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Agnès Tricoire

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Agnès Tricoire est une avocate française connue pour son expertise dans le droit de la propriété intellectuelle et en particulier dans le domaine de la protection et la création de l'art.[réf. nécessaire]

Biographie[modifier]

Parcours[modifier]

Avocate[modifier]

De 1986 à 1988, Agnès Tricoire étudie le droit à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et obtient un diplôme d'études approfondies[réf. nécessaire]. Le , elle prête serment en qualité d'avocate au barreau de Paris.

Pendant l'année 1996, elle est secrétaire de la Conférence du stage[2],[3].

En 2002, elle est l'initiatrice de l'Observatoire de la liberté de création[4], créée sous l'égide de la Ligue française des droits de l'Homme (LDH). Elle en est depuis déléguée[5],[3].

En 2013, elle a soutenu une thèse de droit privé et en philosophie à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne sur « La définition de l’œuvre » sous la direction de Pierre Sirinelli et de Jacinto Lageira[6],[7]. Elle a obtenu les félicitations du jury.

Dossiers notables[modifier]

Elle est notamment intervenue en qualité d'avocate spécialiste de la propriété intellectuelle dans les dossiers suivants :

  • Jakob Gautel c/ Bettina Rheims : affaire Paradis, dans le cadre de laquelle elle a défendu avec succès Jakob Gautel dont une œuvre avait été utilisée, sans son consentement, par Bettina Rheims qui s'est rendue ainsi coupable de contrefaçon, et a été condamnée par le TGI de Paris, la cour d'appel de Paris et la cour de cassation[8],[9].
  • Affaire Piss Christ, à la suite de la dégradation de Piss Christ et de Sœur Jeanne Myriam d'Andres Serrano dans le cadre d'une exposition de la collection Lambert à Avignon en 2010 et 2011[10], provoquant de nombreuses réactions[11],[12].
  • Elle défend actuellement[Quand ?] le Centre Pompidou contre les attaques en contrefaçon, dont deux œuvres de Jeff Koons font l'objet, arguant que le Centre ignorait tout de ces litiges et considère être pris en otage alors qu'il remplissait sa mission de service public : organiser des expositions et éditer des catalogues permettant au public de mieux connaitre les artistes et l'art contemporain.

Activités de formation[modifier]

Elle a été chargée d'enseignement à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon[3],[13], à l'université Jean Moulin Lyon 3[3],[14], à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne[14] et à la Cité du design (école supérieure art et design de Saint-Étienne)[3],[14].

Elle a été également formatrice à l'ACT[15], dans le cadre de l'Association pour la gestion du congé individuel de formation (AGECIF), en droit d'auteur, droit des contrats, liberté d'expression et de création[13],[14].

Elle a été chargée d'enseignement à Paris I Saint Charles dans la licence métiers des arts et de la culture de Françoise Docquiert.

Elle intervient actuellement dans le master 2 droit et patrimoine artistique de Laurent Pfister à Paris II.

Publications et participation à des colloques et débats[modifier]

Agnès Tricoire est régulièrement invitée aux colloques et débats concernant l'art, sa création, sa protection et ses limites[16],[17],[18],[19],[20].

Elle a par ailleurs contribué ou publié plusieurs ouvrages concernant l'art au sens large, étudiant les interactions entre jugement de droit et jugement de goût[3] :

Théâtre[modifier]

Agnès Tricoire est intervenue dans le feuilleton théâtral de David Bobée Mesdames, messieurs et le reste du monde, à Avignon, dans le Festival In, en . L'épisode 10 fait le « procès du genre » sous forme parodique[22].

Références[modifier]

  1. Notice IdRef.
  2. « Annuaire : Agnès Tricoire », sur Barreau de Paris (consulté le 15 mai 2012).
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 Calendrier des sciences sociales, La liberté de conception face aux institutions sociales, consultée le 15 mai 2012.
  4. « Observatoire de la liberté de création », sur Archives - Ligue des droits de l’Homme (consulté le 9 octobre 2018).
  5. Observatoire de la censure, 20 décembre 2011 : Une exposition et deux essais sur la censure, consultée le 16 mai 2012.
  6. Thèses, « La définition de l'œuvre » par Agnès Tricoire, consultée le 13 mai 2012.
  7. « Le droit doit englober l'art de son temps », Libération, 30 décembre 2006, consultée le 13 mai 2012.
  8. Libération, 17.11.2008, « Bettina Rheims, la photo copie », consultée le 13 mai 2012.
  9. Libération, 14.11.2008, « Bettina Rheims condamnée pour contrefaçon », consultée le 16 mai 2012.
  10. Le Figaro, « L'art au risque du blasphème », consultée le 16 mai 2012.
  11. « Une œuvre d'art controversée détruite à Avignon », Le Figaro, 18 avril 2011.
  12. « Présence policière discrète pour la réouverture de la collection Lambert », L'Express, 19 avril 2011.
  13. 13,0 et 13,1 École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, Revue Novembre-Décembre 2007, Droit et création contemporaine, consultée le 15 mai 2012.
  14. 14,0 14,1 14,2 et 14,3 Réunion des musées nationaux, Les Lundis du Grand Palais, lundi 16 janvier 2012 : « L'art peut-il tout montrer ? », consultée le 15 mai 2012.
  15. Organisme de formation professionnelle continue : act-formation.fr.
  16. Salon du livre 2012, « Pomme C, Pomme V, du "copier-coller" au plagiat ? », consultée le 16 mai 2012.
  17. Le Nouvel Observateur, « Donner, bignole de la littérature », consultée le 28 mai 2012.
  18. France 5, Archives Café Picouly, consultée le 28 mai 2012.
  19. Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'homme, 3e Rencontres du livre et de la presse des droits de l’Homme, consultée le 28 mai 2012.
  20. EU-China project on the protection on intellectual property right (IPR2), 100th anniversary of China’s Copyright Law , consultée le 28 mai 2012.
  21. Non Fiction, « L’objet du scandale observé par une juriste », consultée le 15 mai 2012.
  22. « Festival d'Avignon », sur festival-avignon.com (consulté le 9 octobre 2018).

Lien externe[modifier]

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  • Erreur Lua dans Module:Autorité à la ligne 424 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
  • Site personnel

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