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Dora Moutot

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Dora Moutot, née le , est une journaliste, influenceuse et militante féministe française. Appartenant au courant féministe critique du genre ou TERF, ses propos sont jugés transphobes par une partie des féministes.

Biographie[modifier]

Journalisme et blogging[modifier]

En 2009, elle crée le blog La Gazette du mauvais goût, dans lequel elle répertorie « tout ce qui est bizarre, excentrique, insolite, trash, marginal, folklorique ». En février 2012, elle crée le blog et projet artistique Webcam Tears, compilant des vidéos de personnes se filmant en pleurs avec leur webcam[1],[2]. En juin 2013, elle remporte le prix Google-Le Monde pour son blog hébergé sur la plateforme de blogs du Monde[1],[3].

En décembre 2013, elle est nommée à la cérémonie satirique des Gérard de la télévision pour sa participation en tant que chroniqueuse à l'émission Comment ça va bien[4].

En 2014, elle cofonde avec Sophie Pinchetti le webzine The Other, dédié aux sous-cultures et aux cultures alternatives. Elle a écrit pour divers médias en ligne comme Vice et a été rédactrice en chef adjointe de Konbini[1],[5].

Féminisme[modifier]

Le 23 août 2018, elle crée le compte Instagram « T’as joui ? », dédié à éduquer sur la sexualité féminine. Le compte relaie des témoignages de femmes critiquant les performances sexuelles de leurs partenaires masculins[5]. Le compte totalise près de 600 000 abonnés en août 2021[6]. Toujours au sujet de la sexualité féminine et de la domination masculine dans les rapports sexuels hétérosexuels, elle publie en 2021 le livre Mâle baisées[7].

En avril 2022, elle critique la contraception, qu'elle qualifie d'« excision psychique » pour les femmes[8].

Critique du genre[modifier]

Dora Moutot se définit comme femelliste, un courant qui se dit féministe niant l'identité de genre[8].

En février 2020, elle cosigne une tribune s’opposant à l’inclusion des transgenres au sein du mouvement féministe. La tribune, originellement publiée dans Le HuffPost, est dépubliée puis republiée sur le site internet de Marianne[9].

Le 6 décembre 2021, Dora Moutot incite ses abonnés Instagram à mener une campagne de lobbying envers le Sénat afin de faire supprimer la mention d’identité de genre d’un texte de loi visant à l’interdiction des thérapies de conversion. La veille du vote, elle affirme avoir été reçue avec Anissia Docaigne-Makhroff par la ministre Marlène Schiappa afin de présenter un dossier de « ressources au sujet des problématiques sur l’idéologie d’identité de genre »[10].

En août 2022, Dora Moutot et Marguerite Stern signent une tribune adressée à la Première ministre Élisabeth Borne publiée dans Marianne dans laquelle elles s’opposent à une affiche du Planning familial représentant un homme enceint, qui reprend selon elles « un vocabulaire utilisé par les militants transactivistes »[11]. Selon Mediapart, le texte est « très majoritairement relayé par des militant·es, organes de presse ou personnalités d’extrême droite »[12]. À la suite de cette tribune, elles sont reçues par les députées LREM Caroline Yadan et Aurore Bergé. D'autres élus LREM s'indignent de ces invitations, comme Pierre Karleskind et Raphaël Gérard[11].

Depuis ses prises de position à propos de la transidentité, Dora Moutot dit être victime de harcèlement de masse et plusieurs marques annulent leurs partenariats avec elle [13].

Sensibilisation sur la CBCG[modifier]

Dora Moutot est atteinte de la colonisation bactérienne chronique de l'intestin grêle (CBCG) depuis 2009 et entreprend plusieurs projets afin de sensibiliser au sujet de cette maladie. Elle traite ses symptômes avec un régime naturopathique[14].

En juin 2019, elle publie le livre À fleur de pet, dans lequel elle raconte son expérience avec la CBCG[14]. Elle anime également un compte Instagram dédié aux maladies intestinales[15]. En novembre 2020, elle sort la web-série Comment j’ai hacké mes intestins, centrée sur le CBCG. Elle est diffusée sur Arte.tv, TV5 Monde et France.tv Slash[16].

Controverses et critiques[modifier]

Controverse autour d'une blague sur l'État islamique[modifier]

En 2020, elle publie une blague sur Instagram à propos de l'État islamique et de la pandémie de Covid-19 dans laquelle elle se demande si les membres de l’EI se réjouissent du port du masque, assimilé au hidjab. Des internautes l’accusent d’islamophobie et de féminisme blanc, voire la cyberharcèlent. En réaction à la vague de harcèlement, elle porte plainte pour cyberharcèlement et diffamation. Elle reçoit le soutien du mouvement Femen[17].

