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Michel Mimran

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Michel Mimran (né Michael Michel Mimran le ) est un architecte DPLG français, plasticien et membre du cercle artistique du Luxembourg[1].

"Triptyque: Fotoforms, Crash in the Kitchen, Memoria: La gare de Luxembourg, le 11 juillet 2009"

Biographie[modifier]

Michel Mimran fait ses études d’architecture à Paris, obtenant un diplôme d’architecte DPLG en 1980 avec comme sujet de diplôme : « Perception de l’architecture et architecture de la perception ». Il suit les conférences du professeur Henri Laborit: ce dernier met en évidence la notion de plusieurs cerveaux, notamment le deuxième cerveau qui est celui de la mémoire.

En 1974, dès sa première présentation au concours, il fait partie des 22 étudiants sélectionnés sur les 800 candidats par le jury de l'École nationale supérieure des beaux-arts, jury qui était présidé par Claude Idoux (membre du groupe surréaliste-cubiste Témoignage) En tant qu’étudiant, il suit des cours variés donnés par des intervenants et des professeurs prestigieux tels que César, Iannis Xenakis, Michel Carrade, Bernard Lassus ou encore Jacques Lecoq. Il obtient un diplôme de plasticien D.S.A.P en 1976 de l'École nationale supérieure des beaux-arts et reçoit une bourse de mérite pour son travail et sa recherche sur la perception de l’espace.

Après avoir travaillé dans plusieurs cabinets d’architectes depuis l'âge de 19 ans, il crée son agence d’architecture à l’âge de 26 ans. Il assure même dès 27 ans, des expertises auprès des compagnies d’assurances. D’emblée, il se spécialise dans la réhabilitation et dans la rénovation lourde d’immeubles de bureaux, d’activités et d’habitations. En 1983, il développe pour la première fois en France une structure dédiée à l’architecture, entièrement informatisée, DAO – CAO. Parallèlement il élabore le concept d’organisation et de gestion de l’espace de travail (OGET), chargé d’optimiser les surfaces de travail, avec la création d’un mobilier adapté à ce concept.

Dès ses premiers travaux sur la gare de Bercy en 1974, il combine art et science en proposant, par un procédé photographique, un découpage méthodique « en tranches » d'un espace urbain. Ce découpage est concomitant aux premières recherches sur la tomographie. Depuis 1993 son travail est consacré exclusivement aux arts plastiques, avec des nouvelles technologies, il développe ses recherches sur la peinture, la photographie, la musique et l'informatique.

Œuvres[modifier]

Michel Mimran travaille depuis 1974 autour du thème de la perception et donc de la mémoire. Ses travaux ont tous un lien avec l'exploration sous tous ses aspects de la mémoire, qu’il classifie sous trois aspects : la mémoire temporelle, la mémoire du geste et la mémoire culturelle. Ses premiers travaux en 1974 sur l’ancienne gare de Bercy, découpaient un espace limité par un cadre photographique en « tranches ». 96 photographies montrant 96 espaces différents. Toujours sur la gare de Bercy, il découpe en « tranches » un champ photographique à 360°. En 1976, il réalise deux travaux de « photographie participative » à la Porte Dorée à Paris.

Parallèlement, il fait ses premiers « Fotoforms » couleurs en argentiques afin d’explorer la mémoire du geste. En 1995, il est sélectionné pour une série de peintures loupes, à l’occasion de « 95 : Luxembourg, ville européenne de la culture ». Dans les années 1990, il réalise des animations par infographie 3D qui ont été exposées sur écran plat à la villa Vauban[2] au Luxembourg en 2003.

En été 2005 lors d’un séjour au Grand Hôtel de Cabourg, il photographie une scène qui lui inspire un travail sur la mémoire selon Proust.

Ce travail, nommé « Cabourg 2006, hommage à Proust[3] » fut exposé au Grand Théâtre de Luxembourg l'année suivante.

"Cabourg 2006, Hommage à Proust"

En 2005 : il reprend ses recherches sur les « Fotoforms » et réalise pleinement ses objectifs concernant la mémoire du geste et ceci grâce à la photographie numérique. Ces « Fotoforms » ont été exposés en 2009 à la Tuchfabrik à Trèves et sont toujours exposées sur la galerie Olympus[4]. En 2009 la transformation future de la gare de Luxembourg lui inspire un travail sur la mémoire temporelle intitulé « Memoria: La Gare de Luxembourg: le [5] ». Cet ensemble de 24 photographies est exposé aux Carrérotondes[6] à Luxembourg.

Depuis 2008, il oriente ses recherches vers la mémoire culturelle avec des séries d’images mêlant photographies, infographie et dessins, intitulées « Crash in the Kitchen » et « Flower on the Floor » Ces travaux ont été exposés de mai à septembre à la galerie du Crédit Suisse à Luxembourg-ville[7] et sont exposés à la galerie PopArt88[8]. En , il expose de nouvelles photographies à l'Abbaye de Neumünster[9] Actuellement, dans "Wellington-Picadilly", il utilise Google Earth et la géolocalisation comme support à un travail.

Michel Mimran a également participé à des associations à but non lucratif comme Kiwanis et Autistes sans frontières en offrant des œuvres originales à mettre aux enchères[10].

Expositions[modifier]

  • 1976 : Musée Berryer, France
  • 1995 : Luxembourg, ville Européenne de la culture
  • 2003 : Villa Vauban, Luxembourg
  • 2005 : Grand Théâtre de Luxembourg[11]
  • 2006 : Grand Théâtre de Luxembourg
  • 2009 : Tuchfabrik Trèves, Allemagne
  • 2009 : Carrérotondes, Luxembourg
  • 2010 : Crédit Suisse Luxembourg[12]
  • 2010 : Popart88
  • 2011: Abbaye de Neumünster
  • 2012 : Antwerp Accessbile Art Fair[13]

Bibliographie[modifier]

Liens externes[modifier]

Notes et références[modifier]

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