Parti révolutionnaire Communistes
Parti révolutionnaire Communistes | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Secrétaire national | Antonio Sanchez |
Fondation | [1] |
Scission de | Parti communiste français |
Siège | Paris, France |
Positionnement | Extrême gauche[2] |
Publication | Communistes Hebdo |
Idéologie | Marxisme révolutionnaire[2] Communisme Anticapitalisme Anti-impérialisme |
Couleurs | Rouge, blanc |
Site web | sitecommunistes.org |
Le Parti révolutionnaire Communistes (PRC), anciennement Communistes, est un parti politique français communiste, fondé officiellement en [3], issu d'une scission du Parti communiste français.
Sa fondatrice et première secrétaire nationale est Rolande Perlican. Il publie un journal nommé Communistes.
Historique[modifier]
L'organisation Communistes est fondée en juin 2000, quelque temps après le départ de certains militants du Parti communiste français (PCF), à l'occasion du congrès de Martigues (le 30e du PCF). À l'origine, elle se définit comme un simple groupuscule[réf. nécessaire] politique oppositionnel au PCF. Ses militants sont principalement issus du groupe « L'appel des 500 », lancé avant le congrès. Sa coordinatrice est alors Rolande Perlican, ancienne sénatrice et membre du Comité national du PCF, qui l'a quitté en déclarant :
« Depuis maintenant plusieurs années, je combats la politique qu'impulse la direction du PCF. Force m'est de constater que ce parti avec le PS, la Gauche plurielle et le gouvernement Jospin, va continuer dans la même voie, celle de la mise en œuvre de la politique du capital contre le peuple. […] Je n'ai pas l'intention de participer à l'installation d'une tendance « de gauche » dans ce parti. Le faire reviendrait à s'engager dans une impasse. Je suis communiste et je reste communiste. Ce parti ne l'est plus, je m'en vais[4]. »
En mars 2002, Communistes tient son congrès fondateur : il se définit alors en tant que parti visant à remplacer le PCF en tant que parti révolutionnaire. Le congrès élit alors au poste de secrétaire nationale Rolande Perlican. Elle est reconduite à ce poste aux 2e, 3e et 4e congrès, respectivement en juin 2004, juin 2006, juin 2008 et en novembre 2010.
En décembre 2012, elle est remplacée à ce poste par Antonio Sanchez, celui-ci est à nouveau élu en novembre 2014.
Communistes fusionne avec l'Union des révolutionnaires-Communistes de France (URCF) en 2015 et devient le Parti révolutionnaire Communistes (PRC). L'URCF reprend son indépendance l'année suivante[2], et se nomme dorénavant Parti communiste révolutionnaire de France[5].
Positionnement politique[modifier]
Communistes se déclare « parti révolutionnaire d'avant-garde » et se réclame du marxisme-léninisme. Son autoproclamation comme « seul parti communiste en France » et le refus d'actions communes avec les autres organisations communistes qui se réclament du marxisme-léninisme (organisations parfois issues du PCF comme Communistes), et de l'« orthodoxie » sont aussi une caractéristique de ce groupe. Il s'oppose à toute alliance avec les forces de gauche, auxquelles il reproche une politique réformiste d'accompagnement du capitalisme[6].
Issu du PCF, il lui reproche d'avoir abandonné la lutte des classes et de pratiquer des alliances avec les autres forces de gauche, notamment le Parti socialiste depuis sa participation au programme commun puis au gouvernement Mauroy, mais surtout lors de son engagement dans la Gauche plurielle[7],[8]. Selon Christophe Bourseiller, Rolande Perlican ne cacherait pas sa sympathie pour Leonid Brejnev[9].
Présence aux élections[modifier]
Communistes tente de présenter des candidats aux élections locales et nationales, pour beaucoup dans des villes communistes ou ex-communistes (Gennevilliers, Colombes, Romainville, Saint-Ouen, Ivry, Villejuif, Audincourt…).
Ainsi, le parti a présenté 21 candidats aux élections cantonales de 2004, qui ont recueilli entre 0,71 et 5,47 % (1,8 % en moyenne)[10] ; 45 aux élections législatives de 2007 (entre 0,17 et 2,04 %)[11] ; 16 aux élections cantonales de 2008 (entre 1,07 et 6,08 %)[12],[13]. Communistes présente 23 candidats aux cantonales de 2011 ; ses meilleurs scores sont obtenus dans l’Indre[Où ?] (5,6 %) et dans le canton de Vaubécourt dans la Meuse (12,83 %)[14][réf. insuffisante]. Il se présente aussi aux élections législatives de 2017[15].
