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Max Gordon Oidtmann

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Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Max Gordon Oidtmann (nom chinois simplifié : 欧麦高 ; chinois traditionnel : 歐麥高 ; pinyin : ōu màigāo[1],[2]) (né en 1979) est un historien et universitaire américain, spécialiste de la dernière période de l'empire chinois (1368-1912) et de l'Asie intérieure (Asie centrale islamique, Tibet, Mongolie et Mandchourie). Il s’intéresse également aux questions de politique relatives aux minorités ethniques et à la ruralité au sein de la République populaire de Chine[3],[4].

Professeur assistant à la Georgetown University School of Foreign Service in Qatar (en), il enseigne l'histoire de l'Asie, en particulier l'histoire de la Chine, de l'islam et des musulmans en Asie de l'Est, du Tibet, et l'histoire comparée des empires et du colonialisme[5].

Biographie[modifier]

Études universitaires et diplômes[modifier]

En 2000, il obtient une bourse de recherche de 1er cycle de la fondation Freeman pour la Mongolie et le Kirghizstan[6] pour y étudier l'influence de la culture et du tourisme occidentaux sur les sociétés nomades de ces régions[7].

En 2001, il passe une licence (B.A.) d'histoire centrée sur les études d'Asie de l'Est, au Carleton College (en) (États-Unis).

À partir de 2004, il apprend le mandchou et suit l'enseignement du professeur Mark C. Elliott sur l'histoire de la dynastie Qing[8]. Ce dernier est un des universitaires qui forment l'école dite de la New Qing History (en) (« la nouvelle histoire des Qing »)[9], devenue prééminente aux États-Unis au milieu des années 1990[10].

En 2004 et 2005, il obtient une bourse d'été pour l'étude de la langue ouïghoure (niveaux débutant puis intermédiaire) de l'université de l'Indiana (FLAS Summer Language Grant Intro and Intermediate Uyghur at Indiana University)[6].

En 2006, il participe à la compétition automobile 环塔挑战赛 dans le désert en Chine[11], au sein de l'équipe internationale du Xinjiang[12].

Son article non publié « History, Hides, and the Environment of a Town on the Gansu Frontier » a fait partie des lectures recommandées pour la classe du 31 janvier 2007 dans le cadre du cours d'histoire tibétaine du XXe siècle du printemps 2007 à l'université Columbia[13].

En 2007, il passe la maîtrise (M.A.) en études de l'Asie de l'Est, à l'université Harvard (États-Unis). Il expliquera plus tard qu'il y apprend le mandchou, que cette langue est considérée comme préalablement nécessaire à l'étude de la Chine et que son enseignement est donc dispensé dans les études de sinologie à Harvard, mais aussi à l'université Yale et l'université de Californie à Berkeley[8].

En 2010, il bénéficie d'une bourse de programme d'échanges du Conseil national d'attribution des bourses de Chine (China National Scholarship Council Exchange Program Fellowship)[6]. Il participe notamment au programme Foreign Cultures 81, sous la direction de Michael Szonyi (en), où le Temple des dieux de la ville de Tangxi se visite via une installation virtuelle. Il déclare que le plus intéressant est l'association des technologies avec l'enseignement de la culture historique chinoise par les enseignants[14].

En 2012, il participe à une réunion du Tibetan & Himalayan religions Group à Chicago sur le thème The Maturation of the Geluk Sect: Amdo and the Qing Empire (« La maturation de la secte Gelug : l'Amdo et l'Empire Qing »), avec comme sujet personnel Shamanic Imperialism: The Qianlong Emperor’s Attack on Tibetan Divination Technologies and the Origins of the Golden Urn (« Impérialisme shamanique : l'attaque de l'empereur Qianlong contre les technologies de divination tibétaine et les origines de l'urne d'or »)[15].

En 2012, il obtient une bourse de recherche doctorale Fulbright-Hays, pour la Chine (Fulbright-Hays Doctoral Dissertation Research Fellowship), ainsi qu'une bourse de recherche estivale du Centre Fairbank de l'université Harvard (Harvard University Fairbank Center Summer Research Grant) pour la Chine [6].

En mars 2014, il obtient son doctorat (Ph.D.) en histoire et langues est-asiatiques, à l'université Harvard[16], après deux ans de recherche à Pékin et Lanzhou[4], avec pour thèse Between Patron and Priest: Amdo Tibet Under Qing Rule, 1792-1911 (« Entre patron et prêtre : le Tibet de l'Amdo sous la tutelle des Qing, 1792-1911 ») (sous la direction de Mark C. Elliott (en))[17],[18].

