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Bassam Tahhan

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Bassam Tahhan est un professeur de lettres arabes, islamologue et politologue franco-syrien, spécialiste des questions internationales.

Biographie[modifier]

Il est né en Syrie dans une famille de lettrés, linguistes, poètes et chanteurs. Son père Aref Tahhan fut le secrétaire général du parti Gaulliste d’Alep et de la Syrie du Nord durant la Deuxième Guerre mondiale.

Études[modifier]

Bassam Tahhan a fait ses études au Séminaire Sainte-Anne des Pères Blancs, à Rayak, au Liban. Reçu major au baccalauréat en Syrie, puis major à la faculté de lettres de l’université d'Alep, il a obtenu le prix d’excellence Gulbenkian pour les universités du Proche-Orient. En 1972, il est nommé  maître-assistant à la faculté de lettres de l’université d’Alep.

Il poursuit ses études doctorales en France à l’École normale supérieurerue d’Ulm, à Paris, où il a soutenu sa thèse en 1979 sous la direction de Roger Fayolle, avec mention très bien et félicitations du jury : Lectures sociocritiques de textes de Maupassant.

Agrégation d'arabe en 1980[modifier]

Passionné par l’interdisciplinarité, Bassam Tahhan est diplômé en sciences humaines (licence de philosophie, de lettres modernes (Sorbonne Paris III et IV), de littérature générale et comparée, de lettres arabes, de linguistique générale spécialisée (Sorbonne Paris III), de littérature française (Université d’Alep) ; maîtrise de linguistique générale en sociolinguistique et sémiotique:  « Analyse de l’icône de l’orthodoxie » d’Andreï Roubliof (professeurs: en sémiotique Alain Rey et en sociolinguistique David Cohen), maîtrise de lettres arabes: « Approche thématique de l’anthologie des Muwachahs D’Ibn Al-Khatib » (professeur Rachel Arie,  Sorbonne Paris III), et maîtrise de linguistique française (avec Geneviève Petiot). Il a laissé de cette période plusieurs mémoires.

Outre les professeurs cités, Bassam Tahhan  fut élève de : Antoine Lammens (théologie), Claude Cahen (histoire musulmane), Mickael Badine (lettres arabes), Joseph Massaad (grammaire arabe), Roger Arnaldez (philosophie musulmane), Henri Laoust (islamologie), René Gsell (phonétique), Christian Gobert (français langues étrangères), Hadrien Van Lewen (islamologie), Gérard Troupeau (grammaire arabe), Jean Claude Henault (histoire de la pensée occidentale), Jean Perrot (linguistique), Pierre Aubenque (philosophie grecque)…

Enseignement[modifier]

Après avoir enseigné pendant trois ans la langue arabe en banlieue parisienne, Bassam Tahhan a été nommé au lycée Louis-le-Grand, à Paris, de 1984 à 2004, professeur d’arabe en classes préparatoires littéraires, commerciales et scientifiques.

En 1994, il devient titulaire de la chaire supérieure d’arabe créée pour la première fois en France. En vingt ans d’enseignement au lycée Louis-Le-Grand, le nombre d’élèves de CPGE du Maghreb et du Machrek a quadruplé.

Puis, il fut muté au lycée Henri-IV à Paris, afin de créer une filière d’enseignement d’arabe à option qu’il dirige jusqu’à aujourd’hui, tout en cumulant le poste de professeur de CPGE au lycée privé Sainte-Geneviève de Versailles.

Il a par ailleurs enseigné à l’École de Guerre (Collège interarmées de Défense) pendant deux ans (2004-2005) en tant que  directeur du séminaire de la géopolitique de l’Islam dans le monde.

Il fut aussi intervenant entre 2003 et 2010 à HEM (Hautes Etudes de Management ) au Maroc et à l’Université Citoyenne de Rabat, Casablanca, Marrakech et Agadir.

Comme chargé de cours, il a enseigné à la Université Paris III (la linguistique arabe, sous la direction de David Cohen), et à Paris IV (traduction et grammaire).

Il a introduit la stylistique arabe et comparée en section de linguistique appliquée et animé un séminaire de doctorat sur la rhétorique du Coran à l’Institut de Phonétique, rue des Bernardins, de 1979 à 1985.

Bassam Tahhan fut le premier maître de conférences d’arabe à l’École polytechnique, en 1986. Il œuvra au développement de la langue arabe dans les CPGE pour introduire cette langue aux concours et dans les cursus des grandes écoles françaises. Il y a également introduit la civilisation, la géopolitique, la géostratégie et l’islamologie.

Sa première expérience fut réalisée avec l’aide de Jacques Kerbrat (général polytechnicien) : ils introduisirent l’arabe à l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), en 1981.

