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Alexis Hugot

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Edme, Alexis, Eloy, Hugot dit Alexis Hugot, né le à Bossancourt (Aube), mort à Paris le 27 avril 1859, est officier français sous l’Empire[1].

États de service[modifier]

Alexis Hugot rejoint le service à 21 ans le comme volontaire au 1er bataillon de Franciade[2] le 23 janvier 1794 appelé aussi bataillon de Paris-Saint-Denis, amalgamé en 1797 dans la 23e demi-brigade d’infanterie légère[3]. Il fit la campagne 1794-1795 avec l’armée du Nord au siège de Landrecies.

Après avoir pris part à la campagne d’Italie, on le retrouve en Corse fin janvier 1798 pour des opérations de pacification juste avant d’embarquer pour l’expédition d’Égypte. Lors de l’escale à Malte, prise de force, il est compris dans la garnison laissée pour tenir l’île sous les ordres du général Vaubois[4]. Fin 1798, il est promu caporal-fourrier puis sergent dans une compagnie de carabiniers, soldats d’élite de l’infanterie légère. Après plusieurs longs mois de siège, il quitte enfin l’île pour rejoindre l’Italie et participer à la prise de l’île d’Elbe. En 1803, de retour en Corse, il quitte le 23e Léger[5], après neuf années de campagnes, pour s’engager dans la 26e légion de gendarmerie basée à Bastia. Il venait de rencontrer sa femme et c’était alors pour un sous-officier la seule arme compatible avec une vie de famille. Cette nouvelle carrière le ramènera d’abord sur l’île d’Elbe puis en Toscane de 1807 à 1811, brigadier à Radicondoli (Italie)[6].

En 1813, il accède enfin à l’épaulette, promu sous-lieutenant quartier-maître, à Nîmes. Deux ans plus tard, il connaîtra les avatars de la demi-solde et même l’emprisonnement politique pour ses idées bonapartistes. Ceci dans le contexte de terreur blanche qui régna en Provence à la Restauration, contraignant la famille à déménager à Montpellier. Il intégra l’administration préfectorale puis pénitentiaire en obtenant un emploi de greffier à la prison de Loos puis à la centrale de Clairvaux dans l’Aube. Ainsi, vers 1835, le couple déménagea à Ville-sous-la-Ferté, à quelques kilomètres du village natal qu’Alexis avait quitté 40 ans plus tôt. À sa retraite de l’administration pénitentiaire en 1845, ils déménagèrent à nouveau pour s’installer à Gaillon puis Paris, se rapprochant de leurs enfants. Sous le Second Empire, le lieutenant Hugot recevra en 1857 la médaille de Sainte-Hélène[7] récompensant les vétérans des armées de la Révolution et de l’Empire. Alexis s’éteindra en 1859 à 85 ans.

Alexis Hugot fut le témoin au cours de ses 30 ans de carrière militaire d'événements qui firent peu l'objet de publications mais dont la richesse des dépôts aux archives de l'armée à Vincennes (SHD[8]), aux archives départementales ont permis, par un travail d'historien, de reconstituer son parcours militaire et d'apporter un témoignage nouveau sur trois événements peu connus du Directoire et de l'Empire, à savoir le siège de Malte par les Anglais de 1798 à 1800[9], le rôle de la gendarmerie dans les territoires nouvellement annexés en Italie[10] et enfin la terreur blanche à Nîmes en 1815.

Enfin Alexis Hugot illustre le rôle d’ascenseur social de l'Empire[modifier]

Alexis Hugot gagne son épaulette en 1813, il fit instruire ses enfants qui ont embrassé une carrière de fonctionnaire au ministère de la Guerre. Le cadet de ses fils veillera à son tour à particulièrement éduquer ses fils si bien qu'un de ses petits fils, Eugène Alexis deviendra un haut fonctionnaire décoré de la Légion d'honneur[11] et son frère Paul sera architecte et conservateur du château de Versailles où il aura un appartement de fonction. En 1900, ils formèrent une bourgeoisie installée avec une résidence secondaire sur la côte normande. Ils n’auront de cesse de se lier avec le milieu artistique. Paul Hugot[12] fut l’ami du peintre Gustave Caillebotte qui fit son portrait en 1878 et le représenta dans son tableau « La partie de bésigue » en 1880. Ils n’auront de cesse de se lier avec le milieu artistique, si bien que Paul épousera une Guilloux, famille de peintres et sculpteurs rouennais, et ils choisiront le peintre impressionniste Albert Lebourg comme parrain pour leur fille Lucile Hugot.

Avant ça, sa sœur, Alice avait épousé un homme de lettres de vieille noblesse, Jules d’Angers d’Orsay dont la famille fit partie de la maison militaire du Roi. Cette mixité sociale est sûrement le plus grand apport de l’Empire car il est plaisant de penser qu’il a permis à la petite-fille d’un sans-culotte d’épouser le petit-fils d’un maréchal de camp des armées de Louis XVI.

Distinctions[modifier]

  • MSH.

Bibliographie[modifier]

  • Lieutenant Hugot, gendarme impérial, Guillaume Joucla, éditions bg Bernard Giovanangeli, 2020
  • La mémoire de l'Empire : [1]

Notes et références[modifier]

  1. Source: Service Historique de la Défense (SHD) dossier Edme Alexis Hugot, cote 2Ye carton 1854
  2. Source: Service Historique de la Défense (SHD) registre de contrôle de volontaires du bataillon de Franciade cote 16YC320
  3. Source :historique du régiment SHD cote 4M86
  4. Source : dossier du général Vaubois SHD cote 7yd278
  5. Frédéric Berjaud, « Le 23e régiment d'infanterie légére »
  6. Source : SHD revue de gendarmerie de la 29° Légion cote 28YC507
  7. Yves Moerman et Yann Deniau, Les Grognards centenaires de Napoléon : Les derniers soldats médaillés de Sainte-Hélène, Mémogrames,
  8. Gouvernement français, « Service historique de la défense »
  9. Source : correspondance de Vaubois à Malte SHD Vincennes carton B6 1
  10. Aurélien Lignerieux, Servir Napoléon, Champ Vallon,
  11. Ministère de la culture, « Base Léonore »
  12. Wikimedia Commons, « Caillebotte Hugot »

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