Enseignement dispensé[modifier]

Depuis août 2013, il enseigne l'histoire de l'Asie à la School of Foreign Service (dépendant de l'université de Georgetown), à Doha (Qatar)[19].

Recherches en cours[modifier]

Max Oidtmann travaille sur des documents historiques en chinois, tibétain, ouïghour, mandchou et japonais[16].

Il se consacre à la rédaction de deux livres, le premier (Forging the Golden Urn: Qing Empire and the Politics of Reincarnation in Tibet, 1792-1911) concerne l'histoire politique de la réincarnation en Chine de la fin du XVIIIe siècle à l'époque contemporaine. Le deuxième (Between Patron and Priest: Qing Legal Culture and the Creation of A "Tibetan World" in Amdo, 1720-1912) est une étude de la culture juridique du Tibet à l'époque de la dynastie Qing de 1636 à 1912[20],[21].

Chercheur invité[modifier]

En mai 2015, à Lyon, il participe au colloque « Les lieux de la loi dans l’empire chinois / The Places of the Law in the Late Chinese Empire » et en juin au séminaire IAO de l'Institut des sciences de l'homme de Lyon (ISH-Lyon), CNRS[3].

Il fait également un exposé sur le thème The "Warring States" of Amdo: Qing Jurispractice and the Creation of the "Tibetan World", 1772-1911 dans le cadre du séminaire « Histoire du droit chinois » de l’EHESS qui se tient au Collège de France le 22 mai 2015. Sa traduction du « règlement final de l'affaire de la pente de la terre blanche » (白土坡案) y est abordée par Fabienne Jagou[22],[23],[6].

Distinctions reçues en tant qu'étudiant[modifier]

En 2007, il reçoit le Joseph Fletcher Memorial Prize for excellence in writing an AM Thesis[6] décerné par le Committee on Regional Studies East Asia de l'université Harvard[24].

En 2012, Il reçoit le CESS Award for Best Graduate Student Paper décerné par la Central Eurasian Studies Society (en), pour son article, « To Be ‘One’s Own Master’: The 19th Century Conflict between Qing Colonial Officials and the Monastic Domain of the Cagan Nomun Han Kūtuku »[25],[6].

Autres[modifier]

Depuis mars 2015, il est secrétaire du Manchu Studies Group[6],[26].

Publications et autres travaux non publiés[modifier]

Recherches pré-doctorales
Thèse de doctorat
Articles dans des revues savantes
  • (en) « Qing Colonial Legal Culture in Amdo Tibet (ancien titre : A Document from the Xunhua Archives », International Society for Chinese Law & History — 中國法律与歷史國際學會, vol. 1, no 1,‎ (lire en ligne) (première version)
Contributions à des ouvrages collectifs
Colloques et séminaires
  • (en) Qing Post-Pacification Reconstruction: Community Relations in the Sino-Tibetan-Muslim Borderlands, 1820-1880, exposé présenté au colloque de l'International Association for Tibetan Studies, à l'université de la Colombie-Britannique (Canada), en août 2010[6].
  • (en) The Nineteenth-Century Crisis of the Mongol Banners in Amdo, exposé présenté à l'American Council for Mongolian Studies Conference, à Oulan-Bator (Mongolie), juin 2011[6].
  • (en) The Warring States: Tibetan Buddhists and the Colonial Encounter in Late Qing Amdo, Central Eurasian Studies Society Annual Convention, octobre 2012 (résumé)
  • (en) Shamanic Imperialism: The Qianlong Emperor’s Attack on Tibetan Divination Technologies and the Origins of the Golden Urn, American Association of Religion Annual Meeting, 19 novembre 2012 (résumé)
  • (en) Muslims at the Yamen Gates: Chinese Muslims and the Governance of the Sino-Tibetan Frontier, Harvard University Asia Center, 27 novembre 2012 (résumé).
  • (en) Invité spécial de la 16e Harvard East Asia Society Conference, où il dirige les débats sur le thème « Empire et la Colonisation », février 2013[4].
  • (en) Muslim Mediators, Tibetan Conflicts: Chinese Muslims and Colonial Legal Culture in Early Modern China, , School of Foreign Service in Qatar, Georgetown University[29], (résumé).
  • (en) The "Warring States" of Amdo: Qing Jurispractice and the Creation of the "Tibetan World", 1772-1911, exposé présenté au Collège de France, le [30] (a été présenté également aux journées d'étude annuelles de l'Association for Asian Studies qui se sont tenues à Chicago les 26 et 27 mars 2015) (résumé).
  • (en) Politicizing Piety: Qing Legal Culture and its Ramifications for Tibetan Social History, exposé présenté à un séminaire sur la Chine moderne à l'université Columbia, 24 septembre 2015[31],[6].
  • (en) The Qing's Last Kūtuktu: Künga Gyeltsen and the Qing's Tibet Policies from the Tongzhi Restoration to 1912, exposé présenté à l'International Manchu Studies Conference, université du Michigan, mai 2016
  • (zh) 从满文档案和藏文史料重建青海历史, exposé présenté le 22 avril 2016 à l'université des nationalités du Qinghai (zh) (青海民族大学) dans le district de Chengdong, à Xining, province du Qinghai, Chine[1].
  • (en) Amdowas Speaking in Code: The Golden Urn and Qing-Geluk Relations in the early 1800s, communication faite au colloque international New Directions in Manchu Studies / Spring 2016 (6-8 mai 2016) organisé par le Center for Chinese Studies de l'université du Michigan[32] (résumé).
  • (en) Kökenuur/Qinghai in the 1780s-1820s: A Tripartite Legal Order and the Lay of the Land, exposé fait le 10 mai 2016 lors de l'atelier sur le thème Land Control and Land Use in Historical Perspective organisé par l'Inner Asia Law and Society au centre Hakubi de l'université de Kyoto, co-sponsorisé par l'Harvard–Yenching Institute (en)[33].
Comptes rendus

