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Nicole Rivoire

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Nicole Rivoire

Nicole Rivoire est une femme politique française, née le à Paris. Ingénieure, diplômée de l'École polytechnique féminine, elle s'engage auprès de l'UDF et est élue conseillère municipale d'opposition à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) dans les années 1980 et 1990. Elle est ensuite maire du 26 janvier 2003 au 22 mars 2008. Elle est la mère de Laurent Rivoire, élu maire de Noisy-le-sec le 17 décembre 2010.

Biographie[modifier]

Nicole Rivoire, née Mesnil, descend par sa mère d'une vieille famille de Noisy-le-Sec, les Nicolas. Son aïeul, Camille Nicolas, fut adjoint au maire entre les deux guerres, et son grand-père paternel, Albert Mesnil, candidat aux législatives durant le Front populaire[1].

Élève au lycée Marcelin Berthelot à Pantin, elle passe avec succès le bac « Maths Élem » et intègre l’École polytechnique féminine à Sceaux, d’où elle sort avec un diplôme d'ingénieur[1].

Elle épouse Noël Rivoire, clerc de notaire puis notaire à Paris dans le 17e arrondissement. Ils s'installent par la suite dans le pavillon familial à Noisy-le-Sec. Pour élever leurs deux enfants, elle est amenée à quitter le monde du travail[1].

Débuts en politique[modifier]

Après avoir fait partie des Jeunes Giscardiens au début des années 1970, elle s'engage définitivement au sein de l'UDF et devient déléguée de la candidate UDF-RPR aux élections cantonales de 1982[1].

Candidate aux élections municipales de Noisy-le-Sec en 1983, elle devient conseillère municipale d'opposition. Elle se fait connaître des Noiséens par ses activités auprès des associations sportives et des fédérations de parents d'élèves[2]. Elle est réélue conseillère aux élections municipales de 1989[1].

Principaux combats[modifier]

Elle conduit une liste unique de la droite en 1995 puis la liste UDF en 2001. Profitant de l'annulation de ce dernier scrutin, elle parvient à faire l'union de la droite locale et, le 19 janvier 2003, à la tête de la liste UDF-UMP, elle réussit à battre la liste d'union de la gauche à majorité communiste qui, depuis 1959, gérait Noisy-le-Sec, dans la ceinture rouge. Après Drancy en 2001, l'UDF prend ainsi au parti communiste une nouvelle municipalité en Seine-Saint-Denis[2],[3].

Cependant, à l'issue du second tour des élections municipales de 2008, sa liste « d'intérêt communal », soutenue par l'UMP (représentée par son premier adjoint, Olivier Deleu) et le MoDem (dont elle est présidente en Seine-Saint-Denis)[4], perd les élections au profit de la liste d'union de la gauche conduite par la socialiste Alda Pereira-Lemaître. Félicitant cette dernière, la maire sortante lui dit : « C'est une victoire car tu as dû combattre la droite, les Verts, les communistes et certains de tes amis socialistes ». Nicole Rivoire, pour sa part, redevient conseillère municipale. Le conseiller général communiste Gilles Garnier explique ainsi son échec : « Nicole Rivoire avait été élue sur deux arguments [...] : la sécurité et le tramway puisqu'elle était opposée à ce que le tram traverse Noisy. Sur le tramway elle a été battue puisque la décision de traverser la ville est prise. Sur la sécurité, les gens ont vu partir un commissariat de plein exercice sous son mandat et il n'y a pas eu de réponse aux questions d'insécurité. »[5].

Deux ans plus tard, aux nouvelles élections anticipées organisées après l'explosion de la majorité municipale[6], Nicole Rivoire, âgée de 72 ans, passe la main à son fils Laurent, dont la liste l'emporte le 12 décembre 2010[7].

Opposition au prolongement de la ligne 1 du tramway d'Île-de-France[modifier]

À partir de sa campagne pour les municipales de 2003, Nicole Rivoire s'est fait connaître par son opposition résolue à l'extension de la ligne 1 du tramway d'Île-de-France qui aurait dû être prolongée jusqu'à Romainville puis Val-de-Fontenay à travers la rue commerçante de la ville[8],[9]. Elle reproche au projet de « défigurer le cœur de sa ville »[1].

Son combat pour la redéfinition du tracé est poursuivi par son fils, devenu maire à son tour[10].

