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Helyette Bess

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Helyette Bess, née dans le 19e arrondissement de Paris le 16 décembre 1930, est une militante anarchiste française, ancienne membre de l'organisation terroriste d'extrême gauche Action directe.

Biographie[modifier]

Son père fut déporté durant la Seconde Guerre mondiale et elle subit la barbarie de l'occupant nazi à Grenoble. De son enfance sous l'Occupation, elle tire de fortes convictions antiracistes et antimilitaristes[1][réf. insuffisante].

Elle milite à la Fédération anarchiste pour laquelle elle collabore au Monde libertaire[réf. nécessaire].

Gérante de la librairie anarchiste « Le Jargon libre » dans le 13e arrondissement (ce qui lui valut parfois le sobriquet de « la libraire d'Action directe »)[réf. nécessaire], en 1981, elle anime le CULPP (Comité unitaire pour la libération des prisonniers politiques) qui obtient en octobre une vague de libération de militants d'Action directe plus large que les cinq survenues lors de l'amnistie du mois d'août[2][réf. insuffisante]. Elle fonde alors l'association « Défense active » autour de membres et de sympathisants d'Action directe pour défendre les oubliés de la loi d'amnistie[3].

À partir de 1982, les déboires judiciaires s'enchaînent. Arrêtée le 13 août 1982 en possession de cartes d'identité italiennes falsifiées, elle est finalement mise en liberté provisoire le 4 novembre avant d'être condamnée le 24 juin 1983 à 500 francs d'amende pour détention de faux documents administratifs[réf. nécessaire].

Moins de trois mois plus tard, elle est de nouveau interpellée à Lyon le 21 septembre 1983 en possession de plus de 10 000 dollars américains. Lors d'une perquisition chez Eric Waucquier, un militant d'Action directe de qui elle affirme tenir cette somme, la police trouve des cartes d'identités qui avaient été volées trois ans plus tôt dans la mairie du 14e arrondissement de Paris. Ils sont donc tous deux inculpés de détention irrégulière de titres, infraction à la réglementation sur les changes et recel qualifié[réf. nécessaire].

Helyette Bess est de nouveau libérée le 7 octobre 1983 mais l'étau se resserre autour d'elle et les indices de son implication au sein d'Action directe s'accumulent. Des documents au nom de Régis Schleicher sont découverts lors d'une perquisition au « Jargon libre » et, le 2 février 1984, c'est dans un appartement loué par elle qu'est arrêté Vincenzo Spano, militant en fuite de Prima Linea, groupe armé autonome italien, tandis que Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon et Régis Schleicher échappent de justesse à la police. Helyette Bess et Régis Schleicher seront finalement arrêtés le 15 mars 1983 au Pontet au domicile de Primavera Marti Verdu, militante anarchiste. Inculpée dans un premier temps d’ « association de malfaiteurs, faux et usage de faux documents administratifs, recel de vol et de faux documents administratifs », elle est écrouée à Fleury-Mérogis. Elle sera finalement condamnée pour « détention irrégulière de devises étrangères » et « association de malfaiteurs ». Elle restera en prison jusqu'en 1989 et, durant sa détention, mena deux grèves de la faim[3][réf. insuffisante].

Militantisme post Action directe[modifier]

À sa sortie de prison, Helyette Bess, qui a 59 ans, s'investit pleinement dans le militantisme pour la libération de ses anciens compagnons de l'organisation terroriste d'extrême gauche Action directe, mais aussi auprès de prisonniers "politiques" d'autres pays européens. Elle rend notamment visite tous les quinze jours à Jean-Marc Rouillan jusqu'à sa libération conditionnelle en 2007[4].

Toujours « persuadée que le capitalisme est un fléau, que nous devons bouleverser cette société et en repenser une où chacun pourra vivre comme il l’espère, dans une collectivité réelle »[1], elle n'a depuis eu de cesse de continuer son combat militant. Dans les années 1990, elle a notamment pris part aux grandes mobilisations de chômeurs[5][réf. insuffisante].

En 2003, Helyette Bess est placée sous contrôle judiciaire dans une enquête pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, falsification de documents administratifs et contrefaçon dans l'affaire du (nuovo) Partito Comunista Italiano[réf. nécessaire].

Le 10 octobre 2011, Helyette Bess, âgée de presque 81 ans, a rouvert sa librairie « Le Jargon libre », 32, rue Henri-Chevreau dans le 20e arrondissement de Paris. Constituée des fonds personnels d'Helyette Bess, cette librairie associative est en fait un lieu de lecture puisqu'elle n'a pas l'autorisation de vente[5]. Helyette Bess a à plusieurs reprises réaffirmé sa proximité avec la mouvance dite Autonome[1],[5][réf. insuffisante].

Notes et références[modifier]

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