Accueil critique[modifier]

Dans Dissertation Reviews, compte rendu par Wesley Chaney (History Department, Stanford University) de « Between Patron and Priest: Amdo Tibet Under Qing Rule » : « Between Patron and Priest is both an encyclopedic treasure trove of information and an important intervention into scholarly debates in a range of fields — Tibetan history, Qing history, colonial studies, and legal pluralism. Through his use of a range of sources in several different languages, Oidtmann brings a completely new level of depth and detail to discussions of the Tibetan-Qing encounter. » (Between Patron and Priest est à la fois une mine d'informations encyclopédique et un apport important aux débats entre chercheurs dans divers domaines : histoire tibétaine, histoire des Qing, études coloniales, pluralisme juridique. Grâce à son exploitation de sources en diverses langues, Oidtmann apporte aux discussions sur la rencontre entre Qing et Tibétains une profondeur et une minutie tout à fait inédites).

Max Oidtman est cité par l'anthropologue australien Gerald Rode dans un article de la revue Asian Ethnicity (The Tibetanization of Henan's Mongols: ethnicity and assimilation on the Sino-Tibetan frontier, Asian Ethnicity, vol. 17, 2016, Issue 1, pp. 128-149) : « This priority of polity over ethnicity has elsewhere been asserted by Oidtmann for the pastures of the northeast Tibetan Plateau, for which, in Tibetan sources, individuals are primarily recognized not by large categories such as "Tibetans" but rather through affiliation with regional political structures (Note 87 Oidtmann, "The Nineteeth Century Crisis of the Mongol Banners in Amdo," 11.) » (Cette priorité de l'allégeance politique par rapport à l'appartenance ethnique a été [...] relevée par Oidtmann pour les pâturages du plateau tibétain du Nord-est, pour lesquels, dans les sources tibétaines, les individus sont reconnus principalement non pas en tant que grandes catégories telles que les "Tibétains" mais plutôt en fonction de leur affiliation à des structures politiques régionales).

Dans un entretien accordé à la revue savante australienne China Study Journal, le tibétologue américain Robert Barnett cite Max Oidtmann, aux côtés de Hsiao Ting Lin, Bill Coleman, Scott Relya et autres spécialistes de la Chine grâce auxquels nos connaissances sur les zones tibétaines sous l'empire Qing et sous la République se sont considérablement renforcées : « we know vastly more about Tibetan areas during the Qing and Republican periods because of work by Hsiao Ting Lin, Max Oidtmann, Bill Coleman, Scott Relyea and other China scholars. »[34].

