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Orita Leprohon

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Orita Leprohon (née Orita Gravel à Montréal le 26 décembre 1927, décédée à Saint-Lambert le 5 décembre 2013) était une artiste peintre du Québec.

Introduction[modifier]

Influencée par les Automatistes, Orita Leprohon a témoigné de par son œuvre, à travers les contrastes chromatiques, d’une profonde richesse de sensibilité. Elle s’est inspirée de l’art moderne en pratiquant un art non figuratif (ou semi-figuratif), poétique et paysagiste.

Les débuts et les études[modifier]

Dans les années 1940, elle assiste aux conférences de Paul-Émile Borduas et s’intéresse de près à la peinture. Alors que le Québec a Maurice Duplessis comme Premier Ministre, un politicien souvent qualifié de rétrograde, les artistes se mobilisent et signent le manifeste Refus global, un document qui se veut un règlement de comptes envers l’ordre établi. Parmi les signataires se trouvent Jean-Paul Riopelle et sa conjointe Françoise Riopelle (née Lespérance), des connaissances proches d’Orita Leprohon. Cette dernière n’étant pas encore plongée dans le milieu ne signe pas le document, mais elle n’était pas pour le moins en désaccord avec ce brûlot revendicateur qui a pavé la voie de la modernité artistique du Québec.

À force de fréquenter le milieu de la peinture montréalais, Orita Leprohon finit par se lancer elle-même dans ce domaine artistique. Beaucoup plus tard cependant, vers 1975. Elle débute en reproduisant les grands maîtres, souvent les membres du Groupe des Sept, puis termine un certificat en arts plastiques à l’UQAM en 1982 ainsi qu’un baccalauréat dans la même discipline en 1987. Entre temps, elle participe à de nombreux ateliers de formation dont ceux du Frère Jérôme entre 1983 et 1985 et ceux du Centre Saidye Bronfman en 1985 et 1986.

L’œuvre et la carrière[modifier]

Désormais considérée comme faisant partie du mouvement artistique Les Automatistes, Orita Leprohon laisse derrière elle quelques aquarelles, mais sa passion ira d’abord et avant tout à la peinture à l’huile, délaissant même les pinceaux pour ne plus travailler qu’avec les spatules à partir de 1990. Elle a réalisé des tableaux à l’huile en appliquant généreusement une vaste palette de couleurs représentant ses sujets préférés : l’intérieur de la forêt et les champs (ainsi que les chants) de fleurs. Le peintre Guido Molinari a d’ailleurs qualifié Orita Leprohon de « coloriste » puisqu’elle juxtapose de brillante façon les couleurs sur les toiles. Les créations souvent semi-abstraites d’Orita Leprohon ont été exposées pendant de nombreuses années dans le village de Saint-Donat où elle a résidé entre 1980 et 2006, mais aussi à Montréal et un peu partout au Québec. Elle a participé à de nombreux symposiums et à de nombreuses expositions de groupe entre 1978 et 2005, notamment au sein du Collectif d’artistes peintres, aquarellistes, sculpteurs et artisans divers « Art Boréal », association qu’elle a fondé avec d’autres artistes en 1988. Malade, elle peint ses derniers tableaux avec ses doigts (« Neige d’octobre » en 2004…). C’est d’ailleurs pour des raisons de santé qu’Orita Leprohon se retire du métier en 2006, à l’âge de 79 ans. Par la suite, elle vit sur la Rive-Sud de Montréal jusqu’à son décès, le 5 décembre 2013, à l’âge de 85 ans.

L'artiste peintre Christiane Litalien [1] lui a rendu un bel hommage en 2005 en présentant une toile de son cru intitulée « Hommage à Orita Leprohon ».

Orita Leprohon est la tante de l'écrivain québécois Donald Bilodeau.

Citation[modifier]

« La peinture, c’est une recherche, ce n’est pas juste un acte. La création est continuelle dans la tête, elle fait partie de la vie de tous les jours, elle fait partie de la mienne en tout cas. Et pour que mes toiles me plaisent, elles doivent d’abord et avant tout refléter à la fois la simplicité et la complexité ».

Quelques titres d'œuvres[modifier]

  • Neige d’octobre (2004, huile sur toile à la main)
  • Pour les oiseaux (2003, technique mixte, huile et collage)
  • Après l’été (2002, huile sur toile à la spatule)
  • Les Rouges d’automne (2002, huile sur toile à la spatule)
  • Hommage à Jean-Paul Riopelle (2002, huile sur toile à la spatule)
  • Fol espoir du printemps (2001, huile sur bois à la spatule)
  • L'Automne a fait mourir l'été (2001, huile sur bois à la spatule)
  • Élan de joie (2001, huile sur bois à la spatule)
  • Folie des grandeurs : Mon espace (2000, huile sur toile à la spatule)
  • Liberté d’expression (2000, huile sur toile au pinceau)
  • Ailleurs (1999, huile sur toile au pinceau)
  • Éclats fantasques (1998, huile sur toile au pinceau)
  • Soir d’hiver (1998, huile sur toile à la spatule)
  • Tourmente hivernale : Forêt de givre (1997, aquarelle)
  • J’y trouve la sérénité (1997, aquarelle)
  • Fleurs follettes (1996, huile sur toile à la spatule)
  • Jardin au soleil couchant (1993, huile sur toile à la spatule)
  • Ciel bleu !!! (1992, huile sur toile à la spatule)
  • L’Amour folâtre sous les arbres (1991, huile sur toile à la spatule)
  • La Forêt ensorcelée (1990, huile sur toile à la spatule)
  • La Clairière (1989, huile sur toile au pinceau et à la spatule)
  • La Nuit tombe sur le Mont-Garceau (1988, huile sur toile au pinceau et à la spatule)
  • Après l’aurore (1987, huile sur toile au pinceau)
  • Iris-au-vent (1986, huile sur toile au pinceau)
  • Fleurs sauvages (1981, huile sur toile au pinceau)
  • La Cabane à sucre (1980, huile sur toile au pinceau)
  • Le Coq (1979, huile sur toile au pinceau)
  • Les Bouleaux (1978, huile sur toile au pinceau)
  • Misty (1978, huile sur toile au pinceau)

Collectifs d’artistes[modifier]

  • Duo (2005, huile sur toile à la spatule, avec Christiane Litalien)
  • Célébration 2000 (1999, peinture collective de huit artistes)
  • Vibrations lumineuses (1989, peinture collective de quinze artistes sous la supervision d’Orita Leprohon)

Principales expositions collectives[modifier]

Couverture des médias - Articles de presse[modifier]

  • 2000 : Journal Accès Laurentides : Orita Leprohon : Le choc des couleurs, par Yohann Saint-Amour
  • 1997 : Journal Altitude : Orita Leprohon : La création fait partie de ma vie de tous les jours, par Annie Lafortune
  • 1995 : Journal Matawinie : Orita Leprohon : Portrait d'artiste, par Ginette Proulx

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