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Rens Lipsius

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Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Rens Lipsius (né à Soest aux Pays-Bas le ) est un artiste autodidacte qui a converti en art, au moyen de la caméra et du pinceau, la fascination qu'il éprouvait dans son enfance pour la nature et les sciences.

Biographie[modifier]

Rens Lipsius naît le à Soest[1].

Il a commencé à travailler à l’âge de 16 ans dans son premier studio, un garage transformé en atelier, dans sa ville natale de Soest.

Après avoir quitté l’école prématurément, il travaille dans une usine pour matériaux graphiques jusqu’à son entrée à l’académie des beaux-arts St. Joost à Bréda, en 1979. Il n’y reste que peu de temps, car il réalise rapidement que l’éducation d’un artiste ne pouvait pas venir d’une telle institution.

Il part pour Paris en où il commence à travailler dans le monde de la photographie publicitaire. Il finit par s’installer à son compte dans son propre studio. Il travaille sur les campagnes nationales et internationales – et fait également du travail éditorial - pour Vogue, Vogue Enfant, Figaro Madame, etc.

Ce travail lui permit de devenir financièrement indépendant et de continuer à tracer son chemin à sa façon en travaillant comme un "enfant terrible" de l’art.

Sous le titre Jungle Heroes Rens Lipsius commence des portraits de compositeurs contemporains : Franco Donatoni, Sylvano Bussotti, Elliott Carter, Hugues Dufourt, Gérard Grisey, etc. Ils avaient chacun leur plante spécifique. Il crée également des portraits de musiciens.

En 1985, il s’installe dans une usine désaffectée de la Villa Riberolle dans le 20e arrondissement de Paris, juste derrière le cimetière du Père-Lachaise : un studio qu’il convertit en 1985-87 pour en faire sa première Ideal Artist House[2] (Maison d’Artiste idéale). Cet endroit lui permet de travailler la photographie et la peinture de façon simultanée.

C’est dans ce studio que Lipsius construit son œuvre Lightwall (1985) (Mur de lumière), un mur construit uniquement pour capter la lumière qui rentre par une longue fenêtre au sud.

Entre-temps il commence à suivre des cours de Pierre Boulez au Collège de France et il suit Boulez à l’IRCAM, où il rencontre un grand nombre de compositeurs dont il fait les portraits, et échange avec eux de façon régulière.

Il peint son premier polyptyque à la Villa Riberolle (300 x 500 cm, douze panneaux, 1987-88).

En 1989, il achète une grande ferme en Frise[3] aux Pays-Bas, dont il transforme la grande grange au toit pyramidal en studio immense. Il y passe deux ans (1989-1991) « entouré de lumière et de matériaux », comme il le dit lui-même. C’est là qu’il peint son deuxième polyptyque Great Winter Landscape (Grand paysage d’hiver - acrylique, crayon sur papier collé sur du lin, 300 x 460 cm) et commence à travailler sur des séries ‘ouvertes’, qui peuvent être continuées à l’infini. Il voulait que ses œuvres « continuent dans l’espace ».

C’est ce temps passé ici qui lui permit de poser les bases pour son œuvre, dont - à partir de ce moment-là - la lumière et les matériaux devaient former les principaux ingrédients.

En 1992, il s’installe à New York, où il monte son studio sur Varickstreet, dans Soho-West, dans un bâtiment d’imprimeurs ; ce studio, il l’appelle The Light Box[4].

Son travail est très bien reçu par John Coplans, co-fondateur et artiste lui-même. De nombreux galeristes visitent son studio : Annina Nosei, Lelong, etc. mais Lipsius décide alors de ne pas se faire représenter par une galerie, car il s’interroge sur le fonctionnement du marché de l’art. Il élabore une prise de position à propos du marché de l’art à travers son Ideal Artist House concepts (I.A.H.). Dans ces concepts, il s’interroge sur le rôle de l’art.

1992-2008, New York : il travaille sur de grandes séries : Big Blues, The Diptychs, The Light Rays, Studies after Rembrandt, Wandering Profiles, In Blue drowned portraits, Studies after Rembrandt, Waterreflections, Large Standing Figures and Abstract Panels.

Ce dernier est une série ‘ouverte’ de 20 figures et 40 panneaux abstraits de 244 x 122 cm chacun. Il peint les figures la nuit, à la lumière de la ville, et les panneaux abstraits à la lumière du jour sur le sol.

