardaigne.
Preuves de noblesse
Autres Concession de noblesse par l'Empereur Charles VI le 6 décembre 1738.
Reconnaissance de noblesse le 26 avril 1816, membre du corps équestre de la province de Namur et mention sur la 1re liste officielle des nobles.
Concession du titre de baron pour tous le 4 octobre 1871.

La famille d’Otreppe de Bouvette alias Dotreppe est une famille de la noblesse belge originaire du comté de Namur, anoblie en 1738[1],[2].

Origine[modifier]

Pierre Dotreppe, est cité dès 1593 comme mayeur de Mornimont[3].

Herman d'Otreppe est cité comme mayeur de Morimont en 1640[4].

L'Annuaire de la noblesse de Belgique (1862) et La Belgique héraldique (1866) donnent une filiation de cette famille à partir de François Dotreppe (1638-1720), échevin de Namur et contrôleur des fortifications de cette ville[1],[2].

Ses membres ont occupé par la suite différentes fonctions juridiques, politiques ou militaires au service des Pays-Bas (sous le Saint-Empire), de l’Espagne, de la France (sous l'Empire) et de la Belgique.

Anoblissement[modifier]

La famille d'Otreppe de Bouvette fut anoblie par l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche le 6 décembre 1738 en la personne de Théodore Dotreppe[5],[2] qui reçut en même temps une concession d'armoiries «d'argent à trois lions rampans de sable »[6].

Théodore Dotreppe fut bailli en survivance de Bouvignes, grand bailli d'Entre-Sambre-et-Meuse et seigneur de Bouvette. Il était le fils posthume de Charles-François Dotreppe (1677-1713), capitaine de dragons au service de Charles II, roi d’Espagne, et de Marie-Hyacinthe de Wérimont et le petit-fils de François Dotreppe (1638-1720), qui fut notamment bourgmestre de Namur au XVIIe siècle[7].

La famille a fait l'objet d'une reconnaissance de noblesse le 26 avril 1816, à l'époque du Royaume uni des Pays-Bas, ce qui la fit figurer sur la première liste officielle des nobles[8].

Le titre de baron a été accordé par lettres patentes du 4 octobre 1871 à Adolphe d'Otreppe de Bouvette (1820-1879) et à toute sa descendance du nom[9],[10].

Armoiries[modifier]

Lors de son anoblissement en 1738 Théodore Dotreppe reçut la concession des armes « d'argent à trois lions rampans de sable»[6].

Ces armes étaient autrefois portées dès le XIIe siècle par la maison d'Otreppe et figurent comme telles dans Le miroir des nobles de Hesbaye[11].

La famille d'Otreppe de Bouvette porte depuis les armes « d'argent à trois lions de sable, armés et lampassés de gueule et couronnés d'or, avec couronne de baron, heaume d'argent, bourrelet et lambrequins d'argent et de sable, et un cimier avec lion issant de l'écu »[12].

Galerie[modifier]

Anecdote : le ralliement à Napoléon et les Cent-Jours[14][modifier]

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Frédéric d'Otreppe de Bouvette[15] fut acteur d'un épisode symbolique des Cent-Jours, période qui a marqué le retour de Napoléon Ier de l’île d’Elbe en 1815[16].

Frédéric d'Otreppe de Bouvette (1785-1868) âgé, le bras droit abîmé par une balle reçue à la bataille de Raab, le gauche par une balle reçue à la bataille de Leipzig

Fait très rare, à l'époque, parmi la noblesse des régions belges, les d'Otreppe s’étaient ralliés à Napoléon, alors que l’ensemble des autres familles de cette noblesse était resté résolument attaché à ses souverains "naturels", les Habsbourg[17]. Ce ralliement d'une famille connue du Namurois (ils habitaient alors le château d’Emines[18]) au nouveau régime de Bonaparte était le "signe d'une certaine évolution des esprits", et revêtait une signification politique qui "ne pouvait pas échapper aux autorités françaises installées à Namur et à Bruxelles"[19].

Parmi les fils d’Otreppe, Frédéric, né en 1785 au château d’Emines, s’était engagé au 112e de ligne dès la formation de celui-ci à Bruxelles en 1803. Il développe rapidement son instruction, devient sergent-major puis sous-lieutenant de l’armée impériale en 1805. Il participe aux campagnes d'Autriche en 1809, Italie en 1812, campagnes de Saxe et de Prusse en 1813, avec la Grande Armée. Blessé à Raab en 1809 puis à Leipzig en 1813, il est fait Officier de la Légion d’Honneur par l’Empereur en personne, sur le champ de la Bataille des Nations, à seulement 28 ans.