Il œuvra aussi pour l’introduction de l’italien, du portugais et de l’arabe au concours de l’École polytechnique, en 1994, alors qu’il était vice-président du département des langues de cette école, grâce au soutien du Général Chavannat et du Général Parraud. Il fut  « prêté » pendant les deux dernières années à l’X, au département HSS, pour animer un séminaire de géopolitique et d’islamologie. Sa grande œuvre fut à l’ENSTA où il a enseigné pendant trente ans et a animé deux séminaires en première et deuxième années, de 1990 à 2010.

Son action pédagogique durant ces trente-cinq ans fut de former quelques milliers de cadres des élites francophones libanaises, tunisiennes, marocaines, algériennes et françaises. Cet enseignement dans ces grandes écoles  était destiné dans les séminaires de civilisation, tant aux Arabes qu’aux Français.

Il s’est aussi attaqué très tôt aux difficultés théoriques et pratiques de la traduction. Déjà à l’Université d'Alep, il introduisit la linguistique structurale pendant les quatre années d’enseignement. Plus tard, avec son élève Anne Wade Minkowski, ils traduisirent Les quatre leçons sur la poétique arabe que donnera Adonis au Collège de France, en 1985. Il enseigna la traduction également à Paris III en linguistique appliquée et forma des dizaines de traducteurs et d’interprètes.

Média[modifier]

Bassam Tahhan s’est souvent exprimé en islamologie dans des colloques internationaux et lors de séminaires en Europe et dans le monde arabe. En 2003, il a  accordé plusieurs entretiens dans l’Économiste, Libération » et des quotidiens marocains, sur l’effervescence islamiste[1],[2],[n 1]

De 2003 à 2005, il a été consultant à I-Télé pour le monde arabo-musulman et l’islam et a participé à des émissions avec Harold Hyman sur Radio Classique. Correspondant depuis 2007 sur Radio Algérie (la chaîne 3), en arabe et en français , il a participé à quelques 200 émissions et interventions.

De 2012 à 2014, avec Radio Téhéran, il a réalisé une centaine d’émissions de géopolitique avec Ahmad Nokhostine de l’IRIB francophone.

Enfin, il est intervenu sur France 24 depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, en arabe sur une cinquantaine d’émissions-débats avec Toufik Mejyyed et Adel Gastel), et en français avec Vanessa Burggraf.

Sur Info Libre, il initia une émission spéciale intitulée « Les Causeries d’Ivry »[3]. Sur Eurasia Express, il est intervenu dans la nouvelle rubrique "Contrepoint", mais également au Cercle des Volontaires et sur Oumma TV pour des analyses sur le Proche-Orient.

Quelques-unes de ses émissions ont fait date : il prônait pour la première fois un discours sur la Syrie et le désordre du « Printemps arabe » qui s’opposait à la doxa des médias. Ainsi, le 6 août 2012, lorsqu’il fut l’invité du jour à France Info avec Mathilde Munos, et le 7 Août 2012 sur BFM avec Jean-Jacques Bourdin, lors d’un long entretien sur la Syrie, il avait donné une lecture de la crise syrienne très différente de celle défendue par les médias français. En septembre 2012 dans l’émission de Taddeï, « Ce soir ou jamais » avec Gérard de Villiers il fustigea Florence Aubenas pour ses articles mal fondés sur les événements d’Alep, publiés alors dans Le Monde. Redoutable débatteur, il mit souvent en difficulté ses contradicteurs que ce soit en arabe ou en français. Le représentant de la Coalition syrienne Monzir Makhous, à court d’argument, a même quitté le plateau de l’émission «  Débat » sur France 24.

Les analyses de Bassam Tahhan sur la crise syrienne n’ont jamais été démenties. Il avait prédit que la Syrie livrerait ses armes chimiques, que Bachar el-Assad ne tomberait pas et serait réélu haut la main, qu’il n’y aurait pas de défection dans les missions diplomatiques, que les jihadistes étrangers étaient beaucoup plus nombreux que les principaux médias ne voulaient le faire croire, et que la rébellion syrienne était essentiellement islamiste…

Islamologie[modifier]

Bassam Tahhan a dispensé plusieurs séminaires de recherche et d’enseignement sur l’histoire du Coran, avec une recherche approfondie de toutes les variantes non canoniques du texte dans la littérature musulmane classique. Il est intervenu au centre culturel arabe de Bruxelles en 2003, à l’École polytechnique de Lausanne, à l’École Pratique des Hautes Etudes, au CNRS, à l’Institut du monde arabe, à la Sorbonne, à La Source à Rabat, à la Fondation Abdelaziz El SAOUD à Casablanca, au DEA du Caire, et a participé à des colloques dans le domaine « linguistique arabe et islamologie », notamment à propos de l’histoire des textes fondateurs de l’Islam. 

