Mathieu Burnel
Mathieu Burnel (né le 22 octobre 1981 à Rouen) est un militant d'extrême gauche français.
Biographie[modifier]
Mathieu Burnel a grandi à Canteleu, près de Rouen.
En 2008, il est mis en examen pour « direction d'une association de malfaiteurs et dégradations en relation avec une entreprise terroriste » avec huit autres personnes, dont Julien Coupat, dans l'affaire de Tarnac[1]. Burnel apparaît la même année dans un documentaire de Mediapart sur l'affaire[2]. En 2012, il dénonce les accusations qui lui sont faites sur France Info[3].
En , il intervient dans l'émission Ce soir (ou jamais !) pour dénoncer l'orchestration de la mort de Rémi Fraisse, pour s'être opposé à la construction du barrage de Sivens[4]. Cette prise de parole radicale dans un magazine culturel télévisé, intervenant avant plusieurs rassemblements prévus en hommage à Rémi Fraisse, a été commentée et relayée par les médias traditionnels[5],[6],[7] et les médias sociaux[8].
Son nom est associé au webzine Lundi matin[9], fondé fin 2014. En 2014, il participe[10] également, en décembre, au Chaos Communication Congress, à Hambourg, en donnant une conférence relative à un chapitre d'À nos amis intitulé "Fuck off Google". Il intervient également, en juin 2015, lors du cycle de conférences Pas Sage en Seine[11], avec d'autres co-inculpés de l'affaire Tarnac.
Bibliographie[modifier]
Écrits attribués[modifier]
D'autres écrits lui ont été attribués sans preuve formelle :[réf. nécessaire]
- Appel, 2003
- Ce texte est anonyme. Le Point évoque de possibles parallèles idéologiques entre ce livre et L'Insurrection qui vient (voir ci-dessous)[12]. La quatrième de couverture de L'insurrection qui vient est un extrait de la proposition I de Appel. De même, certaines phrases mises en exergue de paragraphes de L'insurrection qui vient sont issues de cet opuscule. Il en est également annoncé une traduction en langue italienne dans la postface datée de de l'essai Théorie du Bloom, paru aux éditions La Fabrique (p. 151).
- L'insurrection qui vient, La Fabrique, 2007 (ISBN 2-913372-62-7).
- Ce livre, rédigé par un « comité invisible », est attribué par la police à Julien Coupat[13]. Cependant, selon l'éditeur et ami de Julien Coupat, Éric Hazan, « Julien n'a jamais fait partie du comité d'auteurs, qui m'a demandé un anonymat que je respecte. Le pointer ainsi du doigt est une pure construction policière participant à l'intoxication générale de l'opinion publique »[14].
- Avant le déclenchement de l'affaire, le livre s'était vendu à 8 000 exemplaires[15].
- Le , Hazan a été entendu par la sous-direction de l'anti-terrorisme de la police judiciaire qui souhaite pouvoir établir que Coupat est bien l'auteur de ce texte[16].
Sur l'affaire de Tarnac[modifier]
- Alain Brossat, Tous Coupat Tous Coupables, Éditions Lignes, 2009, 116 p. (ISBN 9782355260391)
- Marcel Gay, Le Coup de Tarnac, Florent Massot, 2009
- David Dufresne, Tarnac, magasin général[17], Calmann-Lévy, coll. « Documents, Actualités, Société », , 1re éd., 498 p. (ISBN 978-2702142127)
- Laurent Borredon, « Tarnac, une instruction française : voyage au cœur d'une enquête antiterroriste », sur Le Monde, (blog du journaliste qui publie un « épisode » par jour, du lundi au samedi, durant l'été 2014.)
Notes et références[modifier]
- ↑ F.G., L.D et P.B, « Julien Coupat est sorti de prison », sur Le Figaro, (consulté le 26 mai 2015)
- ↑ Tarnac, Opération Taïga (2/4), vidéo, 11 minutes 40
- ↑ « "Pour nous, il n'y a plus d'affaire de Tarnac" (Mathieu Burnel, mis en examen dans ce dossier) », sur France Info, (consulté le 26 mai 2015)
- ↑ « Un membre du “groupe de Tarnac” réagit à la mort de Rémi Fraisse », sur Les Inrocks, (consulté le 26 mai 2015)
- ↑ Aude Lancelin, « De Tarnac à Sivens : l'insurrection revient », sur L'Obs, (consulté le 26 mai 2015)
- ↑ « Le "groupe de Tarnac" refait parler de lui et d'insurrection », sur L'Express, (consulté le 26 mai 2015)
- ↑ Le Yéti, « Crise de civilisation : la question de la violence », sur Politis, (consulté le 26 mai 2015)
- ↑ Alabergerie, « Le point charnière », sur blogs.mediapart, (consulté le 26 mai 2015)
- ↑ (en) « Informations WHOIS du site qui indiquent que Mathieu Burnel est le propriétaire du nom de domaine http://www.lundi.am » (consulté le 12 janvier 15)
- ↑ (en) « The Invisible Committee Returns with "Fuck Off Google" »
- ↑ « Hacker veut dire se rendre ingouvernable »
- ↑ « Le petit livre beige des saboteurs de la SNCF », sur Le Point, (consulté le 26 mai 2015). Selon l'article, « le petit livre beige de 2005[pas clair] ne figure pas parmi les documents saisis »
- ↑ « […] Tel qu’il est mentionné au sein du pamphlet intitulé L’Insurrection qui vient signé du "comité invisible", nom du groupe constitué autour de Julien Coupat », in Rapport de la Sous-Direction Anti-Terroriste de la Direction Nationale de la Police Judiciaire au Procureur de Paris
- ↑ Christophe Cornevin, « SNCF : l'étrange itinéraire du saboteur présumé », sur Le Figaro, (consulté le 26 mai 2015)
- ↑ Éric Hazan précise : « Avant cette affaire, on en avait vendu 8 000. Entre nos mains, une vente pareille c’est bien. Maintenant je ne sais pas où on est en. Ça n’a pas doublé, mais enfin on en a vendu pas mal depuis cette affaire, ça c’est sûr ! Depuis le début nous en sommes à deux réimpressions », in Olivier Bailly, « L’Insurrection qui vient est en avance sur l’horaire », sur Agoravox, (consulté le 26 mai 2015)
- ↑ Augustin Scalbert, « Affaire Coupat : un éditeur entendu par l'antiterrorisme », sur Rue89, (consulté le 26 mai 2015)
- ↑ Site du livre.
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