En vue de l'élection présidentielle de 2012, Communistes présente la candidature de Christophe Ricerchi[16], mais celui-ci ne recueille pas les 500 parrainages nécessaires[17].
Aux élections européennes de 2014 en France, le parti investit des candidats dans toutes les circonscriptions de France métropolitaine ; cependant, les résultats ne dépassent jamais les 0,1 % des suffrages exprimés[18].
Le Parti révolutionnaire Communistes se présente aux européennes de 2019[19] avec Antonio Sanchez comme tête de liste[20], où il obtient 1 413 voix, soit 0,01 % de suffrages exprimés[21]. Il s'agit du deuxième plus petit résultat de ces élections[22]. C'est la seule liste qui n'a pas de bulletin validé par la commission de propagande, entrainant de fait la nullité de tout vote[23], sauf si un exemplaire est préalablement déposé en mairie.
Résultats électoraux[modifier]
Élections européennes[modifier]
Année | Voix | % | Sièges | Rang | Tête de liste |
---|---|---|---|---|---|
2009 | 3 208 | 0,02 | 0 / 74 |
Circonscriptions interrégionales | |
2014 | 4 547 | 0,02 | 0 / 74 |
23e | |
2019 | 1 413 | 0,01 | 0 / 79 |
33e | Antonio Sanchez |
Notes et références[modifier]
- ↑ « Parti révolutionnaire communistes », sur Projet Arcadie - Les partis politiques, (consulté le 27 juillet 2019)
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Laurent de Boissieu, « Parti révolutionnaire Communistes (PRC) », sur France Politique, .
- ↑ « 1er congrès - Appel », sur sitecommunistes.org.
- ↑ « Extraits du discours de Rolande Perlican à l'occasion du 1er congrès de Communistes », sur ptb.be.
- ↑ Laurent de Boissieu, « Parti communiste révolutionnaire de France (PCRF) », sur France Politique (consulté le 8 mai 2019).
- ↑ « Doubs : un dissident du PCF dans la 4e circonscription »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) • Le Pays, 5 juin 2012
- ↑ Collectif, PCF: idéologie, politique et société, L'âge d'homme, (ISBN 9782825116715, lire en ligne).
- ↑ « Plus révolutionnaire que Communistes, tu meurs », Libération, 5 mars 2002.
- ↑ « L'extrémisme • Une grande peur contemporaine »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Christophe Bourseiller, CNRS Éditions (ISBN 9782271073624), p. 48.
- ↑ Résultats aux élections cantonales de 2004, sur le site de Communistes.
- ↑ Résultats aux élections législatives de 2007, sur le site de Communistes.
- ↑ « Résultats des candidats de COMMUNISTES au 1er tour des élections cantonales du 09 mars 2008 », sur www.sitecommunistes.org.
- ↑ Résultats des élections cantonales 2008 - Canton d’Ardentes • Ministère de l'intérieur
- ↑ résultats des élections cantonales 2011 à Vaubécourt, ministère de l'intérieur
- ↑ Laurent Neveu, « Législatives. Caen-Est. Des candidats révolutionnaires et communistes », sur Ouest-France, (consulté le 8 mai 2019).
- ↑ Rapport introductif au Comité national, 5 novembre 2011, sur le site de Communistes.
- ↑ « Élections présidentielles 2012 : le candidat de Communistes fait le point sur sa campagne », sur YouTube, .
- ↑ Les résultats définitifs des européennes 2014, région par région, circonscription par circonscription.
- ↑ Carine Janin, « Candidats aux européennes, des partis révolutionnaires veulent la fin du capitalisme », sur Ouest-France, (consulté le 28 mai 2019).
- ↑ « « On demande l’indépendance des nations » », sur L'Est républicain, (consulté le 19 mai 2019).
- ↑ « Européennes : quels sont les scores des listes qui ont fait moins de 5 % en France ? », sur France Info, (consulté le 28 mai 2019).
- ↑ Clémence Barral, « Petit tour de France de quelques résultats inattendus de ces européennes », sur Le Figaro, (consulté le 28 mai 2019).
- ↑ « Certains bulletins ne seront pas présents dans les bureaux de vote : est-ce légal ? Comment voter ? », sur LCI, (consulté le 13 juillet 2019).
Voir aussi[modifier]
Articles connexes[modifier]
Liens externes[modifier]
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