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Christian Genest (juge)

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Christian Genest ( à Montréal au Québec - ) est un juge québécois officiant au sein du plus important tribunal administratif québécois, en plus d’être auteur, conférencier et homme d’affaires.

Personnage charismatique, son courage, sa résilience et ses extraordinaires talents d’orateur en ont fait une personnalité connue du grand public.

Histoire familiale[modifier]

Christian Genest est le fils de Guy Genest et de Gislaine Caron, qui s'étaient mariés à Thetford Mines en 1965, pour ensuite s’établir à Boucherville en Montérégie où ils ont eu deux enfants, d'abord Christian Genest lui-même, puis son jeune frère Jean-François.

Formation académique[modifier]

Après avoir complété son secondaire au Collège Mont-Saint-Louis, Christian Genest a fréquenté le Collège André-Grasset où il a notamment porté les couleurs de l’équipe de football locale.

Il a par la suite fréquenté l’Université de Montréal où il a obtenu une double formation en science politique[1] puis en droit[2], pour ensuite faire une année de formation professionnelle à l’École du Barreau de Montréal. Il obtient finalement son permis d’exercice de la profession d’avocat en mai 1993.

Deux ans plus tard, il retourne sur les bancs d’école à Mont-Tremblant afin d’obtenir une formation spécialisée en matière de course automobile[2].

Carrière[modifier]

Christian Genest a commencé sa carrière en tant qu’avocat en droit du travail au sein de l’Association des entrepreneurs en construction du Québec (A.E.C.Q.) où il fut affecté à divers dossiers visant à combattre la fraude et la surindemnisation en matière d’accidents de travail[3]. Lors de cette période, il sera un témoin privilégié des bouleversements structuraux qui affectent l’industrie de la construction.

Suite à la fermeture du contentieux de l’A.E.C.Q par décret gouvernemental, il est récupéré par l’Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (A.P.C.H.Q.) en vue de créer un contentieux en plus de mettre sur pied les premières mutuelles de prévention de cette industrie.

Pendant cette période, il collabore à une mission économique visant à développer de nouveaux marchés pour des produits québécois.

En 1988, il est mis en nomination au gala Arista Sun-Life de la Jeune chambre de commerce de Montréal dans la catégorie Jeune professionnel[4].

Il fera un bref passage dans le monde de l’éducation à titre de directeur des Directeur des ressources humaines [5] d’abord au sein de l’Université Concordia et ensuite au sein de Cégep de Bois-de-Boulogne afin de mettre fin à la pénurie d’infirmières affligeant les divers départements de soins infirmiers.

Le juge Genest reçoit par la suite, en 2004, l’Employer Recognition Award décerné par l’Université Concordia[2].

Il s’ensuit une période de 5 ans[6] au cours de laquelle il œuvre au sein de l’entreprise privée où il a cumulé les fonctions de gestionnaire et de conseiller juridique au profit de l’empire Chenail[7].

Au cours de cette période il mène également une série d'enquêtes dont l’une[8], mènera à des accusations criminelles de libelle diffamatoire contre une personnalité médiatique connue[9].

En 2011, il est nommé juge par le Gouvernement du Québec[10], en compagnie d’une série de juristes ultérieurement désigné comme étant le fameux groupe des onze.

Il est par la suite décoré en 2012 pour acte de bravoure ainsi que pour ces diverses œuvres de charité[11].

Affaires juridiques[modifier]

Au cours des années 2005 et 2006, le juge Genest devient la cible d’attaques hautement diffamatoires de la part d’un animateur de radio et de télévision bien connue au Québec. Le juge Genest entreprend alors une série de procédures, dont une poursuite en diffamation, contre ce même animateur après que celui-ci ait refusé à plusieurs reprises de se rétracter.

Malgré les victoires successives qu’il a accumulées[12], le juge Genest sortira fortement désillusionné concernant le traitement médiatique réservé aux personnalités publiques.

Activités politiques[modifier]

Puissant orateur, il fut invité, préalablement à sa nomination comme juge, à de nombreuses tribunes afin de défendre divers points de vue politiques tant sur la scène municipale que sur la scène québécoise.

Sollicité à de nombreuses reprises par le gouvernement du Québec sur les enjeux de l’heure[13], il a notamment comparu devant la Commission parlementaire spéciale sur la formation professionnelle ainsi que sur la célèbre Commission sur l'avenir politique et constitutionnel du Québec.

Lors de ses dernières déclarations à caractère politique, Christian Genest a manifesté de multiples inquiétudes sur le niveau d’endettement élevé ainsi que sur la lourdeur de l’état québécois. Nationaliste convaincu, il a déploré que le Québec soit devenu à ce point dépendant de la péréquation canadienne. Il avait alors conclu que le Québec devrait viser l’excellence afin de se retrouver dans le peloton de tête des nations.

Il s’est également illustré pour ses talents de stratèges à titre d’organisateur politique au cours d’élections provinciales et municipales et décrochant des victoires inattendues au profit de ses candidats.

Publications[modifier]

Parmi les publications recensées, on retrouve notamment:

  • Genest C. et Fréchette E., « Un Plan de réforme pour un Québec plus démocratique», La Presse, Montréal, 23 octobre 1986, p.B3
  • Genest C., « La détermination du revenu brut d’un travailleur victime d’une lésion professionnelle » dans Développements récents en droit de la santé et de la sécurité au travail (1998), Service de la formation permanente du Barreau du Québec, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais, p. 18
  • Genest C., « Les indemnités » Centre de formation des représentants patronaux, Montréal, 1999, 185 pages

Notes et références[modifier]

  1. https://www.premier-ministre.gouv.qc.ca/actualites/communiques/2011/nominations/2011-05-11/genest_christian.asp
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Ibid.
  3. Dominique FROMENT, « CSST :les entrepreneurs en construction dorment au gaz », Les Affaires, Vol. LXX, no 33, Montréal, semaine du 15 août 1998, p. 7.
  4. « Finaliste des Prix Arista-Sun Life 1998 », Les Affaires, Vol. LXX, no 33, Montréal, semaine du 16 mai 1998, p. 24
  5. https://www.linkedin.com/in/christian-genest-53a46143
  6. http://www.premier-ministre.gouv.qc.ca/actualités/communiques/2o11/mai/2011-05-11.asp
  7. Ibid. Au sein de cet empire, on compte notamment les entreprises suivantes: Les Terres du Soleil inc. et Aliments Blé d'Or.
  8. « Le maire Gendron face à des accusations criminelles », Le Journal de Montréal, Montréal, mercredi 17 février 2010, p. 2
  9. Marc PIGEON, « Le maire Gendron face à des accusations criminelles », Le Journal de Montréal, Montréal, mercredi 17 février 2010, p. 2.
  10. Voir à cet effet le décret numéro 495-2011 du 11 mai 2011
  11. Précité note 3.
  12. Voir à titre d’exemple le dossier 760-17-002302-100 retracé au Palais de justice de Valleyfield.
  13. Voir à titre d’exemple la comparution de Me Genest à titre personnel le 23 janvier 1991 à la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec, ou encore, la comparution de Vision Montérégie lors de la Commission sur l’avenir du Québec en date du 11 février 1995

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