Il a travaillé dans l’équipe de François Déroche de l’École pratique des hautes études, après avoir été dans l’équipe de Jamaleddin Kouloughli en linguistique arabe. Pour le recensement des manuscrits et l’étude des variantes des textes fondateurs de l’Islam, il a effectué plusieurs missions de recherches à Alep, Damas, Sanaa et Rabat. Plusieurs enregistrements audio et vidéo de ses interventions sont réalisés. L’essentiel de son enseignement est une relecture critique de la littérature musulmane classique consacrée au Coran. C’est la leçon qu’auront retenue des générations d’élèves.

On retiendra un long entretien sur le statut de la femme en Islam publié en 2008 dans Femmes du Maroc, apportant ainsi un éclairage particulier sur les aspects socio-historiques de ce statut.

Il anima plusieurs séminaires sur le livre d’Ibn Jinni "Al muhtasab fil qiraat" ouvrage essentiel sur les lectures coraniques abandonnées à tort et sur leurs fondements linguistiques.

Il reprit également le livre des "Chawaz" d’Ibn Khalawayh qui traite des variantes irrégulières du Coran, ajoutant à l’édition de ce livre par Arthur Jeffrey, un nouvel éclairage capital pour la compréhension du texte.

Durant une vingtaine d’années, il recensa toutes les variantes de l’exemplaire du Coran du compagnon Abdallah Ibn Massoud qui refusa de livrer son Coran au 3e calife Othman qui avait auparavant brûlé tous les documents coraniques après avoir imposé la vulgate officielle connue sous le nom de Mishaf Othman. 

Ses études sur ce qui nous reste des variantes des différents corpus constituent une avancée dans le domaine de l’exégèse,  nécessaire à toute réforme de l’Islam. Pour beaucoup, Bassam Tahhan est considéré comme un réformateur qui prône une lecture rationnelle mutasilite si nécessaire de nos jours contre les dérapages de toutes sortes d’intégristes salafistes.

Certaines de ses contributions comme l’étude des variantes du verset de l’abrogation sont capitales pour une lecture rationnelle du Coran et pour comprendre le choix des lectures canoniques qui ont été adoptées dans la vulgate othmanienne.

Dans une émission sur France Culture avec Abdelwahab Meddeb, il donna sa lecture de la révolte d’Ibn El Achath et expliqua pourquoi il y eut une légion de lecteurs du Coran durant toute cette guerre et pourquoi ils ont tous été passés au fil de l’épée ? Avaient-ils une lecture différente de la lecture officielle des Omeyades ?

Action artistique[modifier]

En tant que critique d’art, Il contribua à la création du Festival d’automne à Alep pour les peintres et les sculpteurs et fut lié d’amitié avec des artistes tels que Louay Kayyali, Wahid Agharbe, Saad Yagan, Abdelrahman Mouakket. En France, il contribua à l’ouverture de l’École Polytechnique à l’International ;à l’ENSTA, il permit la découverte du monde arabo-musulman en organisant les semaines et les journées arabes où de grands acteurs culturels du monde arabe furent invités tel que le poète Adonis, le joueur de luth yéménite Ahmed Fathi et le syrien Abou Qadri Dallal (prix de l’académie Charles CROS), la littératrice algérienne Assia Djebar, le violoniste soliste Kemal Sabbag, le calligraphe Fouad Fréderic Fatal et le compositeur Saoudien Adna-El-Khoji, le chanteur classique Zafer Jisrii, ainsi que plusieurs groupes populaires et andalous du Maghreb. Ces artistes et hommes de lettres furent décorés par les administrateurs de ces écoles. Cette action culturelle fut à l’origine de la création des semaines de langues dans ces écoles et du développement du département des sciences humaines (ENSTA). Des cours de géopolitique, de luth classique, de calligraphie arabe et latine étaient également initiés dans ces départements. De ces ateliers de grandes écoles et de classes préparatoire sortirent des spécialistes du monde arabe tels Christian Gaubert, Osman Mikou, Fouad Mlih, Yasmine Chami, Antoine Aris, Fabrice Chevalier, Bassel Ghoutaymi, Abbas Makram, Jaoudat Jabbour, Philippe Gassmann, Rima Sleiman, Mohamed Nabhane, Sophie Tardy, Jean Tardy, Rima Rifai, Caroline Tahhan…

En 1974, il est élu président de l’Union des étudiants syriens à Paris. Il organisa alors plusieurs activités culturelles, rue du Sommerard, en invitant des personnalités arabes et françaises pour des conférences, des expositions d’œuvres d’art, ou des pièces de théâtre… Ce fut en fait le noyau du futur centre culturel syrien qui sera créé à la suite de ces propositions dans les réunions mixtes entre la France et la Syrie lors de la visite de Hafez el-Assad à Paris. Par mesure de réciprocité, un grand centre culturel français fut créé à Damas.

