ParisBerlin
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ParisBerlin, le magazine de l'Europe germanophone et francophone. | |
Pays | France, Allemagne |
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Langue | français, allemand |
Périodicité | Bimestriel |
Genre | Généraliste |
Prix au numéro | 6,80 € |
Diffusion | 20 000 ex. |
Fondateur | Pierre Janin |
Date de fondation | Février 2004 |
Éditeur | All Publishing |
Directeur de publication | Olivier Breton |
Directeur de la rédaction | Henri de Bresson |
Rédacteur en chef | Lise Jolly |
ISSN | 1769-860x |
OCLC | 615184620 |
Site web | www.parisberlinmag.com |
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ParisBerlin est un magazine bimestriel franco-allemand d'actualité générale à portée européenne. En une centaine de pages, il informe chaque mois sur l'actualité franco-allemande dans les domaines culturels, sociaux, économiques et politiques. Ses articles sont écrits de façon alternative en français sur l'Allemagne et en allemand sur la France. ParisBerlin est une publication de la maison d'édition All Publishing.
Histoire et idée d’origine[modifier]
Le magazine fut créé en 2004 par le journaliste français Pierre Janin, qui a été longtemps correspondant en Allemagne. « Après six mois de tests avec notamment la réalisation d’un numéro 0 préparé par une petite équipe de pigistes, j’ai pris la décision de mettre ParisBerlin dans le public », raconte Pierre Janin. « J’y pensais depuis une petite année regrettant l’absence d’un magazine très illustré sur le sujet. Nous avions deux grands problèmes à résoudre : d'abord apporter un contenu vraiment intéressant à des lecteurs plus ou moins déjà informés sur les relations franco-allemandes, avec des informations nouvelles, et ensuite nous faire connaître « vite et bien », avec peu de moyens des cibles diverses que nous avions identifiées. »
Le numéro 1 de Paris-Berlin (écrit à l’époque avec un trait d’union) paraît en octobre 2004 et contient une quarantaine de pages, entièrement rédigées en français. L’idée de départ était en effet de créer dans un second temps une édition allemande avec le titre Berlin-Paris. Mais au fur et à mesure, la langue allemande s’est faite sa place dans le magazine – de quelques articles et extraits de textes traduits, nous en sommes aujourd’hui arrivés à un rapport de 50/50.
Missions et évolutions[modifier]
S’il n’était pas tout de suite un magazine bilingue, ParisBerlin a toujours été un magazine biculturel, conçu par une équipe franco-allemande. « Pourquoi cette initiative privée (…) ? » demandait Pierre Janin dans l’édito du premier numéro. Et de répondre : « Tout simplement parce que nous croyons fondamentalement à l’importance des relations entre nos deux pays dans l’Europe des 25. Notre destin n’est pas l’affaire des seuls dirigeants politiques. Voilà la vision – en texte et en images – que Paris-Berlin va tenter de faire partager. Sans parti pris et idées préconçues ! »
Si certains sujets de ParisBerlin sont en effet traités par les médias généralistes des deux côtés du Rhin, les rubriques société et culture apportent des éclairages qu’on ne retrouve nulle part ailleurs et constituent ainsi la vraie valeur ajoutée du magazine. D’innombrables acteurs privés contribuent tous les jours à faire connaître la littérature, la musique, le cinéma, le théâtre, les mœurs et les modes de vie du pays voisin. C’est dans les pages de ParisBerlin que leurs initiatives sont relayées.
Mais aujourd’hui, et notamment depuis la reprise du magazine par l’agence de communication interculturelle All Contents, en 2008, la politique et l’économie gagnent de plus en plus en importance. Hommes politiques, économiques et intellectuels de premier plan – notamment Alain Minc, Andrea Nahles, Francis Mer, Jean-François Copé, Jean-Marc Ayrault, Jürgen Trittin, Élisabeth Badinter, Werner Hoyer, Volker Kauder, Laurent Wauquiez et Daniel Cohn-Bendit – accordent des entretiens au magazine.
ParisBerlin se situe aujourd’hui[Quand ?] au cœur du débat d’actualité. « Sous la pression des événements et des actualités qui nous stupéfient, nous nous sommes dit qu’à notre façon, il fallait que nous participions à ces mutations », déclare Olivier Breton, directeur de la publication, dans l’éditorial du numéro 63, paru en avril 2011 introduisant un nouveau logo, une nouvelle maquette et une nouvelle ligne éditoriale, accordant plus de place aux sujets européens et exprimée par ailleurs dans le sous-titre : ParisBerlin, magazine pour l’Europe.