Accusations de transphobie[modifier]

Son compte Instagram « T’as joui ? » est critiqué par des militants transgenres lui reprochant de ne pas inclure les personnes transgenres ou l’accusant de transphobie[17]. En réaction à ces critiques, elle répond que les femmes cisgenres n’ont « pas la même biologie et donc pas tout à fait le même vécu, ni les mêmes problématiques que les trans » et critique un « terrorisme de gauche » et une « bien-pensance » prégnants au sein du féminisme[18].

En septembre 2021, sept autrices se retirent d’un salon du livre féministe après avoir appris la présence de Dora Moutot et Marguerite Stern à ce salon, en raison de leurs propos jugés transphobes[19].

Autres prises de position[modifier]

En juillet 2022, elle défend le professeur de psychologie canadien Jordan Peterson, dont elle estime que la qualification de masculiniste est une « nigaude étiquette pour le disqualifier sans même regarder vraiment ce qu'il fait »[8].

En août 2022, elle apporte son soutien au naturopathe Thierry Casasnovas, suivi par la Miviludes[8].

Références[modifier]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Noémie Schetrit, « Dora Moutot, la reine du mauvais goût », sur Neon, (consulté le 1er septembre 2022)
  2. Emilie Laystary, « Dora Moutot lance Webcam Tears, les larmes qui s’exposent sur la toile », sur Madmoizelle, (consulté le 1er septembre 2022)
  3. « Seize des 68 participants au Monde Académie récompensés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 1er septembre 2022)
  4. « Sophia Aram: grande favorite des Gérard de la télévison », sur Gala.fr, (consulté le 3 septembre 2022)
  5. 5,0 et 5,1 Marie-Pierre Genecand, « Plaisir féminin, le raz-de-marée de «T’as joui?» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 1er septembre 2022)
  6. Léa Iribarnegaray, « Sur Instagram, la nouvelle génération de l’éducation sexuelle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 1er septembre 2022)
  7. Romane Tardy, « "Si un homme dit tu es mal baisée, il admet qu'un certain nombre d'hommes sont mal baiseurs" : Dora Moutot, créatrice du compte T'as joui, dénonce le patriarcat sous les draps », sur Tribunal Du Net, (consulté le 1er septembre 2022)
  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 Pauline Bock, « Planning familial : les anti-trans, "cautions progressistes" des réacs - Par Pauline Bock | Arrêt sur images », sur www.arretsurimages.net, (consulté le 5 septembre 2022)
  9. Marie Zafimehy, « Pourquoi une tribune féministe est-elle accusée de transphobie ? », sur www.rtl.fr, (consulté le 1er septembre 2022)
  10. Alison Terrien, « "Thérapies de conversion" : le Sénat ne cède pas aux sirènes d'une prétendue idéologie du genre », sur Causette, (consulté le 1er septembre 2022)
  11. 11,0 et 11,1 Etienne Baldit, « Grosses tensions entre élus LREM sur fond de transphobie », sur Libération, (consulté le 1er septembre 2022)
  12. Sarah Benichou, « Affiche du Planning familial : « Ce n’est pas une question de genre, c’est une question de droit » », sur Mediapart, (consulté le 1er septembre 2022)
  13. Nora Bussigny, « Les guerres de chapelle font rage au sein de l’activisme féministe », sur Le Point, (consulté le 1er septembre 2022)
  14. 14,0 et 14,1 Charlotte Anglade, « "Je vivais un cauchemar éveillé" : elle raconte son combat contre le SIBO, la maladie méconnue des hyperballonnés », sur TF1 Info, (consulté le 1er septembre 2022)
  15. Estelle De Houck, « Après T'as joui, Dora Moutot hacke nos intestins », sur Elle.be, (consulté le 1er septembre 2022)
  16. Alexandra Klinnik, « “Comment j’ai hacké mes intestins”, une websérie qui prend aux tripes », sur Télérama, (consulté le 1er septembre 2022)
  17. 17,0 et 17,1 Laure Daussy, « Harcelée sur les réseaux sociaux pour une blague sur Daech », sur Charlie Hebdo, (consulté le 1er septembre 2022)
  18. Laure Daussy, « Enquête - Quand les féministes et les activistes trans s’affrontent sur les réseaux sociaux », sur Charlie Hebdo, (consulté le 1er septembre 2022)
  19. Anna Cuxac, « Salon du livre féministe : annulations en cascade sur fond de tensions entre féministes radicales et alliées à la cause trans », sur Causette, (consulté le 1er septembre 2022)

Liens externes[modifier]

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  • Erreur Lua dans Module:Dictionnaires à la ligne 101 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
  • Erreur Lua dans Module:Autorité à la ligne 424 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).

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