Ils sont présentés à Paris dans la I.A.H. n° 5 comme une installation avec photographie, art digital (Everchanging Triptychs, etc.) et vidéo. Lipsius voit les panneaux comme des espaces qui se déploient, « chaque espace a ses propres qualités et sa propre solitude ».

C’est en travaillant à ces séries qu’il commence les séries Roses & Cauliflowers[5], des petits tableaux de 30 x 30 cm : chacun explore le thème correspondant dans une séquence de matériaux.

Il travaille simultanément dans son studio parisien, où il peint le polyptyque Fall (2002-2005, huile sur lin, 300 x 460 cm).

Il achète à nouveau une ferme en Frise aux Pays-Bas en 1999, où il réalise un projet Land art, Light Observation Field[6](L.O.F.). Cette œuvre se trouve à proximité des œuvres Land art Broken Circle de Robert Smithson et Canceled Crops de Dennis Oppenheim.

C’est un rectangle de 65 x 125 m, tracé exactement dans le sens nord-sud du paysage frise ; il a égalisé la surface et semé 24 herbes biologiques, creusé des fossés autour desquels il a planté 100 chênes tout autour des lignes frontalières. En 2012, la nature avait fait pousser un vrai cadre pour observer les changements de lumière.

En 2005-2007, Lipsius prend 1000 photos d’un poste d’observation en bloquant le posemètre sur une certaine période de temps, 1 an exactement, et il fait 12 heures de film sous le titre « Optical fingers touching the landscape », qui a été montré devant Large Standing Figure and Abstract Panel paintings.

En 2008 il a fait un projet similaire dans le Parc Astrid à Bruges, en Belgique.

Le résultat est utilisé pour une pièce de danse, appelée « One hour in the park » (une heure dans le parc), par la compagnie newyorkaise The Bang Group et son chorégraphe David Parker.

Dans la prolongation des L.O.F., Lipsius crée et construit une maison préfabriquée, The CuCkooHouse, I.A.H. n° 6, à Leidijk, où une partie de ses photos sont exposées et les visiteurs sont invités de séjourner dans des chambres en haut surplombant le champ.

Il construit dans la même province une autre I.A.H., n° 9, à Prikkedam. C’est une maison de 6 chambres qui ont chacune leur propre œuvre d’art. Il n’y a pas de portes au rez-de-chaussée, ce qui permet de toujours voir une partie d’un autre tableau de chaque pièce. Il crée le parc environnant, comme un Ideal Artist Pond, Terrace and Shower (étang, terrasse et douche).

Petit à petit, ces œuvres vont faire elles-mêmes partie de son approche de l’art comme une œuvre totale, dans le même esprit que le Bauhaus ou De Stijl l’ont fait, mais d’une autre manière.

En 1999, Rens Lipsius est nommé directeur[7] du American ICAR Foundation (Institute for the collaboration of Art and Research). Il utilise son tout nouveau studio construit à Paris, la I.A.H. n° 5, comme une plateforme pour organiser des expositions avec des œuvres d’artistes comme John Coplans, Dennis Oppenheim, Vito Accondi, William Delottie, JCJ Vanderheijden, ainsi qu’un projet spécial avec l’ENSBA de Paris et trois de ses enseignants : Marc Pataut, Patrick Faigenbaum et Jean-François Chevrier. Il combine ces expositions et projets avec des interviews des artistes par lui-même et d’autres personnes. Il programme également un certain nombre de concerts pendant ces expositions (the Alice Ader ensemble, la violoniste Latica Honda Rosenberg, et le pianiste Eldar Nebolsin ont joué ici, entre autres). Son amour pour la musique lui fait poursuivre des études de voix avec Daniel Ferro (Julliard School, directeur du département Voix) et il fera du Lied allemand le cœur de son répertoire, donc une combinaison de son enthousiasme pour la poésie et la musique.

La maison I.A.H. n° 8 à New York est vendue en 2012 comme une œuvre totale par Raphael de Niro : un penthouse 300 m2 de trois étages à Noho, pour lequel Lipsius a conçu les meubles et une partie des tableaux et photographies.

I.A.H. n° 10 fut la transformation d’une des plus vieilles maisons d’Amsterdam au bord d’un canal, le Herengracht, en une espace moderne pour exposer de l’art. Elle est présentée au public en . Elle sert aujourd’hui comme galerie d’art publique, sous le nom « The Merchant House »[8].

Lipsius a conçu des tables, placards, escaliers et rampes pour toutes les maisons I.A. et a commencé en 2013 à les présenter comme Objets Dérivés.