Lors de ses séminaires dans les grandes Écoles françaises (X, ENSTA, Ecole Centrale), Bassam Tahhan poursuivit son engagement politique pour le Tiers-Monde et participa activement à l’ouverture de la France et de l’Europe à l’autre rive de la méditerranée.

Action politique[modifier]

En 2003 il fut invité par Nabil Benabballah (ministre marocain de l’information) pour rédiger un rapport d’expert concernant les médias marocains après les attentats de Casablanca. Depuis, il a été souvent sollicité en tant que consultant auprès des gouvernements marocains. Il participa en 2004 à un grand débat public avec Ben Kiran (premier ministre), Khaled Naceri, porte-parole du gouvernement socialiste marocain, Khamlichi, directeur de Dar Alhdith Alhassniya sur l’Iijtihad (effort personnel), prônant une lecture critique des fondements de la jurisprudence islamique et de ses liens avec la vie politique. Un autre débat fut organisé en 2006 sur la problématique de l’Exégèse dans le monde musulman avec la présence également du premier ministre.

Il s’engagea dans les médias contre les différentes interventions américaines en Irak, notamment celle de 2003, pourt laquelle il fut correspondant sur LCI. Avec le Printemps arabe qu’il encouragea au début mais avec des réserves sur France 24 (en arabe et en français), défendant toujours la démocratie et la laïcité loin de toute violence.

Depuis la crise syrienne il fut à l’origine d’une vingtaine de propositions reprises par différentes associations et partis politiques tels le parti de Jacques Cheminade, le Collectif pour la Syrie, l’Union des patriotes syriens, le Rassemblement pour la Syrie (dont il est porte- parole), la coordination pour la non-ingérence en Syrie avec le comité Valmy de Claude Beaulieu. Il fut très actif dans les médias alternatifs notamment les radios francophones de Téhéran et d’Alger.

Il fut consultant au ministère des Affaires étrangères français pour des questions concernant le Koweït, le Qatar, l’Arabie Saoudite et l’Égypte durant une dizaine d’années. Il organisa des stages ouvriers et linguistiques pour les élèves des grandes Écoles dans le monde arabe en vue de créer des ingénieurs engagés pour le transfert des technologies avancées dans ces pays. Cette activité a d’ailleurs contribué à faciliter la coopération entre la France et l’autre rive de la Méditerranée.

Il fut un ardent défenseur de la laïcité. En 1989 il mit en cause avec le journaliste du Monde Jean-Jacques Bozonnet, les accords bilatéraux de langues et cultures d’origines, qui avaient autorisé à dispenser un enseignement religieux dans les écoles primaires. Ils menèrent campagne contre ces accords au nom de la laïcité des institutions de la République Française, en divulguant les textes confidentiels de ces accords. Ils obtinrent gain de cause, car ces accords bilatéraux de LCO furent revus et corrigés dans le souci de respecter la république laïque. En insistant sur la nécessité de créer des cours d’arabe dans les écoles publiques et de ne pas laisser l’enseignement de la langue arabe aux associations religieuses sur lesquelles l’État n’a aucun regard face aux risques de la dérive terroriste. Il mit en garde le gouvernement socialiste de l’époque en France sur les dangers de ces accords qui, d’une manière latente répandaient l’islam politique. 

Publications[modifier]

Ouvrages d'enseignements [modifier]

Bassam Tahhan a collaboré à plusieurs ouvrages d’enseignements de langue et de culture arabe avec Brigitte Tahhan, son épouse : (Koullo Tammam, deux volumes, éditions Delagrave et Arabe express chez Nathan) et avec Ghaleb Al-HAKKAK (Bilarabi Alfasih cours gratuits sur le net). Il est l’auteur de plusieurs fascicules de stylistique, de traductions et de littérature qui ont été publiés dans les écoles où il avait enseigné.

Littérature[modifier]

  • Introduction à la poétique arabe Adonis, Anne Wind Minkowki, Bassam Tahhan, éditions Sindbad, 1985.

Mémoires[modifier]

  • Etude des figurines du théâtre d'ombre du musée d'Alep (Karakoz) ;
  • Les techniques de narration (dans le labyrinthe d'Alain Robbe-Grillet) ;
  • Lignes et couleurs dans l'œuvre de Modigliani (Université d'Alep).

Notes et références[modifier]

Références[modifier]

Notes[modifier]

  1. ainsi qu’un entretien pour un "Islam protestant" dans Telquel-Maroc, [lire en ligne].

Articles connexes[modifier]

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