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 (zh) « 从满文档案和藏文史料重建青海历史 », sur douban.com (en)
  2. (zh) 久黑必白, « 满清覆亡记:跌落马背的王族 八旗武士的末路 », sur cul.sohu.com,‎
  3. 3,0 et 3,1 (en) « Fiche de Max Oidtmann sur le site de l'Institut d'Asie Orientale de Lyon » : « Max Oidtmann is a historian of Late Imperial China (1368-1912) and Inner Asia (Islamic Central Asia, Tibet, Mongolia, and Manchuria). He also is interested in modern China and the affairs of minority ethnicities in the People’s Republic of China ».
  4. 4,0 4,1 et 4,2 (en) « Introduction », sur université Harvard.
  5. Fiche de Max Oidtmann sur le site de l'Institut d'Asie Orientale de Lyon, op. cit. : « At Georgetown, he teaches Asian history, as well as specialized courses on the history of China, Islam and Muslims in East Asia, Tibet, and comparative studies of empire and colonialism ».
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 et 6,10 (en) « Max Oidtmann - Assistant Professor of Asian History », sur qatar.sfs.georgetown.edu
  7. (en) « The Poligon », sur Carleton College (en)
  8. 8,0 et 8,1 (zh) « 满语丢失的历史密码 », sur iFeng,‎ .
  9. (en) « Mark C. Elliott », sur université Harvard
  10. Grace Yen Shen, Unearthing the Nation: Modern Geology and Nationalism in Republican China, University of California Press, (OCLC 870228719, lire en ligne), note 4
  11. (zh) « 陆风X6技压群雄 勇夺2006环塔挑战赛总冠军 », sur 网易汽车,‎
  12. (zh) « 【赛事传真】06环塔最终名单 », sur 西祠胡同
  13. (en) « 20TH CENTURY TIBETAN HISTORY », sur université Columbia.
  14. (en) « A Classroom Journey - Unusual Online Resources Bring Everyday China to Life », sur université Harvard, .
  15. (en) « THRG History », sur Tibetan & Himalayan religions Group (consulté le 1er septembre 2016).
  16. 16,0 et 16,1 (en) « Max Gordon Oidtmann », sur georgetown.edu.
  17. (en) « Between Patron and Priest: Amdo Tibet Under Qing Rule, 1792-1911 », sur Harvard University, .
  18. (en) « Mark C. Elliott », sur université Harvard.
  19. (en) « November 18, 2014: "Muslim Mediators, Tibetan Conflicts: Chinese Muslims and Colonial Legal Culture in Early Modern China" (Max Gordon Oidtmann, School of Foreign Service in Qatar, Georgetown University) », sur NYU Abu Dhabi : « He has taught Asian history at Georgetown's School of Foreign Service in Doha, Qatar since August, 2013. »
  20. Fiche de Max Oidtmann sur le site de l'Institut d'Asie Orientale de Lyon, op. cit. : « His current research is on the legal culture of Tibet during the Qing dynasty (roughly 1636-1912) ».
  21. (en) Research Seminar, Fall 2014, NYU ABU DHABI: « Max Oidtmann [...] is currently working on two book projects. The first is a political history of reincarnation in China from the late 1700s through the present. The second is a study of the legal culture of Tibet during the Qing dynasty (1644-1911). »
  22. Jacqueline Nivard, « Qing Jurispractice and the Creation of the « Tibetan World » 1772-1911 », sur Carnets du Centre Chine (CNRS/EHESS), .
  23. (en) J. Bourgon, « Legalizing space in China — 12e séance: Qing Jurispractice and the Creation of the « Tibetan World » 1772-1911 », .
  24. (en) Fletcher Awards announced, Harvard Gazette (en), 30 mai 2012.
  25. (en) « CESS Award for Best Graduate Student Paper », sur Central Eurasian Studies Society (en)
  26. (en) « Organization », sur Manchu Studies Group (consulté le 30 août 2016).
  27. « Muslims in Amdo Tibetan Society — Multidisciplinary Approaches — Alexandre Papas », sur EHESS
  28. « Muslims in Amdo Tibetan Society Multidisciplinary Approaches », sur CNRS
  29. (en) « Research Seminar », université de New York à Abu Dhabi (en).
  30. (en) J. Bourgon, Legalizing space in China12e séance, op. cit..
  31. (en) « Modern Tibetan Studies Program Events Fall 2015 », sur université de Columbia
  32. (en) « Manchu Studies Participants », sur université du Michigan.
  33. (en) « Inner Asian Law and Society: Land Control and Land Use in Historical Perspective », sur Centre Hakuybi de l'université de Kyoto.
  34. (en) Studying Tibet Today: a discussion with Robbie Barnett, The China Story Journal (Australian Centre on China in the World), 20 August 2014.

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