Marc Mangin
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Marc Mangin, né à Fès en [1] est un journaliste francophone, spécialiste de l'Extrême-Orient, également écrivain, photographe et éditeur.
Enfance et adolescence[modifier]
Il grandit à Fleury-les-Aubrais, dans la banlieue orléanaise[2].
Carrière journalistique[modifier]
Il commence sa carrière de journaliste en (Libération, Ciné-Critique)[3],[2]. Jusqu'en 1987, il se consacre aux questions africaines, en particulier l'Afrique australe sous l'apartheid[2]. Il intègre dans les années 1980 l'équipe de la rubrique culturelle du magazine Afrique Asie[4] où il est chargé de la musique noire. C'est dans la capitale britannique, qu'il fréquente depuis le milieu des années 1970, que se construit sa culture musicale.
Entre Amiens et Paris, la France et l'Afrique, il élargit le champ de ses collaborations à la radio puis à la télévision. En 1981, il participe à l'aventure KFM sur la FM amiénoise ; il y anime une émission consacrée aux musiques noires (reggae, blues, jazz, musiques africaines) sous le nom se Sieur Toubab[5][réf. insuffisante].
L'Extrême-Orient[modifier]
Recruté par l'association Frères des Hommes pour prendre en charge ses outils de communication, Marc Mangin passe alors de l'Afrique à l'Asie[6]. Son premier séjour aux Philippines, en , lui permet de publier dans Le Monde diplomatique une grande enquête sur l'industrie sucrière de l'île de Negros[7][réf. insuffisante]. En 1989, il s'installe à Manille d'où il assure des correspondances pour la presse francophone. À son retour, en 1991, il fonde la lettre East Asian Affairs au sein du groupe Indigo Publications[8]. Il reste cependant fidèle aux Philippines et cosigne, avec Joël Picart, quelques années plus tard dans Le Monde Diplomatique, une première analyse de l'ère post-Aquino[9],[10].
La revue Politique internationale de Patrick Wajsman lui confie la réalisation d'interviews de chefs d’État, notamment Fidel Ramos[11][réf. insuffisante] (Philippines) et Goh Chok Tong[12][réf. insuffisante] (Singapour).
En 2001, il s'adosse à la société CPE Conseil pour fonder la société Euro-Asiatique de Presse et d’Éditions (Eurasiape) avec son amie Élodie Mollet[13].
En 2009, Marc Mangin quitte définitivement la presse pour se consacrer pleinement à l'écriture et à la photographie. Commence alors un long voyage qui le conduit à travers l'Iran[14][réf. insuffisante] et l'Asie centrale avant de s'arrêter en Inde en 2010[15],[16]. À son retour, il fonde les éditions Sipayat sous forme d'une association loi 1901[17].
Style[modifier]
Écriture[modifier]
Marc Mangin est titulaire de la carte de presse 47807 depuis . Il publie son premier ouvrage, consacré à l'histoire des Philippines en 1993, mais son travail d'écrivain débute véritablement quinze ans plus tard avec Chine, l'empire pollueur (Arthaud, 2008). Après trois ouvrages de chroniques de voyages, il publie un premier roman (Le Théorème d'archipel – Sipayat, 2015). Ses textes explorent son expérience de père : Instants damnés (hors commerce, 2009), Au nom des pères (Presses de la cité, 2017)[18].
Photographie[modifier]
Marc Mangin découvre la photographie à l'adolescence avec un Zénit soviétique. Il restera, le demi-siècle suivant, fidèle à la technique argentique et au noir et blanc. Son travail se rapproche du courant de la photographie humaniste et documentariste exploré avant lui par les grands noms de la photographie française[19].
Il présente sa première véritable exposition, en au Press Club de France à Paris[réf. secondaire souhaitée]. De ses voyages en Chine, entre 1991 et 2006, il présente une sélection de photos sous le titre En passant par la Chine. En 2010, la Maison de la culture d'Amiens lui propose alors de présenter son travail sous une approche transversale qu'il appellera Vagabondages[20]. En 2013, il met en chantier un nouveau projet de fond autour de la Corée : Au sud de la frontière, labellisé par l'Institut français dans le cadre des Années France-Corée (2015-2016) et présenté, fin 2015, à la Maison de la culture d'Amiens[21].