A partir de 2018, Lipsius a démarré le Programme sans Programme[9] à Paris, dans la I.A.H. n° 5, au 159 Quai de Valmy, au bord du canal Saint-Martin. Ce programme présente d’une manière originale des œuvres, des projets ou des événements qui ont croisé son chemin d’artiste. Ses propres œuvres ou des œuvres d’autres artistes, des projets sur lesquels il travaille ou qu’il rencontre par hasard ; ce sont souvent des thèmes écologiques ou qui questionnent le marché de l’art. Ils sont très souvent accompagnés de concerts.

Dans sa I.A.H. n° 5 à Paris, il travaille à nouveau sur le thème des Waterreflections (reflets dans l’eau, 2018-2020, des panneaux de 8 x 200 x 122 cm), peint un grand nombre de Roses & Cauliflowers (Roses et Choufleurs, (30 x 30 cm, 2017-2020) et des séries DNA-AND (2019, 3 x 200 x 122 cm) : des matériaux organiques de l’artiste sont collés dans du lin préparé au gesso blanc et de la toile brute. Une série de Trees and Shadows (Arbres et Ombres, 2019, 30 x 40 cm) et Figures (2018-2019, 40 x 30 cm).

En octobre 2018, Lipsius est invité au Zimbabwe, pour y travailler dans le bush[10]. Il accepte pour soutenir la protection de la nature. L’invitation venait de la part d’Untamed Travelling, une agence de voyage néerlandaise spécialisée dans les safaris, et de la part d’African Bush Camps, qui propose des lodges haut de gamme au Zimbabwe, Botswana et au Zambie. Lipsius y fait deux séjours, entre janvier et .

Cette invitation exceptionnelle le ramène à la fascination de son enfance pour la nature, quand il voulait devenir éthologue, lisait les histoires du docteur David Livingstone et dessinait patiemment dans les environs de son village natal. C’est ici que se trouvent les racines de son art.

Au Zimbabwe, il travaille dans un studio temporaire, prêt à adapter toutes les approches possibles de la peinture et n’avait aucune idée de la manière dont il allait procéder avec le peu de moyens à sa disposition, mais il a réussi à créer son œuvre en improvisant et en utilisant tous les matériaux disponibles, d'une façon tout à fait inhabituelle.

Il a produit 100 études à l'huile. À partir de ces études, des lithographies ont été réalisées, qui ont été vendues pour soutenir la protection de la nature[11].

Les résultats ont été publiés dans Zimbabwe, un livre offert pour chaque lithographie vendue qui porte le numéro de page correspondant ; ainsi chacun pouvait retrouver la sienne dans la chronologie de la production.

Ces études ont pris une place unique dans l’œuvre de Lipsius.

Références[modifier]

  1. « Lipsius, Rens », sur ledelarge.fr (consulté le 11 octobre 2020).
  2. (en-US) « Ideal Artist House », sur STUDIO RENS LIPSIUS (consulté le 3 février 2020)
  3. (en-US) « IAH Leidijk », sur STUDIO RENS LIPSIUS (consulté le 3 février 2020)
  4. (en-US) « IAH Bleeckerstreet », sur STUDIO RENS LIPSIUS (consulté le 3 février 2020)
  5. (en-US) « Painting Roses & Cauliflowers », sur STUDIO RENS LIPSIUS (consulté le 3 février 2020)
  6. (en-US) « IAH Light Observation Field », sur STUDIO RENS LIPSIUS (consulté le 3 février 2020)
  7. « Rens Lipsius, fondateur de l’Institute for Cooperation of Art and Research (ICAR) - Rens Lipsius, qui vient de quitter ses fonctions de directeur à ICAR France, fait le point après trois ans d’activité. - Art Aujourd'hui », sur www.artaujourdhui.info (consulté le 3 février 2020)
  8. (en) The Merchant House, « The Merchant House | Amsterdam » (consulté le 3 février 2020)
  9. « EXPOSITION RENS LIPSIUS - RENS LIPSIUS STUDIO - du 8 février 2020 au 9 février 2020 », sur ParisBouge (consulté le 3 février 2020)
  10. « "J'installe mon atelier dans la brousse du Zimbabwe pour contrer le braconnage de masse", Rens Lipsius », sur MySweetimmo, (consulté le 3 février 2020)
  11. « chefing s’engage aux côtés d’Artist In the Bush », sur Chefing Traiteur, (consulté le 3 février 2020)

Liens externes[modifier]

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