Mandats électifs[modifier]

  • 14/03/1983 - 19/03/1989 : conseillère municipale d'opposition de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).
  • 20/03/1989 - 18/06/1995 : conseillère municipale d'opposition de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).
  • 19/06/1995 - 18/03/2001 : tête de liste UDF-RPR - élue conseillère municipale d'opposition de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).
  • 19/03/2001 - 18/10/2002 : tête de liste UDF - élue conseillère municipale d'opposition de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).
  • 18 octobre 2002 : Annulation des élections par le Conseil d'État[11].
  • 12 et 19 janvier 2003 : tête de la liste de l'élection partielle de Noisy-le-Sec de 2003.
  • 26/01/2003 -22/03/2008 : maire UDF-MoDem de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). À l'issue du second tour des élections municipales de 2008, la liste menée par Nicole Rivoire (liste d'intérêt communal soutenue par le MoDem et l'UMP perd les élections au profit de la liste d'union de la gauche par 48,8 % contre 51,2 %.
  • 21 mars 2004 : candidate aux élections régionales françaises de 2004 sur la liste UDF d'André Santini.
  • 26 septembre 2004 - tête de liste UDF pour les élections sénatoriales françaises de 2004 en Seine-Saint-Denis, non élue.
  • 22/03/2008 au 16/12/2010 : conseillère municipale et présidente du groupe d'opposition de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis)
  • du 17/12/2010[12] au 30/03/2014 : 7e adjointe au maire de Noisy-le-Sec déléguée à l'aménagement, aux transports et au personnel communal, à la suite des élections municipales anticipées des 5 et 12 décembre 2010, remportées par la liste conduite par son fils, Laurent Rivoire, où elle figurait en 4e position.
  • du 18/01/2011 au 30/03/2014 : conseillère communautaire de la Communauté d'agglomération Est Ensemble.
  • du 30/03/2014 à ce jour : conseillère municipale déléguée au personnel communal, présidente du groupe de la majorité municipale, « En Avant Noisy ».

Responsabilités politiques[modifier]

  • 1978 : engagement chez les Jeunes Giscardiens.
  • 1983 : membre des Adhérents directs de l'UDF (UDF-AD).
  • 2002-.... : membre du Bureau politique de l'UDF.
  • 2003-2007 : présidente-déléguée de la Fédération UDF de la Seine-Saint-Denis.
  • 2004 : candidate tête de liste UDF aux élections sénatoriales de Seine-Saint-Denis en septembre.
  • 2007 : parrainage de François Bayrou, candidat du centre à la présidentielle 2007, et conduite de sa campagne en Seine-Saint-Denis.
  •  : membre fondatrice du Mouvement démocrate (MoDem) à la Mutualité.
  • Juillet 2007 - septembre 2008 : présidente par intérim de la fédération du MoDem de Seine-Saint-Denis[13].

Responsabilités économiques[modifier]

En 2016, Nicole Rivoire est administratrice de la société d'économie mixte (SEM) Noisy-le-Sec Habitat, entreprise locale d'habitat social et d'aménagement de la ville[14], dont le conseil d'administration est présidé par Laurent Rivoire[15].

Décoration[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Portrait : Nicole Rivoire, sur 93sang30.com (Journal démocratique de Noisy-le-Sec), 2008.
  2. 2,0 et 2,1 Yves Bordenave, « En emportant la mairie communiste de Noisy-le-Sec, l'UDF confirme sa percée en Seine-Saint-Denis », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. Christophe Forcari, « Dans le 93, l'UDF resserre encore la ceinture rouge », Libération,‎ (lire en ligne).
  4. Patrick Roger, « La stratégie à géométrie variable du MoDem », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. Olivier Mayer, Gilles Garnier veut rendre Noisy-le-Sec à la gauche. Sur la commune et le canton, le conseiller général communiste s'appuie sur son bilan et sur une liste de très large ouverture pour franchir le premier tour en tête et battre la droite, L'Humanité, 36/3/2008.
  6. « Alda Pereira-Lemaitre : « Certains élus ont saboté mon mandat » », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
  7. « La droite reprend Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. Olivier Mayer, « Gilles Garnier veut rendre Noisy-le-Sec à la gauche : Sur la commune et le canton, le conseiller général communiste s'appuie sur son bilan et sur une liste de très large ouverture pour franchir le premier tour en tête et battre la droite », L'Humanité,‎ 36/3/2008 (lire en ligne).
  9. « Le prolongement du T1 redevient d'actualité. Trois scénarios de traversée de la ville sont proposés et le sujet divise déjà la majorité municipale », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne) « EN SUSPENS depuis l'élection de Nicole Rivoire (MoDem) à la mairie de Noisy-le-Sec en 2003, le prolongement du tramway T1 entre Noisy-le-Sec et Val-de-Fontenay (Val-de-Marne) revient sur le devant de la scène aujourd'hui avec le lancement d'une concertation initiée par Alda Pereira-Lemaître, la nouvelle édile (PS) de Noisy, avec le Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France) ».
  10. François Enver, « Le T1 de Noisy-le-Sec est-il un luxe ou une nécessité ? », Rail Passion,‎ (lire en ligne).
  11. « Conseil d’État, 18 octobre 2002, n° 239909, Élections municipales de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) », RAJF - Revue d'actualité juridique française (consulté le 10 juillet 2016).
  12. « Noisy-le-Sec: le Nouveau centre remporte l'élection », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  13. Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 18/07/07.
  14. « La SAEM Noisy-le-Sec Habitat », sur http://www.noisylesechabitat.fr (consulté le 19 juillet 2016).
  15. « Nicole Rivoire », sur http://dirigeant.societe.com (consulté le 19 juillet 2016).
  16. Décret du 13 juillet 2010 portant promotion et nomination sur Légifrance.

Liens externes[modifier]

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