Depuis le mois de mai 2013, ParisBerlin a adopté une nouvelle formule : nouveau logo, nouvelle maquette et nouveau sous-titre - ParisBerlin, le magazine de l'Europe germanophone et francophone - le magazine propose des articles plus longs et ménage plus de place pour de belles illustrations. Mieux adaptée au concept franco-allemand de ParisBerlin, la nouvelle maquette se veut plus moderne et surtout plus lisible, notamment grâce à un jeu sur les couleurs et les typographies. Appuyant le concept d'un magazine bilingue, les “encadrés traductions” offrent aux lecteurs des résumés des articles dans l'autre langue. Outre ces changements esthétiques, le magazine a mis en place de nouvelles rubriques. Il comporte désormais six rubriques pour mieux connaitre et comprendre l'Europe et la relation franco allemande. Chaque été, le magazine ParisBerlin publie un numéro hors-série souvent entièrement traduit, sur une thématique particulière, ayant trait à l'Europe et les relations franco-allemandes. En 2009, à l'occasion du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, le magazine publiait un numéro spécial “Berlin divisé, Berlin ressuscité” (”Eins ist mehr als zwei”, PB #42-43). L'année suivante, c'est la réunification allemande qui était à l'honneur, avec un numéro “Spécial réunification 1990-2010” (“20 Jahre Wiedervereinigung”). En 2011 et en 2012, ParisBerlin analyse les relations franco-allemandes hier et aujourd'hui, avec respectivement “esquisse d'une cartographie du franco-allemand” (“Skizze einer Kartographie der deutsch-französischen Beziehungen”) et “La France & l'Allemagne au cœur de l'Europe” (“Deutschland & Frankreich im Herzen Europas”). En 2013, le magazine ParisBerlin s'est lancé dans un tour d'Europe des zones germanophones et francophones : avec humour, ce numéro spécial “Itinéraires européens” (“Immer der Sprache nach”) entraine le lecteur à la découverte des quelque 250 millions d'Européens parlant français ou allemand.
Fonctionnement et perspectives[modifier]
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ParisBerlin est à ce jour un magazine mensuel de cent pages, produit par une équipe de cinq personnes à temps plein et une vingtaine de journalistes freelance des deux côtés du Rhin. Pour garder sa force « d’étonnement », les journalistes en Allemagne sont d’origine française ; et en France d’origine allemande. En 2009, un second bureau a été ouvert à Berlin. C'est aujourd'hui la rédaction principale du magazine. Malgré la notoriété croissante de ParisBerlin – rendue possible par la présence sur divers salons et événements, l’organisation de débats et des interventions dans des lycées et universités –, c’est un défi financier important d’assurer sa survie.
Le magazine existe aujourd’hui[Quand ?] grâce à ses 4 500 abonnés en Europe et à l'international, ses insertions publicitaires et son rattachement à l’agence de communication interculturelle All Contents. Il s’appuie par ailleurs, et en premier lieu, sur les cotisations des membres du Club ParisBerlin, un think-tank présidé par Marwan Lahoud, directeur Général Délégué à la Stratégie et à l'International d'Airbus Group, regroupant des entreprises et institutions de tout premier plan qui se réunissent régulièrement pour débattre de sujets de prospective concernant la France et l’Allemagne. La chaine de télévision franco-allemande Arte, l'entreprise d'électroménager Bosch, BPIFrance, les cabinets d'avocats CMS Bureau Francis Lefebvre et CMS Hasche Sigle, les entreprises Constellium, Mazars, Siemens, l'agence de production Gutenberg Network, la société aérospatiale européenne Airbus Group, le constructeur automobile Volkswagen, la chaine hôtelière Novotel, l'École Supérieur de Commerce ESCP Europe ou encore EDF sont notamment membres du club ParisBerlin.
ParisBerlin se revendique comme étant un magazine au service de la construction européenne, qui pour se faire doit s’appuyer sur le moteur franco-allemand. Le magazine travaille à élargir sa zone d’influence et par la suite ses sujets d’intérêts en profitant notamment de l’impulsion occasionnée par la relance du Triangle de Weimar en s’ouvrant à la Pologne.
Diffusion[modifier]
Il est diffusé dans près de 4 000 points de vente en Allemagne, en France, en Belgique, au Luxembourg et en Autriche, vendu sur abonnement, et mis gracieusement à la disposition des publics dans des lieux à fort trafic franco-allemand.
Le bureau français est situé rue de Turin dans le VIIIè arrondissement de Paris. Le bureau allemand est situé à Berlin, dans Mitte (Chorinerstr. 10).
Liens externes[modifier]
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