Vie privée[modifier]
Il est le fils de Michel Mangin, mécanicien-naviguant dans l'armée de l'air, décèdé le à l'âge de 31 ans dans le crash du Noratlas 102, à Ghardaïa (Algérie). Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, alors chef de l’État, publiée par La République du Centre, Marc Mangin demande que lui soient communiqués le rapport des expertises de cette catastrophe qu'il réclame depuis trente-cinq ans[22].
Bibliographie[modifier]
- Les Philippines, 1993 Éditions Karthala]; (ISBN 978-2865373505)
- Manille Éternelle, 1995 Asa Ed. ; (ISBN 978-2911589041)
- Hong Kong Éternelle, 1997 Asa Ed. ; (ISBN 978-2911589072)
- Perspectives Chine, Ed. Nord-Sud Export / Le Monde, 2000[23]
- Philippines : Instants d'années, avant propos Armando Malay Jr (Badi Malay) ; préface Francisco Sionil José, 2003. Ed. Eurasiape ; (ISBN 978-2915185003)[24]
- Chine, l'empire pollueur, 2008 Arthaud ; (ISBN 978-2700301410)[25]
- Instants damnés (hors-commerce, 2009).
- Au Nom des pères, 2017 Presses de la Cité ; (ISBN 978-2258142-57-2)
Ouvrages auto-édités
- Tu m'as conquis tchador, 2010 Éditions Sipayat]; (ISBN 978-2-919228-00-3)
- La Voie du Bœuf, 2012 Éditions Sipayat ; (ISBN 978-2-919228-06-5)
- Au Sud de la frontière, 2014 Éditions Sipayat ; (ISBN 978-2-919228-09-6)
- Le Théorème d'archipel, 2015 Éditions Sipayat ; (ISBN 978-2-919228-11-9)
- South of the Border, 2015 Éditions Sipayat ; (ISBN 978-2-919228-12-6)
- Hindi Kano, Retour aux Philippines, 2017 Éditions Sipayat (ISBN 978-2-919228-23-2)
- Chroniques indochinoises, 2019 Éditions Sipayat (ISBN 978-2-919228-32-4)
- Les Franquignols, 2021 Sipayat (ISBN 978-2-9579314-0-8)
- Si un jour tu pouvais me pardonner, 2022 Sipayat (ISBN 978-2-9579314-1-5)
Ouvrages collectifs
- Des Nouvelles de l'amitié, 2021 Éditions Terres de l'Ouest (ISBN 979-10-97150-80-8)
Expositions personnelles[modifier]
- Quelques images d'Afrique (1984 : Amiens, Les jardins d'Aurélien)
- Philippines : Instants d'années (2002 : Paris 8e, Press Club • 2003 : Paris 5e, Espace Le Scribe ; Orléans, Les Temps Modernes)
- En passant par la Chine (2009 : Montreuil, La Raffinerie ; Paris 6e, Galerie du Lucernaire • 2017 : Lille, Galerie Voyageurs du monde)
- Tu m'as conquis tchador (2010 : Amiens, Galerie Synapse-Picardie ; Paris 6e, Galerie du Lucernaire • 2011 : Paris 5e, Institut de recherche et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient – Iremmo)
- Sales gosses (2011 : Paris 11e, L'Angora)
- Vagabondages (2012 : Maison de la culture d'Amiens ; Paris 14e, Galerie de L'Entrepôt ; Prieuré de Las Canals, Aveyron ; Galerie L'Œil écoute, Lyon • 2015 : La Petite Galerie, Béziers • 2016 : Paris 14e, Fiap Jean-Monnet ; Douai, bibliothèque Marceline-Desbordes-Valmore)[26]
- Au sud de la frontière(South of the Border) (2015 : Maison de la culture d'Amiens)[21]
- En Remontant le Mékong[27] (2022 : Paris Ve, Galerie Caractères ; Douai [59], bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore ; Lille [59], Galerie Voyageurs du Monde ; Fleury-les-Aubrais [45], Médiathèque des Jacobins ; Fleury-les-Aubrais [45], centre culturel de La Passerelle).