En avril 1814, avec la chute de Napoléon, le 112e de ligne est dissout, et deux de ses bataillons versés dans le 7e de ligne, dit régiment d’Orléans, qui tient alors garnison à Chambéry. Parmi ses membres, quelques Belges dont le commandant d’Otreppe de Bouvette.

Début mars 1815, il est donc à Chambéry lorsqu'il reçoit chez lui la visite du colonel de La Bédoyère, son chef de corps. On vient d’apprendre le retour de l’Empereur, et ceux qui lui sont restés fidèles s’organisent secrètement. Être repéré signifierait être accusé de haute trahison. Entre tous les officiers du régiment, c'est à Frédéric d’Otreppe que La Bédoyère avait choisi de confier une tâche symbolique mais importante: prendre soin d'une petite caisse au contenu mystérieux.

L'aigle du 112e, caché par Frédéric d'Otreppe, est présenté à Napoléon sur la route de la Mure, à proximité de Grenoble

Le 5 mars, le rappel est battu dans les rues de Chambéry: l'Empereur se rapproche de Grenoble, le 7e de ligne est désigné pour l’arrêter. Le commandant d'Otreppe prend sa place dans la colonne, en tête de son bataillon. Le 7, il arrive à Grenoble et part à la rencontre de la colonne de Napoléon. C’est alors qu'il sort de la caisse son précieux contenu : l’aigle en bronze doré du 112e, l’ancien régiment belge, qui est présenté à l’Empereur pour signifier le ralliement du régiment. Il avait ainsi, avec La Bédoyère, fait sienne, sans le savoir, la fameuse phrase que Napoléon avait écrit le même jour: « L’aigle volera de clocher en clocher jusqu’aux tours de Notre-Dame. » L’iconographie populaire s’empara de cette fameuse scène, notamment à travers une gravure où l’on voit, représentée de façon romantique, l’aigle caché par Frédéric d’Otreppe présenté à l’Empereur (voir ci-contre).

Le 3 avril, Frédéric d’Otreppe est promu chef de bataillon, mais ne participera pas à la bataille de Waterloo. À la défaite, il sera licencié et mourra au château d’Aineffe en 1868.

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 Annuaire de la noblesse de Belgique, 1862, pages 135-138.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Charles Emmanuel Joseph Poplimont, La Belgique héraldique, 1866 pages 193-195
  3. Inventaire analytique des informations judiciaires du Conseil de Namur, 1504-1794, Archives Générales du Royaume, 1984, page 34.
  4. Inventaire analytique des enquêtes judiciaires du Conseil de Namur, 1504-1794, Archives Générales du Royaume, 1969, page 69.
  5. Jean-Charles-Joseph De Vegiano seigneur d'Hovel, Jacques Salomon François Joseph Léon de Herckenrode, Nobiliaire des Pays-Bas et du Comté de Bourgogne, 1870 p. 679.
  6. 6,0 et 6,1 Jean Baptiste Théodore de Jonghe, Pierre Auguste Florent Gérard, Listes des titres de noblesse, chevalerie et autres marques d'honneur accordées par les souverains des Pays-Bas, 1847, page 160.
  7. Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 257.
  8. Etat présent de la noblesse de Belgique, Bruxelles, 1979, p.117
  9. Annuaire de la Noblesse de Belgique, n°40, Bruxelles, 1886, p.192
  10. Les nouveaux Nobles: Liste des lettres patentes: 1857-1875, 1872, page 44.
  11. Jacques de Hemricourt, Le miroir des nobles de Hesbaye, p. 179 de l'édition de 1791. Les rois d'armes du XVIIIe siècle étaient connus pour leur complaisance en matière de généalogie et d'attributions abusives d'armoiries, comme le démontrent de nombreux exemples.
  12. Etat présent de la noblesse belge, Bruxelles, 1979, p.117
  13. RC Saint Georges, « Le Chateau d'Orval », sur canalblog.com, Villers Devant Orval, (consulté le 26 août 2020).
  14. Cet épisode, sur lequel se base pour de nombreuses références ce paragraphe, est notamment raconté par G. Hageman, dans « L’aigle et le namurois », paru dans Le Guetteur wallon, n°1, Namur, 1981, p.1-12. Article disponible sur: http://webapps.fundp.ac.be/bib/pdf/710.pdf
  15. Né en 1785 au château d'Emines, mort en 1868 au château d'Aineffe. Frère aîné d'Albert d'Otreppe. Voir Annuaire de la noblesse belge, 1886.
  16. On raconte également brièvement cet épisode sur http://112rgtdeligne.skynetblogs.be/index-2.html
  17. Qui les avait pourtant anoblis en 1738. Voir plus haut.
  18. Annuaire de la Noblesse belge, 1886
  19. Voir Hageman, op.cit.

Voir aussi[modifier]

Bibliographie[modifier]

Articles connexes[modifier]

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