Expositions collectives[modifier]
- Biennale de la photographie d'Auxerre (printemps 2006, musée d'art et d'histoire, abbaye Saint-Germain à Auxerre)
- Chine, regards croisés avec Alix Laveau (été 2006, Paris 13e, La Petite Galerie)
- Triptyques (, Paris 6e, Galerie de l'Europe)
- Carnets de routes vers l'Orient (hiver 2012, Paris 19e, Espace Belleville)
- 6e Tashkent Internationale Biennale of Photography (, Tashkent House of Photography – Tashkent, Ouzbékistan)
- Milan Image Art Fair (, Milan – Italie)
- Salon d'automne (, Paris – France)
- 18e Biennale internationale de l'image (, Nancy – France)
- La Quatrième Image (, Paris – France)
- 20e Biennale internationale de l'image (, Nancy – France)
- D'Autres mondes (juillet 2022, Arles – France)
Références[modifier]
- ↑ Dossier de presse de sa propre maison d'édition : « Marc Mangin », sur L'écriture prend le large, (consulté le 5 décembre 2023)
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Marc Mangin, Evene
- ↑ Collectif, Ciné Critique, Festival international du film d'Amiens, (lire en ligne)
- ↑ Afrique-Asie - Numéros 365 à 376, 1986, p. 5
- ↑ « 92.2 Mhz », sur kfmstereo.com (consulté le 16 avril 2023).
- ↑ Marc Mangin montre ses photos du grand monde dans un salon de coiffure, 27 juillet 2012, La Voix du Nord
- ↑ Le Monde diplomatique,
- ↑ Arnaud Dubus, 30 ans de médias francophones en Asie : la quête élusive du Graal, 29 juin 2016, Asialyst
- ↑ Marc Mangin et Joël Picart, « Atouts et blocages du régime philippin », Le Monde Diplomatique, , p. 24-25
- ↑ Joël Picart, ancien collaborateur du Télégramme, est décédé, 27 janvier 2021, Le Télégramme
- ↑ Marc Mangin, « Le temps de la réconciliation, entretien avec Fidel Ramos », Politique Internationale, automne 1993 (n° 61), p. 369-390
- ↑ Marc Mangin, « Singapour : les secrets d'une réussite, entretien avec Goh Chok Tong », Politique Internationale, printemps 1995 (n° 67)
- ↑ « Euro-Asiatique de Presse et d'Editions », sur Societe.com (consulté le 30 mai 2022)
- ↑ Arrêté et assigné à résidence quatre jours à Ispahan après les émeutes post-électorales, il est prié de quitter le pays… le ! cf. Tu m'as conquis tchador
- ↑ Marc MANGIN, La Voie du Bœuf, Sipayat,
- ↑ Spécialiste de l’Asie, l’auteur anichois Marc Mangin a sorti son livre «Chroniques indochinoises», 6 juin 2019, La Voix du Nord
- ↑ Jean Vilbas, Quatre siècles et demi d’histoire du livre imprimé à Douai, Nord' 2016/1 (N° 67), pages 25 à 34
- ↑ « Marc MANGIN : sa biographie, son actualité, ses livres », sur Lisez! (consulté le 19 septembre 2020)
- ↑ Interview : FIAP, « Marc Mangin : Vagabondages » [vidéo],
- ↑ « Les Vagabondages de Marc Mangin », sur actuphoto.com,
- ↑ 21,0 et 21,1 Brève : Camille Di Crescenzo, « Amiens : Marc Mangin, un nomade humaniste à la Maison de la culture », sur France 3 Hauts-de-France,
- ↑ Philippe Ramond, « Orphelin, Marc Mangin saisit l'Elysée pour connaître la vérité sur le crash du Noratlas, parti de Bricy en 1960 », La République du Centre, , p. 5 (lire en ligne)
- ↑ Serge Marti, CHRONIQUE : La Chine en mutation, Le Monde, 31 janvier 2000
- ↑ Livres hebdo - Numéros 495 à 499, 2003, p. 103
- ↑ Min Li, La contribution de la Culture Traditionnelle Chinoise à la communication sur le Développement Durable, Sociologie. Université de Toulon, 2011. Français. ffNNT : 2011TOUL0002ff. fftel00624573
- ↑ Françoise Jarrige, Onet-le-Château. Marc Mangin expose à Las Canals, La Dépêche du Midi, 18 juin 2012
- ↑ Kim Nguyen, Douai: l’expo de Marc Mangin «En remontant le Mékong» à la bibliothèque Desbordes-Valmore jusqu’au 8 avril, La Voix du Nord, 31 mars 2022
Liens externes[modifier]
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- Erreur de script : la fonction « tout » n’existe pas.
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